Tensions en baisse dans l’informatique, en hausse dans l’industrie

Les tensions sont particulièrement élevées pour les métiers du bâtiment et des travaux publics (BTP), de l’industrie, où elles sont même en hausse, ainsi que dans de nombreux métiers de la santé, tels que les médecins, les dentistes, les pharmaciens ou encore les infirmiers et les sage-femmes. En revanche, elles diminuent dans les secteurs de l’informatique et les télécommunications.

Des tensions de natures différentes selon les métiers

Les tensions concernent une grande majorité de métiers mais sont de natures différentes. Dans l’informatique et les télécommunications, le déficit de main d’œuvre est associé à un lien étroit entre formation et emploi. Tandis que dans les métiers de la mécanique et du travail des métaux, les tensions se conjuguent à une forte intensité d’embauche, un déficit de main-d'œuvre, des conditions de travail contraignantes et un lien formation-emploi relativement élevé.

Un nouvel indicateur de non-attractivité salariale

Un indicateur de non-attractivité salariale est désormais intégré à l’analyse des tensions, afin de déterminer si la rémunération dans un métier est attractive par rapport aux autres, composante essentielle de l’attractivité d’un métier. Ce nouvel indicateur de non-attractivité salariale correspond à la moyenne entre deux sous-indicateurs : un sous-indicateur dit objectif qui mesure l’écart entre la rémunération effectivement perçue par les individus et celle à laquelle ils pourraient prétendre étant donné leur niveau de diplôme, leur ancienneté dans l’entreprise et leur ancienneté totale sur le marché du travail ; et un sous-indicateur dit subjectif s’appuyant directement sur le ressenti des individus par rapport à leur rémunération. 

Voir la datavisualisation de la Dares