Les rencontres de l'apprentissage : cycle de webinaires du 23 avril au 28 mai

Publié le Mis à jour le 15/05/2025 | Temps de lecture : 61 minutes

Dans le cadre de la campagne 2025 de recrutement en apprentissage, le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles organise, à partir du 23 avril, un cycle de d'événements et de webinaires en direct sur LinkedIn, à destination des employeurs

Comment bénéficier de l’aide financière de l'État pour l'embauche d'un apprenti ? Comment être aidé dans son recrutement en apprentissage ? Comment intégrer un apprenti dans l’entreprise ? Employeurs, participez au cycle de webinaires sur l'apprentissage, pour avoir les réponses à toutes vos questions.

Des lives et webinaires pour tout savoir sur l'apprentissage 

Ce cycle de webinaires (LinkedIn Live ou Teams) à destination des entreprises, se déroulera tous les mardis de 12h00 à 12h30, du 23 avril au 28 mai. Retrouvez sur cette page les liens de connexion.

Le cycle débute le 23 avril, avec un événement LinkedIn de lancement, suivi de plusieurs webinaires thématiques.

Mardi 20 mai : Le recrutement en apprentissage dans la fonction publique (webinaire)

Avec Marion Martin, responsable de projets Recrutement - Egalité des chances ; Timothée Forêt, chargé de mission Diversité, Département des politiques de recrutement, d’égalité et de diversité, direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) ; Marie Christie-Ritz,  cheffe du pôle ressources humaines et attractivité, direction interministérielle du numérique (DINUM) ; Dylan Doré, chef de la section partenariats, compétences et stratégie de recrutement, direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI, ministère des Armées) et Laura Marine, chargée de recrutement, ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.

Au programme : une présentation de l’apprentissage dans la fonction publique ainsi que ses acteurs. 

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Mercredi 28 mai : Les rencontres de l’apprentissage – être apprenti en situation de handicap (LinkedIn Live)

Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles organise un événement en live sur LinkedIn pour informer les apprentis et futurs apprentis en situation de handicap sur l’apprentissage et les opportunités proposées par les entreprises handi-accueillantes.

Au programme : une présentation, par les employeurs, des offres d’apprentissage disponibles pour les apprentis en situation handicap ; témoignages d’apprentis en situation de handicap ; interventions de CFA engagés ; un questions-réponses et temps d'échange entre les employeurs et le public. 

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Rediffusions 

Mercredi 23 avril : lancement du cycle de lives et webinaires

Revoir la rediffusion du LinkedIn Live avec Benjamin Maurice, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle ; Stéphanie Lagalle-Baranès, directrice générale de l’Opco 2i et Isabelle Maimbourg, directrice générale de l’Opco mobilités. 

Au programme : un partage de la programmation pour les entreprises et une présentation de l’engagement de l’État et des opérateurs de compétences en faveur de l’apprentissage. 

Mercredi 30 avril : Comment être accompagné et aidé dans son recrutement en apprentissage ? (webinaire)

Avec Sophie Duplan, responsable développement et innovation, CFA Blagnac ; Nicolas Diboa, chef de projet 1jeune1solution, délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) ; Fouad Zineddaine, coordonnateur Emploi à la Mission Locale Melun Val de Seine et Dalila Ouahli, responsable service entreprises et emploi à la Mission Locale du Mantois. 

Au programme : un partage des informations sur l’offre de service des différents acteurs de l’apprentissage en matière de recrutement.

Laurent Kazmierczak (DGEFP)

Bienvenue dans ce webinaire dédié à l’apprentissage dans le cadre de nos recrutements en apprentissage, organisé par le ministère du Travail et l’ensemble de ses partenaires. On a 30 minutes devant nous pour pouvoir échanger sur une thématique à la fois assez précise et complexe quand on recrute en apprentissage : comment on fait pour trouver le candidat adéquat, comment on fait pour mieux faire connaître son secteur. On aura la possibilité d’être accompagné et aidé. On aura de plusieurs parties. 

On a la chance d’avoir avec nous plusieurs invités : Dalila Ouali, qui représente la mission locale du Montois et pour laquelle vous pouvez d’ores et déjà lui poser des questions et nous présentera un peu l’action de la mission locale sur ce secteur de Mantois. 

On a Sophie Duplan, qui est responsable d’un CFA à côté de Toulouse, qui nous le présentera et qui a l’avantage d’avoir beaucoup de formations, et là aussi avec des stratégies différentes pour proposer des candidats. 

On a aussi Fouad Zineddaine qui représente la mission locale de Melun. Je ne vais pas spoiler ce qui va nous présenter, mais également des actions assez concrètes pour pouvoir accompagner des jeunes comme sait le faire la mission locale. 

Pour finir on a Nicolas Diboa, chez de projet 1jeune1solution, au ministère du Travail et va nous dire comment rentrer un petit peu dans le vif du sujet, à distance, avec la plateforme pour pouvoir recruter des jeunes en apprentissage. 
Je vous propose de commencer tout de suite et sans attendre avec Dalila et la mission locale du Mantois. On va commencer par une question, peut-être un peu large mais qui me semble être importante parce qu’on associe souvent les missions locales à l’accompagnement des jeunes, mais pas que, il y a aussi une action via les entreprises.

Dalila Ouahli (Mission Locale du Mantois)

Oui, tout à fait donc merci pour cette invitation donc, Dalila Ouali de la mission locale du Mantois et responsable de service. Donc en fait nos missions principales à la mission locale c'est de faciliter des mises en relation entre les jeunes de 16 à 25 ans et les employeurs en répondant aux besoins en recrutement des entreprises mais pas que. On sensibilise aussi les entreprises sur les dispositifs de l'alternance.

Nous prodiguons des conseils sur les démarches administratives et on aide les entreprises à trouver des candidats adaptés à leurs besoins. Les missions locales agissent comme un relais en fait de proximité entre les jeunes qui recherchent des opportunités et des employeurs qui souhaitent former de nouveaux talents.

Laurent Kazmierczak

Et ça s'organise territoire par territoire ?

Dalila Ouahli

Tout à fait donc, les missions locales sont territorialisées donc pour ma part, la mission locale du Mantois on regroupe 73 communes, mais nous avons nos collègues sur un autre territoire qui peuvent aussi gérer des offres d'emploi.

Laurent Kazmierczak

Et donc il y a un rapprochement qui se fait de manière alors naturelle ou provoquée, parce que ça, c'est la magie aussi du métier de conseiller dans une mission locale, entre des jeunes qui à un moment, se posent des questions : « qu’est-ce que je peux faire de mon avenir professionnel ? » et des entreprises qui, elles recherchent en apprentissage.

Dalila Ouahli

Tout à fait tout à fait puisque les missions locales, vraiment, sont là pour accompagner. Nous avons des conseillers qui accompagnent au quotidien des viviers de jeunes, donc des jeunes motivés, préparés pour l'alternance ou qui disposent déjà une première expérience professionnelle et souvent aussi on le dit, le contrat d'engagement jeune où beaucoup de jeunes ont pu faire des immersions en entreprise. Donc on, on parle aussi de ce levier qui est la PMSMP, qui peut être aussi utilisée par les professionnels et les entreprises afin de découvrir ce milieu du travail et saisir une opportunité d'alternance ou d'emploi de droit commun. 

Et c'est vrai que nous, on a une particularité aussi à la mission locale du Mantois, c'est qu'on a un service entreprise, donc je vous laisse regarder un petit peu la, l'image avec les chargés de relations entreprises qui au quotidien ont des contacts avec des EMPL. Et à travers donc, ces chargés de relation entreprises. Elles sont là pour présélectionner des profils qui doivent correspondre au plus proche des besoins des entreprises. Donc c'est vrai que le résultat, c'est que le jeune il est familiarisé au monde du travail, il est conscient des attentes des employeurs et il est prêt aussi à s'investir sur le poste. Donc concrètement, cela permet de proposer rapidement des profils formés et engagés et surtout opérationnels.

Laurent Kazmierczak

Juste 3 mots parce que vous avez prononcé un acronyme, PMSMP juste pour qu'on remette un peu en perspective ce que c'est.

Dalila Ouahli

Alors, la PMSMP, c'est une convention qui est établie entre les 3 personnes, donc le jeune, l'entreprise et la mission locale. Elle permet de consolider une période de découverte sur un poste. Ça permet d'évaluer aussi les compétences et les appétences de la personne. Le jeune fait une période d'une semaine à un mois sur le lieu de l'entreprise. Donc ça permet de sécuriser des parcours, ça permet de découvrir des postes et ça permet aussi de consolider un projet derrière sans mettre une démarche administrative de déclaration d'embauche et grâce à souvent des PMSMP, on se rend compte que le projet est valable. Mais ça peut être aussi un projet qui est invalidé et on rebondit sur d'autres projets. Donc c'est un vrai levier à la réinsertion.

Laurent Kazmierczak

Très bien, merci beaucoup. On reviendra avec vous dans un instant pour redécouvrir d'autres services de la mission locale, je vous propose de passer à Sophie Duplan. CFA à Toulouse – Blagnac. Peut-être quelques mots sur les filières qui sont représentées dans votre CFA. Qu’est-ce que vous y faites ?

Sophie Duplan (Cité des formations et des apprentissages de Toulouse Blagnac)

Oui, bien sûr, donc moi je suis responsable développement et innovation de la cité des formations et des apprentissages de Toulouse Blagnac. On est, nous sommes un CFA avec beaucoup de formations, 47 formations, 5 filières, cuisine, restauration, hôtellerie, commerce, services aux entreprises et aux organisations. 5 filières qui on en reparlera peut-être un peu plus tard, mais 5 problématiques, voire plus différentes que ce soit en termes d'attractivité ou en termes de complexité d'adéquation entre un profil jeune et une entreprise. 

Quoi qu'il en soit, nous, notre CFA, la force de notre CFA, c'est effectivement que nous avons plus de 6 000 m² de plateau technique, donc on est vraiment dans le faire faire. On cherche à réellement créer cette relation tripartite entre l'entreprise, l'apprenti et le CFA, donc il n’y a pas de session et il n’y a pas de session entre les temps entreprises et les temps CFA et on a pour vocation de former plus de 1 500 apprentis apprenants. Alors on fait de la formation continue donc, c'est pour ça que je vous parlerai plutôt d'apprenants. 1 500 apprenants tous les ans, du Cap au bac +3.

Donc je les avais là, le panel de nos formations et quelques photos de nos espaces et vous voyez, on est dans le faire faire, donc on a des équipements professionnels avec des cuisines qu’on pourrait retrouver dans les vrais restaurants dans lesquels ils exercent au quotidien. En bas à droite, vous avez une salle qui est équipée d'un bureau vélos, des bureaux qui permettent aux jeunes en situation de handicap et notamment d'hyperactivité, de rester concentré sur ce que raconte le formateur ou le professionnel en face. Parce que le fait de pédaler permet au cerveau de se mobiliser sur ce qui se passe en face. Donc voilà, on essaie de mettre en place, des équipements qui soient propices à l'apprentissage de mettre toujours dans le faire faire et dans cette volonté de créer le lien avec l'entreprise.

Laurent Kazmierczak

Et là aussi, on voyait tout à l'heure mal de secteurs d'activités représentés. On a vu la cuisine, le commerce. Et là, vous avez des approches assez différentes pour pouvoir collaborer avec les entreprises et les jeunes. D'ailleurs parce que on se disait qu’il y avait probablement certains secteurs sur lequel il fallait créer des vocations.

Sophie Duplan (Cité des formations et des apprentissages de Toulouse Blagnac)

Notamment aujourd'hui. Moi, j'ai une équipe de 4 conseillers en formation qui ont la lourde charge de représenter l'intégralité de l'offre de formation. On ne va pas parler de la même manière à un restaurateur qu'on parlera à un grand patron. Alors, on a des grosses entreprises un peu connues dans la région telles qu'Airbus.
Un RH d'Airbus qui a des problèmes, des problématiques totalement différentes. On aura peu de mal à trouver un candidat qui convienne à une société telle que la société Airbus parce que la société est attractive. Les formations le sont aussi. 

On propose des parcours du cap au bac+3 donc on arrive à créer ces filières et ces parcours qui rendent finalement les métiers attractifs et certaines filières telles que la cuisine souffrent d’une image un petit peu négative depuis, notamment post COVID, avec des horaires coupés avec des situations un petit peu difficiles parfois dans les dans les cuisines. Nous, on travaille en proximité et de façon un petit peu en dentelle avec nos différents employeurs pour montrer et valoriser les métiers, valoriser les métiers de la restauration collective, valoriser les métiers de la restauration pour que les jeunes se rendent compte que les métiers ont évolué et ont évolué en fonction aussi de leurs besoins. Donc, l'approche de mes conseillers de formation et la mienne est de travailler filière par filière pour qu'on puisse attirer le jeune candidat ou attirer l’entreprise, qui va pouvoir finalement intégrer le candidat dans ses équipes.

Laurent Kazmierczak

Très bien, c'est très clair. On avait déjà pas mal de questions, mais on y reviendra dans juste dans un instant pour continuer le tour de table. On va passer à Fouad Zineddaine vous êtes à la mission locale de Melun et pour le coup on a des exemples un peu concrets, même complètement concrets d'ailleurs, que vous allez peut être nous partager tout de suite sur l'accompagnement des jeunes que vous faites à Melun.

Fouad Zineddaine (Mission locale de Melun)

Bonjour à tous donc l'idée effectivement c'est de vous présenter un cas concret de belles réussites, de la signature d'un contrat d'apprentissage donc très concrètement lors d'une prospection physique, je me suis rendu dans une entreprise qui est artisan, qui recherchait plus ou moins un apprenti. Et je dis plus ou moins parce qu’il avait malheureusement connu une mésaventure avec un jeune, donc la première des choses c'était de réussir à le convaincre d'essayer de donner la chance, à nous, missions locales de pouvoir lui présenter des candidats qui conviendraient. En fait, ça a été le cas. 

Le processus d'accompagnement a été progressif. On a échangé avec l'employeur. On a bien délimité ce qui est recherché comme type de profil. Ensuite, on a présélectionné plusieurs profils. Il a été ensuite préparé au sein de la mission locale, sorte de coaching, à un entretien et même une petite immersion en entreprise afin de réellement valider sa motivation, puis rencontrer directement le chef d'entreprise, lors d'une session de recrutement. On aime aussi inviter les entreprises à venir nous voir directement, rencontrer directement au sein de nos locaux les jeunes. Et le résultat était très positif. Yanis a signé son contrat d'apprentissage de 2 ans. 

L'entreprise a profité des aides de l'État, bien que ça n’a pas été l'argument qui a fait qu’ils recherchaient un apprenti aujourd'hui, Yannis, il est en 2e année, ça se passe très bien. Et le chef d'entreprise envisage même de l'embaucher à l'issue de cet apprentissage. Donc c'est un des exemples d'une belle réussite, sachant qu'il y en a plusieurs heureusement, voilà.

Laurent Kazmierczak

Évidemment, évidemment mais du coup, ce qui est aussi intéressant, c'est de voir que ça marche dans les 2 sens. C'est à dire qu'à un moment, on peut aussi avoir des candidats à proposer à des entreprises qui, a priori, ne sont pas dans une démarche de recrutement ou des apprentissages et pour le coup, ça peut aussi marcher dans ce sens-là.

Fouad Zineddaine

Tout à fait et sachant que nous missions locales, je pense que Dalila a également ce même problème, on doit lutter contre certains a priori. Il y a des problématiques, mais nous sommes là, nous pour sécuriser les profils qu'on propose et sécuriser l'accompagnement. Même à l'issue de la signature d'un contrat. En fait, lorsque le jeune signe, on ne laisse pas le jeune sans accompagnement et également l'entreprise. L'entreprise peut également faire appel à nous et nous dire « Voilà, Monsieur Zineddaine, j'ai une problématique, il y a des retards, est ce que vous pouvez intervenir » et on intervient pour vraiment faire en sorte que le contrat dure.

Laurent Kazmierczak

Et ça, c'est important de le dire, parce que pour le coup, c'est relativement méconnu et la question des ruptures, c'est quelque chose qui est important à l'initiative ou de l'employeur ou du jeune, peu importe d'ailleurs. Mais du coup, je pense que ça c'est important dans la sécurisation du parcours de se dire que à un moment on contact sa mission locale et quand on source un candidat d'une mission locale, Il est suivi dans la durée.

Fouad Zineddaine

Tout à fait tout à fait. On se rend compte très souvent que un échange triparti peut régler les choses et faire en sorte que le contrat perdure.

Laurent Kazmierczak

En complément sur l'expérience de votre côté aussi, Dalila ?

Dalila Ouahli 

Je rejoins tout à fait mon collègue et c'est vrai que les missions locales, on a ce travail de partenariat de proximité, ce qui fait que cette notion de sécurisation de parcours, elle est primordiale pour nous puisque on a à cœur vraiment de travailler en proximité avec les entreprises. On a la chance de pouvoir être assez réactif pour venir aussi sur le terrain, vérifier le poste de travail, rencontrer le jeune qui est déjà en situation ou même le premier jour aussi de son intégration.

L'intégration est très importante, mais on va venir vérifier que tout se passe bien puisqu'on a vraiment à cœur que ça fonctionne, mais que ça fonctionne dans la durée pour proposer après de nouveaux candidats pour d'autres jeunes.
Donc cette notion de sécurisation de parcours pour nous, elle est, elle est primordiale et ce contact facile et de proximité. Vous l'avez au sein des missions locales.

Fouad Zineddaine

Tout à fait.

Une belle réussite avec une entreprise nous permettra de retravailler naturellement avec elle. Donc on a tout intérêt à faire en sorte que le candidat ou les candidats qu'on présente soient de qualité et que ça se passe le mieux possible.

Laurent Kazmierczak

Bien merci beaucoup, c'est clair.

Donc on se rapproche de sa mission locale. On a aidé candidats, on va revenir un petit peu sur la façon dont ils sont accompagnés.

Donc, je reviens peut-être à vous Sophie Duplan on peut aussi se rapprocher de son CFA et du vôtre en particulier si on a envie de recruter en apprentissage. Enfin, il y a aussi cette possibilité-là, de manière plus directe.

Sophie Duplan

Et complètement nous aujourd'hui, on travaille main dans la main avec les missions locales. On en reparlera, mais notre ambition et notre objectif, c'est effectivement d'accompagner les entreprises et les candidats, à se rencontrer et se rencontrer dans les bonnes conditions.

Donc on a mis en place tout un tas d'accompagnement sur les savoir être puisqu'on a des jeunes générations aujourd'hui qui ont parfois des décalages sur le savoir être.

Mais l'idée, c'est vraiment de connaître le besoin de l'entreprise, alors je l'ai pas précisé, mais nous sommes le CFA du Medef, donc nous sommes le plus proche des décideurs. Nous sommes au plus proche des problématiques du territoire.

Nous avons réellement aujourd'hui l'ambition de récolter des besoins entreprises pas plus tard qu'hier soir, nous étions sur un événement qui a regroupé plus de 300 décideurs toulousains et de la grande région Occitanie. Donc on recueille le besoin auprès du décideur, on recueille les besoins et les et les, les ambitions auprès des apprentis puisqu'on fait tous les salons aujourd'hui et notamment les salons organisés par les missions locales pour rencontrer et aller à la rencontre des jeunes, et les qualifier, les accompagner dans la définition de leur projet puisque aujourd'hui, l'idée c'est de positionner la bonne entreprise avec le bon apprenti et faire un mariage à 3 qui va durer dans le temps. Nous, notre ambition, c'est de démontrer qu'on peut démarrer sur un CAP et qu'on peut finir avec une licence tout en ayant eu un parcours en alternance marqué de succès avec une ou plusieurs entreprises, mais à la fin, on est très performants, on a des apprentis qui sont très performants.

Laurent Kazmierczak

Et puis alors on a une question que je posais un peu comme elle est, elle est présentée, mais qui enfin vous allez voir, on nous dit « Bonjour comment l'apprentissage peut-il servir dans un secteur qui n'a pas de formation ni de cursus scolaire spécifique ? Nous sommes dans le domaine de la distribution automatique de denrées alimentaires. Grosso modo, on a vu que vous avez des formations sur le commerce. En fait, il y a probablement des choses qui peuvent s'adapter ».

Sophie Duplan

Alors il y a des choses qui s'adaptent. Nous, on travaille sur différentes formations vous avez dans le quart en haut à droite, qui vous explique Cap titre pro, titre à finalité professionnelle, et cetera. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on a des diplômes de l'éducation nationale parce que ça c'est aussi un côté très rassurant pour les parents mais on a également les diplômes des branches et ou du ministère du Travail, donc titre à finalité professionnelle, titre professionnel qui sont pour le coup bien souvent plus adaptable et en lien avec les réalités terrain. Et après, il y a vos opco qui peuvent aussi vous accompagner, et nous, on travaille en proximité, alors par exemple sur la branche restauration forcément c'est l'Akto qui nous accompagne. Mais on est en  proche collaboration avec les opco pour répondre à des problématiques spécifiques de secteurs de niche sur lesquels on aurait pas de réponse de formation aujourd'hui. Donc, si c'est votre cas, n'hésitez pas à contacter votre Opco qui viendra les CFA de la région ou en France et on pourrait y répondre effectivement avec des briques de certaines de nos formations.

Laurent Kazmierczak

Bien, c'est très clair.

N'hésitez pas à tous nous poser vos questions dans le chat et on y reviendra dans quelques instants.

Nicolas Diboa vous êtes chef de projet 1jeune1solution, la plateforme que vous allez, nous présenter et comment 1jeune1solution peut répondre là aussi aux besoins des entreprises.

Nicolas Diboa 

Alors Bonjour à tous et tous, vraiment d'une petite présentation rapide de la. La plateforme 1jeune1solution, c'est une plateforme servicielle issue du plan France relance destinée aux 15-30 ans, principalement orientée formation et emploi, qui vise à apporter une solution et un accompagnement à chaque jeune sur tous les territoires alors elles s'articulent principalement autour de 3 grands pôles, l'offre de service à destination des jeunes, à savoir, emploi, apprentissage, stage. Le volet formation orientation, l'engagement, Service civique, bénévolat, l'offre de logements, l'offre accompagnement, notamment avec le CEJ et le volet aide.

Voilà, on a un 2e volet qui lui s'articule autour de l'éditorial, qui traite majoritairement des dispositifs et des événements emploi et des conseils. Un troisième volet qui vous concerne directement, le volet employeur qui permet aux employeurs de déposer leurs offres d'emploi, alternance ou stage, de simuler le coût d'embauche de leurs futurs apprentis, à savoir que la plateforme, enfin, c'est direct au 15 30 ans en recherche active, donc 4 millions de visiteurs sur la plateforme en 2024, voilà et notamment des opportunités pour s'engager autrement, à savoir le mentorat et proposer des immersions pour faire découvrir vos métiers. Voilà en plus de ça, nous avons effectivement un volet information sur la réglementation et les aides financières pour faciliter vos recrutements, l'accompagnement personnalisé là, sur la partie emploi par France travail sur la partie alternance, l'équipe de la bonne alternance et 1jeune1solution évidemment et en en dernier point, la possibilité de rejoindre la mobilisation des entreprises s'engagent.

À savoir emploi et accompagnement des jeunes et des habitants des quartiers prioritaires de la ville, notions sur notamment sur la transition écologique et l'inclusion par le sport.

Peut-être revenir sur quelques chiffres clés de la de la plateforme. Voilà ces chiffres de 2024 pour que vous, vous puissiez vous faire une idée très large. Donc ça on est sur 4 millions de visiteurs sur l'année 2024.

En tout, aujourd'hui y en a un petit peu plus aujourd'hui, on tourne autour des 3 millions d’offres d'emploi, alternance, 800 fiches métiers, 10000 offres de logement et 700505710050 1000 simulations d'aide réalisées.

Et sur le graphique à droite, la répartition des âges sur la fréquentation du site. Et on, on se rend compte.

Effectivement, on a quasiment 50% de notre audience. Située entre 18 et 25 ans, soit le cœur de cible pour les recrutements en APP.

Laurent Kazmierczak

Merci beaucoup donc sur 1jeune1solution, on a un onglet employeur. Si je résume dans cet onglet employeur on dépose directement son offre en apprentissage et ces offres sont poussées directement auprès de jeunes entre 18 et 25 ans. Et puis on a un simulateur dans lequel on peut voir combien va nous coûter, et je mets ça entre guillemets, le recrutement d'un apprenti dans son entreprise, c'est très clair, merci beaucoup.
Peut-être avant de passer à la phase de conclusion. Parce que je sais, ça passe super vite, mais il nous reste à peu près 5 Min peut être une remarque que je vais partager avec tout le monde, c'est une forme de belle histoire qui se passe en direct.

C'est l'histoire de Denise que vous avez peut-être vu les uns et les autres, qui nous dit « J’ai 55 ans, je cherche mon alternance pour un poste de conseillère en insertion professionnelle ». Elle a fait une immersion à l'afpa de Rivesaltes et elle cherche dans les dans l'Aude et on a très gentiment, je le remercie lovedeck quitte un ange de formation dans l'autre qui lui dit, contactez, nous on est là aussi là pour répondre et voilà. Donc ça sert aussi à ça et on est quand même super contents. C'est voilà, on vous souhaite plein de belles choses, Denise sur la suite et puis alors, message personnel, on est tous invités le 15 mai au théâtre Marigny pour pouvoir découvrir les performances des apprentis sur scène qui vont parler de leur métier, ça contribue là aussi à la découverte des métiers. C'est porté par pas mal de opérateurs de compétences et par aussi le ministère du Travail. 

On a vu un peu le rôle des uns et des autres pour accompagner les entreprises qui qui nous ont suivi, sur la question de l'apprentissage, on va peut-être se refaire un dernier tour en commençant par vous Dalila sur un conseil que vous pourriez donner aujourd'hui aux recruteurs qui nous ont écouté.

Dalila Ouahli

En fait le meilleur conseil que je peux donner aux recruteurs, c'est vraiment de se rapprocher de leur mission locale. Nous connaissons bien nos jeunes et on peut vraiment faciliter le recrutement, que ce soit de l'alternance, des stages ou des embauches. Alors oui, hésitez pas à vous rapprocher des missions locales et pourquoi pas de la mission locale aussi du Mantois.

Laurent Kazmierczak

Si on est du côté de Mantes la jolie ?

Dalila Ouahli

Oui, mais pas que. Voilà, on est sur la ligne J c'est 30 Min. Saint Lazare donc île de France il n’y a pas de souci, les jeunes sont mobiles.

Laurent Kazmierczak

Ok.

Ouais c'est vrai du coup on peut se rapprocher de sa mission locale. On a vu qu'il y avait une belle énergie du côté de de Mantes la jolie, mais une énergie d'ailleurs du côté de de Melun.

Fouad Zineddaine

Merci.

Laurent Kazmierczak

Du coup, là aussi, un dernier conseil ?

Fouad Zineddaine

Ouais, ce que j'aimerais dire en fait, c'est que il y a beaucoup de jeunes qui ont peu ou pas d'expérience, mais ils ont une vraie envie d'apprendre et de s'investir et ce qui leur manque, c'est parfois, effectivement on va pas se mentir un peu, de savoir même peut être savoir être. Mais on est là pour essayer de les cadrer. Et ils le compensent quand même par une grosse motivation. On le voit donc quand un jeune vraiment s'investit et veut s'orienter vers l'apprentissage, je vous invite vraiment à lui, à lui tendre la main parce que il n’y a pas plus frustrant de voir des jeunes motivés et qui n'arrivent pas à décrocher leur apprentissage. Donc n'hésitez pas et juste à titre informatif également pour trouver votre mission locale. N'hésitez pas à vous rapprocher de l'association régionale des missions locales l’ARML. On va pouvoir également vous donner les informations.

Laurent Kazmierczak

Donc, une association régionale par région par voilà. Et ça, on tape sur le moteur de recherche qu'on souhaite et on la retrouve facilement. Merci beaucoup. Sophie aussi peut être un conseil.

Sophie Duplan 

Mon principal conseil aujourd'hui, ça va être l'anticipation, n'attendez pas de contacter votre CFA alors selon votre métier selon votre région. Mais le CFA de votre région, qui couvre et ou votre mission locale. Parce qu'on est tous en en en contact aujourd'hui. Mais c'est d'anticiper parce qu'aujourd'hui, recruter un apprenti, c'est investir sur l'avenir, ça s'anticipe. Je crois que c’est Fouad qui a parlé d'accompagner les journées d'intégration. Il faut former les tuteurs. Il faut accompagner aussi cette intégration de de l'apprenti dans l'entreprise pour que ça soit une vraie réussite. Donc mon principal conseil, c'est l'anticipation. On est en plein dans la campagne de recrutement pour l'année prochaine pour 2025. On a aujourd'hui près de 2000 entreprises qui nous suivent tous les ans. 2200 candidats à ces à à placer.
On est comme Fouad assez frustrés de voir des jeunes candidats très motivés qui, qui ne trouvent pas l'entreprise par mes connaissances finalement du secteur et surtout parce que les entreprises n'ont pas le réflexe de faire appel au CFA.

Laurent Kazmierczak

Nicolas Diboa peut être un mot de conclusion. On file sur la plateforme dès ce midi.

Nicolas Diboa

Oui, un petit conseil, je dirais d'être particulièrement rigoureux dans la rédaction des offres déposées sur les attendus, les qualités requises, l'environnement de travail, voilà. Tout simplement pour se permettre, pour permettre aux candidats de se projeter plus facilement et également pour optimiser l'adéquation entre l'offre et le candidat, voilà.

Laurent Kazmierczak

Merci beaucoup, merci à tous. Merci pour toutes ces interventions, je lis dans les commentaires que elles ont été plébiscitées et voilà, bravo.

On se retrouve quant à nous dès la semaine prochaine, le 6 mai à 12h00 pour pouvoir parler de l'aide aux employeurs qui recrutent en apprentissage, l'aide de l'État et je vous le disais aussi en introduction, on reviendra sur l'intégration et le rôle du maître d'apprentissage le 13 mai. Et le 20 mai, on se fera un spécial secteur public pour ceux que ça intéresse. Et le 28 mai, grand moment, on compte sur vous.

On parlera apprentissage et handicap depuis le ministère du Travail. Et si d'aventure ça vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter dès à présent pour que le 28 mai vous puissiez être sur la scène de notre amphithéâtre pour pouvoir parler apprentissage et recrutement en direct pour des personnes en situation de handicap. Une aide de 6 000€. Pas de critères d'âge, c'est l'occasion de d'y aller. Et puis un référent d'ailleurs handicap dans chaque CFA. Mais je ne vais pas spoiler ce qu'on dira le 28 mai. Un grand merci à tous pour nous avoir suivi et à la semaine prochaine.

Fouad Zineddaine

Au revoir

Sophie Duplan

Merci beaucoup.

Dalila Ouahli

À bientôt.

Nicolas Diboa

Merci au revoir.

 

Mardi 6 mai : Comment bénéficier de l'aide aux employeurs qui recrutent en apprentissage ? (webinaire) 
 

Avec Laëtitia Le Roy, adjointe à la cheffe de mission alternance et accès aux qualifications, délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) et Laurent Imbert, chargé de suivi de projet, Agence de services et de paiement (ASP). 
 

Au programme : un partage des informations sur l’aide à l’apprentissage pour les entreprises. 

VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Bonjour à à toutes et à tous, merci de vous être connectés aujourd'hui pour ce webinaire sur l'aide à l’apprentissage, l'aide au recrutement pour les employeurs qui recrutent en apprentissage.
Aujourd'hui, nous accueillons deux invités pour vous présenter cette aide et tout son fonctionnement. Nous avons Laetitia Leroy, qui est adjointe à la cheffe de mission alternance et l'accès aux qualifications, donc à la DGEFP du ministère du Travail. C'est la délégation qui s'occupe de la formation professionnelle au ministère et nous avons également Laurent Humbert qui est chargé de suivi de projet à l'ASP, qui est l'agence de service et de paiement.
Si vous voulez on va débuter ensemble pour une petite demi-heure. N'hésitez pas à poser vos questions dans le chat et on pourra y répondre soit par écrit, soit directement avec nos invités. Laetitia Leroy, du coup je commence avec vous, est ce que vous pouvez nous présenter un peu cette aide en faveur de l'apprentissage pour 2025, voilà nous donner les grandes lignes de cette aide.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Bonjour Marie, Bonjour à tous, merci pour l'invitation. Alors vous le savez, il y a des aides pour les employeurs d'apprentis depuis plusieurs années, et notamment des aides exceptionnelles depuis la crise sanitaire. Alors, en 2025, on a eu une difficulté qui est que, la loi de finances a été adoptée tardivement, nous n'avons donc pas pu prendre de décret, comme nous le faisions habituellement pour mettre en place une aide aux employeurs d'apprentis, dès le 1er janvier 2025. Du coup, on a deux temporalités bien différentes pour 2025 et auxquelles il faut être attentif lorsqu'on est employeur, la première temporalité c'est pour les contrats qui sont qui ont été conclus entre le premier janvier et le 23 février 2025. Ce sont les dispositions relatives au code du travail qui s'appliquent. Ces dispositions, ce sont lesquelles ?
C'est que cette aide aux employeurs ne s'adresse qu’aux employeurs de moins de 250 salariés qui recrutent un apprenti préparant un diplôme ou une certification de niveau 4 maximum, c'est à dire baccalauréat, et bac +2 dans les outre-mer, pour un montant unique de 6000€ maximum.
Pour la première année de contrat à partir du 23 février 2025 jusqu'au 31 décembre 2025, ce sont les dispositions du décret qui a été publié, donc en février, qui s'applique. Ces dispositions, elles sont les suivantes. L'aide a été réduit donc à 5 000€ maximum pour les entreprises de moins de 250 salariés, 2 000€ maximum pour les entreprises de 250 salariés et plus. Tous les contrats qui ont été conclus peuvent prétendre à l'aide lorsque le diplôme préparé est de niveau 7 maximum, donc jusqu'au master. L'aide est versée uniquement pour la première année de contrat comme c'est le cas depuis plusieurs années. Petite spécificité, cette année, c'est que le contrat doit être transmis dans un délai de 6 mois après sa conclusion, pour être éligible à l'aide si ce délai n'est pas respecté, l'aide ne sera pas accordée et aucune dérogation ne sera possible. Et puis, pour les entreprises de 250 salariés et plus, elles doivent s'engager à atteindre un seuil d'alternants ou de contrats favorisant l'insertion professionnelle dans leur effectif, au 31 décembre 2026, comme c'était déjà le cas pour les aides exceptionnelles mises en place depuis janvier 2020.
Autre spécificité qui est que l'aide ne sera pas accordée pour les employeurs qui concluent un nouveau contrat avec un même apprenti, pour la même certification lorsqu'il a reçu une aide déjà pour cette certification-là.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Je vous ai perdu en cours donc je me reconnecte. Du coup, Laetitia Leroy, vous aviez déroulé, c'est bon sur cette question, excusez-moi.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Normalement c'est bon, j'espère que tout le monde a tout entendu, mais sinon je répondrai aux questions.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

J'espère oui, effectivement, et du coup on a des spécificités sur l'embauche d'alternants en situation de handicap aussi peut être que vous l'avez abordé.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors non, pas encore, mais effectivement, il y a une spécificité pour l'embauche d'apprentis en situation de handicap. L'aide est restée à hauteur de 6 000€, lorsqu'un employeur recrute un apprenti en situation de handicap. Donc ça c'est pour l'ensemble des apprentis en situation de handicap et toutes les entreprises quelle que soit la taille de l'entreprise et le niveau de diplôme de l'apprenti. Alors un petit rappel, les apprentis en situation de handicap peuvent conclure un contrat d'apprentissage aménagé qui est accessible sans limite d'âge, qui peut être allongé d'un an supplémentaire afin de bénéficier d'aménagement de formation et ce contrat peut permettre la majoration du niveau de prise en charge pour le centre de formation en apprenti à hauteur de 4 000€ maximum par an.
Dernier point sur les apprentis en situation de handicap depuis la loi plein emploi de 2023, ce contrat d'apprentissage aménagé a été étendu aux bénéficiaires de l'obligation d'emploi hors ayant droit et aux jeunes de 15 à 20 ans qui auraient les titres suivants, à savoir la notification de la prestation de compensation du handicap, la notification de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé et le projet personnalisé de scolarisation. Donc toutes ces nouvelles personnes là peuvent prétendre à un contrat d'apprentissage aménagé en tant qu’apprenti en situation de handicap.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup Laetitia donc on a quelques questions dans le chat, je remonte un petit peu, donc on nous redemande le montant lorsqu’on embauche un apprenti en situation de handicap. Donc je crois que vous venez de le dire, on est à 6000€. 


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors je vois on nous demande le seuil de recrutement au 31 décembre pour bénéficier de l'aide pour les entreprises de 250 salariés et plus, donc c’est 5% de contrats favorisant l'insertion professionnelle, donc contrat d'apprentissage, contrat de pro, VIE etc. Ou alors, 3% de contrats d'alternance donc seulement apprentissage et contrat de pro. Mais une augmentation de 10% de ces contrats par rapport à l'année précédente, ça, c'est un point qui est vérifié scrupuleusement par l’ASP.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

L'ASP qui va nous présenter tout à l'heure son rôle. On a une autre question sur les contrats qui ont été conclus avant le 24 février 2025 pour les niveaux à partir du bac +2, on nous demande s'il y a une aide.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Malheureusement non. Il n’y a malheureusement pas d'aide, même pour les employeurs de moins de 250 salariés. Pas d'aide possible au-delà du bac en métropole et au-delà de bac +2 dans les outre-mer.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

On a une dernière question sur l'aide, est ce qu'elle existe pour les administrations publiques ?


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Non, malheureusement non.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Et on aura un webinaire pour l'apprentissage dans la fonction publique d'ici 2 semaines donc n'hésitez pas à vous connecter sur ce webinaire si vous souhaitez avoir plus d'informations. Peut-être une dernière question, puis après on on y reviendra mais Jean Christophe Marcelle nous demande qu'en est-il des 5 jours à déposer sur la plateforme des opco ?


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors ces 5 jours, ils sont ancrés dans la loi et ça, ces 5 jours, ils ne changent pas. Or, on sait que ces 5 jours ne sont finalement pas contraignants puisqu’il n'y a pas de conséquences néfastes si l'employeur transmet son contrat au-delà des 5 jours, c'est pour ça que dans le décret, nous avons décidé de borner à 6 mois l'envoi du contrat d'apprentissage par l'employeur à l'opérateur de compétences pour bénéficier de l'aide.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup, on reviendra sur certaines questions. Laetitia Leroy va aussi pouvoir vous répondre directement dans le chat pour certains, et on vous remettra le lien de la page web du site du ministère sur cette aide spécifique. Il y a aussi beaucoup de réponses à des questions qui ont été posées.

Laurent Imbert, donc, vous travaillez à l'ASP, est ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur l'ASP ? Ses missions ?


Laurent IMBERT (ASP)

Oui, bien sûr. Bonjour, j'ai préparé une petite slide de présentation sur qui on est juste après. Donc l’ASP c'est un opérateur donc souvent connu pour son attache auprès des aides de la politique agricole commune, mais on travaille également pour le ministère du Travail. Notre cœur de métier c'est la mise en œuvre de politiques publiques pour servir des aides aux usagers. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est bien la partie des aides aux employeurs d'alternants.
Et je vous ai mis quelques grands chiffres de 2023 sur le secteur emploi, politique sociale. L'ASP a liquidé 19 milliards d'aide auprès d'entreprises et les aides à l'alternance sont représentées, 5 milliards sur l'année 2023.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup. Et du coup, comment l'ASP intervient dans ce paiement de l'aide à l'apprentissage.


Laurent IMBERT (ASP)

On intervient en bout de chaîne, donc sur la slide suivante, je vous ai représenté un petit peu donc finalement le cheminement du contrat d'apprentissage qui est signé donc première étape c'est l'employeur, le CFA et l'apprenti. Ensuite, les services du ministère du Travail donc font le contrôle d'éligibilité. Donc Laetitia en a parlé en fonction des dates de conclusion, des niveaux de diplômes et si le contrat est éligible, le contrat est envoyé à l'ASP et donc là commence le traitement.
Donc la première chose qu'on fait, c'est que systématiquement, nous envoyons un mail pour dire que votre contrat il est bien arrivé chez nous.
Parce que parfois, ça peut prendre un petit peu de temps pour que le contrat nous arrive, donc on envoie un mail sur l'adresse mail qui est bien indiquée sur le contrat d'apprentissage sur le cerfa. Donc faites bien attention aux mails qui sont indiqués dessus. Parce que si le mail est erroné, vous allez manquer une information.
Et ensuite nous, on va déclencher le premier paiement. Alors, si le contrat nous est parvenu assez rapidement et bien on fait ce qu'on appelle un premier paiement à l'aveugle, c'est à dire on ne sait pas si l'apprenti a bien commencé son contrat et s'il a été rémunéré. On vous verse le premier mois et ensuite, nous allons contrôler le fait que l'entreprise a bien rémunéré son apprenti au travers des Déclarations sociales nominatives mensuelles et donc on va verser en fonction du montant. Des fractions entre 500 et voire 600€ par mois auprès des entreprises.
Je vais revenir un petit peu par rapport au seuil qui a été évoqué tout à l'heure des 5% et des 3% pour les entreprises de plus de 250 salariés. Tout ce qui est engagement des entreprises par principe, une entreprise de plus de 250 salariés, on ne va pas traiter ces contrats, sauf si l'entreprise nous a transmis un acte d'engagement où elle me dit moi je m'engage en toute conscience que si je n'atteins pas au 31 décembre 2026 parce qu'il faut pas prendre, que c'est enfin le seuil, il est pas aujourd'hui ce seuil, il est calculé au 31 décembre 2026 pour les contrats si en 2025 en 2026, est ce que j'ai atteint les 5% ou les 3% avec les 10% d'augmentation ? Si c'est le cas, tout se passe bien pour vous, vous gardez le bénéfice de l'aide en cas d'un de ces 2 seuils, l'ASP va vous demander le remboursement de l'intégralité des aides perçues sur les contrats signés en 2025.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup pour toutes ces informations, on a une question qui vient de nous arriver. On nous demande si le premier versement est fait avant la première déclaration DSN, ce qu'on nous dit que certains employeurs ils attendent le premier versement de l'aide pour verser le premier salaire, ce qui peut être, je le cite abusif, mais je vous laisse peut être nous en dire plus.


Laurent IMBERT (ASP)

Alors tout va dépendre de la temporalité et finalement, on en revient avec, est ce que j'ai bien transmis mon contrat dans au maximum dans les 5 jours suivant son début d'exécution, et cetera. Si je reçois un contrat avant son début d'exécution le premier mois, il va être versé sans vérification des données DSN cependant que l'employeur attende d'avoir obtenu l'aide de l'ASP pour verser le salaire à son apprenti. De toute façon, ça sera contre-productif parce que si le salaire il est pas déclaré versé en DSN moi après je vais pas aller déclencher la fraction mensuelle et on va aller dans quelque chose qui qui va être insoluble voilà donc je peux recevoir a ?
C'était une question que j'avais vu dans le chat précédemment, si je reçois le contrat 3 mois après son début d'exécution parce qu'il y avait une pièce manquante, l'opco vous a demandé des informations complémentaires, et cetera.
Il y a aucun souci. Moi, quand je vais recevoir le contrat, si j'ai des données, enfin si j'ai bien la. En DSN, la trace des versements des salaires pour les 3 mois, le versement des 3 mois se fera automatiquement des validations du contrat.
Et ensuite, il poursuivra sa vie pour nous. Mais alors, j'insiste bien uniquement sur les 12 premiers mois du contrat parce que j'ai vu des questions par rapport à des redoublements ou à des choses comme ça.
L'aide aux employeurs. Elle est versée uniquement pour les 12 premiers mois de contrat et potentiellement au contrat d'apprentissage. Peu enfin dure, souvent plus de 12 mois.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup Laurent Imbert, donc n'hésitez pas encore à poser vos questions. Je vois que Laetitia répond aux questions aussi sur le chat. Laurent pourra faire de même. Si jamais voilà. Vous vous avez d'autres questions ? Laetitia, j'ai une autre question sur les aides en plus de cette aide pour 2025, est ce qu'il existe d'autres aides qui peuvent être complémentaires pour soutenir les entreprises tout au long de ce parcours en apprentissage ?


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors tout d'abord, je tiens à rappeler que l'employeur ne doit pas oublier que les frais de formation sont pris en charge par le perdeur de compétences qu'ils payent directement au centre de formation d'apprentis.
L'employeur bénéficie également d'exonération des cotisations salariales d'origine légale et conventionnelle dans la limite de 50% du SMIC et de la CSG et le CRDS dans la limite de 50% du SMIC également. Enfin, les employeurs privés, parce que là on sur un public d'employeurs privés. Ils Peuvent demander le concours de la Gepip, donc l'association de gestion du Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées, qui agit pour développer l'inclusion de ces personnes en situation de handicap dans l'emploi et à ce titre, cette association, elle déploie une offre de service, d'aide financière et de pour faciliter l'accès des personnes en situation de handicap, à l'emploi ou à la formation et sécuriser leur parcours.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup Laetitia, et on vous mettra dans le chat. Voilà la page du site internet du ministère qui va pouvoir vous redonner les éléments que Laetitia a abordé et également on va vous mettre le lien du site, un jeune une solution puisque sur ce site on a un simulateur d'aide dédié aux entreprises et vous pourrez, en remplissant tous les critères de de votre entreprise, savoir auxquelles à quelles aides vous avez le droit et dans quel, dans quel cadre.
On va vous mettre tout ça dans le dans le chat.
On va poursuivre et peut être oui, on en est sur une nouvelle question pour l'Asp Laurent Humbert, est ce que vous pouvez nous expliquer ce que j'ai vu dans le chat on vous demandait un peu comment prendre contact avec vous et pour quel motif donc comment ça se passe si on a des questions et si on veut vous contacter et dans quel cadre ?


Laurent IMBERT (ASP)

Alors juste un petit message, je n'ai pas accès au chat, je pourrais répondre à quelques questions, mais il est indisponible pour moi donc si quelqu'un pouvait me donner accès au chat, ça me permettrait de répondre. Et donc au niveau des contacts pour l'ASP. Donc je comme je vous dis. Premier motif, votre contrat, vous l'avez transmis à votre opérateur de compétences, votre opérateur de compétences vous a bien notifié la prise en charge et on est bien dans les clous. Par contre, vous n'avez pas de nouvelles de l'ASP c'est à dire que vous n'avez pas eu le mail qui vous dit que on a bien reçu votre contrat et qu'il va être traité dans les meilleurs délais ? Ça c'est un premier motif de contact. Pour nous contacter, je vous ai mis les numéros de téléphone donc en fonction des zones géographiques. Vous avez également la possibilité depuis la page la plateforme, avec un formulaire de contact, et vous pouvez nous solliciter par ces 2 canaux comme vous voulez.
Pareil si vous avez des problèmes d'interruption de paiement, là aussi, c'est un bon motif, pour nous contacter parce que souvent en fait, on a des problèmes pour faire correspondre les informations qui ont été saisies sur le contrat d'apprentissage et les informations qui ont été déclarées au niveau de la paie et donc transmises en DSN des problématiques de non composés de non d'usage, de nom de naissance. Enfin, plein de cas plus ou moins simples, donc du coup nous on est là pour vous faciliter la vie et essayer de trouver la bonne solution pour débloquer les paiements.
Voilà, je vous ai mis à côté, j’ai laissé aussi les opco avant de nous contacter. Vérifier bien avec l'opco que le contrat il a été validé de son côté et transmis au service du ministère du Travail parce que sinon il peut y avoir des éléments bloqués du côté opco, je sais pas, vous avez pas joint à la convention de formation ou plein d'autres ou plein d'autres raisons et forcément ce contrat tant qu'il est pas complet et conforme, il ne nous est pas transmis.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup Laurent, et peut être Laetitia préciser aussi que on a parlé des opco de l'Asp mais qu’il y a d'autres acteurs qui peuvent être importants dans le cas de ces aides et peuvent être contactés si besoin.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Bien sûr, il y a les directions régionales de l'économie, de l'emploi, du travail, des solidarités donc qui interviennent aussi bien en région qu'en département. Donc qui sont les services des concentrés du ministère du Travail, qui peuvent vous accompagner pour vous donner des informations sur les contrats d'apprentissage.
Vous informer effectivement sur les aides.
Sur les conditions de rémunération des alternants et sur le financement de l'apprentissage. Donc le fameux niveau de prise en charge dont je parlais tout à l'heure. Vous pouvez également faire appel aux chambres de commerce et d'industrie et aux chambres des métiers et de l'artisanat notamment, vous accompagner à la rédaction des contrats d'apprentissage.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup Laetitia, alors j'ai une petite question, je remonte qui nous est venue, on nous demande des précisions sur la participation financière à venir de 750€ pour les entreprises à compter de juillet 2025. Est ce qu'on aura des webinaires sur cette mise en œuvre ? Alors déjà peut être répondre à cette première question des 750€.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors sur les 750€. En fait, la loi de finance de 2025 prévoit ce principe selon des modalités qui doivent être prévues par un décret en Conseil d'État. Donc ce décret, on est en train de le travailler et il devrait être publié pour entrer en vigueur au 1 janvier 2026. Ce principe, c'est une participation obligatoire des employeurs pour les niveaux 6 et 7, donc bac +3 et plus. Et compte tenu de la programmation budgétaire du ministère, il est prévu effectivement une participation obligatoire de 750€ par contrat, donc participation de l'employeur, et c'est le CFA qui aura la charge de recouvrer cette participation obligatoire.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup pour cette précision.
Je vois une autre question à propos, peut-être une demande de précision de demande si il est compte pour les contrats signés avant juillet 2025 pour en début en septembre 2025. Est ce qu'il y aura ces 750€ ou pas ?


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors non, en fait, l'entrée en vigueur concerne du coup les contrats qui seront conclus à partir de cette date.


MORVAN, Agathe (DGEFP)

Merci pour cette précision, il nous reste quelques minutes pour ce webinaire, peut être Laurent Imbert, est ce que vous vous avez un conseil, par exemple à donner aux recruteurs qui nous suivent, pour, se lancer dans l'apprentissage ou avoir accès à ces aides. 


Laurent IMBERT (ASP)

Alors mon conseil, c'est surtout sur comment faire pour percevoir les aides le plus rapidement possible et avec le moins je vais dire d'échanges ou de sollicitations entre et vous, vous l'avez vu, vous faites porter enfin un petit point de vigilance et un petit peu de temps sur toutes les données qui vont être saisies sur le contrat d'apprentissage, vérifiez bien les dates, les niveaux de diplômes, les noms, les prénoms, ça, c'est très important. L'adresse mail de l'employeur qui est sur laquelle nous allons communiquer. Vérifiez bien que toutes ces données concordent avec les données que vous déclarez en paye. Et si on respecte bien le timing, si on essaie de transmettre le contrat le plus rapidement possible à son opco, il va nous arriver rapidement et donc on aura Ben des aides qui seront versées rapidement et avec un minimum d'échange parce que normalement l'ASP on va juste vous demander un relevé d'identité bancaire, c'est vous qui allez le déposer sur votre espace et ensuite normalement on est censé plus rien vous demander si tout roule.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup, Laurent et Laetitia.
Quelques mots pour conclure un conseil des ressources utiles peut être.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Alors des ressources utiles. Le guide à destination des employeurs et des organismes de formation.
Guide duquel Laurent Imbert a partagé beaucoup de captures d'écran, qui permet de de synthétiser vraiment tout ce qu'on s'est dit là, sur les bonnes pratiques, sur les attentions particulières que doivent avoir les employeurs lorsqu'ils transmettent un contrat d'apprentissage. Voilà pour éviter le maximum d'erreurs que le contrat d'apprentissage soit déposé par l'opérateur de compétences le plus rapidement possible et que l'aide soit versée par lASP.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Merci beaucoup à vous 2. Peut-être une dernière question, je vois que sur le reste à charge Laetitia on a plusieurs questions même si voilà c'est pas encore totalement mis en place. C'est une question très précise, vous me direz, Laetitia est ce que ce sera à régler sur une plateforme spécifique ou non ? C'est vraiment une question pratico pratique.


LE ROY, Laetitia (DGEFP)

Non, non, ce sera, ce sera là c'est le lien contractuel directement entre l'employeur et le CFA. Vous le savez, pour un contrat d'apprentissage employeur et CFA conclu une convention de formation. Donc c'est le CFA qui recouvrera cette somme, qui viendra en déduction du niveau de prise en charge qui est versé par l'État, via l'opérateur de compétences et ce reste à charge, il sera demandé par le CFA à l'employeur qui sera déduit d'une des factures qui sera envoyée par le CFA, donc c'est bien le CFA qui garde ce reste à charge mais qui vient en déduction du niveau de prise en charge par l'employeur ? Après je n’irai pas beaucoup plus loin, j'entends bien que c'est un sujet qui inquiète beaucoup d'employeurs, sachant que le décret n'est pas encore stabilisé, qu'il n'a pas été présenté aux partenaires sociaux. Je n'irai pas plus loin sur ce sujet-là et je vous invite à être attentif aux différentes communications du ministère du Travail et à la publication de ce décret avant le premier juillet.


VIGOUROUX, Marie (DGEFP)

Laetitia, effectivement, on va vous donner les ressources dans le chat, qu'on vous a présenté comme le guide. Il y aura aussi le replay et le ppt de cette semaine sur un lien sur le site du ministère également, on va vous le partager, on vous repartagera aussi le simulateur 1jeune1solution pour voir les aides pour lesquelles vous avez le droit. 

Alors pour nous retrouver sur une autre thématique, on vous donne rendez-vous mardi prochain par même heure 12h00 12h30, sur l'intégration d'un apprenti dans l'entreprise et le rôle du maître d'apprentissage.
Et j'ai vu quelques questions sur les prochains webinaires, en plus de celui-ci, et sur le recrutement en apprentissage dans la fonction publique, vous pourrez nous retrouver le 20 mai à ce sujet et on aura un dernier webinaire plutôt en live LinkedIn, qui clôturera un peu cette session sur l'apprentissage, il sera le 28 mai. On vous met tout dans le chat. En tout cas, on vous remercie à tous et également à nos intervenants pour votre présence. Et voilà. N'hésitez pas à suivre les actualités du ministère du Travail. On essaie d'être au plus clair dans nos communications. Merci beaucoup en tout cas très bonne fin de journée, au revoir.

Mardi 13 mai : Comment intégrer un apprenti dans son entreprise – le rôle du maître d’apprentissage (webinaire)

Avec Sandrine Guédon, chargée de mission à la mission de l’alternance et de l’accès aux qualifications (DGEFP) ; Philippe Huguenin-Genie, délégué général à L'Opcommerce et Karine Coulon, directrice de la direction du développement et appui aux politiques paritaires, Opco Mobilités. 

Au programme : une présentation des différentes phases de l’intégration des apprentis. 

Marie Vigouroux (DGEFP)

Bonjour à toutes et tous.

Merci beaucoup de vous être connectés aujourd'hui pour notre webinaire sur l'intégration des apprentis dans l'entreprise et le rôle du maître d'apprentissage.

Pour ce webinaire, nous avons 3 invités qui vont prendre la parole tour à tour. Donc on a Sandrine Guedon qui est chargée de mission à la mission alternance et l'accès aux qualifications au ministère du Travail. Nous avons aussi Philippe Huguenin-Genie qui est délégué général à L’Opcommerce et Karine Coulon qui est directrice de la direction du développement et appui aux politiques paritaires à l'opco mobilité.

Donc on va commencer, donc merci à tous et merci à nos invités.

On va commencer par Sandrine Guedon. Déjà, est ce que vous pouvez nous présenter qu'est-ce qu'un maître d'apprentissage ? Quel est son rôle ? Enfin, nous en dire un peu plus sur ce statut-là.

Sandrine Guédon (DGEFP)

Et bien bonjour à tous. Donc le maître d’apprentissage, c'est la personne qui va accompagner l'apprenti et lui transmettre ses compétences tout au long de son parcours de formation en entreprise. Mais c'est aussi l'interlocuteur du CFA qui doit faire régulièrement le point avec lui sur la progression de l'apprenti et les éventuelles problématiques rencontrées. Alors, le statut du maître d'apprentissage, il est encadré par le code du travail qui pose un certain nombre de conditions à l'exercice de cette mission. D'abord, il doit être salarié donc ça peut être aussi le chef d'entreprise lui-même et il doit être majeur et il doit justifier de compétences professionnelles ou d'un diplôme en rapport avec la formation de l'apprentis donc soit le maître d'apprentissage a un diplôme ou un titre du même domaine professionnel et d'un niveau équivalent à celui visé par l'apprentie. Soit il justifie de 2 années d'exercice d'une activité professionnelle, en rapport avec la qualification préparée par son apprenti. Alors évidemment, il y a des conditions qui peuvent être différentes selon les accords collectifs de branches, mais c'est le principe posé par le code du travail. Alors, concernant ces missions, il faut préciser quand même qu'un maître d'apprentissage ne peut pas avoir à accompagner plus de 2 apprentis, on peut avoir un 3ème apprenti si celui-ci redouble.

Alors l'apprenti peut disposer d'une équipe tutorale, c'est à dire qu’il peut avoir 2 maîtres d’apprentissage ou plus. L'un d'eux assurera le lien avec le CFA. Et si l'un de ses maîtres d'apprentissage vient à être, pour des raisons X ou y défaillants, le relais pourra être pris par le 2e maître d'apprentissage, voire le 3e. C'est pour assurer une continuité du suivi de l'apprenti. Et ça a d'ailleurs la raison pour laquelle nous préconisons de prévoir un second maître d'apprentissage dans le contrat, ce qui évitera de faire un avenant au serveur au CERFA, si le premier est indisponible, voilà pour les grands grandes lignes Marie.

Marie Vigouroux

Merci beaucoup et comme j'ai pu l'indiquer dans le chat, n'hésitez pas à poser vos questions directement en lien avec les interventions ou autres questions. On essaiera d'y répondre directement. Donc merci beaucoup Sandrine Guédon, on va passer à vous. Philippe Huguenin-Genie peut être que vous pouvez nous en dire quelques mots sur ce qu'est l’Opcommerce et également nous dire comment l’Opco peut accompagner les entreprises dans la professionnalisation de la fonction.

Philippe Huguenin-Génie (Opcommerce)

OK Bonjour à tous, merci pour l'invitation. Le commerce, c'est un des 11 opérateurs de compétences. Vous en aurez 2 autour de la table, vous aurez celui du commerce que je représente aujourd'hui. Et puis juste après, vous aurez le secteur de la mobilité, mais je le laisse se présenter. Donc un opérateur de compétences. Déjà, pourquoi on est là ? C'est parce que à la base on finance les formations en apprentissage mais aussi on va le voir, on peut financer et aider le maître d'apprentissage dans l'acquisition de certaines compétences, y a cette fonction, donc on est des financeurs et donc quand y a un contrat d'apprentissage qui se conclut dans l'entreprise avec un jeune y a un centre de formation d'apprentis et l'opérateur de compétences, entre autres, finance la formation de l'apprenti.
Voilà pour  les opco autour de la table et ensuite au niveau du commerce, le secteur du commerce en général assez facile à comprendre c’est tous les commerces que vous fréquentez, je l'espère un maximum toute la semaine et a fortiori le weekend pour faire marcher l'économie française et le secteur du commerce. Le Retail comme on dit. Après, il y a les commerces de bouche, il y a les commerces non alimentaires, le bricolage, les articles de sport.

Mais enfin, c'est pour vous donner une petite idée du secteur du commerce qui est en général bien connu puisque on est un peu tous des consommateurs et donc on visite les entreprises du commerce. Un secteur assez enfin très dynamique en matière d'apprentissage puisque l'année dernière on a, on a dénombré 100000 contrats d'apprentissage dans le secteur, donc on est on est un secteur bien placé avec 100000 contrats d'apprentissage pour.

150000 entreprises donc, vous voyez que, en termes de de proportion, de nombre d'entreprises qui ont un contrat d'apprentissage.

C'est pas mal, bravo, on peut encore mieux faire mais c'est pas mal.

Ensuite par rapport à l'apprentissage, justement rappelé en préambule.

Que c'est une pédagogie à part entière quand on dit apprentissage des fois, enfin, on sous-entend simplement que il y a une d'un côté on va à l'école.

Comment on dit en centre de formation d'apprentis, et puis ensuite qu'on va travailler à l'entreprise, donc c'est un peu ça, c'est vrai, mais c'est pas que ça. Et d'ailleurs Sandrine guédon l'a bien rappelé en introduction, c'est beaucoup plus que ça. L'alternance c'est vraiment une pédagogie en soi. 

C'est-à-dire que on apprend certes à l'école, au centre de formation d'apprentis, mais en entreprise, on apprend aussi tout au long du contrat. Et c'est là qu'intervient justement le maître d'apprentissage qui est quelqu'un d'essentiel. Dans ce rouage, c'est la personne et ça a été dit de manière très claire et formelle en introduction. C'est la personne qui va aider le jeune jusqu'à 30 ans maximum pour le moment, à mettre en pratique à s'adapter à des situations réelles, concrètes qu'on vit dans l'entreprise et qui va compléter.

Enfin voilà, je caricature un peu en disant qu'on passe de la théorie à la pratique, mais y a un peu la vraie vie dans l'entreprise et le maître d'apprentissage. Il est là pour aider l'apprenti à s'adapter à la vraie vie et à réaliser son travail. Et à l'aider dans le fait de de mettre en pratique ces savoirs un peu plus théoriques, donc c'est un rouage essentiel et j'aime bien faire le pendant avec un secteur qui est pas du tout celui du commerce, mais c'est celui un peu de la restauration on entend souvent des parce que bon y a des émissions de télévision très à la mode et Ben on entend souvent des jeunes dire Ah bah voilà mon maître d'apprentissage, c'est un peu celui qui m'a tout appris en cuisine. Bon, j'étais peut-être un peu long mais c'était une introduction et donc par rapport au financement ? Parce que c'était ça la question. Pour aller directement Ben, un opérateur de compétences, je vous ai dit, qui finançait les formations en apprentissage, mais il peut aussi bien volontiers financer des formations pour le maître d'apprentissage justement.
Pour l'aider à avoir des techniques pour les bonnes pratiques, les erreurs à ne pas commettre, donc y a des formations qui existent, qui sont dispensées par des organismes de formation. Et donc on peut intervenir en financement.

Pour financer ces formations et ensuite ? Donc, je vous invite à vous rapprocher de votre opérateur de compétences respectives. Vous avez compris que, en fonction de votre secteur d'activité, Ben vous alliez, vous allez vous adresser soit à l'opco de la mobilité à l'opco de l'industrie etc.

Voilà, il y en a 11 comme ça, donc si vous ne connaissez pas encore votre opérateur de compétences, vous devriez le trouver sur internet assez facilement ou autrement, si vous appelez le mauvais, il vous réorientera vers le vers, le bon, mais donc dans chaque opérateur de compétences, vous aurez des dispositifs d'accompagnement, notamment pour financer ces formations d'apprentissage et des fois qui peuvent être intéressantes, voire une prise intégrale des coûts de de ces formations.

Marie Vigouroux

Merci beaucoup Philippe, effectivement.

Je vous ai mis dans le chat pour enfin le lien pour retrouver votre opco, si vous posez la question qui peut vous aider du coup pour le financement de la formation du maître d'apprentissage. D'ailleurs, il y avait des questions, qui peut être font le lien avec ce que vous avez dit, un bénévole dans un club sportif pouvait être maître d'apprentissage donc peut être Sandrine, vous pouvez nous en dire plus ?

Sandrine Guédon

Oui, alors c'est vrai que j'ai parlé de salarié. Mais un bénévole, à partir du moment où le dirigeant a signé une délégation. Une délégation écrite.

Précisant qu'il exerce une mission de représentation de de l'association.

C'est possible, c'est prévu par le code du travail.

Marie Vigouroux

Et bien, et du coup, il y avait une question qui faisait le lien aussi en disant il y a, il y avait tuteur, il y a personne qui est bénéficiaire du diplôme mais est ce qu'on peut quand même être maître d'apprentissage ? Et en fait la réponse peut-être Sandrine, vous y aviez répondu mais peut être le dire à tous.

Sandrine Guédon

Oui oui. Alors effectivement, peut être dit trop vite tout à l'heure, mais effectivement soit il a le diplôme, soit il peut justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 2 ans dans le domaine dans lequel le pour lequel se prépare le l'apprenti.

Marie Vigouroux 

Et bien du coup, ça fait le lien un peu avec votre intervention.
Philippe en se disant oui, si vous avez pas le diplôme et vous avez l'expérience, et vous pouvez aussi apprendre. Vous pouvez aussi être formé à être maître d'apprentissage, donc finalement vous aurez votre expérience dans le métier et une petite formation pour être maître d'apprentissage. Donc voilà, tout est totalement possible. Du coup peut-être on va poursuivre avec vous Karine Coulon, donc vous aussi vous faites partie d'un opco ? 2 mots vraiment rapidement sur l'opco et surtout pour vous peut être 2 questions pratiques pour vous, quelles seraient les qualités d'un bon maître d'apprentissage et surtout, vous aussi vous avez le module de formation pour les maîtres d'apprentissage ? Vous pouvez peut-être nous en dire un peu plus.

Karine Coulon (OPCO Mobilités)

Oui, bien sûr, merci bonjour à tous et merci pour cette invitation.

Donc effectivement Opco mobilités, c'est l'opérateur de compétences des métiers de la mobilité. Comme son nom l'indique, ça représente la branche des services de l'automobile, la logistique, le transport. Alors qu'il soit sur terre sur eau, transport fluvial, maritime, portuaire et des services comme les agences de voyages ou les distributeurs conseillent hors domicile.

Donc, une fois qu'on a dit ça, on voit qu'on couvre donc le champ de la mobilité à peu près 140000 entreprises. Et alors on fait moins bien que le commerce nous n'avons que 80000 entreprises en 2, 80000 apprentis, excusez-moi en 2024. Néanmoins, c'est un nombre qui ne cesse d'augmenter, ce dont on, on se félicite. Les principales qualités d’un maître d'apprentissage ? Alors je ne vais pas être donneuse de leçon, parce que chacun est différent, mais y a peut-être quelques règles à prendre en compte pour essayer de d'identifier les bons profils. D'abord, ce n’est pas parce que vous avez dans vos entreprises un bon professionnel qui fera forcément un bon maître d'apprentissage puisqu'un bon professionnel connaît bien son métier, un bon maître d'apprentissage connaît son métier normalement assez bien également mais à d'autres qualités et à envie de transmettre.

Donc, que ce soit un professionnel plutôt qualifié, c'est une bonne chose. En revanche, il faut vraiment un qu'il ait envie. 2 qu'il ait la capacité à écouter l'apprenti, ses besoins, et ses difficultés. Parce que forcément intégrer un apprenti, c'est un peu plus compliqué qu'intégrer un salarié déjà formé. Et puis 3, il faut qu'il ait également la capacité à expliquer. Ce qu'il fait, voilà parce qu'il peut faire très bien, mais ne pas savoir l'expliquer et ne pas avoir envie de l'expliquer. Donc c'est un peu les 3 parties que ce soit quand même un professionnel un peu aguerri, qu'il ait la capacité à écouter et qu'il ait la capacité à expliquer ce qu'il fait pour que, comme le disait au commerce, qu'y ait bien cette partie pédagogique aussi en entreprise de mise en application et d'application de ce qui a pris de ce qui est appris en CFA.

Si on résume ça en qualité, mais je vais vous, je vais vous donner le salarié parfait donc évidemment, nous ne l'avons pas. Vous ne l'aurez pas non plus, mais en tout cas il faut des personnes plutôt patientes, plutôt bienveillantes et qui ait un peu d'organisation le respect du salarié et surtout de l'écoute. Donc voilà, si on parle un peu du maître d'apprentissage idéal. Sachant que tout au long de l'apprentissage, le maître d'apprentis devra adapter son comportement, son discours et tout ce qu'il fait avec le salarié en apprentissage puisqu’il y a une évolution qui doit normalement se faire dans le cadre de ce contrat d'apprentissage.

Effectivement, une des manières de permettre aux maîtres d'apprentissage de pouvoir réaliser ses missions, c'est de pouvoir le former, donc au commerce a parlé de la partie financement de la formation. Côté mobilité, on avait identifié une difficulté importante de pour rapprocher la demande de formation de maître d’apprentissage ou de tuteur de l'offre de formation de maître d'amour, tuteur, excusez-moi la salle dans laquelle je suis, c'était un jeu à rallye et donc pour pallier à ça, nous avons mobilisé des moyens pour créer une formation de maître d'apprentissage et du tuteur en e-learning. Alors, ça reste du e-learning, donc ça ne convient pas à certains salariés, ça ne convient pas à certaines entreprises. Néanmoins, ça permet de faire, je veux dire, le minimum pour former un maître d'apprentissage qui n'aurait jamais eu ses missions et donc ça lui permet, pendant une douzaine d'heures, Ben d'apprendre ce qui est attendu pour un paramètre d'apprentissage, ce qu'il devra faire, ce qu'il devra évaluer. Voilà donc tous ces éléments-là sont faits et on a été vigilants à ce que cette formation, elle soit certes en e-learning. Mais qu'il y ait des relances très régulières et un suivi pour permettre Ben une bonne implication du maître d'apprentis dans la formation.

Marie Vigouroux

Bon du coup Sandrine, une j'ai une question pour vous, donc être maître d'apprentissage ça permet aussi soi-même d'acquérir de nouvelles compétences et d'enrichir son propre parcours ? Et il existe une certification de référence pour valoriser les compétences du maître d'apprentissage. Ce que vous pouvez nous en dire un peu plus.

Sandrine Guédon

Alors oui, en effet, il existe une certification qui a été créée par le ministère de du travail qui s'appelle la, la certification MAT U elle a été élaborée par un groupe de travail qui réunissait notamment les branches professionnelles et les CFA et cette formation. Les personnes qui ont déjà accompagné au moins un apprenti sur la durée totale de son parcours. Soit aux personnes qui justifient d'une formation. De maître d'apprentissage en lien avec le. Le référentiel de compétences. Alors c'est un petit peu technique, mais en gros la question, pardon, est constituée de 9 compétences qui sont regroupées dans 3 domaines. Que c'est quoi sont accueillir et faciliter l'intégration de l'apprentis, accompagner le développement des apprentissages et l'autonomie professionnelle et participer à la transmission des savoir-faire et à l'évaluation des apprentissages. J'ai vu Marie que vous avez mis le lien vers le site du ministère, il y a tous les détails dedans où s'inscrire pour pouvoir bénéficier de cette de cette certification. Voilà, je vois. La formation est-elle obligatoire ? Non, non.

Marie Vigouroux

Oui, c'est ce que j'allais demander. La formation n'est pas obligatoire du maître d'apprentissage. Par contre, vous avez possibilité d'en faire une, qu'elle soit financée. Et je ne sais pas si on peut dire qu'elle est fortement conseillée, mais en tout cas elle peut vous apporter beaucoup de ressources très utiles.

Sandrine Guédon

Tout à fait.

Karine Coulon

Et je vais. Je vais nuancer, excusez-moi Marie sur le sujet et après je pense que je laisserai la parole à Philippe également, certaines branches ont rendu cette formation obligatoire. Je vais donner l'exemple. La branche des transports routiers en fait a rendu la formation du tuteur ou du maître d'apprentissage obligatoire par voie conventionnelle.

Philippe Huguenin-Génie

Effectivement la précision c'était que certaines branches mobilité mettent une obligation de formation.

Sandrine Guédon

Oui, tout à fait, y compris dans l'hôtellerie restauration me semble-t-il.

Marie Vigouroux

Merci pour la précision. Du coup peut être pour voilà sur nos dernières questions puisqu'il nous reste 10 Min. Philippe est ce que vous avez un conseil ou plusieurs conseils à donner aux entreprises qui nous suivent ?

Philippe Huguenin-Génie

Alors ce sont des conseils gratuits et qui sont peut-être des évidences et qui sont peut-être déjà mis en application. Il y a 2 choses sur lesquelles je voulais m'attarder. Un, ce n’est pas toujours évident, mais si possible, cette fameuse phase du recrutement et de l'arrivée qui est quand même un peu comme dans beaucoup de dispositifs, la première impression est importante, donc d'un côté comme de l'autre, ça peut être intéressant, que celui qui recrute, par exemple, si c'est le chef d'entreprise, si ce n’est pas lui, le tuteur. Enfin le maître d'apprentissage, ça peut être intéressant d'associer le maître d'apprentissage très tôt pour se rencontrer, voir si le courant passe quand même entre le jeune et d'ailleurs c'est aussi bon pour le jeune que le maître d'apprentissage, de se dire tiens, est ce qu'on pense que ça va bien fonctionner comme ça a priori là pendant un an peut être 2 ans donc clairement d'impliquer le maître d'apprentissage dans la partie recrutement, ça peut être judicieux. D'autant quand même que on s'aperçoit qu'il y a, il y a un certain nombre de ruptures de contrats, des ruptures qui interviennent pour une partie, souvent au début du contrat et bon, c'est toujours un petit une déception pour tout le monde, pour le chef d'entreprise, pour le maître d'apprentissage, pour le jeune. Ces ruptures, c'est un mini échec, alors on peut rattraper le coup, mais c'est toujours un mini échec.

Et on a l'impression quand même que les premières rencontres n’ont pas toujours été réussies. Donc si possible que le maître d'apprentissage participe au recrutement. Et puis, toujours dans cette phase de démarrage, soigner la première journée. Ça me paraît être la base mais on a vu des choses tellement épiques parfois, mais que la première journée passée en entreprise, que le maître d'apprentissage soit là pour accompagner le jeune qui arrive pour qui parfois, c'est la première fois qu'il arrive dans une entreprise. Si c'est sa première période en alternance et donc voilà, soigner la première journée. Je pense que c'est un bon investissement pour partir du bon pied et éviter que ça dérape et qu'on part de travers.

La deuxième chose, c'est évident, c'est la communication de trop communiquer, plus communiquer quand il y a un problème faut le dire. Juste un dernier petit chose. Voilà comme ça, gratuitement, à prendre ou à pas prendre. Mais c'est à la fin de chaque séquence, en entreprise, pour bien montrer que la séquence en entreprise est une séquence d'apprentissage, que le maître d'apprentissage aille faire un point alors à la fin de la semaine, à la fin de la quinzaine, demander au jeune ce qu'il a appris, qu'est-ce qu'il a appris ?

Voilà dis-moi trois choses que t'as apprises pendant la dernière séquence. Mais pendant la séquence en entreprise pour bien montrer que à la fois, la séquence en entreprise, c'est une séquence pour apprendre aussi et pour montrer que je suis maître d'apprentissage. Je suis là pour t’apprendre. Voilà, c'est sûrement des choses qui sont faites peut être mais en tout cas c'est assez symbolique. Enfin ça peut aider à bien faire fonctionner l'apprentissage.

Marie Vigouroux

Merci beaucoup et du coup, des conseils aussi qui je pense, seront retransmis lors des formations et d'ailleurs merci beaucoup puisque on a beaucoup de commentaires qui indiquent les branches ou les formations sont devenues obligatoires. 

Vous vous répondez dans les commentaires, donc ça c'est une très bonne chose. On essaie aussi de vous y répondre, mais voilà mais n'hésitez pas du coup peut être Sandrine est ce que vous avez-vous également en Conseil donner aux entreprises ?

Sandrine Guédon

Je vais compléter ce que vient de dire Philippe, parce que je sais qu'on est d'accord sur le sujet. Je pense que ce qui est intéressant surtout, c'est de faire en sorte que le maître d'apprentissage soit volontaire pour l'être, parce que forcé un salarié à être maître d'apprentissage, ça n'a pas de sens et ça peut avoir des répercussions malheureuses. Et puis surtout l'accompagner dans la compréhension de ses missions.

Ce n’est pas toujours très bien compris. Ce n’est pas quelqu'un qui va garder, entre guillemets, l'apprenti c’est quelqu'un qui va devoir, lui partager son savoir. Donc il faut aussi que ce soit quelqu'un qui ait des qualités pédagogiques. Donc il y a quand même toute une réflexion à faire autour du choix. Et puis surtout, l'entreprise se doit de lui dégager du temps à ce maître d'apprentissage parce qu’il ne faut pas que ce soit vu comme un surplus de travail, il faut qu'il puisse assumer ses missions quand le jeune est en formation en entreprise avec lui et puis il va falloir aussi qu'il ait du temps pour échanger avec le CFA. Voilà.

Participer à des réunions, faire des points avec les formateurs référents, rencontrer le personnel socio éducatif. S'il y a des problématiques, donc voilà. En plus on se dirait il faut suivre les formations proposées par vos opco. Et puis les CFA je dois dire sont très actifs aussi. Ils animent beaucoup leur réseau de maîtres d'apprentissage.

En animant des réunions régulières, en faisant des points, des visites entreprises aussi, c'est une obligation. Donc voilà, il y a votre opco et les CFA qui sont là pour accompagner le maître d'apprentissage du début à la fin du parcours.

Marie Vigouroux

Sandrine, on a une question sur un document type éventuellement pour une délégation du maître d'apprentissage, par exemple pour les bénévoles, est ce que ça existe ce type de document ? Est-ce que les personnes peuvent être accompagnées sinon ?

Sandrine Guédon

À ma connaissance, je ne vois pas de modèle, mais je peux chercher ça. En tout cas, je ne crois pas qu'il y ait quelque chose qui ait été formalisé.

Marie Vigouroux

Et bien merci, oui.

Karine Coulon

Oui, peut être juste pour compléter.

Marie Vigouroux 

Allez-y on vous donne la parole pour conclure.

Karine Coulon

Pour compléter ce que disait Sandrine et Philippe, déjà, on a pu vérifier aussi par le biais d'une étude que les apprentis ont des attentes fortes vis-à-vis de leurs maîtres d’apprentissage.

En particulier, plus ils sont jeunes, plus l'attente est forte. Je ne veux pas dire que c'est un parent de substitution, mais en tout cas y a des attentes qui sont proches de ça, de presque d'un mentor. Voilà donc ça m'amène du coup aux 2 règles essentielles, je pense d'un cadre de l'accueil d'un apprenti, c'est qu'il faut d'une première part que le maître d'apprentissage ait bien conscience de son rôle et de sa mission. Et il faut aussi en parallèle que l'entreprise ait également conscience du fait qu'accueillir un apprenti c'est pas accueillir un salarié lambda, son intégration, sa productivité, sont forcément plus longs, sa productivité va monter au fur et à mesure du contrat, mais en tous cas, on ne peut pas attendre les mêmes choses d'un apprenti que d'un salarié qu'on recrute traditionnellement en contrat classique.

Il faut être vigilant. Et puis c'est peut-être en mot de conclusion. N'hésitez pas à contacter votre conseiller dans votre opco, il pourra vous mettre à disposition pas mal d'outils.

Marie Vigouroux 

Merci beaucoup à tous les trois, peut-être je prends une dernière question dans le chat avant de nous quitter. On a une question donc soit pour Karine peut être soit pour Philippe vous me dites est ce que la gratification du maître d'apprentissage est-elle obligatoire quand elle est financée par l'opco.

Karine Coulon

Alors  je répondrai pas par oui ou par non parce que en fait, la gratification peut être prévue dans un accord de branche et être financée ou pas par le pro. Mais il est difficile de répondre à cette question sans connaître la branche. L'accord de branche et les modalités qui s'appliquent. Néanmoins, la gratification peut être prévue dans l'accord de branche, elle peut être prévue par l'entreprise dans le cadre d'une politique d'entreprise.

Alors après, sur les prises en charge, c'est spécifique à chaque branche, donc il faut questionner le bon opco.

Marie Vigouroux

Bien écoutez, merci beaucoup la réponse du coup est à voir avec votre opco. En tout cas merci à tous et toutes de vous être connectés, vous retrouverez la rediffusion ainsi que les rediffusions des précédents webinaires sur la page du site internet qu'on vient de vous mettre dans le chat. 

Le prochain webinaire, la semaine prochaine, sera sur le recrutement en apprentissage dans la fonction publique. Merci beaucoup à tous et à toutes de vous être connectés et passez une très bonne journée. Merci au revoir.
 

Mobiliser les recruteurs en faveur de l'apprentissage 

En 2025, de nombreux jeunes vont miser sur l'apprentissage pour se former et apprendre leur futur métier. La campagne de communication et d'actions du ministère a pour objectif de convaincre des employeurs de leur offrir un apprentissage.

En 2024, l'objectif a été atteint avec 878 900 nouveaux contrats d'apprentissage en 2024, dans le secteur privé et le public. Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles renouvèle ses efforts pour promouvoir l'apprentissage, reconnu comme une voie d'excellence pour l'insertion professionnelle des jeunes. 

De nombreuses solutions sont disponibles aujourd'hui pour trouver un contrat d'apprentissage. Au premier rang, la plateforme 1jeune1solution. Le site recense actuellement plus de 41 000 offres en apprentissage, ainsi que 575 000 entreprises auprès desquelles les jeunes peuvent envoyer des candidatures spontanées. 

Il est dès à présent possible de diffuser gratuitement une offre en apprentissage sur le site 1jeune1solution. Grâce au système de multidiffusion, les annonces sont visibles sur les principales plateformes dédiées à l'apprentissage.

Déposer une offre sur le site 1eune1solution.gouv.fr 

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