Secrétaire

Données macro

La France compte environ 672.000 secrétaires.

Le métier a beaucoup évolué au cours des 20 dernières années avec la diffusion de l’informatique et du traitement de texte mais aussi avec l’augmentation des tâches de gestion et de coordination qui participent au bon fonctionnement des organisations de travail.

Métier quasi exclusivement féminin (97%), la population a tendance à vieillir :

  • entre 1990 et 2002 la part des plus de 50 ans et plus est passée de 54 à 60%.
  • en 2002, 26% exerçaient à temps partiel, 90% étaient en CDI

Les secrétaires sont de plus en plus diplômées : les filières CAP et BEP sont en perte de vitesse au profit des BTS et DUT.

Les risques du métier

Chute, TMS, climatisation défectueuse, pollution de l’air, douleurs cervico-dorso-lombaires, troubles auditifs, charge mentale, risque toxique, risques psycho-sociaux.

Statistiques accidents du travailet maladies professionnelles

 :
il n’existe pas de statistique spécifique au métier de secrétaire.

Ce métier expose notamment au risque de :

  • chutes
  • coupures
  • chocs
  • troubles musculo squelettiques

Risques liés aux lieux de travail

  • chutes et chocs (sols encombrés, défaut de matériel d’accès au haut des armoires, encombrement des bureaux, passages trop étroits) ;
  • défaut d’éclairage ;
  • locaux confinés ;
  • climatisation des locaux défectueuse ;
  • pollution de l’air, en lien avec les ateliers de production.

Principaux risques liés aux tâches

  • troubles musculo squelettiques des membres supérieurs ;
  • douleurs cervico-dorso-lombaires (contraintes posturales) ;
  • risque auditif (notamment standard) ;
  • charge mentale (standard, bruit, adaptation aux logiciels, morcellement des tâches…) ;
  • fatigue visuelle.

Principaux risques liés aux produits :

  • risque toxique lié au fonctionnement des photocopieurs, des imprimantes lasers (ozone, poussières de papier) et à l’utilisation du toner.

Principaux risques liés aux équipements de travail :

  • blessures (cutter, agrafeuse, massicot …)
  • troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs et de l’axe vertébral.

Autres risques :

  • risques psychosociaux (contact avec la clientèle, les autres services, multiplicité des donneurs d’ordres).

Les moyens de prévention

Rappel important : La prévention doit toujours obéir à la logique suivante :

1°) suppression du risque (substitution d’un produit …)
2°) évaluation du risque qui ne peut être supprimé (document unique d’évaluation)
3°) recours en priorité à la protection collective (captage des polluants, protecteur sur machine…)
4°) protection individuelle (quand la protection collective est impossible, insuffisante ou dans l’attente de son installation).
Dans tous les cas, l’information et la formation des travailleurs s’imposent.

Moyens de rangements, luminaires, maintenance des installations, confort thermique, hygiène, installation ergonomique du matériel, sièges adaptés, évaluer la charge de travail, formation continue.

Risques de chute et de chocs

  • limiter l’encombrement au sol (veiller notamment à l’absence de fils électriques au sol) ;
  • disposer de moyens de rangement adaptés aux besoins ;
  • respecter les normes en terme de circulation des personnes ;
  • fournir les outils de manutention nécessaires.

Risques liés à un défaut d’éclairage

  • installation des luminaires pour prévenir d’éventuelles contraintes visuelles : éviter autant les insuffisances d’éclairage que les excès ;
  • maintenance régulière des installations.

Risques liés à l’air des locaux de travail.(lien fiche aération ventilation)

  • adapter le volume des locaux aux équipements de travail et calculer le renouvellement d’air en conséquence, notamment vis-à-vis du risque d’exposition à l’ozone dégagé par les photocopieurs ;
  • Veiller au confort thermique ainsi qu’à une qualité de l’air permettant d’améliorer le confort visuel (degré d’humidité et vitesse de l’air) ;
  • Veiller à un entretien régulier des locaux.

Risques liés aux postures

  • Adapter le matériel de bureau à la physiologie de l’opérateur (hauteur réglable des plans de travail…) ;(faire lien avec fiche travail sur écran)
  • Choisir un siège adapté ;
  • Veiller à une installation ergonomique du matériel de bureautique (espace suffisant, hauteur des écrans…) ;

Mettre en place des formations adaptées tant aux outils qu’aux personnes en charge de leur utilisation (mise à jour des formations en même temps qu’évolution des logiciels…).

Risque psychosocial

  • Evaluer la charge de travail pour permettre une planification optimale des tâches ;
  • Définir les priorités et les limites du poste de travail (surtout en cas de multiplicité des donneurs d’ordre) ;

Assurer une formation continue adaptée tant à l’évolution des logiciels qu’à l’aptitude à de bonnes relations sociales.

Textes applicables

Partie IV du code du travail, notamment :

  • Conception de locaux neufs ou d’aménagement des locaux existants (Articles R. 4212-1 à 4217-2)
  • Aération, assainissement (Articles R4222-1 à R4222-26)
  • Éclairage (Articles R4223-1 à R4223-12)
  • Ambiance thermique (Articles R4223-13 à R4223-15)
  • Confort au poste de travail (Articles R4225-2 à R4225-5)
  • Installations sanitaires, restauration et hébergement (Article R4228-1 à R4228-37)
  • Manutention des charges (Articles R4541-1 à Article R4541-11)

Pour en savoir plus

Norme NF X35-102 Conception ergonomique des espaces de travail en bureau.

Portrait statistique 1982-2002-LO. secrétaire - DARES

CISME

INRS

Santé au travail - INRS : plusieurs dossiers web à consulter tels « travail sur écran », « stress au travail », « troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs », « l’émission d’ozone par les photocopieurs et les imprimantes lasers ».

Sources

DARES Portrait statistique 1982-2002-LO. Secrétaire