En images | Rencontre avec les réfugiés en insertion sociale et professionnelle

Signature de la convention cadre relative à l’insertion sociale et professionnelle des réfugiés dans le secteur des travaux publics en Île-de-France

Publié le | Temps de lecture : 3 minutes

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Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a signé mardi 6 février, la convention cadre relative à l’insertion sociale et professionnelle des réfugiés dans le secteur des travaux publics en Île-de-France. Elle a visité à cette occasion le chantier du prolongement de la Ligne 14 à Saint-Ouen et échangé avec les chefs d'entreprise et les 22 stagiaires qui ont bénéficié du programme HOPE.

Ces 22 stagiaires visent le titre professionnel de coffreur / brancheur. Ils ont bénéficié du programme "HOPE" (Hébergement orientation parcours vers l’emploi) depuis le 16 août dernier Ce programme s’inscrit dans la convention-cadre signée ce jour.

Afin de répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par de nombreux réfugiés dans leur parcours d’insertion sociale et professionnelle - maitrise insuffisante du français, absence de qualification professionnelle reconnue en France et précarité de l’hébergement, le programme HOPE a été mis en œuvre par la préfecture d’Île-de-France, en partenariat avec l’AFPA, l’OFII et Pôle emploi.

Insertion sociale et professionnelle

Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a signé, ce jour, avec l’AFPA, Pôle emploi et la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) la convention cadre relative à l’insertion sociale et professionnelle des réfugiés dans le secteur des travaux publics en Île-de-France.

Cette convention, à l’initiative du préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, a pour objectif de répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par de nombreux réfugiés dans leur parcours d'insertion sociale et professionnelle (maitrise insuffisante du français, absence de qualification professionnelle reconnue en France et précarité de l'hébergement). Elle s’inscrit dans le programme expérimental Hope (Hébergement orientation parcours vers l’emploi) qui a été mis en œuvre et développé par l’État, en partenariat avec l’AFPA, Pôle emploi et les branches professionnelles.

Des cours de français au contrat pro

Les réfugiés suivent d’abord des cours de français avant d’entrer dans un parcours composé d’une phase de Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) suivie d’un « contrat de professionnalisation » en alternance dans les entreprises partenaires pour une durée de 450 heures.

« Je crois profondément que la qualification est la clé d’une intégration réussie. L’initiative HOPE est une réponse inédite pour l’intégration globale des réfugiés, qu’elle soit sociale – en les accompagnants vers l’accès au logement, à la santé, à la mobilité…– ou professionnelle – en leur permettant de suivre des formations de langue française et une formation qualifiante pour apprendre un métier. C’est un principe de justice sociale et d’intégration » a souligné, Muriel Pénicaud, ministre du Travail.

Actuellement plus de 660 stagiaires

Fort de ce premier succès, le programme Hope s’est développé dans toute la France, puisqu’il concerne actuellement plus de 660 stagiaires et plus de 1 000 places sont prévues au niveau national.

HOPE en détails Les réfugiés suivent d’abord des cours de français avant d’entrer dans un parcours composé d’une phase de préparation opérationnelle à l’emploi collective suivie d’un « contrat de professionnalisation » en alternance dans les entreprises partenaires pour une durée de 450 heures.

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