Apprentissage
Fonds social européen
MINISTÈRE DE LEMPLOI, DU TRAVAIL
ET DE LA COHÉSION SOCIALE
Délégation générale à lemploi
et à la formation professionnelle
Circulaire DGEFP no 2005-04 du 17 février 2005 relative à la mise en place des contrats dobjectifs et de moyens visant au développement de lapprentissage
NOR : SOCF0510274C
(Texte non paru au Journal officiel)
Date dapplication : immédiate.
Références :
Article 32 de la loi no 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale ;
Article L. 118-1 du code du travail ;
Article L. 214-13 du code de léducation.
Annexe : 1.
Le ministre de lemploi, du travail et de la cohésion sociale à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle [pour exécution]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle [pour information]).
Lapprentissage est une composante importante de notre système de formation initiale, avec 360 000 jeunes formés chaque année dans tous les secteurs et à tous les niveaux de qualification.
Cest aussi un atout essentiel pour lemploi des jeunes. Non seulement, lapprentissage permet de préparer un diplôme avec autant de chances de succès quune autre voie de formation, mais, en plus, il permet daccéder plus rapidement à un emploi.
Enfin, il répond directement aux besoins de nombreuses professions qui auront de surcroît dans les prochaines années à remplacer un nombre croissant de salariés qualifiés et de chefs dentreprise.
Ainsi, lobjectif poursuivi par le plan de cohésion sociale, qui trouve sa traduction législative dans la loi de programmation pour la cohésion sociale, est de valoriser, développer et moderniser lapprentissage afin de porter en cinq ans le nombre total dapprentis de 360 000 à 500 000, sur la base dune progression annuelle du flux dentrée en apprentissage de 5 à 10 %.
Les principaux axes de la réforme de lapprentissage sont :
1. Lamélioration et la valorisation du statut de lapprenti notamment par la mise en cohérence des rémunérations en cas de contrats successifs, linstauration dune carte nationale dapprenti, la possibilité de déroger à la limite dâge dentrée en apprentissage ainsi que par la mise en oeuvre dune exonération dimpôt en faveur des familles dapprentis.
2. Lamélioration des conditions de la formation des apprentis notamment par une évaluation des compétences avant lentrée en apprentissage hors cycle de formation, un entretien dans les deux mois suivants la conclusion du contrat, la possibilité dadapter la durée du contrat et de personnaliser ainsi le parcours de formation.
3. Lamélioration du système du financement de lapprentissage
Des recettes supplémentaires provenant principalement de la suppression de certaines exonérations de taxe dapprentissage au titre du barème sont affectées à lapprentissage.
Un Fonds national de développement et de modernisation de lapprentissage (FNDMA) est créé. Il est divisé en deux sections :
- la première correspond à la vocation de lancien Fonds national de péréquation ;
- la seconde section est exclusivement destinée, par lintermédiaire des fonds régionaux de lapprentissage et de la formation professionnelle continue (FRAFPC), au financement des actions de développement et de modernisation de lapprentissage, mises en place par le biais de contrats dobjectifs et de moyens (COM).
La présente circulaire a pour objet de présenter les dispositions relatives à la mise en oeuvre des contrats dobjectifs et de moyens, dispositions qui sont dapplication immédiate.
Vous trouverez une trame de contrat dobjectifs et de moyens en annexe à la présente circulaire.
I. - PRINCIPES ET SIGNATAIRES DES CONTRATS
DOBJECTIFS ET DE MOYENS
Ces contrats peuvent être conclus entre lEtat, les régions, les chambres consulaires une ou plusieurs organisations représentatives demployeurs et de salariés en vue du développement de lapprentissage. En tant que de besoin, dautres parties sont associées à ces contrats. A ce titre, peuvent notamment être signataires dun COM les communes et leurs groupements, les départements ainsi que lassociation constituée pour la gestion du fonds de développement pour linsertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH).
Lobjet du contrat dobjectifs et de moyens (COM) est de créer les conditions dune concertation et dune mobilisation de tous les acteurs de lapprentissage au service du développement de cette filière professionnelle.
Il y aura lieu, à cet égard, de cibler au travers des objectifs retenus les perspectives qui apparaissent essentielles compte tenu de lobjectif quantitatif de 500 000 apprentis à lhorizon 2009, à savoir :
- la demande des métiers en tension ou porteurs davenir relayée par linvestissement des branches professionnelles concernées ;
- laccroissement du nombre dapprentis au sein des grandes entreprises ;
- la création de filières complètes de formations en apprentissage sachevant par la préparation à un diplôme de lenseignement supérieur ;
- les politiques arrêtées par les branches en matière de qualification et leur impact sur lapprentissage.
II. - OBJECTIFS POURSUIVIS
PAR LES CONTRATS DOBJECTIFS ET DE MOYENS
Les thèmes susceptibles dêtre développés dans les COM sont précisés par larticle 32 de la loi de programmation pour la cohésion sociale (nouvel article L. 118-1 du code du travail). Il sagit :
1. De ladaptation de loffre quantitative et qualitative de formation en particulier au regard des perspectives demploi dans les différents secteurs dactivité ;
2. De lamélioration de la qualité du déroulement des formations dispensées en faveur des apprentis ;
3. De lamélioration des conditions matérielles des apprentis ;
4. Du développement du préapprentissage ;
5. Du soutien à linitiative pédagogique et à lexpérimentation ;
6. Du déroulement de séquences dapprentissage dans les Etats membres de lUnion européenne ;
7. De laccès des personnes handicapées à lapprentissage.
Les deux premiers objectifs constituent le socle de la négociation que vous mènerez. Le contenu du COM pourra être complété en fonction des orientations et priorités retenues sur le territoire régional. Toutefois, lénumération figurant à larticle L. 118-1 du code du travail présentant un caractère limitatif, le COM ne peut être étendu à dautres objectifs que ceux énoncés par la loi.
II.1. Ladaptation de loffre quantitative et qualitative de formation en particulier au regard des perspectives demploi dans les différents secteurs dactivité
La relance quantitative de lapprentissage nécessite un développement et une adaptation de loffre de formation au niveau régional. A cet égard, les actions retenues dans le COM doivent être en cohérence avec lobjectif recherché dune augmentation des effectifs de 40 %.
De même, le développement de lindividualisation des parcours de formation, facilitée par la possibilité daménager la durée des contrats dapprentissage (art. 17 de la loi de programmation modifiant larticle L. 115-2 du code du travail) conduira les régions à adapter loffre de formation à des besoins de plus en plus diversifiés.
La mise en place dun véritable partenariat entre la région et les autres acteurs de lapprentissage au sein du contrat dobjectifs et de moyens doit permettre daccéder à une meilleure complémentarité de lapprentissage avec les autres dispositifs de formation professionnelle et aboutir ainsi à une réponse en meilleure adéquation avec la réalité du marché du travail et les besoins des entreprises, notamment des grandes entreprises encore peu impliquées dans lapprentissage.
Ladaptation de loffre de formation peut prendre la forme, par exemple :
- dune augmentation de la capacité daccueil des centres de formation dapprentis (CFA), des sections dapprentissage ou des unités de formation par lapprentissage existants ;
- de louverture de nouveaux CFA, de sections dapprentissage ou dunités de formation par apprentissage en vue dune diversification des formations préparées ;
- de la création de facultés des métiers à limage de celles réalisées sur les campus de Ker Lann à Rennes ou dEvry.
II.2. Lamélioration de la qualité
du déroulement des formations dispensées aux apprentis
Lapprentissage connaît un taux élevé de rupture des contrats, en moyenne 25 %, qui révèle de nombreuses situations déchec. La diminution très sensible de ce taux de rupture doit donc être recherchée. Elle est également de nature à contribuer à laccroissement du nombre des apprentis.
A cette fin, plusieurs dispositions de la loi de programmation pour la cohésion sociale visent à améliorer la qualité de la formation des apprentis. Toutefois, il importe que dautres mesures soient arrêtées de façon concertée, les partenaires sociaux et les organismes consulaires jouant dans ce domaine un rôle primordial. A titre dexemple pourrait être prévue, dans le cadre dun contrat dobjectifs et de moyens, la mise en place de chartes de qualité pour lapprentissage permettant :
- daméliorer la qualité de laccueil, du suivi et de lencadrement du jeune en entreprise et en CFA ;
- de valoriser la fonction de maître dapprentissage ou des salariés faisant partie dune équipe tutorale ;
- de développer la formation des maîtres dapprentissage ou des salariés de léquipe tutorale.
A ce titre, les COM peuvent également viser des actions de soutien pédagogique et de suivi personnalisé des apprentis se trouvant confrontés à des difficultés particulières, notamment en direction des jeunes sans qualification bénéficiaires dun contrat dinsertion dans la vie sociale (CIVIS), dont laccès à lapprentissage est encouragé par louverture dun crédit dimpôt majoré.
II.3. Lamélioration des conditions matérielles
des apprentis
Les difficultés rencontrées au plan matériel par les apprentis constituent aussi une des causes de rupture des contrats dapprentissage et du manque dattractivité de cette voie de formation.
Certaines dispositions de la loi de programmation pour la cohésion sociale (comme celles instituant une carte nationale dapprenti ou améliorant leur rémunération) permettront de valoriser les conditions de vie et de travail des apprentis.
La mobilisation de ressources supplémentaires par la conclusion dun COM doit également permettre dapporter une réponse au problème que pose souvent lacquisition dun premier équipement nécessaire à lexercice dun métier ou aux difficultés rencontrées par les apprentis en matière de déplacement, dhébergement et de restauration.
Il pourra sagir, par exemple, de la mise à disposition par les CFA de ce premier équipement quand il était auparavant à la charge du jeune ou, éventuellement, du versement à lapprenti dune prime au premier équipement.
Peuvent également être prévus dans un COM :
- la mise en place dun dispositif daides individuelles destinées à compenser des frais de transport particulièrement importants ;
- le développement dinternats au sein des CFA ;
- le conventionnement avec des organismes, des établissements scolaires ou des CROUS permettant de faire bénéficier les apprentis de logements à moindre coût, par exemple au sein des internats des lycées ou des résidences universitaires (cf. note 1) .
En revanche, la revalorisation des rémunérations des apprentis doit rester du domaine des partenaires sociaux et ne peut faire partie de la négociation des contrats dobjectifs et de moyens.
II.4. Le développement du préapprentissage
Le préapprentissage concourt aux objectifs de développement de lapprentissage en permettant aux jeunes de découvrir le monde de lentreprise et ses métiers tout en suivant un enseignement adapté. Par ailleurs, il doit conduire à la diminution des ruptures des contrats dapprentissage grâce à la connaissance de lentreprise quaura pu acquérir le jeune durant cette période de formation.
II.5. Le soutien à linitiative pédagogique
et à lexpérimentation
Le soutien à linitiative pédagogique et à lexpérimentation nécessite la concertation de tous les acteurs de lapprentissage et sera dautant plus efficace quelle sera relayée par une approche territoriale prenant en compte le tissu économique local, la situation de lemploi et les besoins de recrutement.
Un COM pourra avoir ainsi pour objectif le soutien aux actions suivantes :
- le développement des outils nouveaux permettant lindividualisation des formations (pédagogie fondée sur lutilisation des technologies de linformation, par exemple) ;
- la mise en place de modules de formation, de durée variable, permettant à des jeunes de plus de seize ans, sans qualification et sans projet scolaire ou professionnel établi, de bénéficier dactivités pédagogiques préparant à lapprentissage ;
- les actions innovantes conduisant à lamélioration des conditions de lapprentissage notamment pour :
- les jeunes filles sur les métiers vers lesquelles elles ne sorientent pas (ou ne sont pas orientées) traditionnellement et qui rencontrent souvent des difficultés de recrutement ;
- les jeunes rencontrant des difficultés particulières (jeunes immigrés ou issus de limmigration, jeunes originaires des zones urbaines sensibles ou, plus généralement, jeunes relevant du programme no 2 du plan de cohésion sociale). Il sagit, par exemple, de soutenir les actions spécifiques en termes daccueil, de suivi et daccompagnement de ces jeunes par les CFA, les actions de sensibilisation des employeurs et des maîtres dapprentissage aux différentes formes de discrimination et aux difficultés que peuvent rencontrer ces publics ainsi que des actions particulières de formation des maîtres dapprentissage.
II.6. Le développement de séquences dapprentissage
dans les Etats membres de lUnion européenne
La mobilité européenne des apprentis est actuellement très réduite (moins de 0,1 % des apprentis y ont accès). Les employeurs sont réticents à laisser leurs apprentis bénéficier de cette mobilité dans la mesure où ils doivent rémunérer les jeunes durant cette période. En outre, les frais de déplacement et dhébergement occasionnés par un séjour à létranger constituent des charges supplémentaires pour les apprentis, voire pour les employeurs.
Le COM constitue aussi un outil pour développer la mobilité européenne. Pourront par exemple figurer dans un COM des mesures comme :
- une aide allouée aux employeurs visant à compenser partiellement les charges supplémentaires quils supportent durant la période de mobilité ;
- le financement de bourses détudes allouées aux apprentis permettant de couvrir, au moins en partie, les frais de déplacement et dhébergement.
II.7. Favoriser laccès des personnes handicapées
à lapprentissage
Plus encore pour les personnes handicapées, lapprentissage constitue une voie dinsertion professionnelle par excellence.
La loi a ainsi prévu de favoriser laccès à lapprentissage des personnes handicapées par une majoration du crédit dimpôt dont bénéficie lemployeur lorsque la qualité de travailleur handicapé a été reconnue à lapprenti (art. 31 de la loi instituant un art. 244 quater G du code général des impôts) et par la possibilité dallonger la durée du contrat dapprentissage (art. 17 de la loi modifiant larticle L. 115-2 du code du travail).
Mais, peuvent être également retenues dans les COM des mesures facilitant laccès des personnes handicapées à lapprentissage, telles que :
- ladaptation particulière de la pédagogie et des outils afférents ;
- le renforcement du tutorat en entreprise.
- lorganisation dactions de parrainage permettant le suivi et laccompagnement du jeune en CFA et en entreprise ;
- laide à la recherche de solutions de proximité logement-CFA-entreprise afin de tenir compte des difficultés de mobilité de certains jeunes handicapés.
III. - DURÉE, PILOTAGE ET SUIVI
DES CONTRATS DOBJECTIFS ET DE MOYENS
En raison de sa nature, le contrat dobjectifs et de moyens a naturellement une portée pluriannuelle. Autant que faire se peut, sa durée sera fixée à cinq ans de manière à ce que son terme corresponde à léchéance du plan de cohésion sociale.
Il y a lieu cependant de prévoir une actualisation annuelle par avenant afin, dune part, dadapter le contrat au regard des enseignements tirés de sa mise en oeuvre, dautre part, de préciser ou compléter son contenu en fonction de limportance des financements annuels.
Les modalités du pilotage, de lexécution et du suivi des contrats dobjectifs et de moyens sont déterminées par les parties au contrat. Les signataires peuvent à cet égard sinspirer de contrats ayant déjà fonctionné avec succès dans la région.
En outre, il importe que les contrats dobjectifs et de moyens déterminent des indicateurs de suivi permettant den assurer lévaluation tels que :
- le taux de rupture des contrats dapprentissage ;
- le nombre de CFA, de sections dapprentissage et dunités de formation dapprentis ainsi que leurs possibilités daccueil ;
- lévolution des effectifs dapprentis ;
- le nombre dapprentis dans les entreprises de 100 salariés et plus ;
- le nombre dapprentis réparti entre les différents niveaux de diplômes ;
- le nombre de jeunes apprenties dans des secteurs déterminés et le nombre de personnes handicapées suivant une formation par lapprentissage ;
- le taux de réussite au diplôme ;
- le taux dinsertion dans lemploi à lissue de la formation.
IV. - DISPOSITIONS FINANCIÈRES
IV.1. Principe de cofinancement
La seconde section du fonds national de développement et de modernisation de lapprentissage a vocation à apporter des financements en vue de la réalisation des actions retenues dans les COM.
Il importe cependant de veiller à ce que la participation du FNDMA ne se substitue pas à des financements existants, mais intervienne bien en co-financement de manière à générer des financements supplémentaires.
Dans le souci de léquilibre général du contrat, limportance des moyens mobilisés au titre du FNDMA sera donc subordonnée à celle des engagements financiers pris par les autres co-contractants.
IV.2. Financements européens
Les actions entreprises dans le cadre des contrats dobjectifs et de moyens peuvent bénéficier de financements européens.
Ces actions peuvent, par exemple, être éligibles au fonds social européen, au fonds européen de développement régional ou au fonds européen dorientation et de garantie agricole.
Dans ce cas, les montants recueillis doivent être retranscrits dans le contrat.
IV.3. Mobilisation du FNDMA
La seconde section du fonds national de développement et de modernisation de lapprentissage a vocation à apporter des financements complémentaires en vue de la réalisation des actions retenues dans les COM.
La suppression ou le plafonnement de certaines exonérations au titre du barème, qui sera principalement à lorigine des ressources affectées à cette section, a été étalée sur deux exercices.
Lannée 2005 sera donc une période de transition, mais, une part importante de ces ressources nouvelles pourra cependant être mobilisée dès cette année.
Le montant des financements que vous pourrez engager dans le cadre de la négociation des contrats dobjectifs et de moyens vous sera très prochainement communiqué.
Vous transmettrez à la DGEFP, avant le 15 avril 2005, les contrats dobjectifs et de moyens que vous aurez conclus. Après examen de ces contrats, la DGEFP déclenchera le versement des montants dus aux FRAFPC, en vous demandant détablir un arrêté permettant au trésorier-payeur général de la région de procéder au versement au fonds régional.
A cet égard, la DGEFP doit être mise en mesure de constater lexistence du contrat et le plan de financement qui y est associé. Par conséquent, doivent être indiqués dans le contrat :
- les axes de développement retenus par les contractants, parmi les thèmes mentionnés dans la deuxième partie de la présente circulaire ;
- pour chaque objectif :
- les actions associées à cet objectif ;
- les coûts associés à chaque action ;
- les éventuels apports financiers des différentes parties pour chaque action ;
- les résultats escomptés pour chaque action.
Je vous invite à me faire part, sous le présent timbre, des difficultés que cette mise en oeuvre pourrait susciter, ainsi que des besoins de financement supplémentaires que pourrait révéler la négociation du contrat, en particulier en vue de la prise en compte dinvestissements lourds. (Mission formations en alternance : dgefp.mfa@travail.gouv.fr, Alphonse Legendre : 01.44.38.32.58, Angélique Breton : 01.44.38.32.61).
La déléguée générale à lemploi et à la formation professionnelle, C. Barbaroux |
Le contrôleur financier, J.-P. Morelle |
ANNEXE
EXEMPLE DE CONTRAT DOBJECTIFS ET DE MOYENS
Vu larticle L. 118-1 du code du travail ;
Entre : LEtat, représenté par le préfet de la région X,
La région X, représentée par le président du conseil régional, agissant en vertu dune délibération du conseil régional de X en date du..., lautorisant à signer la présente convention,
(Citer lensemble des parties au contrat)
Il est convenu ce qui suit :
Préambule : diagnostic général
A titre indicatif, peuvent être présentés :
- des données économiques et statistiques concernant la région (poids des différents secteurs dans la région, part de la population active, nombre de jeunes en formation, ...) ;
- létat des partenariats dans la région (CPER, PRDF, accords...) ;
- lobjectif général du contrat dobjectifs et de moyens (taux de progression de lapprentissage sur cinq ans...).
Article 1er
Adaptation de loffre quantitative et qualitative de formation
(indiquer pour chaque article)
1. Diagnostic.
2. Objectifs poursuivis et indicateurs associés.
3. Actions entreprises.
4. Financements associés aux actions.
5. Modalités dévaluation et de suivi.
Article 2
Amélioration de la qualité du déroulement
des formations dispensées en faveur des apprentis
Article 3
Amélioration des conditions matérielles des apprentis
Article 4
Développement du préapprentissage
Article 5
Soutien à linitiative pédagogique et à lexpérimentation
Article 6
Déroulement de séquences dapprentissage dans les Etats membres de lUnion européenne
Article 7
Accès des personnes handicapées à lapprentissage
COÛT | PARTICIPATIONS FINANCIERES | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Région | CIC | Chambres des métiers |
Chambres dagriculture |
Branches professionnelles |
Etat | Autre | ||
1. Adapter loffre quantitative et qualitative de formation. | ||||||||
1.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 1 | ||||||||
2. Améliorer la qualité du déroulement des formations. | ||||||||
2.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 2 | ||||||||
3. Valoriser les conditions de vie matérielle des apprentis. | ||||||||
3.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 3 | ||||||||
4. Développer le préapprentissage. | ||||||||
4.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 4 | ||||||||
5. Promouvoir le soutien à linitiative pédagogique et à lexpérimentation. | ||||||||
5.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 5 | ||||||||
6. Faciliter le déroulement de séquences dapprentissage dans les Etats membres de lUnion européenne. | ||||||||
6.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 6 | ||||||||
7. Favoriser laccès des personnes handicapées à lapprentissage. | ||||||||
7.1. | ||||||||
.../... | ||||||||
Total, axe 7 | ||||||||
TOTAL CONTRAT |
NOTE (S) :
(1) A cet égard, il est rappelé que les conventions conclues avec lUnion des foyers et services pour jeunes travailleurs (UFJT) et la SONACOTRA permettent aux apprentis davoir accès à des logements gérés par ces organismes.