Les personnes de cinquante ans et plus face à l'emploi : travaux de la Dares
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L’emploi des personnes de 50 ans et plus en France continue d’évoluer dans un contexte de transformations économiques, sociales et démographiques. Entre progression du taux d’emploi, disparités selon le genre et enjeux liés à la soutenabilité des carrières longues, l’emploi des personnes de 50 ans et plus en France évolue rapidement dans un contexte de transformations économiques, sociales et démographiques.
Pour mieux comprendre ces réalités, leurs causes et leurs implications, la direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques du ministère du Travail et de l'Emploi (Dares) a produit plusieurs analyses détaillées.
Précarité, sur-emploi ou discontinuité ? Trajectoires et vécus des contrats courts pour les salarié·es de 50 ans et plus
Qui sont les seniors en contrats courts ? Combinant analyse quantitative et qualitative, l’article étudie leurs principales caractéristiques sociodémographiques, dégage trois types de trajectoires et s’intéresse à leurs vécus de ces contrats.
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Les seniors sur le marché du travail en 2023
Cette étude annuelle montre que le taux d'emploi des seniors poursuit sa hausse, mais reste en deçà de la moyenne européenne. En 2023, 58,4 % des personnes âgées de 55 à 64 ans ont un emploi, contre 82,6 % de celles âgées de 25 à 49 ans. Ces taux continuent d’augmenter pour atteindre leurs plus hauts niveaux depuis 1975.
Consulter les résultats détaillés sur le site de la Dares
Un taux d'emploi des femmes seniors en France proche de celui de la moyenne de l'Union européenne
Les travaux de la Dares indiquent qu'en 2022, parmi les 55-64 ans, les taux d’emploi et d’activité sont plus bas pour les femmes (55,5 % et 58,8 %) que pour les hommes (58,3 % et 61,9 %), bien que tous les deux soient en hausse.
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Quels facteurs influencent la capacité des salariés à faire le même travail jusqu’à la retraite ?
En France, en 2019, 37 % des salariés ne se sentent pas capables de tenir dans leur travail jusqu’à la retraite. L’exposition à des risques professionnels – physiques ou psychosociaux –, tout comme un état de santé altéré, vont de pair avec un sentiment accru d'insoutenabillité du travail.
Les métiers les moins qualifiés, au contact du public ou dans le secteur du soin et de l’action sociale, sont considérés par les salariés comme les moins soutenables. Les salariés jugeant leur travail insoutenable ont des carrières plus hachées que les autres et partent à la retraite plus tôt, avec des interruptions, notamment pour des raisons de santé, qui s’amplifient en fin de carrière.
Une organisation du travail qui favorise l’autonomie, la participation des salariés et limite l’intensité du travail tend à rendre celui-ci plus soutenable. Les mobilités, notamment vers le statut d’indépendant, sont également des moyens d’échapper à l’insoutenabilité du travail, mais ces trajectoires sont peu fréquentes, surtout aux âges avancés.