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Fonds social européen
Insertion par léconomique
MINISTÈRE DE LEMPLOI,
DU TRAVAIL ET DE LA COHÉSION SOCIALE
Délégation générale à lemploi
et à la formation professionnelle
Instruction DGEFP no 2004-034 du 13 décembre 2004 relative à la programmation des crédits de lÉtat et du FSE pour linsertion par lactivité économique (IAE) en 2005
NOR : SOCF0410239J
(Texte non paru au Journal officiel)
Pièces jointes :
Annexe I. - Les aides de lÉtat de lIAE ;
Annexe II. - Les critères de répartition des aides ;
Annexe III. - Les moyens 2005 ;
Annexe IV. - Les crédits délégués en 2004 ;
Annexe V. - Le tableau de programmation des crédits IAE ;
Annexe VI. - Les éléments relatifs à la gestion des aides par le CNASEA.
Le ministère de lemploi, du travail et de la cohésion sociale à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle) ; Monsieur le directeur général de lANPE (pour information) ; Monsieur le directeur général de lAFPA (pour information).
Le plan de cohésion sociale confirme la place et le rôle du secteur de linsertion par lactivité économique (IAE) en renforçant de façon considérable les moyens alloués à ce secteur. Il confirme ainsi la reconnaissance de la contribution et la place du secteur de lIAE dans les politiques daccès et de retour à lemploi.
Par ailleurs, il conduit également à une réforme importante des modalités de gestion des aides du secteur en introduisant le CNASEA comme payeur unique de ces aides, permettant ainsi den assurer un paiement régulier et de moderniser le suivi et le pilotage des actions de lIAE.
Le renforcement des moyens et la modernisation de la gestion des aides doivent conduire le service public de lemploi à construire et développer une offre dinsertion par lactivité économique de qualité et pérenne, répondant aux besoins des personnes et des territoires. Ils doivent saccompagner également dune exigence de résultats accrue pour atteindre les objectifs de baisse du chômage de longue durée et daugmentation du taux de retour à lemploi des personnes embauchée par une structure dIAE.
La présente instruction vise à établir les nouvelles modalités de programmation des crédits nationaux et communautaires à compter de lannée 2005. Une circulaire de gestion, avec lensemble des documents supports, vous parviendra ultérieurement pour préciser les modalités de paiement et de gestion des aides par le CNASEA.
1. Une programmation des crédits nationaux
réalisée par les DRTEFP en CTRI
La réforme des modalités de programmation des aides de lIAE tient compte de linstauration dun dialogue de gestion au niveau régional, du rattachement des crédits FSE pour les EI au volet régional de lObjectif 3, et du transfert du paiement des aides du secteur au CNASEA.
La procédure des remontées des besoins des crédits, pour chacun des dispositifs (EI-ETTI, AI, FDI), à laquelle les DDTEFP étaient habituées et qui se déroulait en début de chaque année, est ainsi remplacée par létablissement dune programmation unique au niveau régional. Cette dernière reprend le schéma et la méthode que vous connaissez pour la programmation des moyens de la « globalisation » des mesures.
Il appartient donc désormais aux DDTEFP de programmer les crédits de lIAE : cette programmation doit se faire dans le cadre du CTRI et sur la base des plans dactions proposées par les DDTEFP pour le développement et la consolidation de loffre dinsertion par lactivité économique.
Par ailleurs, il appartient aux DDTEFP délaborer leurs plans daction relatifs à lIAE, dans le cadre du CDIAE, et en concertation avec lensemble des acteurs locaux, en veillant en particulier à bien associer les collectivités territoriales compétentes dans le champ de linsertion sociale et professionnelle. Ces plans dactions tiendront compte des orientations propres à lIAE, des spécificités de chaque territoire et des objectifs nationaux du SPE relatifs à laccès et au retour à lemploi des demandeurs demploi de longue durée et des bénéficiaires de minima sociaux.
2. Une globalisation des crédits de lIAE
Jusquà présent les crédits de lIAE, bien quappartenant à un champ homogène et concourant à une même finalité, étaient gérés séparément, les remontées de besoins exprimés par les DDTEFP se faisant par type de structures ou dactions.
Compte tenu de la forte augmentation des moyens financiers de lEtat consacrés à lIAE (+ 65 % hors crédits du FSE) et de la nécessité dallouer au mieux la ressource budgétaire en fonction des plans daction départementaux et des objectifs de retour à lemploi des publics bénéficiaires, la programmation régionale des crédits de lIAE pourra se faire dans un cadre « globalisé ».
Vous avez donc la possibilité de redéployer les moyens financiers de lEtat indiqués dans lannexe III entre les différentes actions et selon les objectifs que vous aurez retenus localement dans le cadre de vos plans dactions IAE pour assurer le développement de loffre dinsertion et le renforcement des actions daccompagnement mises en oeuvre par les structures. A titre dinformation, lannexe IV présente un tableau relatif aux crédits de la LFI de 2004 qui ont été délégués dans chaque département et pour chacune des structures et actions de lIAE.
Vous veillerez cependant, dans vos programmations, à répondre aux objectifs du Plan de cohésion sociale en matière de :
- développement du nombre de postes dinsertion dans les EI (+ 14 % au niveau national, avec 13 000 postes dinsertion en 2005).
- renforcement de la qualité des actions daccompagnement réalisées par les AI et les chantiers dinsertion par la mise en place des aides nouvelles.
- consolidation de loffre dinsertion dans les ETTI.
3. La mobilisation des crédits FSE du volet régional
de lObjectif 3 pour les entreprises dinsertion
Le comité de suivi de lObjectif 3 en date du 25 juin 2004 a acté le transfert des crédits du FSE mobilisés pour le co-financement des aides au poste des EI sur le volet régional du FSE à compter de 2005 et jusquà la fin de la programmation de lObjectif 3 du FSE. A titre dinformation, lannexe III indique les crédits FSE délégués en 2004.
Afin de faciliter la programmation en CTRI des crédits de lEtat, une information sur les crédits FSE pouvant être mobilisés apparaît utile. Vous veillerez donc à associer vos cellules FSE au travail de programmation des crédits nationaux qui doit y être mené. Il sagit à ce stade dindiquer les disponibilités financières potentielles pour la mesure considérée et didentifier les entreprises dinsertion susceptibles de bénéficier de crédits du FSE en fonction de leurs besoins recensés et de leur capacité à respecter les modalités dintervention de laide communautaire.
Il ne sagit donc pas à ce stade de la « programmation » au sens des procédures spécifiques à la gestion du FSE (sélection des opérations). En effet, la décision définitive doctroi de laide du FSE ne pourra être prise quaprès passage en commission technique spécialisée (CTS) du dossier individuel des entreprises dinsertion concernées et ce après instruction opérée selon les critères spécifiques au FSE.
Afin de rationaliser les procédures et les démarches administratives des EI pour lobtention des aides nationales et européennes, des aménagements sont prévus sur la procédure du cofinancement FSE des aides au poste des EI.
Les DDTEFP demeurent le service instructeur unique des demandes de concours Etat et FSE des EI, afin que les entreprises dinsertion conservent un seul interlocuteur au sein de ladministration.
Une seule convention est passée par le représentant de lEtat avec lentreprise dinsertion pour lallocation des crédits nationaux et des crédits communautaires.
Le CNASEA est le payeur unique des crédits nationaux et communautaires sur la base dune convention nationale passée entre la DGEFP et la direction générale du CNASEA. Les déclarations de dépenses élaborées par les services FSE des DDTEFP distinguent la part des dépenses éligibles et du FSE des aides au poste dans les EI afin de permettre le rattachement par la DGEFP des crédits FSE correspondant aux remboursements des versements opérés sur ce dispositif au plan national.
Des instructions complètes et précises, avec les documents supports, vous parviendront ultérieurement pour préciser les modalités de gestion, de suivi et de contrôle des crédits nationaux et communautaires mobilisés pour le cofinancement des aides au poste dinsertion des EI.
4. Calendrier et méthode
Afin de préparer et de mettre en place la gestion nouvelle des aides de lIAE pour 2005, vous voudrez bien transmettre à la DGEFP pour le 15 janvier 2005 vos programmations prévisionnelles, avec indications des montants FSE potentiellement mobilisables en distinguant :
- vos objectifs en matière de développement et de consolidation de loffre dinsertion par lactivité économique, prenant appui sur les plans daction départementaux ;
- la répartition prévisionnelle des moyens au niveau régional entre les différents types daction, cette répartition régionale étant déclinée par département et par action (cf. annexe V, tableau de programmation).
Le cas échéant, et en fonction des moyens programmés par chaque DDTEFP et du FSE mobilisable, il pourra être procédé à une péréquation interrégionale au moment de lexamen de vos programmations. Cet ajustement national entre vos dotations régionales tiendra compte des arguments que vous porterez à notre connaissance pour justifier le dépassement des moyens régionaux prénotifiés.
Vos propositions donneront lieu ensuite à une information du SPEN et à une notification de votre enveloppe régionale de crédits nationaux en janvier 2005.
Par ailleurs, il sera procédé en juin 2005 à un redéploiement des moyens entre les mesures et entre les régions pour tenir compte de vos besoins et de létat davancement des réalisations sur le premier semestre. Ce redéploiement permettra ainsi de réallouer les moyens budgétaires. Il donnera lieu également à une information et une validation en SPEN.
Enfin, ces modalités de programmation et de gestion des crédits nationaux et communautaires ne concernent que les actions nouvelles que vous allez engager en 2005. Le paiement des soldes des conventions conclues en 2004 qui doivent se faire au cours de lannée 2005 sera exécuté selon les procédures jusque-là en vigueur. Les DDTEFP recevront à cet effet une délégation de crédits spécifiques permettant de solder ces conventions.
Mes services (MDAIP, MCG et Dpt-FSE) se tiennent à votre disposition pour toute information de nature à vous aider à préparer vos programmations prévisionnelles.
La déléguée générale à lemploi et à la formation professionnelle, C. Barbaroux |
ANNEXE I
LES AIDES DE LÉTAT AUX STRUCTURES DE LIAE
Le plan de cohésion sociale prévoit le développement et la revalorisation des aides de lEtat aux structures de lIAE. Sous réserve des modifications qui pourront être apportées par le vote du projet de loi de finances pour 2005, ainsi que des arbitrages sur les textes réglementaires à paraître, les éléments suivants doivent vous permettre détablir vos programmations dans les meilleures conditions.
1. Pour EI et les ETTI
1.1. Les aides applicables jusquau 30 juin 2005
Les aides de lEtat pour les entreprises dinsertion sont les suivants :
Pour les EI qui nappliquent pas daccord négocié de réduction du temps de travail :
- une aide au poste dun montant de 8 385 Euro par ETP ;
- une exonération totale des cotisations patronales de sécurité sociale dans la limite du SMIC (exonération prévue au II de larticle L. 322-4-16 du code du travail).
Pour les EI qui appliquent un accord négocié de réduction du temps de travail :
- une aide au poste dun montant de 9 681 Euro par ETP ;
- lexonération prévue au III de larticle L. 241-13-1 du code de la sécurité sociale (allégement Fillon).
Les aides de lEtat pour les entreprises de travail temporaire dinsertion sont les suivants :
- une aide au poste daccompagnement dun montant de 22 415 Euro pour laccompagnement de douze salariés en ETP ;
- une exonération totale des cotisations patronales de sécurité sociale, dans la limite du SMIC, pour les salariés en mission de travail temporaire (exonération prévue au II de larticle L. 322-4-16 du code du travail).
1.2. Les aides applicables à compter du 1er juillet 2005
En application de larticle 1er de lordonnance no 2003-1213 du 18 décembre 2003 relative aux mesures de simplification des formalités concernant les entreprises, lexonération spécifique pour les EI et les ETTI, qui est prévue au II de larticle L. 322-4-16 du code du travail, ne sera plus applicable à compter du 1er juillet 2005.
Par conséquent, et à compter du 1er juillet 2005, les aides de lEtat pour les EI et les ETTI seront les suivantes :
Pour les EI :
- toutes les EI bénéficient de lallégement Fillon prévu au III de larticle L. 241-13-1 du code la sécurité sociale ;
- le montant de laide au poste dinsertion est systématiquement de 9 681 Euro par ETP.
Pour les ETTI :
- toutes les ETTI bénéficient de lallégement Fillon prévu au III de larticle L. 241-13-1 du code de la sécurité sociale pour leurs salariés en mission de travail temporaire ;
- le montant de laide au poste dinsertion est porté à 51 000 Euro pour laccompagnement de douze salariés en ETP.
Vous veillerez à prendre en compte les nouveaux montants des aides au poste dinsertion et au poste daccompagnement pour établir le montant total des aides allouées aux EI et aux ETTI.
La modification des montants des aides au poste et au poste daccompagnement constituant une mesure dajustement du montant de laide en raison du changement de régime de cotisations sociales patronales applicables aux EI et aux ETTI, les nouveaux montants sont applicables uniquement à compter du 1er juillet 2005. Par conséquent, pour les conventions des EI et des ETTI qui sont en cours dexécution à cette date, le nouveau montant de ces aides est dû uniquement pour les mois restant à courir après le 1er juillet 2005.
2. Pour les associations intermédiaires (AI)
et les ateliers et chantiers dinsertion (ACI)
Le plan de cohésion sociale renforce de façon très sensible laide à laccompagnement des AI, mise en place en 2002, et crée par ailleurs une aide nouvelle à laccompagnement pour les ACI. Le montant total de ces aides inscrit au PLF 2005 est respectivement de 13,23 MEuro et de 24 MEuro.
Des décrets dapplication pour les AI et les ACI sont en cours délaboration pour préciser lobjet de ces aides, les critères à prendre en compte ainsi que leurs modalités dattribution. Sous réserve des modifications qui pourront être apportées jusquà leur publication, les modalités dattribution de ces deux aides devraient être proches. Elles devraient ainsi reprendre, en les précisant et en les adaptant, les éléments contenus dans la circulaire DGEFP no 2002-13 du 8 avril 2002 relative à laide à laccompagnement dans les AI.
Les principaux éléments sont les suivants :
- laide à laccompagnement ne devrait pas être attribuée systématiquement à toutes les structures AI et ACI : elle repose sur lappréciation que vous ferez, après avis en CDIAE, du projet daccompagnement proposé par les structures ;
- laide à laccompagnement devrait prendre en compte plusieurs critères, dont principalement :
- la qualité du projet présenté, et éventuellement lengagement de la structure dans une démarche de professionnalisation ;
- les caractéristiques et le nombre des personnes accueillies et mises au travail ;
- la nature et la portée des partenariats établis par la structure avec les organismes en charge de lemploi et de linsertion ;
- les caractéristiques du territoire dintervention de la structure et la qualité et la diversité de loffre dinsertion présente, etc.
- laide à laccompagnement devrait être modulable, en fonction du projet de la structure et des critères énumérés ci-dessus, dans une limite maximale qui devrait être portée à 30 000 Euro par an et par structure ;
- laide à laccompagnement ne doit pas se substituer à des financements déjà mobilisés ou existants, en particulier ceux provenant des autres collectivités publiques.
Lensemble de ces éléments vous sera précisé dès la publication des décrets dapplication pour la mise en oeuvre de laide à laccompagnement dans les AI et les ACI en 2005.
Jattire toutefois votre attention sur la mise en oeuvre de laide à laccompagnement dans les ateliers et chantiers dinsertion (ACI). Le champ, le montant et la mise en oeuvre de cette aide, qui est en cours de négociation avec le CNIAE, est susceptible dévoluer en raison de lévolution de la définition de ces structures (nouvel article L. 322-4-16-8 du code du travail introduit par la loi de cohésion sociale).
Il sagit ici de vous donner les premières orientations relatives à cette nouvelle mesure, vous permettant de faire une première programmation, mais il ne sagit pas dorientations définitives. Celles-ci sont subordonnées à la publication du décret dapplication qui est en cours délaboration.
3. Pour le fonds départemental dinsertion (FDI)
Les modalités dutilisation du FDI ainsi que ses cas de recours ne devraient pas être modifiés par le PCS. Le montant du budget inscrit en PLF 2005 est fortement augmenté et représente 19,644 MEuro.
Compte tenu des orientations du PCS, vous veillerez à utiliser le FDI en priorité pour :
- développer de nouvelles structures dinsertion ;
- consolider les structures existantes, et en particulier les chantiers dinsertion qui vont être amenés à modifier la gamme des contrats aidés mobilisés ;
- soutenir des démarches de professionnalisation des AI et des ACI en lien avec la mise en place de laide à laccompagnement.
Par ailleurs, vous veillerez à une bonne utilisation de la ressource FDI, en mobilisant localement les cofinancements publics, mais aussi en vous appuyant, lorsque cela est possible et pertinent, sur les DLA pour assurer un accompagnement de qualité des structures bénéficiant du FDI (aide à la consolidation, aide au démarrage, aide au développement).
En effet, laugmentation importante de lenveloppe FDI pour 2005 doit conduire à redéfinir les conditions de mobilisation de cette aide pour les structures dinsertion. Il sagit désormais de sortir des logiques dinterventions ponctuelles ou réalisées dans lurgence et de mobiliser le FDI dans le cadre plus large dun plan daccompagnement dans le temps du porteur de projet et de la structure, notamment en y associant des partenaires locaux, dans une logique comparable à celle que vous mettez déjà en oeuvre - via les DLA - en direction de lensemble des activités dutilité sociale.
Ce plan peut dailleurs comporter lintervention du DLA lui-même, comme un élément daccompagnement, lorsque vous avez pris la décision de mobiliser le FDI, mais en aucun cas vous ne devez faire instruire cette décision par le DLA lui-même ni faire de laccompagnement par celui-ci un préalable de la mobilisation du FDI.
ANNEXE II
CRITÈRES ET MODALITÉS DE RÉPARTITION DES ENVELOPPES
RÉGIONALES DES CRÉDITS NATIONAUX POUR LIAE
La présente annexe vise à expliquer les modalités de répartition des moyens 2005 entre les régions pour lIAE. Les clefs de répartition des moyens 2005 sinscrivent dans la logique de celles utilisées de façon générale pour la répartition des moyens relatifs aux contrats aidés.
Pour les structures et les actions de lIAE, les clefs de répartition prennent en compte deux ou trois ensembles de critères, selon la nature des structures et/ou des actions, auxquelles est affectée une pondération spécifique.
Les ensembles de critères et leurs pondérations sont les suivants :
EI/ETTI données régionales |
AI données régionales |
ACI * données régionales |
FDI données régionales |
|
---|---|---|---|---|
Crédits délégués en 2004 | 75 % | 30 % | 45 % ** | 50 % |
Publics | 25 % | 40 % | 40 % ** | - |
Nbe de structures ou activité | - | 30 % | 15 % ** | 50 % |
* ACI = ateliers et chantiers dinsertion (dénomination issue de la loi de cohésion sociale, nouvel article L. 322-4-16-8 du code du travail). ** Flux de CES embauchés par les ACI à la fin du mois doctobre 2004. |
1. Critère relatif aux crédits délégués en 2004
Pour les structures et les actions de lIAE, le critère relatif aux crédits délégués en 2004 par région a été retenu de façon préférentielle aux crédits notifiés afin de prendre en compte dune part un niveau prévisionnel maximal des engagements des dépenses, et dautre part de la réalité des conventionnements au niveau local (et non de la programmation prévisionnelle établie en début dannée 2004 qui a servi à établir la notification des moyens 2004).
Le poids retenu pour ce critère est variable selon les types daction :
Pour les EI et les ETTI : il correspond à 75 % afin de prendre en compte la poursuite des actions avec les structures existantes et pour lesquelles la marge de renégociation des conventions est difficile ;
Pour le FDI : il correspond à 50 % afin de permettre une forte réallocation des moyens du FDI, qui sont plus que doublés en 2005 par rapport à 2004 entre les régions ;
Pour les AI : il correspond à 30 % afin de réallouer les moyens nouveaux et en forte augmentation ente les régions dune part, mais aussi afin de mieux prendre en compte le nombre de structures AI existantes dans les territoires dautre part ;
Pour les ACI : le critère « crédits délégués » correspond à 45 % ; il reprend le poids relatif entre les régions des conventions CES conclues à la fin du mois doctobre 2004 avec un taux de 95 % et 90 % pour les employeurs conventionnés au titre de lIAE.
2. Critère relatif aux publics cibles
Le critère relatif aux « publics cibles » tient compte dune part des publics prioritaires de laction territorialisée du SPE et dautre part des publics prioritaires de lIAE. Quatre catégories de « publics » ont été retenues : les CLD de plus de deux ans, les jeunes CLD, les bénéficiaires du RMI et les bénéficiaires de lASS.
Le poids affecté à chacune de ces catégories de publics afin de constituer la clef « publics cibles » est variable selon la nature des structures dIAE : il tient compte de :
- des pratiques et du positionnement de chacune des structures de lIAE par rapport à lembauche des personnes (part importante des jeunes dans les ETTI, des CTLD dans les AI, des RMIstes dans les EI et les ACI) ;
- de la réorientation attendue de certaines structures vers dautres publics cibles de lIAE ou de la mise en place de dispositifs nouveaux, mobilisables par les structures dIAE, pour certaines catégories de publics (notamment RMI et ASS).
La pondération des différentes catégories de publics par type de structure dIAE est la suivante :
CRITÈRE « Public » | EI | ETTI | AI | ACI |
---|---|---|---|---|
CLD de + 2 ans | 3,75 % | 3,75 % | 16 % | 12 % |
Bénéficiaires du RMI | 10 % | 10 % | 16 % | 16 % |
Allocataires de lASS | 3,75 % | 3,75 % | 4 % | 4 % |
Jeunes CLD | 7,5 % | 7,5 % | 4 % | 8 % |
Total | 25 % | 25 % | 40 % | 40 % |
Les données utilisées et leurs sources sont les suivantes :
- demandeurs demploi de longue durée (source ANPE au 31 août 2004) : cet élément correspond au nombre de demandeurs demploi de plus de deux ans inscrits en catégories 1, 2, 3 et 6 ;
- bénéficiaires du RMI (source CNAF et MSA au 31 décembre 2003) : cet élément correspond à lensemble des allocataires du RMI et de leurs ayants droit qui percevaient une allocation RMI au 31 décembre 2003 ;
- allocataires de lASS (source UNEDIC au 31 août 2004) : cet élément correspond à lensemble des personnes qui percevaient une allocation au titre de lASS au 31 août 2004 ;
- jeunes demandeurs demploi (source ANPE au 31 août 2004) : cet élément correspond aux jeunes demandeurs demploi de longue durée ayant moins de vingt-six ans et inscrits en catégories 1, 2, 3 et 6 ;
3. Critère relatif au nombre de structures
et/ou à leurs activités
Un critère relatif au nombre de structures et/ou à leurs activités a également été retenu pour lensemble des actions IAE, à lexception des EI et des ETTI, ce dernier critère étant alors redondant avec celui des crédits délégués qui reflète déjà, bien que de manière indirecte, le nombre de postes dinsertion et daccompagnement conventionné.
Pour les ACI : le nombre de structures retenu est celui correspondant aux structures « chantiers dinsertion » de nature associative et conventionnés au titre de lIAE (il ne sagit pas du nombre dactions qualifiées « chantiers dinsertion »), les données proviennent de lenquête statistique de la DARES portant sur lannée 2003. Cette donnée est cependant fragile, compte tenu de la faible qualité des données actuellement existantes sur le recensement et lidentification de ces structures.
Pour les AI : le critère est constitué du rapport entre les heures de mises à disposition et le nombre dAI - les données proviennent des remontées effectuées par les DDTEFP auprès de la DGEFP au début de lannée 2004.
Pour le FDI : le nombre de structures correspond au recensement de lensemble des structures EI, ETTI, AI et chantiers dinsertion existantes au début de lannée 2004 (source : remontées effectuées par les DDTEFP en début dannée 2004, à lexception des chantiers dinsertion). Il a été affecté un poids à chacune des catégories de structures : EI (30 %), ETTI (15 %), AI (15 %) et ACI (40 %), afin de prendre en compte les orientations relatives à lutilisation prioritaire du FDI en 2005.
*
* *
Il vous appartient, le cas échéant en vous inspirant des critères utilisés au niveau national, détablir les critères de répartition des enveloppes régionales IAE entre les départements, et de rendre compte de ces critères utilisés à loccasion de la transmission de vos propositions de programmation initiale des moyens.
ANNEXE III
PRÉNOTIFICATION DES CRÉDITS NATIONAUX POUR 2005
ART. 51, 54 | ART. 52 | ART. 56 | ART. 57 | TOTAL | |
---|---|---|---|---|---|
EI-ETTI | FDI | AI | ACI | IAE | |
Alsace | 10 100 000 | 590 700 | 295 000 | 678 000 | 11 663 700 |
Aquitaine | 5 454 905 | 854 801 | 679 084 | 1 028 300 | 8 017 090 |
Auvergne | 2 392 062 | 517 053 | 358 482 | 1 017 000 | 4 284 597 |
Basse-Normandie | 718 028 | 580 948 | 618 091 | 813 600 | 2 730 667 |
Bourgogne | 4 346 000 | 793 017 | 431 671 | 881 400 | 6 452 088 |
Bretagne | 3 156 701 | 658 543 | 570 411 | 886 301 | 5 271 956 |
Centre | 6 377 198 | 541 801 | 751 814 | 846 572 | 8 517 385 |
Champagne-Ardenne | 1 046 903 | 466 209 | 216 551 | 579 407 | 2 309 070 |
Corse | 844 987 | 92 000 | 60 948 | 146 900 | 1 144 835 |
Franche-Comté | 3 845 000 | 489 748 | 350 000 | 640 938 | 5 325 686 |
Haute-Normandie | 2 916 445 | 506 610 | 389 160 | 852 189 | 4 664 404 |
Ile-de-France | 13 025 214 | 2 050 006 | 1 443 807 | 1 455 000 | 17 974 027 |
Languedoc-Roussillon | 2 492 847 | 796 842 | 542 788 | 1 224 682 | 5 057 159 |
Limousin | 1 842 000 | 485 520 | 170 877 | 259 130 | 2 757 527 |
Lorraine | 3 922 602 | 774 842 | 427 828 | 1 216 434 | 6 341 706 |
Midi-Pyrénées | 4 619 475 | 960 668 | 642 379 | 939 571 | 7 162 093 |
Nord - Pas-de-Calais | 7 420 446 | 1 784 520 | 1 056 945 | 2 817 575 | 13 079 486 |
Pays de la Loire | 7 594 000 | 1 041 106 | 941 458 | 1 819 300 | 11 395 864 |
Picardie | 3 332 000 | 664 061 | 549 268 | 1 084 800 | 5 630 129 |
Poitou-Charentes | 9 448 592 | 564 520 | 435 599 | 885 713 | 11 334 424 |
Provence - Alpes - Côte dAzur | 5 037 071 | 1 828 608 | 745 404 | 1 566 167 | 9 177 250 |
Rhône-Alpes | 13 453 000 | 1 849 263 | 1 097 733 | 2 061 021 | 18 461 016 |
Guadeloupe | 2 569 122 | 203 485 | 155 472 | 90 000 | 3 018 079 |
Guyane | 186 043 | 47 893 | 25 000 | 60 000 | 318 936 |
Martinique | 4 191 017 | 219 764 | 159 960 | 90 000 | 4 660 741 |
Réunion | 2 047 501 | 208 107 | 120 000 | 60 000 | 2 435 608 |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 56 641 | 17 065 | - | - | 73 706 |
Mayotte | - | 57 000 | - | - | 57 000 |
Total | 122 435 800 | 19 644 700 | 13 235 730 | 24 000 000 | 179 316 230 |
ANNEXE IV
CRÉDITS NATIONAUX ET COMMUNAUTAIRES DÉLÉGUÉS EN 2004 POUR LIAE
ART. 51 | ART. 54 | ART. 55 | ART. 52 | ART. 56 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
EI-ETTI | EI | EI (FSE) | FDI | AI | TOTAL | ||
Alsace | 3 689 571 | 3 496 150 | 3 096 095 | 210 001 | 112 000 | 10 603 817 | |
Aquitaine | 2 133 529 | 1 683 454 | 1 393 207 | 294 759 | 316 404 | 5 821 353 | |
Auvergne | 950 658 | 722 460 | 630 907 | 191 501 | 128 500 | 2 624 026 | |
Basse-Normandie | 260 046 | 218 639 | 204 669 | 236 001 | 259 209 | 1 178 564 | |
Bourgogne | 1 532 079 | 1 560 718 | 1 442 156 | 388 734 | 185 760 | 5 109 447 | |
Bretagne | 1 142 610 | 1 068 985 | 906 645 | 295 000 | 276 400 | 3 689 640 | |
Centre | 3 071 619 | 1 094 214 | 895 266 | 186 828 | 346 000 | 5 593 927 | |
Champagne-Ardennes | 278 571 | 437 828 | 385 123 | 225 167 | 83 550 | 1 410 239 | |
Corse | 649 990 | 0 | 0 | 40 000 | 17 182 | 707 172 | |
Franche-Comté | 1 635 147 | 1 398 139 | 1 230 695 | 207 001 | 155 600 | 4 199 741 | |
Haute-Normandie | 1 150 596 | 770 517 | 606 909 | 180 001 | 133 300 | 2 841 323 | |
Ile-de-France | 4 184 515 | 5 282 689 | 3 978 504 | 1 000 003 | 557 800 | 15 003 511 | |
Languedoc-Roussillon | 821 380 | 752 367 | 658 824 | 333 001 | 206 861 | 2 772 433 | |
Limousin | 559 027 | 754 298 | 529 089 | 238 000 | 65 000 | 2 145 414 | |
Lorraine | 1 605 946 | 1 117 358 | 856 509 | 322 483 | 120 888 | 4 023 184 | |
Midi-Pyrénées | 1 875 117 | 1 275 836 | 1 160 986 | 440 004 | 317 200 | 5 069 143 | |
Nord - Pas-de-Calais | 2 773 747 | 2 208 059 | 2 140 409 | 750 002 | 495 117 | 8 367 334 | |
PACA | 4 072 240 | 2 749 889 | 2 183 099 | 892 004 | 272 575 | 10 169 807 | |
Pays de la Loire | 2 244 425 | 3 157 941 | 2 502 732 | 359 002 | 396 125 | 8 660 225 | |
Picardie | 861 956 | 1 510 715 | 1 211 952 | 230 000 | 178 131 | 3 992 754 | |
Poitou-Charentes | 1 551 151 | 1 969 464 | 1 639 397 | 194 662 | 192 703 | 5 547 377 | |
Rhône-Alpes | 4 387 007 | 5 194 877 | 3 692 920 | 782 020 | 520 240 | 14 577 064 | |
Sous-total France métropolitaine | 41 301 206 | 38 257 587 | 31 215 983 | 7 996 174 | 5 336 545 | 124 107 495 | |
971 | Guadeloupe | 1 796 721 | 0 | 0 | 77 683 | 31 000 | 1 905 404 |
972 | Martinique | 2 930 921 | 0 | 0 | 80 001 | 42 000 | 3 052 922 |
973 | Guyane | 143 110 | 0 | 0 | 30 001 | 8 900 | 182 011 |
974 | Réunion | 1 575 001 | 0 | 0 | 90 001 | 41 375 | 1 706 377 |
975 | Saint-Pierre-et-Miquelon | 41 956 | 0 | 0 | 10 000 | 0 | 51 956 |
Mayotte | 38 000 | 0 | 38 000 | ||||
Sous-total DOM-TOM | 6 487 709 | 0 | 0 | 325 686 | 123 275 | 6 936 670 | |
Total national | 47 788 915 | 38 257 587 | 31 215 983 | 8 321 860 | 5 459 820 | 131 044 165 |
Crédits de lIAE délégués en 2004
ART. 51 | ART. 54 | ART. 55 | ART. 52 | ART. 56 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
EI-ETTI | EI | EI (FSE) | FDI | AI | TOTAL | ||
67 | Bas-Rhin | 2 534 543 | 2 628 657 | 2 330 373 | 110 001 | 36 000 | 7 639 574 |
68 | Haut-Rhin | 1 155 028 | 867 493 | 765 722 | 100 000 | 76 000 | 2 964 243 |
Alsace | 3 689 571 | 3 496 150 | 3 096 095 | 210 001 | 112 000 | 10 603 817 | |
24 | Dordogne | 198 076 | 168 245 | 136 698 | 66 001 | 30 000 | 599 020 |
33 | Gironde | 1 329 255 | 879 016 | 721 074 | 110 001 | 174 000 | 3 213 346 |
40 | Landes | 76 860 | 96 165 | 51 351 | 40 000 | 29 404 | 293 780 |
47 | Lot-et-Garonne | 463 267 | 342 388 | 317 407 | 30 757 | 43 000 | 1 196 819 |
64 | Pyrénées-Atlantiques | 66 071 | 197 640 | 166 677 | 48 000 | 40 000 | 518 388 |
Aquitaine | 2 133 529 | 1 683 454 | 1 393 207 | 294 759 | 316 404 | 5 821 353 | |
3 | Allier | 313 041 | 133 103 | 108 252 | 50 000 | 30 000 | 634 396 |
15 | Cantal | 117 648 | 84 171 | 68 867 | 35 000 | 35 000 | 340 686 |
43 | Haute-Loire | 156 229 | 170 288 | 129 602 | 45 501 | 23 200 | 524 820 |
63 | Puy-de-Dôme | 363 740 | 334 898 | 324 186 | 61 000 | 40 300 | 1 124 124 |
Auvergne | 950 658 | 722 460 | 630 907 | 191 501 | 128 500 | 2 624 026 | |
14 | Calvados | 104 372 | 103 974 | 80 064 | 110 001 | 119 709 | 518 120 |
50 | Manche | 89 603 | 93 312 | 102 453 | 58 000 | 88 000 | 431 368 |
61 | Orne | 66 071 | 21 353 | 22 152 | 68 000 | 51 500 | 229 076 |
Basse-Normandie | 260 046 | 218 639 | 204 669 | 236 001 | 259 209 | 1 178 564 | |
21 | Côte-dOr | 571 858 | 729 305 | 636 042 | 90 000 | 58 760 | 2 085 965 |
58 | Nièvre | 276 559 | 370 498 | 304 388 | 60 000 | 19 000 | 1 030 445 |
71 | Saône-et-Loire | 459 944 | 289 966 | 361 859 | 158 733 | 40 000 | 1 310 502 |
89 | Yonne | 223 718 | 170 949 | 139 867 | 80 001 | 68 000 | 682 535 |
Bourgogne | 1 532 079 | 1 560 718 | 1 442 156 | 388 734 | 185 760 | 5 109 447 | |
22 | Côtes-dArmor | 135 520 | 141 772 | 124 685 | 55 000 | 55 000 | 511 977 |
29 | Finistère | 153 604 | 236 216 | 204 213 | 90 000 | 60 000 | 744 033 |
35 | Ille-et-Vilaine | 648 824 | 420 322 | 349 953 | 100 000 | 109 600 | 1 628 699 |
56 | Morbihan | 204 662 | 270 675 | 227 794 | 50 000 | 51 800 | 804 931 |
Bretagne | 1 142 610 | 1 068 985 | 906 645 | 295 000 | 276 400 | 3 689 640 | |
18 | Cher | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
28 | Eure-et-Loir | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
36 | Indre | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
37 | Indre-et-Loire | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
41 | Loir-et-Cher | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
45 | Loiret | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Centre | 3 071 619 | 1 094 214 | 895 266 | 186 828 | 346 000 | 5 593 927 | |
8 | Ardennes | 112 075 | 120 693 | 110 514 | 21 166 | 23 400 | 387 848 |
10 | Aube | 29 178 | 19 983 | 20 918 | 30 000 | 20 000 | 120 079 |
51 | Marne | 109 592 | 210 023 | 170 790 | 130 000 | 32 600 | 653 005 |
52 | Haute-Marne | 27 726 | 87 129 | 82 901 | 44 001 | 7 550 | 249 307 |
Champagne-Ardenne | 278 571 | 437 828 | 385 123 | 225 167 | 83 550 | 1 410 239 | |
2A | Corse-du-Sud | 561 498 | 0 | 0 | 30 000 | 8 000 | 599 498 |
2B | Haute-Corse | 88 492 | 0 | 0 | 10 000 | 9 182 | 107 674 |
Corse | 649 990 | 0 | 0 | 40 000 | 17 182 | 707 172 | |
25 | Doubs | 669 932 | 726 674 | 591 206 | 120 000 | 66 000 | 2 173 812 |
39 | Jura | 377 107 | 302 056 | 259 372 | 37 001 | 30 000 | 1 005 536 |
70 | Haute-Saône | 136 083 | 81 068 | 66 356 | 30 000 | 28 000 | 341 507 |
90 | Territoire de Belfort | 322 304 | 121 331 | 183 651 | 20 000 | 31 600 | 678 886 |
Franche-Comté | 1 505 426 | 1 231 129 | 1 100 585 | 207 001 | 155 600 | 4 199 741 | |
27 | Eure | 587 775 | 467 158 | 382 221 | 100 000 | 56 300 | 1 593 454 |
76 | Seine-Maritime | 562 821 | 303 359 | 224 688 | 80 001 | 77 000 | 1 247 869 |
Haute-Normandie | 1 150 596 | 770 517 | 606 909 | 180 001 | 133 300 | 2 841 323 | |
75 | Paris | 751 548 | 503 150 | 531 309 | 240 000 | 100 000 | 2 126 007 |
77 | Seine-et-Marne | 334 737 | 356 994 | 264 979 | 90 000 | 57 800 | 1 104 510 |
78 | Yvelines | 475 330 | 939 057 | 583 153 | 110 001 | 76 900 | 2 184 441 |
91 | Essonne | 233 008 | 431 911 | 465 447 | 130 000 | 56 700 | 1 317 066 |
92 | Hauts-de-Seine | 973 003 | 804 968 | 780 513 | 100 001 | 78 900 | 2 737 385 |
93 | Seine-Saint-Denis | 485 643 | 1 129 282 | 573 504 | 170 001 | 62 500 | 2 420 930 |
94 | Val-de-Marne | 636 379 | 655 999 | 580 090 | 60 000 | 60 000 | 1 992 468 |
95 | Val-dOise | 294 867 | 461 328 | 199 509 | 100 000 | 65 000 | 1 120 704 |
Ile-de-France | 4 184 515 | 5 282 689 | 3 978 504 | 1 000 003 | 557 800 | 15 003 511 | |
11 | Aude | 102 452 | 53 061 | 61 261 | 60 000 | 23 200 | 299 974 |
30 | Gard | 389 636 | 373 689 | 306 018 | 90 000 | 71 300 | 1 230 643 |
34 | Hérault | 201 366 | 190 811 | 156 118 | 100 000 | 67 361 | 715 656 |
48 | Lozère | 58 482 | 46 910 | 38 492 | 13 000 | 11 000 | 167 884 |
66 | Pyrénées-Orientales | 69 444 | 87 896 | 96 935 | 70 001 | 34 000 | 358 276 |
Languedoc-Roussillon | 821 380 | 752 367 | 658 824 | 333 001 | 206 861 | 2 772 433 | |
19 | Corrèze | 179 692 | 204 498 | 122 178 | 43 000 | 23 000 | 572 368 |
23 | Creuse | 46 636 | 93 845 | 91 697 | 30 000 | 10 500 | 272 678 |
87 | Haute-Vienne | 332 699 | 455 955 | 315 214 | 165 000 | 31 500 | 1 300 368 |
Limousin | 559 027 | 754 298 | 529 089 | 238 000 | 65 000 | 2 145 414 | |
54 | Meurthe-et-Moselle | 448 177 | 341 769 | 279 630 | 100 000 | 29 088 | 1 198 664 |
55 | Meuse | 146 074 | 124 835 | 105 395 | 60 000 | 12 400 | 448 704 |
57 | Moselle | 625 037 | 372 165 | 244 148 | 100 001 | 49 400 | 1 390 751 |
88 | Vosges | 386 658 | 278 589 | 227 336 | 62 482 | 30 000 | 985 065 |
Lorraine | 1 605 946 | 1 117 358 | 856 509 | 322 483 | 120 888 | 4 023 184 | |
9 | Ariège | 231 154 | 150 830 | 146 183 | 40 000 | 15 200 | 583 367 |
12 | Aveyron | 94 643 | 97 044 | 79 374 | 75 000 | 50 000 | 396 061 |
31 | Haute-Garonne | 794 393 | 423 960 | 417 376 | 100 000 | 107 000 | 1 842 729 |
32 | Gers | 16 770 | 65 460 | 40 903 | 27 001 | 25 000 | 175 134 |
46 | Lot | 20 675 | 13 012 | 10 210 | 60 001 | 40 000 | 143 898 |
65 | Hautes-Pyrénées | 133 269 | 122 072 | 99 817 | 38 000 | 30 000 | 423 158 |
81 | Tarn | 416 088 | 321 125 | 273 727 | 50 001 | 35 000 | 1 095 941 |
82 | Tarn-et-Garonne | 168 125 | 82 333 | 93 396 | 50 001 | 15 000 | 408 855 |
Midi-Pyrénées | 1 875 117 | 1 275 836 | 1 160 986 | 440 004 | 317 200 | 5 069 143 | |
59L | Nord (Lille) | 891 588 | 1 017 876 | 1 136 510 | 400 000 | 196 992 | 3 642 966 |
59V | Nord (Valenciennes) | 1 107 998 | 0 | 0 | 150 001 | 100 000 | 1 357 999 |
62 | Pas-de-Calais | 774 161 | 1 190 183 | 1 003 899 | 200 001 | 198 125 | 3 366 369 |
Nord - Pas-de-Calais | 2 773 747 | 2 208 059 | 2 140 409 | 750 002 | 495 117 | 8 367 334 | |
4 | Alpes-de-Haute-Provence | 41 925 | 3 215 | 0 | 80 001 | 25 000 | 150 141 |
5 | Hautes-Alpes | 173 270 | 67 047 | 69 581 | 37 001 | 25 700 | 372 599 |
6 | Alpes-Maritimes | 502 356 | 336 743 | 262 495 | 100 000 | 49 775 | 1 251 369 |
13 | Bouches-du-Rhône | 2 070 048 | 1 572 565 | 1 293 754 | 400 001 | 84 600 | 5 420 968 |
83 | Var | 1 110 079 | 544 046 | 344 885 | 75 000 | 35 000 | 2 109 010 |
84 | Vaucluse | 174 562 | 226 273 | 212 384 | 200 001 | 52 500 | 865 720 |
PACA | 4 072 240 | 2 749 889 | 2 183 099 | 892 004 | 272 575 | 10 169 807 | |
44 | Loire-Atlantique | 581 247 | 893 121 | 723 693 | 100 000 | 122 365 | 2 420 426 |
49 | Maine-et-Loire | 930 508 | 1 327 033 | 1 068 120 | 98 001 | 107 000 | 3 530 662 |
53 | Mayenne | 76 880 | 31 126 | 24 753 | 26 000 | 22 000 | 180 759 |
72 | Sarthe | 242 877 | 458 513 | 379 972 | 50 000 | 84 760 | 1 216 122 |
85 | Vendée | 412 913 | 448 148 | 306 194 | 85 001 | 60 000 | 1 312 256 |
Pays de la Loire | 2 244 425 | 3 157 941 | 2 502 732 | 359 002 | 396 125 | 8 660 225 | |
2 | Aisne | 178 905 | 409 371 | 420 142 | 50 000 | 66 006 | 1 124 424 |
60 | Oise | 154 952 | 153 204 | 101 215 | 80 000 | 78 125 | 567 496 |
80 | Somme | 528 099 | 948 140 | 690 595 | 100 000 | 34 000 | 2 300 834 |
Picardie | 861 956 | 1 510 715 | 1 211 952 | 230 000 | 178 131 | 3 992 754 | |
16 | Charente | 336 469 | 450 688 | 360 903 | 40 000 | 45 543 | 1 233 603 |
17 | Charente-Maritime | 548 783 | 619 583 | 556 947 | 39 662 | 57 760 | 1 822 735 |
79 | Deux-Sèvres | 508 067 | 372 782 | 287 776 | 60 000 | 38 000 | 1 266 625 |
86 | Vienne | 157 832 | 526 411 | 433 771 | 55 000 | 51 400 | 1 224 414 |
Poitou-Charentes | 1 551 151 | 1 969 464 | 1 639 397 | 194 662 | 192 703 | 5 547 377 | |
1 | Ain | 293 799 | 211 733 | 181 409 | 50 000 | 111 985 | 848 926 |
7 | Ardèche | 105 713 | 37 700 | 37 726 | 75 001 | 41 000 | 297 140 |
26 | Drôme | 414 027 | 317 517 | 342 125 | 100 000 | 38 100 | 1 211 769 |
38 | Isère | 609 350 | 662 729 | 447 713 | 100 001 | 77 675 | 1 897 468 |
42 | Loire | 218 484 | 345 153 | 290 432 | 107 018 | 99 000 | 1 060 087 |
69 | Rhône | 1 271 955 | 1 415 060 | 1 213 065 | 180 000 | 91 900 | 4 171 980 |
73 | Savoie | 739 738 | 1 607 979 | 624 223 | 100 000 | 20 700 | 3 092 640 |
74 | Haute-Savoie | 733 941 | 597 006 | 556 227 | 70 000 | 39 880 | 1 997 054 |
Rhône-Alpes | 4 387 007 | 5 194 877 | 3 692 920 | 782 020 | 520 240 | 14 577 064 | |
Sous-total Fce métro. | 41 301 206 | 38 257 587 | 31 215 983 | 7 996 174 | 5 336 545 | 124 107 495 | |
971 | Guadeloupe | 1 796 721 | 0 | 0 | 77 683 | 31 000 | 1 905 404 |
972 | Martinique | 2 930 921 | 0 | 0 | 80 001 | 42 000 | 3 052 922 |
973 | Guyane | 143 110 | 0 | 0 | 30 001 | 8 900 | 182 011 |
974 | Réunion | 1 575 001 | 0 | 0 | 90 001 | 41 375 | 1 706 377 |
975 | Saint-Pierre-et-Miquelon | 41 956 | 0 | 0 | 10 000 | 0 | 51 956 |
Mayotte | 38 000 | 0 | 38 000 | ||||
Sous-total DOM-TOM | 6 487 709 | 0 | 0 | 325 686 | 123 275 | 6 936 670 | |
Total national | 47 788 915 | 38 257 587 | 31 215 983 | 8 321 860 | 5 459 820 | 131 044 165 |
ANNEXE V
TABLEAU DES REMONTÉES DES PROGRAMMATIONS EI-ETTI
RÉGION
EI | ETTI | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Programmation | Programmation | |||||||||||
Total | Art. 51 | Etat gagné en contrepartie (art. 54) |
FSE | Art. 51 Nombre de structures EI Nombre de structures ETTI |
||||||||
Départements | Existantes | En projet | Nbre de postes dinsertion en ETP |
Nbre de postes dinsertion en ETP |
Montant financier |
Nbre de postes dinsertion en ETP |
Montant financier |
Montant financier potentiel |
Existantes | En projet | Nb de postes daccompa- gnement* |
Montant financier |
Dép. 1 | ||||||||||||
Dép. 2 | ||||||||||||
Dép. 3 | ||||||||||||
Dép. 4 | ||||||||||||
Dép. 5 | ||||||||||||
Dép. 6 | ||||||||||||
Dép. 7 | ||||||||||||
Dép. 8 | ||||||||||||
Total régional |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
* Pour laccompagnement de 12 ETP intérimaires. |
TABLEAU DES REMONTÉES DES PROGRAMMATIONS FDI-AI-ACI
RÉGION
0
FDI | AI | ACI | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Programmation | Programmation | Programmation | ||||||
art. 52 | Nbre total dAI existantes |
art. 56 | Nbre total dACI existants** |
art. 57 | ||||
Départements | Nbre de structures aidées |
Montant financier |
Nbre dAI bénéficiant dune aide |
Montant financier |
Nbre dACI bénéficiant dune aide |
Montant financier |
||
Dép. 1 | ||||||||
Dép. 2 | ||||||||
Dép. 3 | ||||||||
Dép. 4 | ||||||||
Dép. 5 | ||||||||
Dép. 6 | ||||||||
Dép. 7 | ||||||||
Dép. 8 | ||||||||
Total régional |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
** Ateliers et chantiers dinsertion. Il sagit du nombre de structures de droit privé à but non lucratif qui sont susceptibles dêtre conventionnés au titre du nouvelarticle L. 322-4-16-8 du code du travail. |
Remontées
Tableau récapitulatif des remontées des programmations
RÉGION | ART. 51 | ART. 54 | FSE | ART. 56 | ART. 57 | ART. 52 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
EI-ETTI | Etat gagné en contrepartie EI |
EI | ACI | ACI | FDI | |||
Départements | Montant financier | Montant financier | Montant financier potentiel |
Montant financier | Montant financier | Montant financier | TOTAL IAE Hors FSE (Montant financier) |
|
Dép. 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Dép. 8 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Total régional | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
ANNEXE VI
ÉLÉMENTS RELATIFS À LA GESTION DES AIDES NATIONALES
ET COMMUNAUTAIRES DE LIAE PAR LE CNASEA
Les nouvelles conventions pour les structures de lIAE conclues à compter de 2005 seront payées par le CNASEA. Lintervention de ce dernier concerne toutes les aides du secteur de lIAE, y compris celles du FSE.
Compte tenu des éléments relatifs à la programmation des crédits, le schéma densemble pour les crédits publics et communautaires se présente donc de la façon suivante :
- les DRTEFP assurent la programmation des crédits de lIAE ;
- les DDTEFP assurent le conventionnement des structures de lIAE et lattribution des aides ;
- le CNASEA assure le paiement de toutes les aides du secteur de lIAE.
Les principes directeurs relatifs au conventionnement et aux modalités de paiement et de suivi des crédits vous seront précisés dans une circulaire de gestion, avec lensemble des documents supports.
1. Les modalités de conventionnement (DDTEFP)
Les modalités de conventionnement seront révisées à la marge afin de prendre en compte lintervention du CNASEA, ainsi que les évolutions récentes relatives aux nouvelles règles de gestion du FSE (pour les conventions des EI).
Les structures établiront ainsi avec lEtat une convention juridique, de préférence pluriannuelle, à laquelle sera jointe systématiquement une « annexe financière » sous forme de Cerfa. Cest bien cette annexe qui sera transmise au CNASEA pour traitement et mise en paiement.
Lannexe financière fixera le montant de laide pour une durée maximale de douze mois : elle devra donc être reprise chaque année par voie davenant pour les conventions pluriannuelles, soit en reconduction, soit en modification. Elle peut faire lobjet dune modification infra-annuelle le cas échéant pour les EI et les ETTI (développement ou ralentissement de lactivité de la structure).
Cette annexe comporte également des informations relatives à la structure conventionnée (constitution dun répertoire national, régional et départemental des structures de lIAE) et relatives au montant des aides de lÉtat et du FSE (montant, nombre de postes, durée).
2. Les modalités de paiement des aides (CNASEA)
2.1. Pour les EI et ETTI
Les principes retenus pour le paiement des aides au poste des EI et des aides au poste daccompagnement pour les ETTI sont les suivants :
Modalités de paiement :
- paiement mensuel de laide sur la base dun douzième du montant de la subvention prévue à la convention entre la structure et lEtat ;
- sur les dix premiers mois de la convention : laide du mois M est payée au début du mois M + 1 (avant le quinze du mois M + 1) ;
- les deux derniers mois de la convention (M 11 et M 12) sont payés en fonction du niveau réel doccupation des postes constatée depuis le début de lannée ;
- le dernier mois (M 12) peut faire lobjet dune procédure de récupération des sommes indûment versées en cas dune sous-réalisation effective.
Modalités de contrôle et de suivi :
- les EI et ETTI doivent envoyer tous les mois au CNASEA un état mensuel de présence de leurs salariés (nombre des salariés présents, volume dheures travaillées, montants des rémunérations versées et/ou nombre de missions de travail temporaire) ;
- cet état mensuel de présence sera renseigné par les EI et ETTI en accédant à un Extranet auquel auront également accès les services déconcentrés ; il doit être édité et signé par les EI/ETTI et envoyé au CNASEA ;
- cet état mensuel de présence servira à contrôler le niveau de réalisation de la convention par rapport aux sommes versées mensuellement, à établir les déclarations de dépenses au titre du FSE et à renseigner les tableaux de bord mensuels de la DARES ;
- les 5e et 10e mois (à compter de la date deffet de la convention) font lobjet dun contrôle sur le niveau doccupation des postes, sur la base des réalisations déclarées par les EI/ETTI qui sont rapportées au montant versé (rapport entre les ETP effectivement réalisés et les ETP théoriques payés) ;
- en cas décart de +/- 30 % entre le théorique et le réalisé, le CNASEA alerte la DDTEFP qui peut alors éventuellement réajuster le niveau des postes conventionnés selon la situation de lEI/ETTI ;
- par ailleurs, si létat mensuel du mois M nest pas parvenu au CNASEA au mois M + 3, le CNASEA suspendra les paiements et alertera la DDTEFP.
Modalités de déclarations de dépenses au titre du FSE (pour les EI) :
- aux 5e, 10e et 12e mois de la convention, le CNASEA établit un récapitulatif des états mensuels de présence des salariés pour chaque EI : cet état est signé par lEI et envoyé à la DDTEFP ;
- la DDTEFP vérifie cet état récapitulatif et le transmet à la DRTEFP, accompagné dune fiche de service fait ;
- la DRTEFP agrège lensemble des données issues des fiches de service fait qui ont été transmises par les DDTEFP, transmet ces fiches à lunité de certification concernée et les intègre à la déclaration de dépenses du FSE à la DGEFP (Dpt-FSE) qui peut alors procéder à la déclaration des dépenses auprès de la Commission européenne ;
- la déclaration du 12e mois (solde de la convention) est traitée selon la même procédure, mais elle sappuie sur la production dun bilan final « FSE » réalisé par lEI, ce bilan comportant également les indicateurs de suivi de la mesure.
2.2. Pour les AI, les ACI et le FDI
Les aides à laccompagnement des AI et des ACI, ainsi que les aides au titre du FDI, financent des actions et/ou projets. Elles ne sont pas proratisées en fonction dun nombre théorique de personnes effectivement embauchées par une structure. Il est donc proposé de retenir des modalités de paiement différentes et simplifiées.
Modalités de paiement :
- trois paiements au maximum et deux paiements au minimum sont prévus, à charge pour la DDTEFP de déterminer, en fonction du coût de laction, si elle prévoit deux ou trois paiements ;
- le premier paiement se fait au moment de la signature de la convention et correspond à 40 % du montant conventionné ;
- les 2e et 3e paiements (paiement intermédiaire et solde) se font sur la base dun « bon à payer » transmis par la DDTEFP au CNASEA et qui indique le montant du paiement.
Modalités de contrôle et de suivi :
- pour les paiements intermédiaires et finaux, la structure conventionnée doit transmettre à la DDTEFP un compte rendu dexécution de la convention ;
- après examen et approbation de ce compte rendu par la DDTEFP, celle-ci détermine en fonction du niveau de réalisation de laction le montant à payer à la structure.
3. Les modalités de suivi et de pilotage
Sur la base des informations enregistrées par le CNASEA et des paiements des actions, le CNASEA sera en capacité de restituer des données de gestion, de pilotage et statistiques pour les services déconcentrés et ladministration centrale.
Un Extranet spécifique sera mis en place pour permettre aux services déconcentrés (DRTEFP et DDTEFP) daccéder aux données individuelles des conventions et aux données agrégées et pour permettre aux structures de saisir directement les données relatives à la réalisation de leurs conventions.
Cet Extranet sera progressivement mis en place sur le premier semestre 2005, et sera pleinement opérationnel à compter du second semestre.
Données de suivi et dévaluation :
Les données restituables porteront principalement sur lidentité des structures dIAE, le profil et les caractéristiques des salariés embauchés. Ces données permettront davoir des informations fiables et exhaustives pour lensemble de la France et par territoire. Elles permettront de remplacer les fiches mensuelles de suivi et le bilan statistique annuel que les structures dIAE doivent établir chaque mois et chaque année. Elles permettront également la production des indicateurs de suivi du FSE pour les EI cofinancées.
Données de gestion et de pilotage :
Le CNASEA restituera dans le cadre de tableaux de bord mensuels, déclinés à chaque échelon territorial, les informations relatives au suivi de la consommation des crédits par rapport aux moyens programmés, à linstar du système existant pour les contrats aidés de la globalisation.
Il fournira également des documents plus élaborés pour permettre aux services un suivi individualisé des conventions. Le schéma des fichiers sont en cours délaboration.