Une démarche participative pour un premier bilan du Contrat d’engagement jeune

Le comité des parties prenantes du Contrat d’engagement jeune (CEJ) qui s’est tenu le 28 septembre sous la présidence d’Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, a réuni les opérateurs du CEJ, les acteurs de l’insertion, des élus, les administrations concernées ainsi que des conseillers et des jeunes.

Deux ateliers rétrospectifs, avec des jeunes et des conseillers, ont été mis en place par le LAB de la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP). Un objectif : échanger sur les premiers éléments de bilan et les pistes de progrès après 6 mois de mise en place du CEJ. Entre expériences usagers et évaluation des pratiques, zoom sur cette démarche participative.

Favoriser la co-construction

Après 6 mois de mise en place du CEJ, place aux premiers éléments de bilan, sous forme d’ateliers participatifs organisés par pôle expérimentation et innovation inclusive (LAB) crée au sein de la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion.

La méthode du LAB ? Se fonder sur le regard et l’expérience usagers, évaluer les pratiques, et cela dans une logique de co-construction.

Ici, il s’agissait pour les participants (conseillers et jeunes) d’être accompagnés par des facilitateurs dans leurs réflexions avec des temps individuels introspectifs et des temps de partage et de croisement des points de vue en mobilisant des méthodes d’intelligence collective. Et les premiers enseignements tirés de ces échanges sont encourageants.

Premier bilan et axes d’amélioration

Lors de ces ateliers, les jeunes évoquent positivement la disponibilité et la réactivité des conseillers, le suivi personnalisé et l’allocation financière associée à l’accompagnement.

Un retour confirmé par l’enquête Flash réalisée auprès de jeunes en CEJ avec près de 86 % des sondés se déclarant satisfaits ou très satisfaits du CEJ.

Les conseillers de Pôle emploi et de l’Union nationale des missions locales évoquent quant à eux la complémentarité des solutions structurantes (actions de formation, écoles de la deuxième chance, Epide, service civique, emplois aidés) dans le parcours d’accompagnement.

Ce parcours personnalisé pourrait être complété selon les jeunes, par un appui en matière de logement, de mobilité ou de santé, une logique partenariale renforcée avec des partenaires spécialisés en lien avec leur projet professionnel et une diversité plus importante d’activités.

Un avis partagé par les conseillers qui soulignent également la nécessité d’une plus forte coordination entre les différents acteurs du CEJ.


À propos du CEJ

Lancé le 1er mars 2022, le Contrat d’engagement jeune a pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation en leur proposant un accompagnement plus intensif et une mise en activité de 15-20 heures par semaine (immersion en entreprise, formation, ateliers, …). Ce contrat, assorti d’une allocation financière mensuelle pour les jeunes qui en ont besoin, est proposé par Pôle emploi et les missions locales en lien avec l’ensemble des acteurs de l’insertion professionnelle. En savoir plus sur le CEJ.

Depuis son lancement, 178 000 bénéficiaires* sont entrés en CEJ.

*Chiffre au 23 septembre 2022.