Contrat initiative emploi
Formation professionnelle
Validation des acquis
Circulaire DGEFP no 2005-24 du 30 juin 2005 relative aux modalités daccès à la formation professionnelle et de mise en oeuvre des actions daccompagnement des bénéficiaires de contrats aidés : CIE, CAE, contrat davenir et contrat insertion - revenu minimum dactivité
NOR : SOCF0510329C
(Texte non paru au Journal officiel)
Références :
Circulaire no 2005-09 DGEFP du 19 mars 2005 relative à linsertion professionnelle et sociale des jeunes ;
Circulaire DGEFP no 2005-11 du 21 mars 2005 relative à la mise en oeuvre du CIE ;
Circulaire DGEFP 2005-12 du 21 mars 2005 relative à la mise en oeuvre du CAE ;
Circulaire no 2005-13 DGEFP du 21 mars 2005 relative à la mise en oeuvre du contrat davenir ;
Circulaire no 2005-14 DGEFP du 24 mars 2005 relative à la mise en oeuvre du CI-RMA ;
Pièces jointes :
Annexe I. - Présentation de lattestation de compétences ;
Annexe II. - Modalités financières de la participation des employeurs de droit privé à leffort de formation ;
Annexe III. - Accompagnement pris en charge sur lEnveloppe unique régionale (EUR) ;
Annexe IV. - Accords-cadres déjà négociés au niveau national ;
Annexe V. - Prestations de lANPE pour les demandeurs demploi, accessibles en tant que de besoin aux bénéficiaires de contrats aidés ;
Annexe VI. - Modules de lAFPA pour les bénéficiaires de contrats aidés.
Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les directeurs régionaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; Mesdames et Messieurs les préfets de département ; Mesdames et Messieurs les directeurs départementaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; Monsieur le directeur général de lANPE ; Monsieur le directeur général de lAFPA.
La mise en oeuvre dactions daccompagnement, de formation et de validation des acquis de lexpérience est lune des conditions permettant un véritable parcours vers lemploi des bénéficiaires de contrats aidés rénovés ou crées par le plan de cohésion sociale.
Les contrats davenir (CA) prévoient obligatoirement des actions de formation, de validation des acquis de lexpérience ou daccompagnement au profit des salariés.
Ces actions sont également recommandées pour les salariés bénéficiaires dun contrat daccompagnement dans lemploi (CAE), dun contrat initiative emploi (CIE) ou dun contrat insertion - revenu minimum dactivité (CI-RMA).
La loi no 2005-32 de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 confie des responsabilités aux collectivités territoriales en matière de contrats aidés et les lois de décentralisation ont confié aux conseils régionaux la formation des personnes sans emploi.
Ces évolutions appellent de nouveaux partenariats, où vos actions prennent toute leur place.
La présente circulaire a pour objet de préciser les instructions en matière daccompagnement et de formation figurant dans les circulaires visées en référence.
Vous veillerez notamment à partager avec vos partenaires - collectivités prescriptrices du contrat davenir et du contrat insertion - revenu minimum dactivité, employeurs de contrats aidés, partenaires sociaux, institutions en charge de la formation - les grands principes suivants.
I. - LA MISE EN OEUVRE DES ACTIONS DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET DACCOMPAGNEMENT : UNE RESPONSABILITÉ QUI INCOMBE À LEMPLOYEUR, ET QUI SINSCRIT DANS LE PROJET PROFESSIONNEL DU SALARIÉ
Les employeurs sont au premier chef responsables de la mise en oeuvre des actions daccompagnement et de formation nécessaires à linsertion des personnes embauchées en contrats aidés. En effet, la mise en oeuvre de ces actions daccompagnement, de formation et de tutorat constitue une contrepartie essentielle de leffort financier que consentent les pouvoirs publics et qui engage lemployeur.
Ces actions de formation sinscrivent dans le cadre dun projet professionnel qui fait sa part aux actions de tutorat, daccompagnement et de professionnalisation dans lemploi dont la formation est un des éléments. Celles-ci doivent être mises en place le moment venu et de manière adaptée au vu des besoins du salarié.
1. Les salariés en contrat aidé ont dans le secteur privé accès aux dispositifs de formation et daccompagnement de droit commun
Les salariés en contrat aidé ont accès aux dispositifs de formation et daccompagnement de droit commun et il appartient aux employeurs de favoriser et de faciliter laccès de ces salariés à ces dispositifs.
Ces droits doivent être analysés selon la nature du contrat de travail (CDD ou CDI) et le type demployeur (employeur du secteur public non soumis aux dispositions du code du travail ou employeur relevant du secteur privé). Les mécanismes de financement de ces dispositifs diffèrent également selon le statut de lemployeur. Les conditions daccès et de financement à ces droits sont énumérés par type de contrat dans la fiche annexe II
Vous faciliterez la mobilisation des branches et des OPCA, notamment au niveau régional, autour de ces principes qui doivent nourrir le dialogue social décentralisé. Pour ce faire, vous pourrez notamment vous appuyer sur les accords cadre négociés au niveau national (fiche annexe IV), notamment pour le CI-RMA.
Pour les embauches réalisées par des associations, les OPCA concernés sont les organismes agréés sur le champ dactivité des entreprises de léconomie sociale (Uniformation), du champ dactivité des branches sanitaires, médico-sociales et sociales à but non lucratif (Unifaf ex Promofaf) et du secteur de lhabitat, de laccompagnement social, de laménagement, de lurbanisme et du cadre de vie (Habitat formation).
Les OPCA peuvent soutenir les projets de personnes embauchées en contrat aidé dans le cadre du DIF ou du plan de formation.
Enfin, vous rappellerez en tant que de besoin aux institutions prescriptrices de contrat davenir cette dimension essentielle du projet des employeurs.
2. Les employeurs de salariés en contrat aidé
peuvent ou doivent délivrer une attestation de compétence
Lemployeur, dans le cadre du contrat davenir est tenu de délivrer une attestation de compétences.
Dans le cadre des autres contrats, lattestation de compétences peut également être mobilisée.
Cette attestation constitue un outil méthodologique - et pédagogique - visant à engager un dialogue entre lemployeur et le salarié sur les activités exercées par le salarié, les évolutions de son poste et les compétences à acquérir. Elle constitue également un support permettant délaborer le projet professionnel du salarié dans le cadre dune démarche de professionnalisation. Un modèle vous est présenté en fiche annexe I
Lattestation peut être utilisée lors de laccueil ou à différents points détapes. Toutefois seule celle délivrée au terme du contrat de travail « contrat davenir » est obligatoire.
Lattestation de compétences permet au salarié de faire valoir ses savoir-faire professionnels auprès des autres employeurs et institutions, et elle constitue un élément pour accéder aux dispositifs de validation des acquis de lexpérience, dans le respect des procédures mises en place par chaque valideur.
Lemployeur peut être aidé dans cette démarche par le référent chargé du suivi du salarié en contrat aidé. Le salarié en contrat davenir sengage quant à lui à suivre des actions daccompagnement et de formation y compris hors temps de travail dans la limite de la durée légale du travail.
Lattestation de compétences peut également être utilisée dans le cadre des CAE, CIE et CI-RMA à lissue dune action daccompagnement ou de formation que lon entend valoriser, ainsi quà léchéance des contrats.
Vous veillerez à transférer vers les employeurs et les institutions concernés les savoir-faire que vous avez précédemment développé, notamment au niveau régional, autour de lattestation dactivités pour les NSEJ.
3. Le niveau daide apporté répond aux charges
supportées par lemployeur
La mise en oeuvre dactions de formation ou daccompagnement par lemployeur en faveur des salariés en CAE ou CIE dans le cadre de lEnveloppe unique régionale peut donner lieu à une majoration du taux de prise en charge par lEtat de ces contrats lorsque leffort réalisé par lemployeur en la matière est jugé suffisamment significatif. Cette faculté doit avoir été expressément prévue dans larrêté annuel du préfet de région fixant les taux de prise en charge.
Dans le cadre du contrat davenir, laide exceptionnellement élevée apportée aux employeurs pour ce contrat a pour objet de permettre à lemployeur daccompagner le salarié dans la réalisation de son projet professionnel, en y intégrant la dimension formation.
4. La formalisation des engagements
pris par lemployeur
Les conventions de CAE, CIE, CA ou CI-RMA ont notamment pour objet de préciser les engagements pris en matière de formation et daccompagnement par lemployeur.
Cependant, dans de nombreux cas, le contenu des formations ou des actions ne pourra être précisé que dans les premières semaines de travail, au vu des besoins du salarié.
Sagissant du CAE et du CIE, lemployeur pourra en effet, dans le cadre dun avenant, préciser quelles sont les actions de formation ou daccompagnement quil entend prendre en charge, cet avenant étant susceptible de donner lieu à une aide majorée de lEtat, lorsque cette possibilité aura été prévue par arrêté du préfet.
Sagissant du contrat davenir, il nest pas demandé darrêter précisément le programme de formation du salarié dès la signature de la convention individuelle. Pour ce faire, la conclusion formelle dun avenant au contrat davenir nest pas nécessaire. Il suffit juste de reprendre un imprimé de convention individuelle, dy reporter le numéro de convention individuelle déjà signée et de compléter lencadré intitulé « les actions daccompagnement et de formation prévues par lemployeur ».
En outre, il appartient au référent dy veiller pour quen tout état de cause le salarié bénéficie des actions lui permettant de préparer sa sortie vers lemploi.
II. - LE SPE DOIT ÉGALEMENT PARTICIPER, AU NIVEAU LOCAL, À LA CONSTRUCTION DUNE OFFRE COORDONNÉE EN MATIÈRE DACCOMPAGNEMENT ET DE FORMATION
1. En complément des actions mises en oeuvre par lemployeur, loffre de services déjà existante du SPE et des organismes associés doit être mobilisée (notamment les prestations ANPE, AFPA, APP, IRILL)
Les prestations de lANPE
Dans le cadre de la prescription et du suivi individualisé que réalisera lANPE pour les personnes embauchées en CAE, CIE en CDD et CI-RMA (allocataires de lASS ou de lAPI), ces salariés bénéficieront dentretiens individuels avec un conseiller et pourront accéder en tant que de besoin à la prestation de service la mieux adaptée à leur situation (fiche annexe V) et, plus particulièrement :
- les prestations daccompagnement renforcé dans lemploi (PADE) ;
- les prestations daide à la définition du projet professionnel (OPI, OPG) et daccompagnement renforcé vers lemploi (OEI, OEG) ;
- les bilans de compétences approfondis (BCA) ;
- lensemble des ateliers de lANPE.
Pour faciliter la mise en oeuvre des contrats davenir et desCI-RMA, les collectivités territoriales peuvent compter, sans restrictions, sans formalité et sans facturation, sur les services de lANPE en matière de prospection des employeurs publics et privés, et de recensement des offres demploi susceptibles notamment dêtre satisfaites par lembauche en contrats aidés de bénéficiaires du RMI.
LANPE sengage également à proposer dans le cadre de sa mission de service public pour tous les bénéficiaires de minima sociaux embauchés en contrat davenir (bénéficiaires ASS, API, RMI) ou en CI-RMA (bénéficiaires RMI), quand elle en assure la prescription par délégation du conseil général, de la commune ou de lEPCI :
- laccès en tant que de besoin à toute prestation la plus adaptée (PADE, BCA, OPI, OPG, OEI, OEG...) ;
- le suivi dans lemploi aidé pendant la durée de la convention initiale de CI-RMA ou de contrat davenir, sous forme dentretiens et de contacts réguliers, jusquà la préparation active de la sortie de ces personnes vers un emploi ordinaire. Cette intensification des services portera particulièrement sur les trois mois précédant la fin du contrat aidé.
Les prestations de lAFPA
Les salariés en contrats aidés (Contrat dAvenir, CIE, CAE, CI-RMA) peuvent bénéficier dans le cadre dun plan daction concerté au sein du SPER dune prestation spécifique intitulée « Parcours de professionnalisation ». Cette prestation vise à acquérir ou à développer des compétences professionnelles par la formation et la mise en situation de travail (fiche annexe VI).
Elle donnera lieu, si possible, à validation par CCP, voire par titre professionnel.
Les ateliers de pédagogie personnalisée (APP)
et le module NSI
Ces salariés ont accès également aux APP sur prescription de lANPE ou sur orientation du SPER, ainsi quau module dinitiation à la navigation sur Internet (NSI) sur prescription de lANPE ou des APP.
Les actions de lutte contre lillettrisme
(programme IRILL)
Ces actions pourront être particulièrement mobilisées pour les salariés en contrat davenir ou les jeunes en CIVIS, dont les difficultés sur les savoirs de base constituent un frein à la professionnalisation et à linsertion.
Les centres de ressources illettrisme, sous limpulsion des DRTEFP et en lien avec lANLCI, seront chargés daccompagner loffre de formation pour faire évoluer les modalités de formation (intégration des situations dactivité aux modules, interventions des formateurs sur sites, adaptation aux modes dorganisation de prestations dont ils nont pas la maîtrise) et prendre en compte les particularités des publics en contrat davenir et CIVIS, afin darticuler la formation aux mesures en faveur de lemploi. Les crédits des conseils généraux et des conseils régionaux peuvent intervenir en cofinancement de ces actions pour les contrats davenir.
Le fonds dinsertion professionnelle des jeunes (FIPJ)
Dautres actions spécifiques daccompagnement en faveur de jeunes en difficulté pourront être mobilisées dans le cadre du FIPJ, dont les crédits peuvent intervenir en financement direct dactions « jeunes » ou en cofinancement afin de proposer des accompagnements individualisés, plus longs ou plus onéreux, et ainsi animer une politique active daccès à lemploi des jeunes.
Par ailleurs, un passage en CAE ou CIE peut constituer lune des actions proposées dans le cadre dun CIVIS, dispositif permettant déjà au jeune de bénéficier en outre dun accompagnement adapté à ses besoins.
Les aides de lAGEFIPH
Afin daccroître leffort de formation bénéficiant aux personnes handicapées, lAGEFIPH peut mobiliser des aides selon des modalités à définir au plan régional.
2. Le SPE doit également veiller, en lien avec les collectivités concernées, à rendre disponible sur un territoire déterminé une offre cohérente en matière de formation et daccompagnement
Les collectivités territoriales ont depuis plusieurs années, au titre de leurs compétences, mis en place des actions daccompagnement, dinsertion et de formation professionnelle.
Loffre de formation professionnelle proposée par les conseils régionaux en direction des salariés, des demandeurs demploi et des jeunes, peut également contribuer à la professionnalisation des bénéficiaires de contrats aidés, dans les conditions de droit commun.
Les collectivités territoriales concourrant au service public de lemploi en région, il est indispensable que les acteurs du SPER puissent coordonner leurs actions - accès à un emploi aidé, accès à une formation professionnelle - visant une plus grande cohérence des parcours dinsertion et daccompagnement vers lemploi durable des personnes en grande difficulté.
Dautres prestations ne relevant pas directement du SPE peuvent également répondre aux besoins des salariés en insertion. Cest notamment le cas des actions de type ASI (appui social individualisé).
Vous vous saisirez notamment de la commission de pilotage du contrat davenir- à laquelle peuvent être invitées les institutions en charge de la formation (représentants des branches, OPCA, conseils régionaux...) pour créer les conditions dun partenariat autour des questions de formation.
3. Le SPE, dans ses actions en appui à une offre dinsertion de qualité, travaillera avec les employeurs les contenus daccompagnement des postes offerts aux salariés en insertion
Vous disposez, en propre ou en partenariat, doutils qui peuvent appuyer la consolidation dune offre dinsertion de qualité (aides au secteur de lIAE, réseau des dispositifs locaux daccompagnement - DLA -, plates-formes régionales de professionnalisation quand elles existent, plans locaux pour linsertion et lemploi - PLIE -, fonds locaux emploi solidarité - FLES - dans certains bassins demploi, bientôt les maisons de lemploi).
Laide à laccompagnement pour les ateliers et chantiers dinsertion créée par la loi de programmation de cohésion sociale pourra appuyer les structures qui sengageront à mettre en place un projet daccompagnement des bénéficiaires de contrat davenir sur des durées de contrat permettant linsertion durable.
Vous soutiendrez grâce à ces outils et par le partage dexpériences et de bonnes pratiques, la mobilisation par les employeurs de dispositifs de tutorat, daccompagnement, de parrainage qui, en complément de la formation, offrent aux bénéficiaires des contrats aidés toutes les chances dune professionnalisation de qualité.
Ce travail avec les employeurs doit vous mettre en situation de quantifier, par filières, types de postes, les besoins de formation, facilitant ainsi la construction dune réponse et dune évolution adaptée de loffre de formation. Pour le recueil des besoins des employeurs, vous pourrez également vous inspirer de démarches du type « entreprises - pouvoirs publics : coopérer pour qualifier » (EPOCQ) afin de concevoir, par exemple, des actions de formation complémentaires qui conditionneraient laccès à lemploi avec le concours des collectivités territoriales et des OPCA (et dans le cadre notamment des maisons de lemploi). Le guide relatif à cette démarche est disponible sur le site http ://www.intracom.travail.gouv.fr (grands dossiers EPOCQ).
4. Une offre daccompagnement spécifique du SPE, complémentaire de celle déjà existante au niveau local, peut également être construite pour le CAE et le CIE
Le SPER a la faculté dorganiser, dans le cadre de lEnveloppe unique régionale, des actions daccompagnement spécifiques pour certains types de publics en CAE et CIE et considérés comme particulièrement en difficulté. Ces actions daccompagnement interviennent en complément et en cohérence avec les actions prises en charge par lemployeur et de celles proposées par lANPE.
Lobjectif des actions ainsi réalisées est daméliorer sensiblement le taux dinsertion dans lemploi des personnes sortant des dispositifs CAE ou CIE.
Ces fonds ne doivent pas servir à financer des actions de formation professionnelle.
Ces actions sadressent aux bénéficiaires de CAE, comme aux bénéficiaires de CIE. Il vous appartiendra de définir, dans les cahiers des charges de ces actions :
- les publics ciblés ;
- les employeurs principalement concernés, du fait, par exemple, de leur faible capacité à assurer eux-mêmes un accompagnement.
Les organismes susceptibles de réaliser ces actions peuvent être des organismes de formation ou tout autre organisme partenaire du SPE (FLES, PLIE...). Dans ce cadre, vous veillerez à respecter les principes dégalité à la commande publique, dégalité de traitement des candidats et de transparence des procédures. Ces principes exigent notamment le respect des obligations de publicité et de mise en concurrence et le choix de loffre économique la plus avantageuse.
Ces actions seront financées par des dotations prélevées sur lEnveloppe unique régionale par le SPER. Les DDTEFP seront chargées, sous lautorité du préfet et en concertation avec le SPE local, du développement de ces prestations daccompagnement : diagnostic des besoins, élaboration des cahiers des charges, passation dappels à projets ou dappels doffres, suivi financier et statistique.
La prescription de ces actions daccompagnement sera assurée par lANPE qui remettra au bénéficiaires une fiche de liaison lui permettant de suivre laction. Le paiement des prestataires sera effectué par le CNASEA.
Les modalités pratiques de mobilisation du financement de laccompagnement sur lEUR (suivi de la prescription, suivi physico-financier et suivi qualitatif et statistique) sont précisées dans lannexe III.
5. Les possibilités de mobilisation du Fonds social européen
Lappui du FSE aux actions daccompagnement et de formation des bénéficiaires des nouveaux contrats mis en oeuvre par le plan de cohésion sociale, et particulièrement des contrats davenir, est à rechercher en priorité dans le cadre des programmes régionaux (objectifs 1 et 2) y compris en envisageant une modification des documents de programmation.
Un aménagement du DOCUP et du complément de programmation est envisagé et les adaptations en ce sens seront proposées au prochain Comité national de suivi Objectif. La prise en compte par lObjectif 3 des nouveaux contrats, à lexclusion des CIE, devra se limiter aux seules mesures daccompagnement et de formation des bénéficiaires.
La prise en compte par le programme Objectif 3 des nouveaux contrats créés par le Plan de cohésion sociale sera effective à compter de la décision de modification du DOCUP et du complément de programme.
*
* *
Mes services (DGEFP, mission MDAIP) se tiennent à votre disposition pour toute précision utile concernant la mise en oeuvre de ces actions auxquelles jattache une particulière importance.
Le délégué général à lemploi et à la formation professionnelle, J. Gaeremynck |
ANNEXE I
PRÉSENTATION DE LATTESTATION DE COMPÉTENCES
Lattestation de compétences est une démarche qui vise à expliciter, formaliser et valoriser lexpérience. Elle constitue un cadre utile pour :
- la construction dun projet professionnel ;
- laccès aux dispositifs de validation dacquis dexpérience, sans pour autant dispenser dune inscription dans les procédures spécifiques mises en place par chaque « valideur ».
Quelles sont ses spécificités ?
Lattestation de compétences décrit une ou plusieurs activités réalisées par le salarié. Il sagit de procéder à un relevé dactivités par la description dactivités réellement exercées, observables et contextualisées. Les compétences développées se déduisent des activités réellement exercées.
Lattestation est élaborée par lemployeur (ou lencadrant le plus proche) avec la contribution du salarié. Elle peut faire lobjet dun accompagnement par le référent du salarié.
Lélaboration de lattestation de compétences peut intervenir à différents moments correspondant à des points détapes du contrat de travail (période de formation, daccompagnement, voire des moments de rupture, en vue dune recherche de mobilité).
NB : au terme du contrat davenir, toute personne doit disposer dune attestation de compétences.
La composition de lattestation de compétences
La première partie comprend des informations générales relatives à la structure employeur, à lemploi exercé par le salarié et à ses finalités. Elle décrit le contexte dans lequel se situe lemploi. En effet limportance de la structure, la mission dévolue à la structure employeur, la place de lemploi dans cette structure influent sur la nature des activités.
La deuxième partie décrit lactivité exercée par le salarié en fonction dindicateurs de compétence. Cette description est assurée de manière conjointe par lemployeur (ou le tuteur) et son salarié.
La troisième partie constitue une synthèse des activités exercées et porte mention des coordonnées du bénéficiaire de lattestation (salarié) et de lemployeur (et du tuteur le cas échéant).
CADRE POUR LÉTABLISSEMENT
DUNE ATTESTATION DE COMPÉTENCES
Observées dans lexercice dune activité professionnelle
Attestation remise à M.
Informations concernant lemployeur
Désignation de lemployeur (raison sociale, statut)
Adresse :
Tél :
Domaine(s) dintervention ou mission(s) de la structure employeur :
Date de création de la structure employeur :
Nombre de salariés concernés par la structure :
Informations concernant lemploi
Place de cet emploi dans la structure employeur (organigramme fonctionnel de la structure ou du service permettant de situer lemploi occupé par rapport au processus de réalisation du service)
Informations concernant le service dans lequel se trouve lemploi (dans la mesure où la structure employeur est elle-même suffisamment importante pour que son activité se répartisse en services)
Spécification de la mission du service où se situe lemploi :
Date de création du service où se situe lemploi :
Nombre de salariés concernés par le service :
Informations concernant lemploi
Intitulé de lemploi occupé :
Date de création de lemploi (éventuellement date de signature de la convention pour certains cas) :
Date dembauche dans cet emploi :
Finalité globale de lemploi (à quoi sert cet emploi, quelle est sa raison dêtre ?) :
INFORMATIONS SUR LES ACTIVITÉS ET LES COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES DANS LE CADRE DE CETEMPLOI
Description des activités :
Finalité des activités :
Objectifs à atteindre :
Résultats obtenus :
Quel est le produit ou le service réalisé dans le cadre de lemploi ?
Pour quel(s) public(s) ?
Avec quelles méthodes, démarches ou outils ?
La (ou les) activité(s) se réalise(nt)-t-elle(s) seule(s) ou en équipe ?
Quelle est la marge dinitiative personnelle ?
Quels sont les contacts nécessaires à lactivité, dans le service et hors du service ?
Quelles sont les difficultés rencontrées dans lexercice de cet emploi ?
Quelles sont les solutions envisagées ou apportées ?
Compétences développées en lien avec les activités exercées (telles questimées par les signataires) :
Compétences techniques :
Compétences organisationnelles (méthodes, utilisation de linformation, relations avec services, clientèles, etc.)
Compétences sociales (comportement individuel - ponctualité, adaptabilité, rigueur/méthode, efficacité, rapidité - et comportement collectifs/hiérarchie) :
Informations concernant létablissement de lattestation
Cette attestation a été établie en concertation avec M.
En qualité de (tuteur, référent, responsable) :
Cette attestation est la propriété exclusive de son bénéficiaire. Elle est faite pour faire valoir ce que de droit.
Liste des activités principales réalisées dans le cadre
de cet emploi (rappeler lintitulé de lemploi)
Activité 1
Activité 2
Activité 3
Activité 4
Activité 5
Réalisation de bilan de compétences : Oui Non
Inscription dans une démarche de validation des acquis de lexpérience : Oui Non
Suivi de séquences de formation, lesquelles (intitulé/contenus/durées/niveau) ?
Formation 1 :
Formation 2 :
Formation 3 :
Participation à des modes de travail améliorant la professionnalisation du salarié ? Oui Non
Si oui, lesquelles ?
Lieu et date de létablissement de lattestation decompétences :
Nom, prénom
Nom, qualité, signature et cachet
du salarié concerné
Pour la structure employeur
par lattestation
(signature le cas échéant)
ANNEXE II
LES DISPOSITIFS DE DROIT COMMUN MOBILISABLES
ET LEURS MODALITÉS DE FINANCEMENT
I. - LES MODALITÉS DACCÈS AUX DISPOSITIFS
DE DROIT COMMUN
1. Pour les salariés employés en CAE ou contrat davenir
Ils doivent accéder en premier lieu au plan de formation de lentreprise.
De même, le droit au DIF leur est ouvert dans le cadre des dispositions du DIF CDD (art. L. 931-20-2 du code du travail) au pro rata temporis sils justifient de 4 mois dancienneté, consécutifs ou non, dans la même entreprise sur les 12 derniers mois.
En revanche, larticle L. 931-15 du code du travail les exclut explicitement de laccès au CIF. Ils sont également exclus de laccès à la période de professionnalisation du fait que celle-ci est réservée aux salariés en CDI.
2. Pour les salariés employés en CI-RMA
Ils accèdent au plan de formation de lentreprise.
Le droit au DIF leur est également ouvert dans le cadre des dispositions du DIF CDD, ainsi que laccès au CIF (dans les conditions applicables aux salariés en CDD). Ils sont exclus de laccès à la période de professionnalisation.
3. Pour les salariés employés en CIE
Ils accèdent au plan de formation de lentreprise.
Les salariés en CIE, embauchés en CDD ou en CDI, peuvent également avoir accès au DIF et CIF selon la nature de leur contrat de travail et de lancienneté dans létablissement employeur dont ils peuvent justifier. Les salariés CIE embauchés en CDI ont également accès à la période de professionnalisation.
II. - LES MODALITÉS DE FINANCEMENT
Les employeurs de CAE, CIE, CI-RMA et CA, à lexception des collectivités locales et de leurs établissements publics à caractère administratif, doivent concourir au développement de la formation professionnelle de ces salariés en participant à son financement dans le cadre des dispositions prévues aux articles L. 950-1 et suivants du code du travail. Les exonérations prévues dans le cadre des dispositifs CES et CEC en la matière nont pas été reconduites pour le CAE et le CA.
En conséquence :
- les salaires versés aux salariés sous CAE, CIE, CI-RMA et contrat davenir entrent dans la masse salariale servant de base au calcul de la participation des employeurs à la formation professionnelle ;
- les employeurs doivent verser sur la base de leur masse salariale et selon les modalités prévues par les dispositions législatives, réglementaires et conventionnelles, une partie des contribution au titre du plan de formation et la totalité des contributions au titre des contrats et périodes de professionnalisation et du DIF à lorganisme paritaire collecteur agréé ad hoc. Les employeurs peuvent en outre engager directement une partie des dépenses au titre du plan de formation en déduction de leur obligation de financement.
1. La détermination des seuils deffectifs
et les pourcentages applicables
Les salariés sous CAE et CA ne sont pas pris en compte, pendant toute la durée de leur contrat, dans le calcul de leffectif des organismes qui les emploient pour lapplication à ces organismes des textes relatifs au pourcentage minimal de cette masse salariale devant être consacré au financement des actions de formation (au 1er janvier 2005, 0,55 % pour les entreprises de moins de 10 salariés et 1,60 % pour les entreprises de 10 salariés et plus).
Ces dispositions sont également valables pour les salariés en CIE pendant toute la durée de la convention conclue avec lANPE : les salariés CIE sont donc pris en compte dans le calcul de leffectif sur ce point à lissue de leur convention, soit au maximum au bout de 24 mois.
Les entreprises employant des CAE et des contrats davenir sont exonérées du versement du 1 % CDD en application des dispositions croisées des articles L. 931-15 et L. 931-20 du code du travail.
Les entreprises employant des CIE en CDD ou des CI-RMA ne sont toutefois pas exonérées de ce versement, ces contrats nétant pas visés par larticle L. 931-15 du code du travail.
2. Le cas des employeurs non soumis aux dispositions du code
du travail relatives au financement de la formation
Les employeurs de contrats aidés, quel que soit leur statut, doivent concourir à assurer la formation professionnelle continue de ces salariés.
Néanmoins, les collectivités locales et de leurs établissements publics à caractère administratif (les services de lEtat étant exclus du bénéfice des emplois aidés) ne sont pas soumis aux mécanismes de financement de la formation professionnelle continue prévue par le code du travail.
Ils doivent toutefois prendre toutes dispositions pour faire bénéficier leurs salariés sous contrats aidés dune offre adaptée, soit en leur permettant daccéder à loffre existante pour leurs titulaires, soit en définissant une offre spécifique.
ANNEXE III
LES PRESTATIONS SPÉCIFIQUES DACCOMPAGNEMENT
FINANCÉES SUR LENVELOPPE UNIQUE RÉGIONALE
Les prestations spécifiques daccompagnement, mises en oeuvre par les DDTEFP, devront être définies au sein des SPER afin de proposer des actions cohérentes avec celles déjà proposées par les autres membres du SPE local, sinscrivant dans une typologie nationale dactions daccompagnement EUR, encore à définir.
Sur la base de cahiers des charges, communiqués à lANPE qui assure la prescription de ces actions au bénéfice des salariés en CIE et CAE en difficultés, les DDTEFP concluront des marchés publics en application de larticle 30 du code des marchés publics.
Les cahiers des charges de ces prestations préciseront dans leur annexe financière les informations suivantes :
- nature de la prestation daccompagnement prévue ;
- nombre minimal/maximal de bénéficiaires prévu ;
- nombre minimal/maximal dheures de prestation prévu ;
- durée moyenne de prestation daccompagnement par bénéficiaire prévue (durée maximale de la prestation/nombre maximal de bénéficiaires prévus) ;
- informations relatives au coût de la prestation daccompagnement :
- coût global/horaire de la prestation ;
- coût financé par lEtat sur lEUR ;
- le cas échéant coût financé par dautres financeurs (en distinguant parmi ceux-ci, le conseil régional, le conseil général, le FSE, lAGEFIPH et autres financeurs).
Les règles de transparence et de mise en concurrence devront être respectées et assurées par tout moyen approprié à la commande publique.
- A cette fin, le développement dun outil spécifique fait lobjet dune étude de faisabilité.
Cet outil pourrait permettre la mise en ligne de ces cahiers des charges sur un site web, dont ladresse internet et un mot de passe spécifique seraient communiqués par le préfet (DDTEFP) à lensemble des prestataires qui sont susceptibles de répondre à ces appels à projets sur votre territoire.
- Le site web éventuellement développé permettrait :
- la mise en ligne des cahiers des charges ;
- la possibilité de dépôt en ligne des offres de prestation pour les prestataires candidats ;
- le suivi de la réalisation de la prestation (états de présence des bénéficiaires, fiches relatives aux caractéristiques des publics, bilans de fin de prestation).
LANPE saisira sur lextranet EUR les éléments nécessaires à la prescription de ces actions spécifiques daccompagnement : le numéro de marché de la prestation prescrite, le numéro de la convention CAE ou CIE du salarié à qui est prescrit la prestation, la date de prescription, et le nombre dheures prescrites. Les éléments ainsi saisis dans lextranet EUR permettront un suivi des entrées et des heures prévisionnelles prescrites pour chaque action spécifique daccompagnement.
Une fiche de liaison rappelant le numéro de convention CIE ou CAE du bénéficiaire de la prestation sera remise à chaque bénéficiaire de CIE ou CAE par lANPE (ou à lorganisme retenu selon la procédure qui aura été arrêtée entre la DDTEFP et lANPE) afin que lorganisme connaisse cette prescription et puisse, par la suite, utiliser le numéro de convention individuelle comme identifiant du salarié sur tous les documents de suivi renvoyés à la DDTEFP.
Le préfet (DDTEFP) contrôlera la réalisation des actions mises en oeuvre par le biais du compte rendu dexécution (facture) émis par lorganisme sur lequel figure le numéro de marché, les noms et prénom et numéro de convention CAE ou CIE des bénéficiaires de la prestation, le nombre dheures réalisées, le montant à payer, etc. Le préfet (DDTEFP) accompagne ce compte rendu dexécution dune attestation de service fait valant bon à payer au prestataire quil transmet au CNASEA.
Le CNASEA est destinataire des marchés conclus par les DDTEFP, et au vu dun état liquidatif valant attestation de service fait et bon à payer à lorganisme établi par le préfet (DDTEFP), il procèdera :
- au versement de lavance dès réception de la convention ;
- au versement dacomptes, dont le nombre est fonction du régime financier mensuel ou trimestriel prévu à la convention ;
- au versement du solde de la convention.
Le CNASEA paiera les prestataires dans la limite de 25 jours à compter de la date de réception de lensemble des documents nécessaires au paiement.
Le CNASEA signalera au préfet (DDTEFP) toute anomalie entre les montants inscrits dans le bon à payer et le cumul des versements dores et déjà effectués au titre de cette convention. Le CNASEA demandera au préfet (DDTEFP) rectification ou confirmation expresse de la mise en paiement.
En cas de non exécution ou dexécution partielle, constatée par la DDTEFP, du marché conclu entre le préfet de département (DDTEFP) et le prestataire de service choisi pour réaliser les actions daccompagnement, le CNASEA demandera le reversement total ou partiel des sommes déjà versées. En effet, le règlement davances et dacomptes nont pas le caractère de paiement définitif. Leur bénéficiaire en est débiteur jusquau règlement final du marché.
Ultérieurement, les informations à fin de suivi statistique et qualitatif de ces actions et de leurs bénéficiaires seront agrégées dans des tableaux de synthèse intégrés à lapplication de gestion, et pourront être traitées par la DARES et les SEPES pour mise à disposition des services locaux et nationaux.
ANNEXE IV
LES ACCORDS-CADRES NATIONAUX
I. - LES ACCORDS PASSÉS
AVEC LES BRANCHES PROFESSIONNELLES ET LES OPCA
Des accords-cadres nationaux sont conclus par le ministre avec les différentes branches professionnelles afin de favoriser la reprise dactivité des bénéficiaires de minima sociaux et le développement des contrats aidés mis en oeuvre par le plan de cohésion sociale.
Pour lheure, cinq accords ont été signés (disponibles sur lExtranet du ministère) concernant le CI-RMA avec :
- la Fédération française du bâtiment ;
- la Fédération nationale des travaux publics ;
- la Poste ;
- la Confédération de lartisanat et des petites entreprises du bâtiment ;
- la Confédération générale de lalimentation de détail.
Dautres accords sont également en cours de négociation. Les accords adoptés seront régulièrement mis en ligne sur lintranet du ministère.
Par ailleurs, des accords cadres nationaux conclus avec des OPCA pourront définir les modalités dimplication de ces organismes pour la formation professionnelle continue des salariés en contrat aidé.
II. - AUTRES ACCORDS
Sagissant des collectivités territoriales, des contacts sont également en cours au niveau national afin dexpertiser avec le CNFPT les possibilités daccès des salariés en contrats aidés à certaines formations.
Le ministre a signé le 10 mai un accord-cadre avec lAssemblée des départements de France, pour la mise en oeuvre du volet emploi du plan de cohésion sociale et la mobilisation du FSE. Une transmission en est faite par ailleurs (notes du directeur de cabinet aux préfets et du délégué à lemploi aux directions régionales et départementales en date des 24 et 30 mai).
ANNEXE V
Les prestations de lANPE pour les demandeurs demploi
(cahiers des charges marché 2003/2005)
PRESTATION | PUBLIC | RÉSULTAT ATTENDU | CONTENU DÉROULEMENT | DURÉE |
---|---|---|---|---|
Accompagnement renforçé emploi | ||||
Objectif emploi individuel | Demandeurs demploi ayant un (ou plusieurs) objectif(s) demploi défini(s) | Placement du bénéficiaire sur un emploi durable (supérieur à 1 mois et dune durée supérieure à 78 heures) ou AFPE (acceptés par le DALE) suivi dun contrat de plus de six mois si le bénéficiaire a besoin dune adaptation | Démarche daccompagnement individuel dun bénéficiaire par un référent comprenant : - 8 entretiens individuels pour faire le point sur les démarches réalisées par le bénéficiaire (fréquence régulière chaque mois et signature dun état de présence à chaque entretien) ; - au moins un contact hebdomadaire avec des propositions doffres demploi et de rencontre avec les employeurs (ces propositions sont indiquées sur le bilan daccompagnement dans le paragraphe prévu pour décrire le déroulement de la prestation) ; - mise à disposition dun espace ressources disposant de la bureautique, dInternet, de listing dentreprises, du ROME... |
Jusquà ce que le résultat soit atteint sinon 90 jours. |
Objectif emploi en groupe | Demandeurs demploi ayant un (ou plusieurs) objectif(s) demploi défini(s) | Placement du bénéficiaire sur un emploi durable (supérieur à 1 mois et dune durée supérieure à 78 heures) ou AFPE (acceptés par le DALE) suivis dun contrat de plus de six mois si le bénéficiaire a besoin dune adaptation | Démarche daccompagnement dun groupe dune dizaine de bénéficiaires par un référent comprenant : - 2 entretiens individuels : au moins un au début pour la contractualisation et un à la fin pour le bilan ; - 12 regroupements dune journée dans lespace ressource suivis dun entretien individuel avec chaque bénéficiaire (signature de létat de présence à chaque regroupement et chaque entretien) ; - des propositions doffres et de contacts entreprises (indiqués sur le bilan daccompagnement) ; - mise à disposition dun espace ressources disposant de la bureautique, dInternet, de listing dentreprises, du ROME... |
Jusquà ce que le résultat soit atteint sinon 90 jours. |
ACCOMPAGNEMENT RENFORCE PROJET | ||||
---|---|---|---|---|
BCA | Demandeurs demploi confrontés à des difficultés de reclassement | Réalisation des 3 phases du BCA (contractualisation/investigation et confrontation des pistes professionnelles/bilan donnant lieu à la définition dun (ou plusieurs) objectif(s) demploi réalisable(s) à court terme et à lélaboration dun plan daction de retour à lemploi | Démarche individuelle demandant un investissement important de la part du bénéficiaire avec : - 1 entretien initial pour la contractualisation et le cadrage du déroulement, et 1 entretien final pour élaborer les conclusions ; - environ 20 heures : soit 10 entretiens de 2 heures ou 8 entretiens + tests, pour linvestigation des pistes professionnelles et leur confrontation au marché du travail (toutes ces précisions doivent être indiquées sur les conclusions du BCA et les présences doivent être attestées) ; - mise à disposition dun espace ressources disposant de la bureautique, dInternet, de listing dentreprises, du ROME... |
Jusquà ce que le résultat soit atteint sinon 42 jours et 20 heures de travail chez le prestataire (une dizaine de RV) |
Objectif projet individuel | Demandeurs demploi ayant besoin didentifier des pistes professionnelles, définir un projet réalisable et construire un plan daction concret pour le mettre en oeuvre | Placement du bénéficiaire sur un emploi durable (supérieur à 1 mois et dune durée supérieure à 78 heures), ou CQA, SAE ou AFPE (accepté par le DALE) suivi dun contrat de plus de six mois si le bénéficiaire a besoin dune adaptation, ou entrée en stage de formation ou dans un dispositif dappui à la création dentreprise. | Démarche daccompagnement individuel du bénéficiaire par un référent comprenant : - 1 entretien initial (contractualisation) et 1 entretien final (pour le bilan) ; - environ 15 entretiens dune durée totale moyenne de 15 heures et dune fréquence variable en fonction des besoins des bénéficiaires (signature de létat de présence) ; - proposition de contacts avec des entreprises (notées sur le bilan daccompagnement) ; - mise à disposition dun espace ressource disposant de la bureautique, dInternet, de listing dentreprises, du ROME... |
Jusquà ce que le résultat soit atteint sinon 90 jours |
Objectif projet en groupe | Demandeurs demploi ayant besoin didentifier des pistes professionnelles, définir un projet réalisable et construire un plan daction pour le mettre en oeuvre | Placement du bénéficiaire sur un emploi durable (supérieur à 1 mois et dune durée supérieure à 78 heures) ou CQA, SAE ou AFPE (accepté par le DALE) suivis dun contrat de plus de six mois si le bénéficiaire a besoin dune adaptation, ou entrée en stage de formation ou dans un dispositif dappui à la création dentreprise | Démarche collective daccompagnement dun groupe dune dizaine de bénéficiaires par un référent. - 2 entretiens individuels : un au début pour la contractualisation et un à la fin pour le bilan daccompagnement ; - 15 journées de regroupement avec à chaque regroupement un entretien individuel (signature de létat de présence) ; - propositions de contacts avec des entreprises ; - définition du projet professionnel et élaboration du plan daction indiquées sur le bilan daccompagnement ; - mise à disposition dun espace ressource disposant de la bureautique, dInternet, de listing dentreprises, du ROME. |
Jusquà ce que le résultat soit atteint sinon 90 jours |
ACCOMPAGNEMENT RENFORCE DANS LEMPLOI | ||||
---|---|---|---|---|
Accompagnement dans lemploi (PADE) | Demandeurs demploi en difficulté ayant retrouvé un emploi en CDI ou CDD dau moins 6 mois. | Assurer lintégration du salarié jusquà la fin de la période dessai et au moins pendant les 6 premiers mois. Possibilité dinformer lemployeur et de prévoir avec lui dans ce cas des rencontres. | Démarche daccompagnement individuel dun bénéficiaire par un référent comprenant : - 6 entretiens individuels pour faire le point sur son intégration dans lentreprise et au poste de travail (fréquence régulière chaque mois et signature dun état de présence à chaque entretien) ; - au moins un contact hebdomadaire avec des conseils et des propositions dactions et de rencontre avec lemployeur si nécessaire (ces propositions sont indiquées sur le bilan daccompagnement dans le paragraphe prévu pour décrire le déroulement de la prestation) ; - disponibilité du référent en cas de problème. |
6 mois |
APPUI INDIVIDUALISE | ||||
---|---|---|---|---|
Ateliers | Demandeurs demploi ayant besoin dun appui pour résoudre une difficulté particulière, à un moment de leur parcours de retour à lemploi | Chaque thème de latelier a un ou plusieurs objectif précis qui peuvent être : - trouver des offres ; - réaliser son CV ; - sabonner aux offres demploi sur anpe.fr, rentrer son profil sur la banque de profil danpe.fr ; - préparer un entretien dembauche ; - répondre à une offre demploi ; - réaliser une lettre de candidature spontanée. Chaque thème permet au bénéficiaire de rendre sa recherche demploi plus efficace ou délaborer et faire évoluer son projet professionnel |
Sur prescription dun conseiller ou à son initiative, chaque participant travaille sur un ou plusieurs des 22 thèmes proposés, en saidant dun livret personnel (et parfois dun livret pédagogique). Les thèmes sont organisés selon la déclinaison suivante : - je recherche des offres demploi (2 thèmes) ; - je bâtis mon projet professionnel (5 thèmes) ; - je prépare ma recherche (3 thèmes) ; - je suis intéressé par une offre et jy réponds (3 thèmes) ; - je démarche les entreprises (5 thèmes) ; - je suis en relation avec un employeur (3 thèmes). « Mettre en valeur ses savoir-faire et ses qualités » est un thème transversal. Une évaluation du résultat de latelier pour chaque participant est réalisée par lanimateur lors dun court entretien (signature de la fiche « évaluation »). |
Une demi-journée en moyenne par thème (un demandeur demploi peut effectuer différents thèmes à la suite) |
Evolutions prévues dans les cahiers des charges
(pour le prochain marché 2006/2008)
ORGANISATION | RÉSULTATS | CONTRÔLE QUALITÉ | |
---|---|---|---|
OEI et OEG | Fondues en une seule prestation Objectif Emploi | Indicateurs de résultats : la réalité du retour à lemploi pendant la prestation et trois mois après la fin de la prestation. | Il porte sur le contenu et les résultats (moyens mis en oeuvre, actions réalisées pendant la prestation et les indicateurs de résultat) |
OPI et OPG | Fondues en une seule prestation Objectif Projet | Indicateurs de résultats : - lidentification dau moins une cible demploi avec au moins une mise en relation sur une offre demploi ; - retour à lemploi à lissue de la prestation ou 3 mois après la fin de la prestation |
Il porte sur le contenu et les résultats (moyens mis en oeuvre, actions réalisées pendant la prestation et les indicateurs de résultat) |
Atelier | Création de nouveaux thèmes datelier avec des résultats pour chaque thème | Il porte sur le déroulement et les résultats atteints. |
ANNEXE VI
CONTRIBUTIONS DE LAFPA AU PLAN DE COHÉSION SOCIALE
Parcours de professionnalisation en contrat aide
La prestation « parcours de professionnalisation en contrat aidé » est modulable et individualisée. Elle peut être mobilisée à tout moment du parcours de professionnalisation du bénéficiaire du contrat davenir, du CAE, du CI-RMA ou du CIE, pendant la durée de la convention pour préparer la sortie vers lemploi de droit commun.
1. Objectif - résultats attendus
La prestation doit permettre au bénéficiaire du contrat aidé :
- dacquérir ou développer les compétences professionnelles par la formation qualifiante ;
- dacquérir des compétences en situation de travail, avec un accompagnement ;
- de capitaliser les compétences professionnelles acquises pendant lemploi aidé par la préparation dun premier niveau demployabilité.
2. Contenu de la prestation de service
Le parcours de professionnalisation est décomposé en trois phases :
1. La contractualisation du plan formation :
2. La réalisation du parcours de formation :
3. La délivrance de CCP (*) correspondant à la validation des acquis ou le cas échéant de lattestation de formation.
(*) Le parcours de professionnalisation sera adossé autant que faire se peut à la préparation dun premier niveau demployabilité validé par un certificat de compétences professionnelles.
3. Modalités de mise en oeuvre
Préalablement à la mise en place de la prestation « parcours de professionnalisation en contrat aidé » :
- lANPE pour les contrats dont elle assure la prescription et le suivi communiquera à lAFPA la liste des bénéficiaires dun contrat aidé ainsi que les coordonnées de lemployeur ;
- les employeurs auront préalablement été informés, par lANPE, de la prise de contact de lAFPA afin de déterminer les modalités de mise en oeuvre du parcours de professionnalisation.
Le parcours se déroule par alternance de travaux collectifs, dévaluation formative en situation de travail et de formation en centre.
4. Intervenants : formateurs et psychologues
5. Durée moyenne : 200 heures par bénéficiaire