colloque « les écoles de production : une autre forme d’apprentissage : comment développer un modèle qui fait réussir les jeunes ? »

Clotilde Valter a participé au colloque « les écoles de production : une autre forme d’apprentissage : comment développer un modèle qui fait réussir les jeunes ? ». Ce colloque s’est tenu en présence Marie-Andrée BLANC, nouvelle présidente de l’UNAF et de Marc TEYTON, président de la Fédération nationale des écoles de production.

Les écoles de production dispensent des formations professionnelles techniques et technologiques basées sur le principe du « faire pour apprendre ». C’est une 3ème voie de formation à côté de l’apprentissage et de la voie professionnelle sous statut scolaire, qui participe à la réussite de nos jeunes.

Ce modèle mérite d’être salué pour plusieurs raisons :

  • Un ancrage des formations proposées dans la réalité des besoins des territoires : il ne s’agit pas de dispenser n’importe quelle formation, mais d’identifier celles qui répondent à un besoin d’emploi, souvent en tension et de construire des partenariats avec les entreprises qui expriment ces besoins de compétences ;
  • Une démarche d’accompagnement proposée aux jeunes – avec une dimension humaine affirmée – qui vise à les aider à réaliser leur projet de formation, mais aussi à leur permettre de construire leur vie d’adulte.
  • La forte motivation des jeunes, pourtant en difficulté dans l’enseignement traditionnel.

Dans ce contexte, les résultats obtenus par les écoles de production sont remarquables avec 90% de réussite aux examens en moyenne (taux à mettre en relation avec la situation de « décrochage » des jeunes), 45% de poursuite d’études et un taux d’insertion professionnelle qui avoisine les 100%.

Mais au-delà de ces résultats chiffrés, ce sont surtout les histoires de vie relatées par les jeunes qui témoignent le mieux de la pertinence et de l’intérêt du modèle pédagogique de ces écoles.

C’est pour l’ensemble de ces raisons que le Président de la République a souhaité, dans son discours du 18 janvier dernier, reconnaître pleinement les écoles de production. Pour la première fois, de réels moyens financiers sont prévus pour soutenir les écoles existantes, mais aussi promouvoir et accompagner le développement de ce réseau afin d’atteindre l’objectif fixé de 31 écoles d’ici 3 ans.