Main-d’œuvre et nucléaire en vallée du Rhône 1950-1980

Lettre du comité Jeunes chercheurs du CHATEFP n°3 | Juin 2025

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

Cette nouvelle édition de la « Lettre des Jeunes Chercheurs » du Comité d’histoire des administrations chargées du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (CHATEFP) propose un éclairage sur les enjeux de main-d’œuvre dans l’industrie nucléaire française, à partir d’une étude de cas centrée sur la vallée du Rhône entre 1950 et 1980.

À travers l’analyse de cette période clé de l’expansion du parc nucléaire français, l’historienne Noémie Cadiot met en lumière les tensions entre développement industriel, gestion de l’emploi et transformation des territoires.

Main-d’œuvre, emploi et aménagement du territoire

Au tournant des années 1950-1980, la vallée du Rhône devient un territoire stratégique pour la production d’énergie nucléaire. Ce développement accéléré soulève plusieurs enjeux majeurs :

  • Recrutement et formation : le secteur nucléaire requiert des compétences nouvelles, ce qui pose la question de l’adéquation entre l’offre de travail locale et les besoins spécifiques de l’industrie ;
  • Mobilité et attractivité : face à la pénurie de main-d’œuvre, les autorités recourent à des dispositifs de mobilité géographique et à des incitations pour attirer des travailleurs qualifiés ;
  • Relations entre État, entreprises et territoires : la gestion de l’emploi dans le nucléaire révèle des arbitrages complexes entre impératifs industriels, politiques d’aménagement et aspirations locales.

Des politiques publiques à l’épreuve du terrain

Cette étude montre que les dynamiques de l’emploi dans la filière nucléaire ne peuvent être dissociées des logiques territoriales. La mise en œuvre des politiques d’emploi et de formation dans ce contexte révèle les tensions entre planification nationale et réalités locales.

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