Europe | La mobilité européenne des apprentis

Au lendemain de la journée de l’Europe et du Sommet Social de Porto, Élisabeth BORNE, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Clément BEAUNE, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, se sont rendus lundi 10 mai 2021 au Centre de Formation des Apprentis (CFA) du CNAM de Saint-Denis pour échanger sur la mobilité européenne des apprentis.
Un sujet qui sera au cœur des priorités portées par la France lorsqu’elle présidera le Conseil de l’Union européenne de janvier à juin 2022.

©Ministères sociaux/ DICOM/ Jeanne Accorsini / Sipa Press
©Ministères sociaux/ DICOM/ Jeanne Accorsini / Sipa Press

La mobilité européenne des apprentis sera au cœur des sujets portés lors de la Présidence française de l’Union européenne en 2022 [1]

L’apprentissage est une voie d’excellence vers l’emploi et les jeunes apprentis doivent disposer des mêmes possibilités que les étudiants en écoles ou à l’université. Effectuer une partie de sa formation dans un autre pays de l’Union européenne est une vraie opportunité dont ils doivent pouvoir pleinement bénéficier. Une expérience de mobilité professionnelle à l’étranger constitue une réelle plus-value pour les jeunes au moment de la recherche d’un emploi : découverte de pratiques et savoir-faire différents ; enrichissement des compétences ; apprentissage d’une langue étrangère ; etc.

Des mesures prises dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ont permis de sécuriser et de développer la mobilité européenne ou internationale des alternants.
 la mise en place de référents mobilité dans les CFA ;
 la protection sociale systématique ;
 la prise en charge de certaines dépenses (référents, dépenses liées à la protection sociale, etc.) par les opérateurs de compétences (OPCO).

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, avec l’appui de l’association Euro App Mobility, présidée par Jean Arthuis, continue de travailler à la levée des freins pour développer davantage la mobilité européenne des apprentis.

Ce sera l’un des grands combats que portera la France lors de la présidence française de l’UE au premier semestre 2022, avec l’objectif fixé par le président de la République d’avoir la moitié d’une classe d’âge qui ait passé au moins six mois dans un autre pays de l’Union avant ses 25 ans.
C’est un enjeu majeur pour forger la génération d’Européens qui construira l’Europe de demain.

L’apprentissage en chiffres

516 000 contrats ont été signés en entreprise en 2020. Cela témoigne d’une réelle mobilisation des entreprises encouragées à recruter des apprentis grâce aux aides du plan « 1 jeune, 1 solution » qui prévoient une prime de 5000 euros pour l’embauche d’un apprenti mineur et de 8000 euros pour l’embauche d’un apprenti majeur, jusqu’au 31 décembre 2021.


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Site Génération Erasmus +
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Présidence française de l’Union européenne "PFUE"

De janvier 2022 à juin 2022, la Présidence française de l’Union européenne (« PFUE ») constituera un moment fort pour le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion qui sera pleinement mobilisé sur des chantiers essentiels tels que : le salaire minimum, le droit individuel à la formation, le socle de compétences, l’égalité femmes-hommes, l’insertion des jeunes, etc.

[1Présidence