Budget
Comptabilité publique
Finances publiques
MINISTÈRE DE LEMPLOI,
DE LA COHÉSION SOCIALE
ET DU LOGEMENT
Direction de ladministration générale
et de la modernisation des services
Circulaire DAGEMO no 2005-06 du 24 août 2005 pour la mise en oeuvre des autorisations dengagement et des crédits de paiement (AE-CP) en application des articles 8 et 15 de la LOLF à compter du 1er janvier 2006
NOR : SOCO0510360C
(Texte non paru au Journal officiel)
Pièces jointes :
Annexe I - Mémento pour la budgétisation des crédits du PLF 2006 en AE-CP, juin 2005, direction de la réforme budgétaire ;
Annexe II - Tableau de budgétisation des dispositifs en AE-CP pour la nomenclature Mission/Programmes/Actions de la mission travail et emploi - DAGEMO/SDFDG/BBDG ;
Annexe III - Support de présentation des règles de gestion de bascule 2005/2006 des engagements juridiques en cours vers les AE-CP - Direction de la réforme budgétaire.
Le directeur de ladministration générale et de la modernisation des services à Monsieur le délégué général à lemploi et à la formation professionnelle ; Monsieur le directeur des relations du travail ; Madame la directrice de lanimation de la recherche, des études et des statistiques ; Monsieur le président du Comité national de la formation professionnelle tout au long de la vie ; Monsieur le président de la Commission nationale de la certification professionnelle ; Monsieur le chef de la division des moyens des services ; Mesdames et Messieurs les chefs de bureau de la direction de ladministration générale et de la modernisation des services ; Madame et Messieurs les préfets de régions (directions régionales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle) ; copie à Monsieur le chargé de mission du département comptable ministériel.
La présente circulaire a pour objet de rappeler la distinction posée par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001, entre les autorisations dengagement (AE) et les crédits de paiement (CP), et de définir les éléments nécessaires à la budgétisation et à la consommation des AE et des CP, pour préparer et exécuter un budget.
Une note complémentaire apportera les précisions nécessaires pour ce qui concerne les dépenses en capital.
La LOLF dispose, dans son article 8 :
« Les crédits ouverts sont constitués dautorisations dengagement et de crédits de paiement.
Les autorisations dengagement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées. Pour une opération dinvestissement, lautorisation dengagement couvre un ensemble cohérent et de nature à être mis en service ou exécuté sans adjonction.
Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant lannée pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations dengagement.
Pour les dépenses de personnel, le montant des autorisations dengagement ouvertes est égal au montant des crédits de paiement ouverts. »
Larticle 8 de la LOLF pose une distinction fondamentale entre les engagements et les paiements de lEtat, qui devront désormais faire lobjet dune double autorisation parlementaire, en AE eten CP. Cette distinction recouvre les deux étapes principales de la chaîne de la dépense : dune part, lengagement juridique contracté par lEtat envers un tiers, qui crée une obligation envers ce tiers, et qui consommera des autorisations dengagement (AE) ; dautre part, le (ou les) paiement(s), par le(s)quel(s) lobligation envers le tiers est éteinte, partiellement ou en totalité, et qui consommera(ont) des crédits de paiement.
Cette dualité « engagements juridiques/paiements » implique de mettre en place une double budgétisation, pour la programmation des AE qui seront consommées par les engagements juridiques, et celle des CP qui seront consommés par les paiements, ainsi quune double comptabilisation permettant de suivre lexécution des AE et celle des CP.
Il est donc utile de préciser des règles permettant deffectuer ces exercices de budgétisation et de comptabilisation, en sappuyant sur la doctrine formalisée par la direction de la réforme budgétaire (DRB) dans son mémento pour la budgétisation des crédits du PLF 2006 en AE-CP (version de juin 2005). Dans un souci pratique, il est proposé de présenter dabord les règles de comptabilisation des AE et des CP, puis les règles de budgétisation.
1. La comptabilisation des AE et des CP
par type dengagements juridiques
Le principe sur lequel est basée la consommation des AE est celui de la tranche ferme dun engagement juridique passé par lEtat, cest-à-dire le montant minimum auquel lEtat est engagé vis-à-vis dun tiers.
Cette tranche ferme ne se confond pas avec le montant total de lacte juridique, puisque ce montant peut comprendre une part évaluative ou conditionnelle. Seul le montant de la tranche ferme à laquelle sengage lEtat consommera des AE sur lexercice budgétaire considéré.
Pour identifier la tranche ferme dun engagement juridique, il faut analyser le contenu du support juridique, et en particulier les dispositions relatives à sa durée, à sa reconduction éventuelle, au montant des prestations commandées ou des actions subventionnées, et aux différentes clauses qui peuvent affecter les montants ou la durée de lacte juridique. Cette démarche logique concerne aussi bien les dépenses dintervention que les dépenses de fonctionnement ou dinvestissement.
Cependant, il est possible de dégager des règles de gestion pour guider les gestionnaires dans la démarche danalyse du contenu de leurs supports juridiques. Le mode de présentation retenu se veut autant que possible concret et illustratif.
1.1. Le cas particulier des dépenses de personnel
Le dernier alinéa de larticle 8 de la loi organique des lois de finances dispose que : « [...] Pour les dépenses de personnel, le montant des autorisations dengagement ouvertes est égal au montant des crédits de paiement ouverts. »
Il est tenu compte du caractère spécifique des dépenses de personnel, pour lequel on considère que lhorizon temporel, la masse budgétaire et le volume dactes juridiques sont tels quil est plus pertinent et simple de raisonner en AE = CP, en budgétisation comme en consommation, y compris pour laction sociale individualisée du titre II.
1.2. Le cas des engagements juridiques annuels ou infra - annuels
Un engagement juridique dont le montant et la durée de validité administrative sont soit annuels (calés sur lannée civile), soit infra - annuels, consomme les AE annuelles correspondantes.
En règle générale, les paiements prévus en CP sexécutent dans lexercice budgétaire considéré, voire en début dannée suivante.
Le tableau ci-dessous décrit ce type dengagements juridiques sous forme dexemples.
TYPE DACTE Caractéristiques |
BON DE COMMANDE | MARCHÉ EN PROCÉDURE adaptée |
ARRÊTÉ ATTRIBUTIF de subvention |
CONVENTION ANNUELLE de subvention |
|
---|---|---|---|---|---|
Durée | 3 mois du 01/03/06 au 31/05/06 | 6 mois du 01/01/06 au 30/06/06 | Au titre de lannée 2006 du 01/09/06 au 30/09/06 | 12 mois du 01/01/06 au 31/12/06 | |
Montant ferme | 3 000 Euro | 18 000 Euro | 10 000 | 25 000 Euro | |
AE consommées en 2006 | 3 000 Euro | 18 000 Euro | 10 000 Euro | 25 000 Euro | |
Echéancier de versement | Paiement unique à réception de la facture le 15/06/06 | 5 versements mensuels de 3 000 Euro, le 31/01/06, le 28/02/06, le 31/03/06, le 30/04/06, le 31/05/06 et le solde le 30/06/06 | Versement unique à la notification | Un acompte au 31/03/06, le solde au 28/02/07 |
|
CP consommés en 2006 | 3 000 Euro | 18 000 Euro | 10 000 Euro | 5 000 Euro | |
CP consommés en 2007 | - | - | - | 20 000 |
1.3. Le cas des engagements juridiques répartis
sur deux exercices budgétaires (transannuels)
Un engagement juridique peut être conclu, pour un montant et une durée fermes répartis sur deux exercices budgétaires. Dans ce cas,les AE sont consommées intégralement à hauteur du montant ferme, dès lexercice budgétaire de notification de lengagement juridique.La consommation de CP, quant à elle, peut intervenir sur les deux exercices budgétaires.
TYPE DACTE Caractéristiques |
BON DE COMMANDE | MARCHÉ EN PROCÉDURE adaptée |
ARRÊTÉ ATTRIBUTIF de subvention |
CONVENTION ANNUELLE de subvention |
|
---|---|---|---|---|---|
Durée | 3 mois du 01/11/06 au 31/01/07 | 6 mois du 01/10/06 au 31/03/07 | 18 mois ferme du 01/07/06 au 31/12/07 | 12 mois du 01/07/06 au 30/06/07 | |
Montant ferme | 3 000 Euro | 18 000 Euro | 160 000 Euro | 25 000 Euro | |
AE consommées en 2006 | 3 000 Euro | 18 000 Euro | 160 000 Euro | 25 000 Euro | |
Echéancier de versement | Paiement unique à réception de la facture le 15/02/07 | 6 versements mensuels de 3 000Euro, le 31/10/06, le 30/11/06, le 31/12/06, le 31/01/07, le 28/02/07 et le 31/03/07 | 3 versements à réception des prestations prévues au marché : 50 000 Euro au 30/11/06, 50 000 Euro au 30/05/07 et 60 000 Euro au 15/12/07 | Un acompte au 30/08/06, un solde au 30/05/07 | |
CP consommés en 2006 | 0 Euro | 6 000 Euro | 50 000 Euro | 10 000 Euro | |
CP consommés en 2007 | 3 000 Euro | 12 000 Euro (intègre lacompte du 31/12/06 parvenu après la clôture de la gestion 2006) | 110 000 Euro | 15 000 Euro |
1.4. Le cas des engagements juridiques pluriannuels
à durée déterminée
Un engagement juridique peut être conclu pour sexécuter sur plusieurs années, et avec une durée déterminée. Cela nimplique pas nécessairement que le montant ferme qui engage lEtat vis-à-vis du tiers, et qui va déterminer la consommation des AE, correspond au montant total de lengagement juridique pluriannuel. En effet, lEtat peut passer un engagement juridique pluriannuel, mais qui prévoit des clauses de reconduction annuelle, des tranches conditionnelles, etc.
Ainsi, en matière dintervention, les conventions pluriannuelles dobjectifs (CPO) passées avec des associations, en dépit de leur durée pluriannuelle, nengagent financièrement lEtat que pour chaque tranche annuelle de subvention. En effet, le montant pluriannuel dune CPO est un montant prévisionnel, puisque, chaque année, lEtat doit expressément notifier au bénéficiaire le montant de la subvention annuelle. Le montant ferme qui engage lEtat et va consommer des AE est donc le montant annuel de subvention, objet de notification et, éventuellement, davenant annuel.
Par ailleurs, en matière dachat public, certains engagements juridiques complexes prévoient un montant minimum et maximum engageant lEtat. Dans ce cas, il convient de considérer que le montant ferme qui engage lEtat est le montant minimum. Lorsque lengagement juridique pluriannuel implique une reconduction annuelle expresse, le montant ferme est alors le montant minimum annuel : soit ce montant minimum annuel est prédéfini dans lengagement juridique, soit il convient de lévaluer de manière réaliste pour pouvoir consommer les AE correspondantes.
Dans tous les cas dengagements juridiques pluriannuels, la consommation des CP est fonction des échéanciers de versements prévus sur la durée de validité de lacte juridique et même au-delà, la période de paiement se poursuit après la période de réalisation des actions.
Le tableau suivant identifie les différents cas dengagements juridiques pluriannuels à durée déterminée.
TYPE DACTE | MONTANT FERME CONSOMMANT DES AE | COMMENTAIRE | |||
---|---|---|---|---|---|
Convention pluriannuelle dobjectifs (CPO) | Montant annuel de subvention | Notification et avenant annuel éventuel | |||
Convention de subvention pluriannuelle à durée ferme | Montant global | ||||
Bail ordinaire | Montant annuel des loyers | Pour les baux ordinaires, la durée nest pas considérée comme ferme, car il est possible de sortir avant léchéance sans frais (résiliation). | |||
Marché ordinaire à durée ferme | Montant global | ||||
Marché ordinaire reconductible | 1re année : montant initial, hors reconduction, prévu au marché ou à défaut estimatif Années suivantes : montant de la reconduction prévu au marché ou à défaut estimatif | La reconduction doit être expresse, pour les marchés formalisés comme pour les marchés en procédure adaptée | |||
Marché à tranches | Montant de la tranche ferme + montant de lindemnité de dédit dans le cas où la ou les tranches conditionnelles ne seraient pas affermies | + le cas échéant, le montant des tranches à affermir dans lannée | |||
Marché à bons de commande avec mini-maxi, à durée ferme | Montant minimum, puis montant des bons de commande au-delà du minimum | ||||
Marché à bons de commande sans mini-maxi, à durée ferme | Montant des bons de commande de chaque année | Un bon de commande peut être à cheval sur 2 exercices budgétaires : son montant devra être intégralement couvert par les AE de lannée de passation de la commande | |||
Marché à bons de commande avec mini-maxi, reconductible | Montant minimum hors reconduction prévu au marché ou estimatif, puis montant des bons de commande au-delà du minimum hors reconduction | La reconduction doit être expresse. Lorsque les dispositions du marché ne précisent pas un montant minimum hors reconduction, il convient destimer de façon réaliste ce montant minimum à couvrir par des AE | |||
Marché à bons de commande sans mini - maxi, reconductible | Montant des bons de commande de chaque année | La reconduction doit être expresse. |
NB : la notion de « marché » couvre ici les marchés formalisés et les marchés à procédure adaptée (MAPA), y compris des marchés de type location - maintenance.
Dans le cas des marchés à lots, il faut prendre en compte les caractéristiques de chaque lot, dont chacun donne lieu à un marché distinct, pour déterminer le montant ferme à couvrir par des AE.
Par ailleurs, au cours de la vie des engagements juridiques pluriannuels, des événements plus ou moins prévisibles peuvent impacter la consommation des AE. Dans le cas des marchés publics, il sagit par exemple des avenants, des clauses dajustement ou de révision de prix permettant de couvrir déventuelles hausses économiques, des intérêts moratoires dus au titulaire lorsque le délai global de paiement na pas été respecté par ladministration, etc. Il est nécessaire de couvrir par des AE complémentaires ces dépenses supplémentaires au cours de lannée au titre de laquelle ces hausses sont prévues ou constatées.
TYPE DÉVÉNEMENT AFFECTANT lengagement juridique |
MONTANT FERME CONSOMMANT des AE |
COMMENTAIRE | |||
---|---|---|---|---|---|
Avenant à incidence financière | Montant de lavenant | Tenir compte des caractéristiques de la convention de subvention ou du marché : cf. tableau supra | |||
Ajustement ou révision de prix | Montant estimé ou constaté pour lannée consi-dérée | ||||
Intérêts moratoires | Montant des intérêts liquidés |
1.5. Le cas des engagements juridiques pluriannuels
à durée indéterminée
Un engagement juridique peut être conclu pour sexécuter sur plusieurs années, pour une durée indéterminée. Lengagement juridique de lEtat est permanent et non quantifiable dans la durée ; cela justifie alors de retenir la tranche annuelle estimée ou constatée comme tranche ferme qui devra être couverte par des AE. Le même raisonnement sapplique également pour les CP, qui seront consommés par cette tranche ferme annuelle. La règle de consommation est donc AE = CP.
Les engagements juridiques qui correspondent à ce cas de figure sont assez variés : en matière de fonctionnement, il sagit de dépenses permanentes de fluides (électricité, eau...) pour lesquelles lidentification dun contrat nest pas évidente, de contrats dassurance ou des subventions pour charges de services publics des opérateurs de lEtat. En matière dinterventions, il sagit des dispositifs pour lesquels on ne connaît pas a priori la fin, puisquils ne cessent que par la sortie des individus de ces dispositifs ou par une décision abrogeant les textes les ayant institués.
Dans tous les cas de figure, il est évident que les règles de consommation identifiées prennent en compte une part dévaluation souvent incontournable, liée à la question de la détermination du montant dun engagement juridique.
2. La budgétisation des AE et des CP
La consommation des AE et des CP au niveau le plus fin, cest-à-dire au niveau de chaque engagement juridique, amène dans de nombreux cas (cf. supra) à établir une comptabilisation en AE ® CP au cours dun exercice budgétaire.
Cependant, lorsquon est amené à raisonner au niveau dun programme ou dun budget opérationnel de programme, pour construire des prévisions budgétaires, ou suivre une exécution budgétaire, un effet de lissage peut être constaté. La budgétisation des AE et des CP, eu égard aux prévisions de passation des nouveaux engagements juridiques et aux prévisions des échéanciers de versements des engagements juridiques issus des années antérieures et de ceux conclus au cours de lannée considérée, peut se révéler équilibrée, en AE = CP.
Par exemple, un gestionnaire construit une projection relativement stable, à la fois en volume dactes juridiques et en masse financière sur un dispositif. Il maîtrise bien la structuration des engagements juridiques, de type convention annuelle de subvention établie du 1er janvier au 31 décembre de lannée considérée, avec échéancier de versement prévoyant un acompte payé au cours de cet exercice budgétaire, et un solde à payer en début dexercice budgétaire suivant. Pour chacun des engagements juridiques pris individuellement, le gestionnaire établit une consommation en AE ® CP, mais au global, il budgétise en AE = CP.
Cependant, ces effets de glissement et de lissage temporel et budgétaire ne constituent pas une règle de budgétisation systématique.
A lissue des conférences budgétaires qui ont eu lieu en juillet 2005 avec la direction du budget, une identification des mesures et dispositifs pour lesquels une budgétisation en AE # CP devait être retenue, a été réalisée.
Le tableau joint en annexe II liste les lignes au niveau des chapitres/articles, avec leur correspondance programme/action, qui sont concernées par une budgétisation en AE # CP. Cette liste est susceptible dévolutions ultérieures, lors des prochains projets de lois de finances.
Deux situations sont à distinguer (trois dernières colonnes) :
- la budgétisation a été prévue en AE # CP ;
- la budgétisation est en AE = CP, mais la gestion devra être en AE # CP.
Suite à labandon de la nomenclature de lordonnance de 1959 en chapitre/article, et à la mise en place dune fongibilité des crédits au sein des programmes, les crédits qui seront alloués aux programmes/actions suivants apparaîtront dans les documents budgétaires en AE ® CP :
- programme 2, actions 1 et 2 ;
- programme 3, action 2 ;
- programme 4, actions 1, 2 et 3 ;
- programme 5, actions 5 et 6.
3. Les règles spécifiques liées à la bascule 2005-2006
3.1. Les règles liées aux reports en dépenses
ordinaires 2005 sur la gestion 2006 en AE-CP
La LOLF prévoit dans ses articles 15 et 62 les dispositions suivantes :
Art. 15 « I. - Sous réserve des dispositions concernant les autorisations dengagement, les crédits ouverts et les plafonds des autorisations demplois fixés au titre dune année ne créent aucun droit au titre des années suivantes.
II. - Les autorisations dengagement disponibles sur un programme à la fin de lannée peuvent être reportées sur le même programme ou, à défaut, sur un programme poursuivant les mêmes objectifs, par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre intéressé, majorant à due concurrence les crédits de lannée suivante. Ces reports ne peuvent majorer les crédits inscrits sur le titre des dépenses de personnel.
Sous réserve des dispositions prévues à larticle 21, les crédits de paiement disponibles sur un programme à la fin de lannée peuvent être reportés sur le même programme ou, à défaut, sur un programme poursuivant les mêmes objectifs, par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre intéressé, dans les conditions suivantes :
1. Les crédits inscrits sur le titre des dépenses de personnel du programme bénéficiant du report peuvent être majorés dans la limite de 3 % des crédits initiaux inscrits sur le même titre du programme à partir duquel les crédits sont reportés ;
2. Les crédits inscrits sur les autres titres du programme bénéficiant du report peuvent être majorés dans la limite globale de 3 % de lensemble des crédits initiaux inscrits sur les mêmes titres du programme à partir duquel les crédits sont reportés. Ce plafond peut être majoré par une disposition de loi de finances.
III. - Les crédits ouverts sur un programme en application des dispositions du II de larticle 17 [fonds de concours] et disponibles à la fin de lannée sont reportés sur le même programme ou, à défaut, sur un programme poursuivant les mêmes objectifs, par arrêté conjoint du ministre chargé des finances et du ministre intéressé.
Le montant des crédits ainsi reportés ne peut excéder la différence entre les recettes et les dépenses constatées sur le fondement des dispositions précitées.
Les reports de crédits de paiement effectués en application du présent paragraphe ne sont pas pris en compte pour apprécier les limites fixées aux 1o et 2o du II.
IV. - Les arrêtés de report sont publiés au plus tard le 31 mars de lannée suivant celle à la fin de laquelle la disponibilité des autorisations dengagement ou des crédits de paiement a été constatée. »
« Art. 62 I. - Les dispositions du II de larticle 15 sont applicables aux crédits de dépenses ordinaires et aux crédits de paiement de lexercice 2005, pour ceux dentre eux qui sont susceptibles de faire lobjet de reports.
II. - Les dispositions du III de larticle 15 sont applicables aux crédits ouverts dans les conditions prévues au deuxième alinéa de larticle 19 de lordonnance no 59-2 du 2 janvier 1959 portant loi organique relative aux lois de finances [fonds de concours] et disponibles à la fin de lexercice 2005. »
En létat de la doctrine connue à ce jour (une circulaire, en cours de rédaction par la direction du budget, est attendue prochainement), ces dispositions législatives appellent les commentaires suivants, en particulier par rapport aux actes de gestion à passer dici à la fin de lannée 2005 :
- la règle des 3 % de reports sapplique à lensemble des lignes budgétaires du ministère, aussi bien en fonctionnement quen intervention ;
- lapplication de ces 3 % doit sapprécier par rapport à ce que seront les programmes 2006, cest-à-dire en regroupant les chapitres - articles correspondants, à lexception des reports de charges à payer se rapportant à des opérations nentrant plus dans le périmètre ;
- pour les programmes :
- cette règle des 3 % impose une rigueur très forte dans les engagements à passer, compte tenu du taux de report 2004/2005 qui sest avéré supérieur à 3 %. Il convient au maximum de limiter les engagements comptables à ce qui sera effectivement payé avant le 31 décembre 2005 ;
- ainsi que de procéder au maximum de règlements comptables sur le dernier semestre 2005, de façon à limiter les reports à léchelle nationale, en faisant diligence pour obtenir le maximum de factures et de décomptes.
En cas de problème dapplication de ces recommandations, pour les engagements 2005 avec le contrôleur financier local, il vous appartient den avertir la sous-direction des finances et du dialogue de gestion (SDFDG) pour expertise nationale en lien avec le contrôleur financier central et le chargé de mission DCM près notre ministère.
3.2. Les règles générales de reprise des engagements
juridiques en cours en dépenses ordinaires
Pour les dépenses ordinaires couvertes par des engagements juridiques pluriannuels en cours, il existe deux cas de figure de reprise de ces engagements juridiques vivants (cf. tableau récapitulatif de lannexe III).
Lorsquun engagement juridique pluriannuel est couvert comptablement pour lintégralité de son montant, le report 2005 sur 2006 couvrira le montant juridique restant à payer, en ouvrant des AE et les CP correspondantes sur 2006.
Lorsquun engagement juridique nest pas couvert comptablement pour lintégralité de son montant et quil reste une année ou plus dune année de dépenses à couvrir, la règle de budgétisation retenue par la DRB est douvrir en AE = CP jusquà extinction de lengagement juridique.
3.3. Les règles techniques de bascule prévues
pour lapplication ACCORD LOLF
Dans le cadre des traitements de fin de gestion (TFG) 2005/2006 et des opérations de bascule des données pour ACCORD LOLF qui auront lieu après ces derniers, les engagements juridiques non soldés ou clôturés en 2005 seront basculés sur la gestion 2006.
Les travaux de solde et de nettoyage des engagements juridiques ont déjà débuté et sont à poursuivre jusquà la fin de gestion 2005, afin de diminuer la volumétrie des dossiers à basculer.
Par ailleurs, des opérations de collecte des engagements juridiques « vivants » sont prévues au cours du dernier trimestre 2005. Il sagit notamment, pour chaque dossier dengagement juridique, détablir une correspondance entre son imputation actuelle dans la nomenclature de lordonnance de 59, et celle de la LOLF à compter de 2006 (nomenclature par destination et par nature), et une correspondance entre lorganisation paramétrée dans ACCORD et celle qui sera paramétrée dans ACCORD LOLF.
3.4. Les règles techniques de bascule prévues
pour lapplication GBC
Dans le cadre des traitements de fin dannée (TFA), les engagements juridiques doivent être traités exceptionnellement compte tenu des contraintes techniques du « palier 2006 ».
En effet, le système GBC-LOLF ne pourra pas aller rechercher automatiquement les engagements juridiques dont les échéances de paiements pluriannuels vont au-delà du 1er janvier 2006, ainsi que les versements associés, qui auront été enregistrés dans GBC jusquau 31 décembre 2005. Une ressaisie manuelle de ces engagements juridiques à basculer, et des versements associés, sera nécessaire, dès la mise en place des crédits dautorisations dengagements (AE) au niveau de chaque unité opérationnelle (UO).
Une liste mensuelle des engagements juridiques, et des versements associés restant à payer, pourra être fournie par léquipe projet GBC à chaque site déconcentré à partir de septembre 2005.
Au dernier trimestre 2005, il appartiendra aux gestionnaires deffectuer le travail de rapprochement entre limputation actuelle ordonnance de 59 et la nouvelle imputation LOLF sur laquelle lengagement juridique devra être rattaché. Ce travail sera facilité par une table de correspondance entre les lignes de nomenclature ordonnance de 59 et les lignes de nomenclature LOLF (cf. annexe II pour sa préfiguration).
Pour les opérations de traitement de fin dannée (TFA) 2005 et de bascule dans ACCORD-LOLF et GBC-LOLF, une note de fin de gestion complétera la présente instruction.
Dores et déjà, pour GBC, il est à noter que les fiches TFA1 à TFA6 du classeur des fiches de procédures ne sont plus dactualité. Il vous est demandé de ne plus les appliquer et de ne plus y faire référence. De nouvelles fiches de procédures sont en cours de rédaction.
Le bureau de la comptabilité et de la commande publique (BCCP) et le bureau du budget et du dialogue de gestion (BBDG) au sein de la DAGEMO, se tiennent à votre disposition pour tout autre renseignement que vous souhaiteriez obtenir. Vous pouvez également saisir vos questions sur le forum « Comptabilité et marchés publics » sur lintranet fédérateur du ministère.
Le directeur de ladministration générale et de la modernisation des services, J.-R. Masson |
Visa du contrôleur financier, J.-P. Morelle |
MÉMENTO
pour la budgétisation des crédits du PLF 2006 en AE-CP
(autorisations dengagement et crédits de paiement)
Avertissement
Ce document rappelle et présente les éléments nécessaires à la budgétisation en autorisations dengagement (AE) et en crédits de paiement (CP) du PLF 2006. Une première version de ce document a été diffusée en annexe de la circulaire du 8 février 2005 relative aux conférences budgétaires.
Cette seconde version met à jour les modalités de consommation des AE du titre II et comprend une partie supplémentaire portant sur la gestion de la transition de 2005 vers 2006.
SOMMAIRE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES AE-CP
PREMIÈRE PARTIE - Principes de budgétisation en AE-CP
1. Les principes généraux pour le calibrage des AE
2. Les principes de budgétisation en AE-CP pour les dépenses de personnel (titre II)
3. Les principes de budgétisation en AE-CP pour les dépenses de fonctionnement (titre III)
4. Les principes de budgétisation en AE-CP pour les dépenses de subvention pour charges de service public (crédits en 32)
5. Les principes de budgétisation en AE-CP pour les dépenses dinvestissement (titre V)
6. Les principes de budgétisation en AE-CP pour les dépenses dintervention (titre VI)
DEUXIÈME PARTIE - La transition des DO et AP vers les AE 2006
1. La reprise des engagements en cours pour les dépenses ordinaires (DO)
2. Les modalités de transition des AP vers les AE pour les dépenses en capital
Fiche de synthèse pour la budgétisation des crédits du PLF 2006 en AE-CP
PÉRIMÈTRE DES AE PAR NATURE DE DÉPENSE | BUDGÉTISATION | ÉVÉNEMENT CONSOMMANT LES AE |
---|---|---|
Titre II. - Dépenses de personnel | ||
Rémunérations dactivité 21 | AE = CP | consommation des CP |
Cotisations et contributions sociales 22 | AE = CP | consommation des CP |
Prestations sociales et allocations diverses 23 | AE = CP | consommation des CP |
Titre III. - Dépenses de fonctionnement | ||
Fonctionnement autres que de personnel 31 | ||
Marchés annuels (fonctionnement courant, ...) | AE = CP | Notification annuelle de marché |
Abonnement à des fluides, loyers, frais de mission et de déplacement | AE = CP | Notification du dossier de liquidation |
Marchés pluriannuels (marchés de communication...) | AE ® CP | Notification du marché |
Subvention pour charge de service public 32 | ||
Subvention globale et/ou de fonctionnement | AE = CP | Pas de règle systématique (consommation ab initio ou selon échéancier de paiement des CP) |
Subvention dinvestissement | AE ® CP | Notification du financement de lEtat à lopérateur |
Titre V. - Investissement | ||
Immobilisations corporelles et incorporelles | AE ® CP | Notification du marché |
Titre VI. - Interventions | ||
Interventions de durée indéterminée | AE = CP | Pas de règle systématique (consommation ab initio ou selon échéancier de paiement des CP) |
Interventions de durée déterminée annuelles | AE = CP | Décision attributive ou convention |
Interventions de durée déterminée pluriannuelles | AE ® CP | Décision attributive ou convention |
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES AE-CP
Une autorisation budgétaire en engagements et en paiements
La LOLF, dans son article 8, instaure une autorisation budgétaire en engagements et paiements. Ainsi, lensemble des dépenses de lEtat fait désormais lobjet dune double autorisation : « les autorisations dengagement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées » et les « crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant lannée pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations dengagement ». Lextension de la dualité AE-CP à lensemble des dépenses est une conséquence logique de la fongibilité des crédits au sein des programmes. Lautorisation parlementaire encadre les deux extrémités de la chaîne de la dépense que sont lengagement juridique, par lequel naît la dépense en créant une obligation vis-à-vis dun tiers, et le paiement, par lequel est dénoué ledit engagement juridique.
Si la définition des AE et des CP dans la LOLF est proche de celle des AP et des CP tels que définis par lOrdonnance de 1959, en revanche, les AE ne sont plus valables sans limitation de durée comme létaient les AP et leur champ est étendu aux dépenses autres que celles dinvestissement.
Lannualité des AE
Les AE sont soumises au droit commun de lannualité. Votées par le Parlement pour une année, les AE non consommées sont, à défaut dêtre reportées, annulées en loi de règlement. Cette annualité fait des AE un support de lengagement juridique, par lequel naît la dépense, et non un support de programmation comme létaient les autorisations de programme. Les AE permettent, mieux que ne le permettaient les crédits de dépenses ordinaires, de couvrir des engagements juridiques qui sexécutent et donnent lieu à paiements sur un ou plusieurs exercices.
Dans le cas dun marché sexécutant sur deux années, les crédits dengagement sont consommés lors de la signature du marché. Dès lors, ils nont nul besoin dêtre reportés et ne le peuvent dailleurs pas puisquils ont été consommés. En revanche, lengagement juridique va vivre sur plusieurs exercices jusquà être soldé par le dernier paiement dégageant le gestionnaire de toute obligation vis-à-vis du tiers. Cest seulement dans cette mesure que les AE constituent le support de la pluriannualité, cest-à-dire lorsquelles couvrent un engagement juridique sexécutant sur plusieurs années.
Exemple
Un service gestionnaire envisage de passer un marché de 55 k pour une durée de 4 ans. Le parlement autorise un montant dAE de 55 k pour lannée N. Un échéancier des dépenses prévu dans le cadre de ce marché est défini pour identifier les besoins en CP sur les 4 années : 1re année 10, 2e 15, 3e 20, 4e 10.
La consommation des AE-CP :
Premier scénario : le marché est engagé juridiquement sur lannée N.
Année N : AE = 55 et CP = 10
Année N + 1 : AE = 0 et CP = 15
Année N + 2 : AE = 0 et CP = 20
Année N + 3 : AE = 0 et CP = 10
Les CP sont demandés chaque année en LFI.
Second scénario : le marché nest pas engagé juridiquement sur lannée N.
Les AE ouvertes par le parlement en année N ne sont pas consommées : 55 k dAE sont donc disponibles en fin dannée.
Ces AE peuvent faire lobjet dun report mais celui-ci nest pas automatique.
La généralisation des AE introduite par la LOLF ne vise pas à promouvoir une autorisation pluriannuelle. En revanche, la LOLF apporte un outil adapté à la pluriannualité de certains engagements juridiques en dépenses ordinaires en conformant lautorisation budgétaire au processus effectif de la dépense par un découplage des crédits dengagement et de paiement.
Lintérêt budgétaire de la généralisation de lautorisation
en engagements à toutes les dépenses
Clarifier la portée de lautorisation parlementaire : celle-ci porte dabord sur les engagements financiers que lEtat est autorisé à souscrire puis sur les paiements quil est autorisé à effectuer ;
Donner de la visibilité sur les engagements de lEtat ;
Améliorer la sincérité du budget ;
Assurer la couverture des engagements par des crédits en assurant une maîtrise, en amont, des dépenses ;
Améliorer la gestion des restes à payer et permettre de mieux distinguer, dans les paiements de lannée, les paiements au titre dengagements de lannée.
Ce mode de budgétisation permet notamment dappréhender la rigidité annuelle et pluriannuelle des dépenses.
PREMIÈRE PARTIE
La budgétisation en AE-CP
1. Les principes généraux pour le calibrage des AE
Le montant à retenir pour la couverture des engagements juridiques est la tranche ferme : la part ferme dun engagement sapprécie au vu de lacte juridique comme le montant minimum auquel lEtat sest engagé. Au-delà de cette tranche ferme sur laquelle est fondée la consommation des AE, une réservation de précaution peut être mise en place, mais il convient de bien dissocier les deux actes : lengagement, obligatoire pour la signature de lacte juridique, et la réservation de crédits, facultative.
Lengagement est distinct de toute réservation de crédits : lengagement juridique consommant les AE se distingue de toute réservation de crédits, notamment de lactuel « engagement comptable global » qui constitue, en réalité, une réservation de crédits.
Le cas des dépenses pluriannuelles de durée indéterminée
Pour les engagements de durée indéterminée, le principe général est celui dune budgétisation sur la base dAE annualisées qui couvrent la tranche annuelle des engagements juridiques. Dans ce cas, les AE sont identiques aux CP tant en budgétisation quen exécution. Bien que ces engagements juridiques soient pluriannuels, le caractère indéterminé de leur durée ne permet pas une budgétisation en AE ® CP.
Le critère retenu, transversal aux différentes natures de dépense, est le caractère fini ou non de la durée de lengagement juridique. Il sagit de la plupart des dépenses de personnel, des subventions pour charges de services publics, de certaines dépenses dintervention (allocation adultes handicapés, allocation parents isolés, rente viagère,...).
Le cas particulier des contrats de partenariat public-privé (PPP) et des montages engageant fermement lEtat sur longue durée (location avec option dachat, crédit bail, mécanismes de paiements différés).
Une circulaire précisera ultérieurement les règles de couverture des PPP par les AE.
2. Les principes de budgétisation en AE-CP
pour les dépenses de personnel (titre II)
Sagissant des dépenses de personnel, le législateur organique a considéré que le « caractère spécifique des dépenses de personnel nécessite de préciser que le montant des autorisations dengagement ouvertes serait égal au montant des crédits de paiement ». Pour des raisons de simplicité, cette solution a été préférée à un suivi des conséquences pluriannuelles de chaque acte de gestion des ressources humaines qui serait aussi complexe que peu fiable compte tenu de leur nombre élevé et des hypothèses nécessaires à leur évaluation.
Ainsi, la loi organique conserve, pour les dépenses de personnel, un encadrement annuel des seuls paiements. Les montants dAE et de CP sont confondus (cf. art. 8) et les AE ne peuvent être reportées au profit du titre II (cf. art. 15). Il ny a donc pas dencadrement des engagements juridiques comme cest le cas pour les autres natures de dépenses.
Cette situation rejoint les exceptions qui seront faites en pratique au principe de couverture des engagements juridiques par des AE pour les engagements de durée indéterminée, pour lesquels les AE ne couvriront que les paiements de lannée. Les AE sont donc identiques aux CP tant en budgétisation quen exécution. Ainsi, les rémunérations et charges sociales des personnels titulaires seront budgétées et consommées en AE et CP de même montant.
Les rémunérations et charges sociales de contractuels, demplois saisonniers ou occassionnels (vacations) seront également budgétées et consommées en AE et CP de même montant.
De la même façon, les autres prestations directes employeur comme certaines aides sociales (aide à la première installation par exemple), bien que de durée limitée, ne seront budgétées quà hauteur des paiements attendus et les AE et CP correspondants seront consommées en exécution lors du paiement.
En exécution, les dépenses du titre II ne seront donc pas couvertes exante par une consommation dAE car cela nécessiterait un engagement spécifique pour chacun des personnels sans réel apport pour la gestion de la masse salariale.
3. Les principes de budgétisation en AE-CP
pour les dépenses de fonctionnement (titre III)
Les dépenses de fonctionnement sont majoritairement annuelles (AE = CP). Quelques-unes sont pluriannuelles, de durée limitée (études, marchés de communication, etc.) : on budgétise donc en AE ® CP sur la base de la durée de lengagement.
Les marchés
Pour les marchés, il sagit dévaluer le montant ferme, cest-à-dire ce quil faudra payer « quoi quil arrive ». Ainsi, à loccasion dune révision de prix un engagement complémentaire permettra de couvrir le surcoût induit par rapport au montant initial du marché.
Lorsquun marché prévoit une clause de reconduction à lissue dune durée définie, la durée de lengagement ninclue pas la ou les éventuelles reconductions dans la mesure où la non-reconduction nest pas condidérée comme une résiliation du contrat et nentraîne pas dindemnité de débit. Dès lors, le montant ferme à hauteur duquel doivent être budgétées les AE correspond à la durée minimale hors reconduction.
Lorsquun marché à longue durée dexécution prévoit une clause de révision pour couvrir déventuelles hausses économiques, les AE correspondant à ces hausses économiques ne seront ouvertes que dans les lois de finances de lannée au cours de laquelle ces hausses sont prévues ou constatées. En exécution, ces hausses économiques seront couvertes par un engagement complémentaire.
Lorsquun marché prévoit des tranches conditionnelles avec une indemnité dattente ou de débit dans le cas où lacheteur public affermirait avec retard ou naffermirait pas une tranche, le montant du dédit devra être payé quoi quil arrive. Un montant correspondant au débit doit donc être appréhendé lors de lengagement initial des AE.
Le cas particulier des loyers, des fluides et des frais de déplacement
Pour ces crédits, les AE seront budgétisées sur la base des paiements attendus au cours de lannée (liquidation des factures) dans la mesure où le montant ferme de ces engagements nest connu quune fois la facture reçue ou la liquidation effectuée.
Pour les baux ordinaires, la converture sur leur durée (3, 6, 9) est pertinente dans la mesure où la durée nest pas ferme puisquil est possible de sortir avant léchéance sans frais. Sagissant de baux qui prévoient des coûts de sortie anticipée, il convient de couvrir par des AE lensemble des loyers sur la durée.
TYPE DACTE | MONTANT DAE BUDGÉTISÉES |
---|---|
Bon de commande | Montant de la commande |
Marché unique (unique ou alloti) | Montant global (hors valorisation des clauses de reconduction) |
Marchés à bon de commandes : | |
Avec mini-maxi | Minimum, puis montant des bons de commande au-delà du minimum |
Sans mini-maxi | Montant des bons de commande |
Marché à tranches conditionnelles | Montant des tranches à affermir dans lannée (y compris le dédit sur tranche conditionnelle) |
La liste limitative et complète des dépenses de fonctionnement pour lesquelles lengagement (consommation des AE) intervient lors de la validation du dossier de liquidation sera précisée ultérieurement, en vue notamment du début de la gestion 2006.
4. Les principes de budgétisation en AE-CP pour les crédits
de subvention pour charges de service public (crédits en 32)
Les subventions pour charges de service public retracent les subventions aux opérateurs de lEtat.
Il sagit donc de versements à des entités directement affiliées à lEtat et contribuant à la mise en oeuvre dune politique définie par lui sous contrôle étroit.
Les crédits en 32 recouvriront à la fois les dotations de fonctionnement courant, celles destinées à lacquisition de petit équipement et les subventions destinées à couvrir la maintenance du patrimoine des opérateurs. En termes de justification au premier euro, il conviendra de distinguer, au sein des crédits inscrits en 32, les crédits de fonctionnement courant budgétisés en AE-CP et les autres subventions aux opérateurs ou, parfois, on peut budgétiser en AE ® CP. Cette distinction doit permettre de mieux échelonner la dépense, de réduire les reports et de mieux suivre le déroulement des opérations mentionnées.
Les subventions globales et/ou de fonctionnement
Sagissant détablissements pour lesquels lEtat reste généralement le financeur en dernier ressort, les subventions seront budgétisées en AE = CP. En effet, lengagement de lEtat envers ses opérateurs a été pris à loccasion de leur création pour une durée indéterminée sans quil puisse être quantifié. LEtat se trouve donc dans une situation dengagement permanent non quantifiable vis-à-vis de ses opérateurs, situation qui justifie de retenir la tranche annuelle de ce type dengagement.
Les AE pourront, selon les cas, être consommées au fil de leau lors des décisions de versement à lopérateur ou bien en début dannée lors de la notification dun échéancier de paiement lorsque celui-ci vaut engagement ferme envers lopérateur. Le choix au sein de cette alternative dépend, dune part, de lexistence ou non dune notification annuelle de subvention à lopérateur, et dautre part, du dialogue de gestion existant ou souhaité entre la tutelle et lopérateur.
Par ailleurs, parce quelles répondent à une logique de pilotage dans un souci de visibilité et non pas à une logique dengagement juridique, les conventions dobjectifs et de moyens (ou contrats dobjectifs) avec un opérateur nont pas à être couvertes en AE.
Les subventions dinvestissement
Sagissant de subventions de projets identifiés, les AE seront budgétisées à hauteur de la part Etat sur toute sa durée et les CP couvriront les paiements de lannée sur la base dun échéancier.
5. Les principes de budgétisation en AE-CP
pour les dépenses dinvestissement (titre V)
Pour les crédits dinvestissement, le Parlement a conservé la nécessité pour les AE de « couvrir un ensemble cohérent et de nature à être mis en service ou exécuté sans adjonction » (art. 8). Cette disposition, maintenue dans le souci de garantir la sincérité des lois de finances, vise à éviter le fractionnement dune opération indivisible qui masquerait au Parlement lampleur de lopération. Techniquement, cela suppose une étape de réservation de crédits dengagement qui prend la forme de laffectation dAE, préalablement à la consommation, et destinée à garantir la réalisation de cette tranche fonctionnelle.
Il faut donc couvrir, en budgétisation des AE, lensemble du financement dune opération dinvestissement correspondant à lensemble des tranches fonctionnelles qui seront affectées dans lannée.
En revanche, lannualité budgétaire nécessite de ne budgétiser que les tranches fonctionnelles de lopération qui seront lancées, et donc affectées dans lannée. Il convient de ne pas reconstituer un stock dAE qui pourraient être reportées dannée en année comme dans la logique actuelle des AP.
Le dispositif retenu pour garantir le respect et la continuité de la tranche fonctionnelle des investissements est le suivant : les AE affectées à une opération dinvestissement en cours ou sur le point dêtre lancée bénéficieront dun report systématique, sauf dans le cas où la procédure daffectation des AE serait dévoyée par la constitution de tranches fonctionnelles fictives.
Les crédits dinvestissement connaissent donc une évolution majeure puisque les AE ouvertes dune année ont vocation à être annulées en loi de règlement si elles nont pas été affectées, et, au contraire, doivent en principe être reportées pour leur montant affecté et non gagé en fin dexercice. Dès lors, laffectation constitue un enjeu majeur pour le report dAE.
Enfin, les principes de couverture des marchés sur le titre V sont identiques à ceux décrits pour le titre III.
6. Les principes de budgétisation en AE-CP
pour les dépenses dintervention (titre VI)
Dispositifs de durée indéterminée (rente viagère des rapatriés, allocation adultes handicapés,...).
Les dispositifs de durée indéterminée, pour lesquels on ne connaît pas a priori la fin, ne cessent que par la sortie des individus de ces dispositifs ou par une décision abrogeant les lois et règlements les ayant institués : ils seront budgétisés en AE-CP. En effet, le quantum de ces engagements ne peut être déterminé et il convient de ne retenir que leur tranche annuelle.
Dispositifs de durée déterminée (dispositifs emplois, indemnisation des rapatriés,...).
Les engagements de dépenses de dispositifs de durée déterminée doivent être couverts dans leur intégralité et pour leur montant juridique par des AE. La prise en compte de ces engagements sur lensemble de leur durée, et pas seulement leur tranche annuelle, est primordiale pour la maîtrise de ces dépenses. En effet, si ces dépenses étaient annualisées, lattribution dun dispositif à trois ans aurait le même coût en autorisations dengagement quun dispositif à cinq ans de même coût annuel. Le gestionnaire pourrait ainsi à lintérieur de son enveloppe dautorisations dengagement modifier considérablement la structure de ses engagements par durée, et préempter ainsi ses futurs budgets.
A lheure actuelle, lencadrement pluriannuel de ces dépenses seffectue généralement par des autorisations de contingents pour chacun des dispositifs de durée différente, ce qui permet une maîtrise de ces dépenses en dehors du cadre budgétaire. La mise en place des AE a vocation à se substituer à lactuelle gestion par contingent et à permettre une maîtrise de lévolution de ces dépenses tout en assurant une réelle fongibilité entre des dispositifs de durée différente.
Toutefois, pour le calibrage des AE en PLF, il conviendra lors de la négociation budgétaire de saccorder, comme aujourdhui, sur une projection par dispositif. Cette programmation au premier euro des AE a vocation à être explicitée dans le bleu budgétaire dans la partie « Justification des crédits ».
Enfin, les AE sont établies sur la base de la durée juridique et non de la durée moyenne. Par exemple, pour les contrats aidés du secteur de lemploi qui peuvent avoir des durées juridiques variables, la durée prise en compte est celle des contrats eux-mêmes, ce qui implique de faire, lors dela négociation budgétaire, des hypothèses de répartition par durée. Lengagement interviendra lors de la signature des décisions attributives de laide à hauteur de lintégralité de laide sur la durée juridique prévue. La prise en compte des sorties anticipées avant léchéance (taux de rupture, etc.) seffectue pour la budgétisation des CP.
Le cas des interventions en gestion indirecte (paiement confié à un organisme tiers opérateur ou non : contrats aidés du ministère de lemploi, dotation jeune agriculteur,...).
Les interventions en gestion indirecte sont caractérisées soit par un engagement juridique pris dans les services déconcentrés et une avance ou un remboursement global payé au niveau central directement à lorganisme payeur (contrat aidé par exemple), soit par une décision dun organisme prescripteur (ANPE par exemple) et un remboursement à un organisme payeur (Unedic par exemple). Dès lors, il est indispensable poru suivre lexécution des engagements que lorganisme payeur se mette en mesure de restituer les engagements pris par lEtat, ou, dans le cas dengagements juridiques pris par lEtat, que le ministère gestionnaire mette en place les outils de gestion permettant de restituer en central chaque mois le niveau effectif des engagements juridiques pris.
Les autres crédits de subventions.
La maîtrise des subventions nécessite quelles soient couvertes intégralement par des autorisatons dengagement quelle que soit leur durée (AE ® CP). Sagissant des subventions de durée limitée, la consommation des AE interviendra lors de la signature des arrêtés attributifs. Les subventions seront donc couvertes à hauteur de lengagement ferme notifié au tiers, sans que lengagement puisse être annualisé.
Les subventions aux régimes de retraites peuvent être considérées comme des subventions de durée indéterminée qui ne seront donc couvertes quannuellement (AE = CP).
Pour les subventions aux associations ou aux entreprises, il convient de distinguer dune part les engagements pluriannuels fermes (AE#CP) et, dautre part, les engagements reconductibles ou les engagements annuels (AE = CP).
Dans le cadre actuel de lordonnance de 1959, les engagements en termes de subventions aux associations (notamment les conventions avec les associations) ou aux entreprises (notamment les conventions avec les entreprises) nétaient pas couverts au-delà du besoin annuel en CP.
Dans le nouveau cadre organique, la mise à disposition dAE permet de couvrir les engagements pluriannuels fermes vis-à-vis des structures subventionnées. Ainsi, les AE seront consommées lors de la signature de la convention à hauteur du montant ferme prévu par ladite convention. En labsence de convention ou dans la mesure où celle-ci ne contiendrait pas dengagement ferme, les AE seront consommées par larrêté attributif. Les subventions annuelles reconductibles doivent être couvertes en AE = CP.
Les conventions dobjectifs, comme les COM (conventions dobjectifs et de moyens) des opérateurs, ne constituent pas, quant à elles, un engagement financier ferme vis-à-vis des organismes subventionnés mais plutôt le support dune programmation et dun partenariat qui doit permettre dassocier des objectifs et des indicateurs aux dépenses de transferts. On ne les couvre pas en AE ® CP.
Les CPER décrivent une programmation de moyens qui ne constitue pas un engagement définitif de lEtat. Les CPER ne doivent donc pas être couverts par des AE. En revanche, les opérations relatives aux CPER doivent, comme les autres, être couvertes en AE. Ainsi :
- lorsque lEtat assure la maîtrise douvrage, il conviendra de couvrir la tranche fonctionnelle des investissements à lancer dans lannée au titre des CPER, il ny a donc pas de différence avec des opérations hors-CPER ;
- lorsque lEtat cofinance une opération réalisée par une collectivité, la convention de financement, qui acte le lancement de lopération et la part de financement Etat, doit être couverte en AE comme toute convention de financement.
TRANSITION DES DO ET DES AP
VERS LES AE 2006
1. La reprise des engagement en cours
pour les dépenses ordinaires (DO)
Pour les dépenses ordinaires pluriannuelles qui sont en cours, lengagement nétait généralement pas couvert sous lordonnance de 1959. Lorsquil reste plus dune année de dépenses à ouvrir, la règle de budgétisation retenue à titre transitoire consiste à ouvrir en AE = CP jusquà extinction de lengagement juridique (par exemple, un marché de communication de 5 ans signé en 2003 pour 500, on ouvre en AE = CP en 2006, 2007 et 2008 à raison de 100 par an). Cette règle revient à la pratique de budgétisation actuelle.
Toutefois, pour des engagements juridiques particulièrement importants (par exemple un partenariat public-privé sur 10 ans), lorsque cest possible, on couvrira les véritables engagements par des AE afin de donner une meilleure visibilité sur les engagements de lEtat. Cette solution nécessite un travail dévaluation des engagements juridiques en cours et des restes à payer (dans lexemple précédent, ou ouvre 300 en AE en 2006 et 100 en CP en 2006, 2007 et 2008).
2. Les modalités de transition des AP vers les AE
pour les dépenses en capital
Larticle 62 de la LOLF a pour objectif dassurer la transition entre le système de gestion régi par lordonnance de 1959 et celui prévu par la LOLF, il nautorise à reporter que les crédits de dépenses ordinaires et les crédits de paiement. Cette disposition ne prévoit ni nautorise le report des autorisations de programmes (AP) disponibles sur les dépenses en capital.
La non-survivance des autorisations de programme
à la fin de lexercice 2005
Les autorisations de programme deviennent sans portée et nont plus cours en 2006. Il ny a pas de survivance des AP qui demeureraient sans limitation de durée alors que lordonnance est abrogée et quelles ne tiennent leurs propriétés que de lordonnance. Par ailleurs, lexistence dun stock dAP à la durée de vie illimitée serait contraire au souhait du législateur de revoter chaque année le montant des AE.
Le stock des AP disponibles (AP nayant pas été engagées), notamment les AP non affectées, tombe donc de lui-même à la fin de lexercice 2005 : il ny a pas lieu de les annuler. La logique de stock liée à des AP sans limitation de durée sauf annulation est remplacée par une logique de flux avec des AE annuelles.
Opérations relatives à un investissement de lEtat (titre V hors chapitres en 59) : la réouverture en AE des AP affectées non engagées sur lexercice 2006
Les AP ne subsistant pas au-delà de lexercice 2005, il faut toutefois assurer la continuité des opérations dinvestissement en cours (titre V au sens de lordonnance de 1959) dont les AP ont fait lobjet dune affectation.
En effet, les AP affectées à une opération dinvestissement mais non encore engagées juridiquement ont vocation à permettre la couverture de la tranche fonctionnelle des investissements. La loi organique reconduit, dans les mêmes termes que lordonnance de 1959, lobligation de couvrir, en loi de finances, cette tranche fonctionnelle (art. 8). Il est donc nécessaire de préserver la continuité des opérations en cours.
Dans le cadre du Palier 2006, il a donc été décidé de laisser en place dans les systèmes dinformation les AP affectées à la fin de lexercice 2005.
Au cours de lexercice 2006, à partir du moment où le montant des AP affectées non engagées de la fin de la gestion 2005 sera connu, il sera nécessaire de régulariser juridiquement cette situation en sollicitant auprès du parlement louverture des AE correspondant aux AP à des opérations dinvestissement qui ont été basculées.
Opérations de subvention dinvestissement (titre VI) :
la désaffectation des AP affectées non engagées fin 2005
La bascule des opérations du titre VI de lordonnance de 1959 qui retrace des subventions dinvestissement à des organismes ne pose pas de problème. Actuellement, les AP doivent être affectées puis immédiatement engagées pour le même montant. Ces opérations ont vocation à être basculées sur le titre III (subventions pour charge de service public) ou sur le titre VI (dépenses dintervention). Ainsi, les AP affectées non engagées sur une opération dinvestissement en titre VI ne correspondent pas à une tranche fonctionnelle et nont pas le même statut que les AP affectées. Les éventuelles AP affectées non engagées sur le titre VI actuel seront donc désaffectées fin 2005 et tomberont delles-mêmes à la fin de lexercice 2005.
Par exception, les opérations de titre VI qui seraient basculées en titre V à compter de 2006, car relevant dune immobilisation de lEtat (comme par exemple, des subventions aux établissements publics constructeurs), devront, dans la mesure du possible, être traitées budgétairement comme des opérations de titre V selon des modalités techniques à déterminer.
Le cas particulier des chapitres expérimentaux en 59 :
la préfiguration des traitements de fin de gestion 2006
Sagissant des chapitres expérimentaux en 59, le typage des opérations réalisé dans le cadre des expérimentations permettra de distinguer les opérations dinvestissement des autres opérations. Ainsi, en préfiguration des traitements de fin de gestion 2006, les opérations typées « investissement » seront transportées pour leur montant affecté, alors que les autres opérations seront désaffectées et transportées pour leur montant engagé.
ANNEXE II
TABLEAU DE BUDGÉTISATION
Mission travail et emploi
ACTION | SOUS-ACTION | NIVEAU No 2 | CODE | PERSONNEL | LIGNE LO 59 | TITRE CAT | PCE CHAPEAU | BUDGÉTISATION en AE/CP(*) |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Développement de lemploi | |||||||||
Allégements de cotisations sociales | Allégements généraux | Réduction dégressive des cotisation sociales patronales sur les bas salaires (loi du 17 janvier 2003) Exonération de cotisations sociales au titre de lincitation à la RTT (L. du 13 juin 1998) Réduction dégressive des cotisations sociales patronales sur les bassalaires (loi du 4 août 1995) Exonération de cotisations sociales au titre de lincitation à lARTT (L. du 11 juin 1996) Exonération de cotisation dallocations familiales |
10 11 21 13 14 |
Non Non Non Non Non |
44-77-32 44-77-10 44-77-31 44-77-20 44-77-81 |
62 62 62 62 62 |
65238 65238 65238 65238 65238 |
||
Allégements et primes sectoriels | Exonération de cotisations sociales des correspondants locaux de la presse régionale ou départemental Exonération de cotisations sociales au titre de larticle L. 241-14 du code de la sécurité sociale Exonération de cotisations sociales pour lembauche du 2e au 50e salarié dans les entreprises situées en ZRR ou en ZRU Exonération de cotisations sociales au titre de la zone franche de Corse Aides à lemploi dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants |
20 21 22 23 24 |
Non Non Non Non Non |
44-77-50 44-77-70 44-77-41 44-77-43 44-79-19 |
62 62 26 26 32 - 62 |
65238 65238 65238 65238 65238 et 6318 (frais de gestion UNEDIC) |
|||
Stimulation de la création et de la reprise dentreprise | Encouragement au développement dentreprises nouvelles (EDEN) EDEN-Actions dingénierie dans le cadre des actions des CPER Aides aux chômeurs dentreprise (ACCRE) Chèques conseil Fonds de garantie pour linsertion par léconomique |
30 31 32 33 34 |
Non Non Non Non |
44-70-91 44-79-13 44-79-23 et 81 44-79-18 44-79-24 |
61 61 61 et 62 (pour exo ACCRE) 61 64 |
651131 ou 651231 651131 ou 651231 651131 ou 651231 et 65238 651131 ou 351231 6541 |
|||
Promotion de lemploi | Accélération du développement des services au particulier et promotion des nouvelles formes demploi | Développement des emplois, activités et services dutilité sociale Développement des emplois, activités et services dutilité socale CPER Conventions pour la promotion de lemploi CPER Conventions pour la promotion de lemploi hors CPER Etudes, audits, conseil et ingénierie en entreprise Subventions de promotion de lemploi |
40 41 42 43 44 45 |
Non Non Non Non Non Non |
44-70-91 44-01-30 44-70-91 44-79-14 et 15 44-79-12 44-79-11 |
64 64 62 - 64 62 - 64 62 64 |
654 654 652 et 654 652 et 654 652 654 |
||
Accès et retour à lemploi | |||||||||
Indemnisation des demandeurs demploi et rapprochement de loffre et de la demande demploi | Indemnisation des demandeurs demploi | AFF/AFR Financement du régime de solidarité Fonds intermittents provisoire Allocations complémentaires |
10 11 12 13 |
Non Non Non Non |
43-70-70 46-71-50 46-71-40 46-71-60 |
32-61 32-61 32-61 32-61 |
651281 ou 6318 6311 ou 651281 6511281 ou 6318 651281 et 6318 |
||
Rapprochement de loffre et de la demande demploi | ANPE - CPER ANPE - hors CPER Maisons de lemploi AFPA Acquisitions immobilières au profit des organismes de formation professionnelle pour adultes |
14 15 16 17 18 |
Non Non Non Non Non |
44-70-91 36-31-10 et 66-72-20 36-61-40 et 66-72-30 43-71-11 57-92-40 |
32 32 64 32 51 |
6311 6311 et 6321 65412 et 65413 6312 213 et 218 |
AE#CP sur le 66-72 AE#CP sur le 66-72 Création demandés en attente DB - AE#CP |
||
Mise en situation demploi des publics fragiles | Construction de parcours vers lemploi durable | Emplois jeunes ministères Emplois jeunes CNASEA Contrats emploi consolidé Contrats emploi solidarité SAE Contrats dinsertion dans la vie sociale Exonérations des CIE Exonérations contrats de retour à lemploi (CRE) Primes des CIE |
20 21 22 23 24 25 26 27 28 |
Non Non Non Non Non Non Non Non Non |
44-01-20 44-01-10 44-70-42 44-70-41 44-70-11 et 13 44-70-67 44-70-32 44-70-72 44-70-31 |
64 32-64 32-64 32-64 32-61-64 32-64 62 62 62 |
65421 6542 ou 6318 6542 ou 6318 6542 ou 6318 6542 et 651232 ou 6318 6542 ou 6318 6522 6522 6522 |
||
EUR - CAE EUR - CIE Soutien à lemploi des jeunes en entreprise CNASEA (frais de gestion) Exonérations RMA Contrats davenir |
30 31 32 33 34 35 |
Non Non Non Non Non Non |
44-70-46 44-70-46 44-70-64 43-70-80 44-70-44 44-70-45 |
64 62 32-62 32 62-64 64 |
654 652 65238 et 6318 6311 65228-65421 6542 |
AE#CP AE#CP |
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Accompagnement des publics les plus en difficultés | Programme TRACE - CPER Programme TRACE - hors CPER Missions locales et permanences daccueil, dinformation et dorientation des jeunes - fonctionnement Missions locales et permanences daccueil, dinformation et dorientation des jeunes - accompagnement Bourses intermédiaires pour linsertion des jeunes Fonds dinsertion professionnelle des jeunes |
40 41 42 43 44 45 |
Non Non Non Non Non Non |
44-70-91 44-70-61 44-70-81 et 80 44-70-81 et 80 44-70-65 et 63 44-70-82 |
64 64 64 64 61 61-64 |
654 654 654 654 65124 651-654 |
|||
Actions de parrainage - CPER Actions de parrainage - hors CPER ARAF EUR-accompagnement - CPER EUR-accompagnement - hors CPER AFPA-PAS emploi publics spécifiques |
50 51 52 53 54 55 |
Non Non Non Non Non Non |
44-70-91 44-70-15 44-70-45 44-70-91 44-70-45 44-71-11 |
64 64 61 64 64 32 |
654 654 651 654 654 6312 |
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Entreprises dinsertion et entreprises de travail temporaire dinsertion - CPER Entreprises dinsertion et entreprises de travail temporaire dinsertion - hors CPER Fonds départemental pour linsertion Assiociations intermédiaires Chantiers dinsertion Exonérations structures agréées |
60 61 62 63 64 65 |
Non Non Non Non Non Non |
44-70-81 44-70-61, 54 et 55 44-70-52 44-70-56 44-70-57 44-70-53 |
62 62 62 64 64 62-64 |
652 652 652 654 654 652 ou 654 |
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Mesures en faveur des travailleurs handicapés - CPER Mesures en faveur des travailleurs handicapés - hors CPER Subventions aux entreprises adaptées - Subventions aux entreprises adaptées - hors CPER GRTH Aide au poste des entreprises adaptées |
70 71 72 73 74 75 |
Non Non Non Non Non Non |
44-70-91 44-71-10 44-70-91 44-71-30 44-71-40 44-71-40 |
61-62-64 61-62-64 62 62 62 62 |
6512-652-654 6512-6522-654 652 652 652 652 |
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Accompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques | |||||||||
Anticipation des mutations et développement de la mobilité professionnelle | Stimulation et accompagnement des projets collectifs favorables au développement de lemploi et des ressources humaines | Aides au conseil - CPER Aides au conseil - hors CPER Politique contractuelle de formation - CPER Politique contractuelle de formation - hors CPER Remplacement du salarié en formation |
10 11 12 13 14 |
Non Non Non Non Non |
44 - 70 - 91 44 - 79 - 16 43 - 70 - 59 44 - 79 - 21 44 - 79 - 22 |
62 62 62 62 32 - 62 |
652 652 652 652 652 ou 6318 |
||
Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés grâce au développement de la mobilité professionnelle | Pré-retraites - ASFNE Pré-retraites progressives Conventions sociales de la sidérurgie CATS Allocations temporaires dégressives (ATD) Allocations spécifiques pour privation partielle demploi Dotation déconcentrée : congés de conversion Dotation déconcentrée : cellule de reclassement Dotation déconcentrée : convention de chômage partiel Dotation déconcentrée : Fonds national de lemploi - formation Dotation déconcentrée : aides au passage à temps partiel |
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 |
Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non |
44 - 79 - 31 44 - 79 - 32 44 - 79 - 34 44 - 79 - 36 44 - 79 - 37 44 - 79 - 40 44 - 79 - 50 44 - 79 - 50 44 - 79 - 50 44 - 79 - 50 44 - 79 - 50 |
32 - 61 32 - 61 61 32 - 62 - 64 61 61 61 - 62 - 64 61 - 62- 64 61 - 62 - 64 61 - 62 - 64 61 - 62 - 64 |
651233 ou 6318 651233 ou 631 651233 6318 - 652 - 654 651233 651131 651 - 652 - 654 651 - 652 - 654 651 - 652 - 654 651 - 652 - 654 651 - 652 - 654 |
|||
Développement de lalternance à tous les âges | Dotation de décentralisation : loi du 7 janvier 1984/loi du 23 juillet 1987 Dotation de décentralisation : enveloppe de rééquilibrage au titre de laménagement du territoire Dotation de décentralisation : primes dapprentissage Exonérations de cotisations sociales des contrats dapprentissage Primes à la charge de lEtat Participation de lEtat au développement de lapprentissage |
40 41 42 43 44 45 |
Non Non Non Non Non Non |
43 - 06 10 et 20 43 - 06 - 60 43 - 06 - 81 43 - 70 - 12 43 - 70 - 59 43 - 70 - 11 |
63 63 63 62 62 62 |
653 653 653 652 652 652 |
ACTION | SOUS-ACTION | NIVEAU No 2 | CODE | PERSONNEL | LIGNE LO 59 | TITRE CAT | PCE CHAPEAU | BUDGÉTISATION en AE/CP(*) |
|
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Exonérations de cotisations sociales des contrats de professionnalisation pour les jeunes et les adultes Exonérations de cotisations sociales des contrats de qualification pour les jeunes Primes des contrats de qualification les adultes Exonérations de cotisations sociales liées aux parcours daccès aux trois fonctions publiques (PACTE) |
50 51 52 53 |
Non Non Non Non |
43 - 70 23 et 33 43 - 70 - 22 43 - 70 31 43 -70 - 13 |
62 62 62 64 |
652 652 652 6541418 |
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Amélioration de laccès des actifs à la qualification | Réduction des inégalités dans laccès à la formation et à la qualification | AFPA - CPER AFPA - hors CPER Rémunération des stagiaires accueillis par lAFPA Programme national de formation professionnelle - CPER Programme national de formation professionnelle - hors CPER Dispositifs relevant de la loi du 1er décembre 1988 (Mayotte) Participation de lEtat à la revalorisation de la rémunération des stagiaires Actions décentralisées (préqualifiantes et qualifiantes) en faveur des jeunes/L. 20 décembre 1993 Frais de gestion du CNASEA/Frais de gestion liés à la décentralisation des actions qualifiantes et préqualifiantes |
60 61 62 63 64 65 66 67 68 |
Non Non Non Non Non Non Non Non Non |
43 - 71 - 30 et 66 - 71 50 43 - 71 - 12 et 66 - 71 10/40/60/70 43 - 70 - 63 66 - 00 - 30 66 - 00 - 20 43 - 06 - 40 43 - 06 - 32 43 - 06 - 70 et 50 43 - 06 - 90 |
32 32 61 64 64 63 63 63 63 |
6312 et 6322 6312 et 6322 651233 654 654 653127 65312 65312 6532 |
AE#CP sur le 66-71 AE#CP sur le 66-71 AE#CP AE#CP |
|
Rémunérations des stagiaires accueillis dans des stages de formation qualifiante agréés par lEtat Rémunérations et fonctionnement des actions en faveur des jeunes à la charge de lEtat, CIBC Mayotte Subventions de fonctionnement à différents organismes de formation qualifiante CPER Subventions de fonctionnement à différents organismes de formation qualifiante hors CPER Formation qualifiante différée Subvention de fonctionnement au CENTRE INFFO Financement dactions adaptées aux besoins des personnes illettrées CPER Financement dactions adaptées aux besoins des personnes illettrées hors CPER Agence nationale de lutte contre lilletrisme - ANLCI Subventions aux ateliers pédagogiques personnalisés - CPER Subventions aux ateliers pédagogiques personnalisés - hors CPER FORE et formations aux NTIC Echanges Franco-allemands GIP Socrates/Leonardo Stage dinsertion et de formation à lemploi (SIFE) |
70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 |
Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non |
43 - 70 - 61 43 - 70 - 58 et 62 et 56 43 - 70 - 59 43 - 70 - 41 et 43 - 71 20 43 - 70 - 52 43 - 70 - 42 43 - 70 - 59 43 - 70 - 53 36 - 61 - 70 43 - 70 - 59 43 - 70 - 57 43 - 70 - 54 43 - 70 - 54 36 - 61 - 70 44 - 77 - 11 12 et 13 |
61 61 - 64 61 - 64 64 64 32 64 64 32 64 64 64 62 - 64 32 32 - 61 - 64 |
651233 651 et 654 651 et 654 654 654 6312 654 654 6313 654 654 654 652 et 654 6313 6542 et 651233 et 6318 |
||||
Reconnaissance des compétences acquises par les personnes | Financement des dispositifs de validation des acquis de lexpérience. Dispositif Etat Financement des dispositifs de validation des acquis de lexpérience AFPA |
90 91 |
Non Non |
43 - 70 - 43 43 - 71 - 11 |
64 32 |
654 6312 |
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Amélioration de la qualité de lemploi et des relations du travail | |||||||||
Santé et sécurité au travail | Connaissance des risques professionnels | recherche et exploitation des études (AC et SD) Nouvelle agence |
10 11 |
Non Non |
4473-90 3661-80 |
64 32 |
654 631 |
AE # CP | |
Amélioration de la qualité des interventions en matière de conditions de travail | Agence nationale pour lamélioration en matière de conditions de travail (ANACT) Fonds damélioration des conditions de travail (FACT) |
10 11 |
Non Non |
3661-50 4473-60 |
32 62 |
6311 652 |
AE # CP | ||
Qualité et effectivité du droit | Veille sur leffectivité du droit : Formation des conseillers prudhomaux |
20 | Non | 4473-40 | 64 | 654 | AE#CP | ||
Veille sur leffectivité du droit : Election des conseillers prudhomaux |
21 | Non | 37-62-10 et 20 | 31 et 52 | 20, 23, 40, 60, 61, 62 | AE#CP sur lart 10 | |||
Veille sur leffectivité du droit : Conseiller du salarié et subventions aux groupements et associations |
22 | Non | 4473-30 et 50 | 61 - 62 - 64 | 61588 - 652115 - 6541418 | AE#CP | |||
Dialogue social et démocratie sociale | Soutien national au développement de la négociation collective : Formation économique et sociale syndicale - études et recherches syndicales |
30 | Non | 4473-11 | 64 | 654 | AE#CP | ||
Action des services déconcentrés dans le développement de la négociation collective : soutien aux acteurs du dialogue social | 31 | Non | 4473-12 | 64 | 654 | ||||
Lutte contre le travail illégal | 40 | Non | |||||||
Conception, gestion et évaluation des politiques de lemploi et du travail | |||||||||
Gestion du programme développement de lemploi | Néant | 10 | Oui | 3161 à 3392 | 21 - 22 - 23 | 62, 64 | |||
Gestion du programme « accès et retour à lemploi » | Néant | 20 | Oui | 3161 à 3392 | 21 - 22 - 23 | 62, 64 | |||
Gestion du programme « acompagnement des mutations économiques, sociales et démographiques » | Néant | 30 | Oui | 3161 à 3392 | 21 - 22 - 23 | 62, 64 | |||
Gestion du programme « amélioration de la qualité de la qualité de lemploi et des relations du travail » | Néant | 40 | Oui | 3161 à 3392 | 21 - 22 - 23 | 62, 64 | |||
Soutien | Néant | 50 | Mixte | 3161 à 3392, 3498, 3761, 3903, 3661, 3791, 5792 | 21 - 22 - 23 et31 - 32 - 51 - 52 | 203, 205, 208, 211, 213, 218, 22, 23, 60, 61, 62, 63 et 64 | AE # CP | ||
Etudes, statistiques,évaluation et recherche | Etudes, statistiques, évaluation et recherche (hors opérateurs) | 60 | Mixte | 3161 à 3392, 5901, 3498, 3761 | 21 - 22 - 23 et31 et 52 | 60, 61, 62 et 631 | AE # CP | ||
Centre détudes de lemploi (CEE) | 61 | Non | 3661-20 | 32 | 63 | ||||
Centre détudes et de recherches sur les qualifications (CEREQ) | 62 | Non | 3661-30 | 32 | 63 | ||||
Dépenses de personnel polyvalent à reventiler | Néant | 99 | Oui | 21 - 22 - 23 | 62, 64 |
Gestion de la transition des DO vers les AE-CP. - Traitement des engagements en cours et des reports fin 2005
APUREMENT EN TRANCHES ANNUELLES | APUREMENT DÉFINITIF DÉBUT 2006 | |
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Engagements juridiques antérieurs à 2006 couverts en tranches annuelles (ex : dispositifs emplois) | Budgétisation chaque année en AE = CP de la tranche annuelle de paiements attendus jusquà extinction de lengagement Engagement en début dannée de la tranche annuelle de paiements attendus |
Budgétisation en 2006 des AE à hauteur des restes à payer fin 2005 et des CP à hauteur de la tranche de paiements 2006 Engagement début 2006 des restes à payer |
Engagements juridiques antérieurs à 2006 couverts dans leur intégralité par un engagement comptable | La converture sera assurée par le report Le report de 2005 vers 2006 annulera des crédits de dépenses ordinaires sur 2005 et ouvrira des AE et des CP sur 2006 Le réengagement début 2006 se fera comme aujourdhui et il consommera les AE |
|
Impayés : dette avérée (service fait) sans que des crédits aient été engagées | Lapurement des impayés (dépenses non couvertes) relève dune décision budgétaire autonome par rapport à la transition vers une gestion en AE-CP |