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Fonds social européen
Insertion par l’économique

MINISTÈRE DE L’EMPLOI,
DU TRAVAIL ET DE LA COHÉSION SOCIALE
Délégation générale à l’emploi
et à la formation professionnelle


Instruction DGEFP no 2004-034 du 13 décembre 2004 relative à la programmation des crédits de l’État et du FSE pour l’insertion par l’activité économique (IAE) en 2005

NOR :  SOCF0410239J

(Texte non paru au Journal officiel)

Pièces jointes :
        Annexe    I.  -  Les aides de l’État de l’IAE ;
        Annexe   II.  -  Les critères de répartition des aides ;
        Annexe  III.  -  Les moyens 2005 ;
        Annexe  IV.  -  Les crédits délégués en 2004 ;
        Annexe   V.  -  Le tableau de programmation des crédits IAE ;
        Annexe  VI.  -  Les éléments relatifs à la gestion des aides par le CNASEA.
Le ministère de l’emploi, du travail et de la cohésion sociale à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) ; Monsieur le directeur général de l’ANPE (pour information) ; Monsieur le directeur général de l’AFPA (pour information).
    Le plan de cohésion sociale confirme la place et le rôle du secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) en renforçant de façon considérable les moyens alloués à ce secteur. Il confirme ainsi la reconnaissance de la contribution et la place du secteur de l’IAE dans les politiques d’accès et de retour à l’emploi.
    Par ailleurs, il conduit également à une réforme importante des modalités de gestion des aides du secteur en introduisant le CNASEA comme payeur unique de ces aides, permettant ainsi d’en assurer un paiement régulier et de moderniser le suivi et le pilotage des actions de l’IAE.
    Le renforcement des moyens et la modernisation de la gestion des aides doivent conduire le service public de l’emploi à construire et développer une offre d’insertion par l’activité économique de qualité et pérenne, répondant aux besoins des personnes et des territoires. Ils doivent s’accompagner également d’une exigence de résultats accrue pour atteindre les objectifs de baisse du chômage de longue durée et d’augmentation du taux de retour à l’emploi des personnes embauchée par une structure d’IAE.
    La présente instruction vise à établir les nouvelles modalités de programmation des crédits nationaux et communautaires à compter de l’année 2005. Une circulaire de gestion, avec l’ensemble des documents supports, vous parviendra ultérieurement pour préciser les modalités de paiement et de gestion des aides par le CNASEA.

1.  Une programmation des crédits nationaux
réalisée par les DRTEFP en CTRI

    La réforme des modalités de programmation des aides de l’IAE tient compte de l’instauration d’un dialogue de gestion au niveau régional, du rattachement des crédits FSE pour les EI au volet régional de l’Objectif 3, et du transfert du paiement des aides du secteur au CNASEA.
    La procédure des remontées des besoins des crédits, pour chacun des dispositifs (EI-ETTI, AI, FDI), à laquelle les DDTEFP étaient habituées et qui se déroulait en début de chaque année, est ainsi remplacée par l’établissement d’une programmation unique au niveau régional. Cette dernière reprend le schéma et la méthode que vous connaissez pour la programmation des moyens de la « globalisation » des mesures.
    Il appartient donc désormais aux DDTEFP de programmer les crédits de l’IAE : cette programmation doit se faire dans le cadre du CTRI et sur la base des plans d’actions proposées par les DDTEFP pour le développement et la consolidation de l’offre d’insertion par l’activité économique.
    Par ailleurs, il appartient aux DDTEFP d’élaborer leurs plans d’action relatifs à l’IAE, dans le cadre du CDIAE, et en concertation avec l’ensemble des acteurs locaux, en veillant en particulier à bien associer les collectivités territoriales compétentes dans le champ de l’insertion sociale et professionnelle. Ces plans d’actions tiendront compte des orientations propres à l’IAE, des spécificités de chaque territoire et des objectifs nationaux du SPE relatifs à l’accès et au retour à l’emploi des demandeurs d’emploi de longue durée et des bénéficiaires de minima sociaux.

2.  Une globalisation des crédits de l’IAE

    Jusqu’à présent les crédits de l’IAE, bien qu’appartenant à un champ homogène et concourant à une même finalité, étaient gérés séparément, les remontées de besoins exprimés par les DDTEFP se faisant par type de structures ou d’actions.
    Compte tenu de la forte augmentation des moyens financiers de l’Etat consacrés à l’IAE (+ 65 % hors crédits du FSE) et de la nécessité d’allouer au mieux la ressource budgétaire en fonction des plans d’action départementaux et des objectifs de retour à l’emploi des publics bénéficiaires, la programmation régionale des crédits de l’IAE pourra se faire dans un cadre « globalisé ».
    Vous avez donc la possibilité de redéployer les moyens financiers de l’Etat indiqués dans l’annexe III entre les différentes actions et selon les objectifs que vous aurez retenus localement dans le cadre de vos plans d’actions IAE pour assurer le développement de l’offre d’insertion et le renforcement des actions d’accompagnement mises en oeuvre par les structures. A titre d’information, l’annexe IV présente un tableau relatif aux crédits de la LFI de 2004 qui ont été délégués dans chaque département et pour chacune des structures et actions de l’IAE.
    Vous veillerez cependant, dans vos programmations, à répondre aux objectifs du Plan de cohésion sociale en matière de :
    -  développement du nombre de postes d’insertion dans les EI (+ 14 % au niveau national, avec 13 000 postes d’insertion en 2005).
    -  renforcement de la qualité des actions d’accompagnement réalisées par les AI et les chantiers d’insertion par la mise en place des aides nouvelles.
    -  consolidation de l’offre d’insertion dans les ETTI.

3.  La mobilisation des crédits FSE du volet régional
de l’Objectif 3 pour les entreprises d’insertion

    Le comité de suivi de l’Objectif 3 en date du 25 juin 2004 a acté le transfert des crédits du FSE mobilisés pour le co-financement des aides au poste des EI sur le volet régional du FSE à compter de 2005 et jusqu’à la fin de la programmation de l’Objectif 3 du FSE. A titre d’information, l’annexe III indique les crédits FSE délégués en 2004.
    Afin de faciliter la programmation en CTRI des crédits de l’Etat, une information sur les crédits FSE pouvant être mobilisés apparaît utile. Vous veillerez donc à associer vos cellules FSE au travail de programmation des crédits nationaux qui doit y être mené. Il s’agit à ce stade d’indiquer les disponibilités financières potentielles pour la mesure considérée et d’identifier les entreprises d’insertion susceptibles de bénéficier de crédits du FSE en fonction de leurs besoins recensés et de leur capacité à respecter les modalités d’intervention de l’aide communautaire.
    Il ne s’agit donc pas à ce stade de la « programmation » au sens des procédures spécifiques à la gestion du FSE (sélection des opérations). En effet, la décision définitive d’octroi de l’aide du FSE ne pourra être prise qu’après passage en commission technique spécialisée (CTS) du dossier individuel des entreprises d’insertion concernées et ce après instruction opérée selon les critères spécifiques au FSE.
    Afin de rationaliser les procédures et les démarches administratives des EI pour l’obtention des aides nationales et européennes, des aménagements sont prévus sur la procédure du cofinancement FSE des aides au poste des EI.
    Les DDTEFP demeurent le service instructeur unique des demandes de concours Etat et FSE des EI, afin que les entreprises d’insertion conservent un seul interlocuteur au sein de l’administration.
    Une seule convention est passée par le représentant de l’Etat avec l’entreprise d’insertion pour l’allocation des crédits nationaux et des crédits communautaires.
    Le CNASEA est le payeur unique des crédits nationaux et communautaires sur la base d’une convention nationale passée entre la DGEFP et la direction générale du CNASEA. Les déclarations de dépenses élaborées par les services FSE des DDTEFP distinguent la part des dépenses éligibles et du FSE des aides au poste dans les EI afin de permettre le rattachement par la DGEFP des crédits FSE correspondant aux remboursements des versements opérés sur ce dispositif au plan national.
    Des instructions complètes et précises, avec les documents supports, vous parviendront ultérieurement pour préciser les modalités de gestion, de suivi et de contrôle des crédits nationaux et communautaires mobilisés pour le cofinancement des aides au poste d’insertion des EI.

4.  Calendrier et méthode

    Afin de préparer et de mettre en place la gestion nouvelle des aides de l’IAE pour 2005, vous voudrez bien transmettre à la DGEFP pour le 15 janvier 2005 vos programmations prévisionnelles, avec indications des montants FSE potentiellement mobilisables en distinguant :
    -  vos objectifs en matière de développement et de consolidation de l’offre d’insertion par l’activité économique, prenant appui sur les plans d’action départementaux ;
    -  la répartition prévisionnelle des moyens au niveau régional entre les différents types d’action, cette répartition régionale étant déclinée par département et par action (cf. annexe V, tableau de programmation).
    Le cas échéant, et en fonction des moyens programmés par chaque DDTEFP et du FSE mobilisable, il pourra être procédé à une péréquation interrégionale au moment de l’examen de vos programmations. Cet ajustement national entre vos dotations régionales tiendra compte des arguments que vous porterez à notre connaissance pour justifier le dépassement des moyens régionaux prénotifiés.
    Vos propositions donneront lieu ensuite à une information du SPEN et à une notification de votre enveloppe régionale de crédits nationaux en janvier 2005.
    Par ailleurs, il sera procédé en juin 2005 à un redéploiement des moyens entre les mesures et entre les régions pour tenir compte de vos besoins et de l’état d’avancement des réalisations sur le premier semestre. Ce redéploiement permettra ainsi de réallouer les moyens budgétaires. Il donnera lieu également à une information et une validation en SPEN.
    Enfin, ces modalités de programmation et de gestion des crédits nationaux et communautaires ne concernent que les actions nouvelles que vous allez engager en 2005. Le paiement des soldes des conventions conclues en 2004 qui doivent se faire au cours de l’année 2005 sera exécuté selon les procédures jusque-là en vigueur. Les DDTEFP recevront à cet effet une délégation de crédits spécifiques permettant de solder ces conventions.
    Mes services (MDAIP, MCG et Dpt-FSE) se tiennent à votre disposition pour toute information de nature à vous aider à préparer vos programmations prévisionnelles.

La déléguée générale à l’emploi
et à la formation professionnelle,
C.  Barbaroux

ANNEXE  I
LES AIDES DE L’ÉTAT AUX STRUCTURES DE L’IAE

    Le plan de cohésion sociale prévoit le développement et la revalorisation des aides de l’Etat aux structures de l’IAE. Sous réserve des modifications qui pourront être apportées par le vote du projet de loi de finances pour 2005, ainsi que des arbitrages sur les textes réglementaires à paraître, les éléments suivants doivent vous permettre d’établir vos programmations dans les meilleures conditions.

1.  Pour EI et les ETTI
1.1.  Les aides applicables jusqu’au 30 juin 2005

    Les aides de l’Etat pour les entreprises d’insertion sont les suivants :
    Pour les EI qui n’appliquent pas d’accord négocié de réduction du temps de travail :
    -  une aide au poste d’un montant de 8 385 Euro par ETP ;
    -  une exonération totale des cotisations patronales de sécurité sociale dans la limite du SMIC (exonération prévue au II de l’article L. 322-4-16 du code du travail).
    Pour les EI qui appliquent un accord négocié de réduction du temps de travail :
    -  une aide au poste d’un montant de 9 681 Euro par ETP ;
    -  l’exonération prévue au III de l’article L. 241-13-1 du code de la sécurité sociale (allégement Fillon).
    Les aides de l’Etat pour les entreprises de travail temporaire d’insertion sont les suivants :
    -  une aide au poste d’accompagnement d’un montant de 22 415 Euro pour l’accompagnement de douze salariés en ETP ;
    -  une exonération totale des cotisations patronales de sécurité sociale, dans la limite du SMIC, pour les salariés en mission de travail temporaire (exonération prévue au II de l’article L. 322-4-16 du code du travail).

1.2.  Les aides applicables à compter du 1er juillet 2005

    En application de l’article 1er de l’ordonnance no 2003-1213 du 18 décembre 2003 relative aux mesures de simplification des formalités concernant les entreprises, l’exonération spécifique pour les EI et les ETTI, qui est prévue au II de l’article L. 322-4-16 du code du travail, ne sera plus applicable à compter du 1er juillet 2005.
    Par conséquent, et à compter du 1er juillet 2005, les aides de l’Etat pour les EI et les ETTI seront les suivantes :
    Pour les EI :
    -  toutes les EI bénéficient de l’allégement Fillon prévu au III de l’article L. 241-13-1 du code la sécurité sociale ;
    -  le montant de l’aide au poste d’insertion est systématiquement de 9 681 Euro par ETP.
    Pour les ETTI :
    -  toutes les ETTI bénéficient de l’allégement Fillon prévu au III de l’article L. 241-13-1 du code de la sécurité sociale pour leurs salariés en mission de travail temporaire ;
    -  le montant de l’aide au poste d’insertion est porté à 51 000 Euro pour l’accompagnement de douze salariés en ETP.
    Vous veillerez à prendre en compte les nouveaux montants des aides au poste d’insertion et au poste d’accompagnement pour établir le montant total des aides allouées aux EI et aux ETTI.
    La modification des montants des aides au poste et au poste d’accompagnement constituant une mesure d’ajustement du montant de l’aide en raison du changement de régime de cotisations sociales patronales applicables aux EI et aux ETTI, les nouveaux montants sont applicables uniquement à compter du 1er juillet 2005. Par conséquent, pour les conventions des EI et des ETTI qui sont en cours d’exécution à cette date, le nouveau montant de ces aides est dû uniquement pour les mois restant à courir après le 1er juillet 2005.

2.  Pour les associations intermédiaires (AI)
et les ateliers et chantiers d’insertion (ACI)

    Le plan de cohésion sociale renforce de façon très sensible l’aide à l’accompagnement des AI, mise en place en 2002, et crée par ailleurs une aide nouvelle à l’accompagnement pour les ACI. Le montant total de ces aides inscrit au PLF 2005 est respectivement de 13,23 MEuro et de 24 MEuro.
    Des décrets d’application pour les AI et les ACI sont en cours d’élaboration pour préciser l’objet de ces aides, les critères à prendre en compte ainsi que leurs modalités d’attribution. Sous réserve des modifications qui pourront être apportées jusqu’à leur publication, les modalités d’attribution de ces deux aides devraient être proches. Elles devraient ainsi reprendre, en les précisant et en les adaptant, les éléments contenus dans la circulaire DGEFP no 2002-13 du 8 avril 2002 relative à l’aide à l’accompagnement dans les AI.
    Les principaux éléments sont les suivants :
    -  l’aide à l’accompagnement ne devrait pas être attribuée systématiquement à toutes les structures AI et ACI : elle repose sur l’appréciation que vous ferez, après avis en CDIAE, du projet d’accompagnement proposé par les structures ;
    -  l’aide à l’accompagnement devrait prendre en compte plusieurs critères, dont principalement :
        -  la qualité du projet présenté, et éventuellement l’engagement de la structure dans une démarche de professionnalisation ;
        -  les caractéristiques et le nombre des personnes accueillies et mises au travail ;
        -  la nature et la portée des partenariats établis par la structure avec les organismes en charge de l’emploi et de l’insertion ;
        -  les caractéristiques du territoire d’intervention de la structure et la qualité et la diversité de l’offre d’insertion présente, etc.
    -  l’aide à l’accompagnement devrait être modulable, en fonction du projet de la structure et des critères énumérés ci-dessus, dans une limite maximale qui devrait être portée à 30 000 Euro par an et par structure ;
    -  l’aide à l’accompagnement ne doit pas se substituer à des financements déjà mobilisés ou existants, en particulier ceux provenant des autres collectivités publiques.
    L’ensemble de ces éléments vous sera précisé dès la publication des décrets d’application pour la mise en oeuvre de l’aide à l’accompagnement dans les AI et les ACI en 2005.
    J’attire toutefois votre attention sur la mise en oeuvre de l’aide à l’accompagnement dans les ateliers et chantiers d’insertion (ACI). Le champ, le montant et la mise en oeuvre de cette aide, qui est en cours de négociation avec le CNIAE, est susceptible d’évoluer en raison de l’évolution de la définition de ces structures (nouvel article L. 322-4-16-8 du code du travail introduit par la loi de cohésion sociale).
    Il s’agit ici de vous donner les premières orientations relatives à cette nouvelle mesure, vous permettant de faire une première programmation, mais il ne s’agit pas d’orientations définitives. Celles-ci sont subordonnées à la publication du décret d’application qui est en cours d’élaboration.

3.  Pour le fonds départemental d’insertion (FDI)

    Les modalités d’utilisation du FDI ainsi que ses cas de recours ne devraient pas être modifiés par le PCS. Le montant du budget inscrit en PLF 2005 est fortement augmenté et représente 19,644 MEuro.
    Compte tenu des orientations du PCS, vous veillerez à utiliser le FDI en priorité pour :
    -  développer de nouvelles structures d’insertion ;
    -  consolider les structures existantes, et en particulier les chantiers d’insertion qui vont être amenés à modifier la gamme des contrats aidés mobilisés ;
    -  soutenir des démarches de professionnalisation des AI et des ACI en lien avec la mise en place de l’aide à l’accompagnement.
    Par ailleurs, vous veillerez à une bonne utilisation de la ressource FDI, en mobilisant localement les cofinancements publics, mais aussi en vous appuyant, lorsque cela est possible et pertinent, sur les DLA pour assurer un accompagnement de qualité des structures bénéficiant du FDI (aide à la consolidation, aide au démarrage, aide au développement).
    En effet, l’augmentation importante de l’enveloppe FDI pour 2005 doit conduire à redéfinir les conditions de mobilisation de cette aide pour les structures d’insertion. Il s’agit désormais de sortir des logiques d’interventions ponctuelles ou réalisées dans l’urgence et de mobiliser le FDI dans le cadre plus large d’un plan d’accompagnement dans le temps du porteur de projet et de la structure, notamment en y associant des partenaires locaux, dans une logique comparable à celle que vous mettez déjà en oeuvre - via les DLA - en direction de l’ensemble des activités d’utilité sociale.
    Ce plan peut d’ailleurs comporter l’intervention du DLA lui-même, comme un élément d’accompagnement, lorsque vous avez pris la décision de mobiliser le FDI, mais en aucun cas vous ne devez faire instruire cette décision par le DLA lui-même ni faire de l’accompagnement par celui-ci un préalable de la mobilisation du FDI.

ANNEXE  II
CRITÈRES ET MODALITÉS DE RÉPARTITION DES ENVELOPPES
RÉGIONALES DES CRÉDITS NATIONAUX POUR L’IAE

    La présente annexe vise à expliquer les modalités de répartition des moyens 2005 entre les régions pour l’IAE. Les clefs de répartition des moyens 2005 s’inscrivent dans la logique de celles utilisées de façon générale pour la répartition des moyens relatifs aux contrats aidés.
    Pour les structures et les actions de l’IAE, les clefs de répartition prennent en compte deux ou trois ensembles de critères, selon la nature des structures et/ou des actions, auxquelles est affectée une pondération spécifique.
    Les ensembles de critères et leurs pondérations sont les suivants :

EI/ETTI
données
régionales
AI
données
régionales
ACI *
données
régionales
FDI
données
régionales
Crédits délégués en 2004 75 % 30 % 45 % ** 50 %
Publics 25 % 40 % 40 % ** -
Nbe de structures ou activité - 30 % 15 % ** 50 %
* ACI = ateliers et chantiers d’insertion (dénomination issue de la loi de cohésion sociale, nouvel article L. 322-4-16-8 du code du travail).
** Flux de CES embauchés par les ACI à la fin du mois d’octobre 2004.

1.  Critère relatif aux crédits délégués en 2004

    Pour les structures et les actions de l’IAE, le critère relatif aux crédits délégués en 2004 par région a été retenu de façon préférentielle aux crédits notifiés afin de prendre en compte d’une part un niveau prévisionnel maximal des engagements des dépenses, et d’autre part de la réalité des conventionnements au niveau local (et non de la programmation prévisionnelle établie en début d’année 2004 qui a servi à établir la notification des moyens 2004).
    Le poids retenu pour ce critère est variable selon les types d’action :
    Pour les EI et les ETTI : il correspond à 75 % afin de prendre en compte la poursuite des actions avec les structures existantes et pour lesquelles la marge de renégociation des conventions est difficile ;
    Pour le FDI : il correspond à 50 % afin de permettre une forte réallocation des moyens du FDI, qui sont plus que doublés en 2005 par rapport à 2004 entre les régions ;
    Pour les AI : il correspond à 30 % afin de réallouer les moyens nouveaux et en forte augmentation ente les régions d’une part, mais aussi afin de mieux prendre en compte le nombre de structures AI existantes dans les territoires d’autre part ;
    Pour les ACI : le critère « crédits délégués » correspond à 45 % ; il reprend le poids relatif entre les régions des conventions CES conclues à la fin du mois d’octobre 2004 avec un taux de 95 % et 90 % pour les employeurs conventionnés au titre de l’IAE.

2.  Critère relatif aux publics cibles

    Le critère relatif aux « publics cibles » tient compte d’une part des publics prioritaires de l’action territorialisée du SPE et d’autre part des publics prioritaires de l’IAE. Quatre catégories de « publics » ont été retenues : les CLD de plus de deux ans, les jeunes CLD, les bénéficiaires du RMI et les bénéficiaires de l’ASS.
    Le poids affecté à chacune de ces catégories de publics afin de constituer la clef « publics cibles » est variable selon la nature des structures d’IAE : il tient compte de :
    -  des pratiques et du positionnement de chacune des structures de l’IAE par rapport à l’embauche des personnes (part importante des jeunes dans les ETTI, des CTLD dans les AI, des RMIstes dans les EI et les ACI) ;
    -  de la réorientation attendue de certaines structures vers d’autres publics cibles de l’IAE ou de la mise en place de dispositifs nouveaux, mobilisables par les structures d’IAE, pour certaines catégories de publics (notamment RMI et ASS).
    La pondération des différentes catégories de publics par type de structure d’IAE est la suivante :

CRITÈRE « Public » EI ETTI AI ACI
CLD de + 2 ans 3,75 % 3,75 % 16 % 12 %
Bénéficiaires du RMI 10 % 10 % 16 % 16 %
Allocataires de l’ASS 3,75 % 3,75 % 4 % 4 %
Jeunes CLD 7,5 % 7,5 % 4 % 8 %
Total 25 % 25 % 40 % 40 %

    Les données utilisées et leurs sources sont les suivantes :
    -  demandeurs d’emploi de longue durée (source ANPE au 31 août 2004) : cet élément correspond au nombre de demandeurs d’emploi de plus de deux ans inscrits en catégories 1, 2, 3 et 6 ;
    -  bénéficiaires du RMI (source CNAF et MSA au 31 décembre 2003) : cet élément correspond à l’ensemble des allocataires du RMI et de leurs ayants droit qui percevaient une allocation RMI au 31 décembre 2003 ;
    -  allocataires de l’ASS (source UNEDIC au 31 août 2004) : cet élément correspond à l’ensemble des personnes qui percevaient une allocation au titre de l’ASS au 31 août 2004 ;
    -  jeunes demandeurs d’emploi (source ANPE au 31 août 2004) : cet élément correspond aux jeunes demandeurs d’emploi de longue durée ayant moins de vingt-six ans et inscrits en catégories 1, 2, 3 et 6 ;

3.  Critère relatif au nombre de structures
et/ou à leurs activités

    Un critère relatif au nombre de structures et/ou à leurs activités a également été retenu pour l’ensemble des actions IAE, à l’exception des EI et des ETTI, ce dernier critère étant alors redondant avec celui des crédits délégués qui reflète déjà, bien que de manière indirecte, le nombre de postes d’insertion et d’accompagnement conventionné.
    Pour les ACI : le nombre de structures retenu est celui correspondant aux structures « chantiers d’insertion » de nature associative et conventionnés au titre de l’IAE (il ne s’agit pas du nombre d’actions qualifiées « chantiers d’insertion »), les données proviennent de l’enquête statistique de la DARES portant sur l’année 2003. Cette donnée est cependant fragile, compte tenu de la faible qualité des données actuellement existantes sur le recensement et l’identification de ces structures.
    Pour les AI : le critère est constitué du rapport entre les heures de mises à disposition et le nombre d’AI - les données proviennent des remontées effectuées par les DDTEFP auprès de la DGEFP au début de l’année 2004.
    Pour le FDI : le nombre de structures correspond au recensement de l’ensemble des structures EI, ETTI, AI et chantiers d’insertion existantes au début de l’année 2004 (source : remontées effectuées par les DDTEFP en début d’année 2004, à l’exception des chantiers d’insertion). Il a été affecté un poids à chacune des catégories de structures : EI (30 %), ETTI (15 %), AI (15 %) et ACI (40 %), afin de prendre en compte les orientations relatives à l’utilisation prioritaire du FDI en 2005.

*
*   *

    Il vous appartient, le cas échéant en vous inspirant des critères utilisés au niveau national, d’établir les critères de répartition des enveloppes régionales IAE entre les départements, et de rendre compte de ces critères utilisés à l’occasion de la transmission de vos propositions de programmation initiale des moyens.

ANNEXE  III
PRÉNOTIFICATION DES CRÉDITS NATIONAUX POUR 2005

ART. 51, 54 ART. 52 ART. 56 ART. 57 TOTAL
EI-ETTI FDI AI ACI IAE
Alsace 10 100 000 590 700 295 000 678 000 11 663 700
Aquitaine 5 454 905 854 801 679 084 1 028 300 8 017 090
Auvergne 2 392 062 517 053 358 482 1 017 000 4 284 597
Basse-Normandie 718 028 580 948 618 091 813 600 2 730 667
Bourgogne 4 346 000 793 017 431 671 881 400 6 452 088
Bretagne 3 156 701 658 543 570 411 886 301 5 271 956
Centre 6 377 198 541 801 751 814 846 572 8 517 385
Champagne-Ardenne 1 046 903 466 209 216 551 579 407 2 309 070
Corse 844 987 92 000 60 948 146 900 1 144 835
Franche-Comté 3 845 000 489 748 350 000 640 938 5 325 686
Haute-Normandie 2 916 445 506 610 389 160 852 189 4 664 404
Ile-de-France 13 025 214 2 050 006 1 443 807 1 455 000 17 974 027
Languedoc-Roussillon 2 492 847 796 842 542 788 1 224 682 5 057 159
Limousin 1 842 000 485 520 170 877 259 130 2 757 527
Lorraine 3 922 602 774 842 427 828 1 216 434 6 341 706
Midi-Pyrénées 4 619 475 960 668 642 379 939 571 7 162 093
Nord - Pas-de-Calais 7 420 446 1 784 520 1 056 945 2 817 575 13 079 486
Pays de la Loire 7 594 000 1 041 106 941 458 1 819 300 11 395 864
Picardie 3 332 000 664 061 549 268 1 084 800 5 630 129
Poitou-Charentes 9 448 592 564 520 435 599 885 713 11 334 424
Provence - Alpes - Côte d’Azur 5 037 071 1 828 608 745 404 1 566 167 9 177 250
Rhône-Alpes 13 453 000 1 849 263 1 097 733 2 061 021 18 461 016
Guadeloupe 2 569 122 203 485 155 472 90 000 3 018 079
Guyane 186 043 47 893 25 000 60 000 318 936
Martinique 4 191 017 219 764 159 960 90 000 4 660 741
Réunion 2 047 501 208 107 120 000 60 000 2 435 608
Saint-Pierre-et-Miquelon 56 641 17 065 - - 73 706
Mayotte - 57 000 - - 57 000
Total 122 435 800 19 644 700 13 235 730 24 000 000 179 316 230

ANNEXE  IV
CRÉDITS NATIONAUX ET COMMUNAUTAIRES DÉLÉGUÉS EN 2004 POUR L’IAE

ART. 51 ART. 54 ART. 55 ART. 52 ART. 56
EI-ETTI EI EI (FSE) FDI AI TOTAL
  Alsace 3 689 571 3 496 150 3 096 095 210 001 112 000 10 603 817
  Aquitaine 2 133 529 1 683 454 1 393 207 294 759 316 404 5 821 353
  Auvergne 950 658 722 460 630 907 191 501 128 500 2 624 026
  Basse-Normandie 260 046 218 639 204 669 236 001 259 209 1 178 564
  Bourgogne 1 532 079 1 560 718 1 442 156 388 734 185 760 5 109 447
  Bretagne 1 142 610 1 068 985 906 645 295 000 276 400 3 689 640
  Centre 3 071 619 1 094 214 895 266 186 828 346 000 5 593 927
  Champagne-Ardennes 278 571 437 828 385 123 225 167 83 550 1 410 239
  Corse 649 990 0 0 40 000 17 182 707 172
  Franche-Comté 1 635 147 1 398 139 1 230 695 207 001 155 600 4 199 741
  Haute-Normandie 1 150 596 770 517 606 909 180 001 133 300 2 841 323
  Ile-de-France 4 184 515 5 282 689 3 978 504 1 000 003 557 800 15 003 511
  Languedoc-Roussillon 821 380 752 367 658 824 333 001 206 861 2 772 433
  Limousin 559 027 754 298 529 089 238 000 65 000 2 145 414
  Lorraine 1 605 946 1 117 358 856 509 322 483 120 888 4 023 184
  Midi-Pyrénées 1 875 117 1 275 836 1 160 986 440 004 317 200 5 069 143
  Nord - Pas-de-Calais 2 773 747 2 208 059 2 140 409 750 002 495 117 8 367 334
  PACA 4 072 240 2 749 889 2 183 099 892 004 272 575 10 169 807
  Pays de la Loire 2 244 425 3 157 941 2 502 732 359 002 396 125 8 660 225
  Picardie 861 956 1 510 715 1 211 952 230 000 178 131 3 992 754
  Poitou-Charentes 1 551 151 1 969 464 1 639 397 194 662 192 703 5 547 377
  Rhône-Alpes 4 387 007 5 194 877 3 692 920 782 020 520 240 14 577 064
  Sous-total France métropolitaine 41 301 206 38 257 587 31 215 983 7 996 174 5 336 545 124 107 495
971 Guadeloupe 1 796 721 0 0 77 683 31 000 1 905 404
972 Martinique 2 930 921 0 0 80 001 42 000 3 052 922
973 Guyane 143 110 0 0 30 001 8 900 182 011
974 Réunion 1 575 001 0 0 90 001 41 375 1 706 377
975 Saint-Pierre-et-Miquelon 41 956 0 0 10 000 0 51 956
  Mayotte       38 000 0 38 000
  Sous-total DOM-TOM 6 487 709 0 0 325 686 123 275 6 936 670
  Total national 47 788 915 38 257 587 31 215 983 8 321 860 5 459 820 131 044 165


Crédits de l’IAE délégués en 2004

ART. 51 ART. 54 ART. 55 ART. 52 ART. 56
EI-ETTI EI EI (FSE) FDI AI TOTAL
67 Bas-Rhin 2 534 543 2 628 657 2 330 373 110 001 36 000 7 639 574
68 Haut-Rhin 1 155 028 867 493 765 722 100 000 76 000 2 964 243
  Alsace 3 689 571 3 496 150 3 096 095 210 001 112 000 10 603 817
24 Dordogne 198 076 168 245 136 698 66 001 30 000 599 020
33 Gironde 1 329 255 879 016 721 074 110 001 174 000 3 213 346
40 Landes 76 860 96 165 51 351 40 000 29 404 293 780
47 Lot-et-Garonne 463 267 342 388 317 407 30 757 43 000 1 196 819
64 Pyrénées-Atlantiques 66 071 197 640 166 677 48 000 40 000 518 388
  Aquitaine 2 133 529 1 683 454 1 393 207 294 759 316 404 5 821 353
3 Allier 313 041 133 103 108 252 50 000 30 000 634 396
15 Cantal 117 648 84 171 68 867 35 000 35 000 340 686
43 Haute-Loire 156 229 170 288 129 602 45 501 23 200 524 820
63 Puy-de-Dôme 363 740 334 898 324 186 61 000 40 300 1 124 124
  Auvergne 950 658 722 460 630 907 191 501 128 500 2 624 026
14 Calvados 104 372 103 974 80 064 110 001 119 709 518 120
50 Manche 89 603 93 312 102 453 58 000 88 000 431 368
61 Orne 66 071 21 353 22 152 68 000 51 500 229 076
  Basse-Normandie 260 046 218 639 204 669 236 001 259 209 1 178 564
21 Côte-d’Or 571 858 729 305 636 042 90 000 58 760 2 085 965
58 Nièvre 276 559 370 498 304 388 60 000 19 000 1 030 445
71 Saône-et-Loire 459 944 289 966 361 859 158 733 40 000 1 310 502
89 Yonne 223 718 170 949 139 867 80 001 68 000 682 535
  Bourgogne 1 532 079 1 560 718 1 442 156 388 734 185 760 5 109 447
22 Côtes-d’Armor 135 520 141 772 124 685 55 000 55 000 511 977
29 Finistère 153 604 236 216 204 213 90 000 60 000 744 033
35 Ille-et-Vilaine 648 824 420 322 349 953 100 000 109 600 1 628 699
56 Morbihan 204 662 270 675 227 794 50 000 51 800 804 931
  Bretagne 1 142 610 1 068 985 906 645 295 000 276 400 3 689 640
18 Cher 0 0 0 0 0 0
28 Eure-et-Loir 0 0 0 0 0 0
36 Indre 0 0 0 0 0 0
37 Indre-et-Loire 0 0 0 0 0 0
41 Loir-et-Cher 0 0 0 0 0 0
45 Loiret 0 0 0 0 0 0
  Centre 3 071 619 1 094 214 895 266 186 828 346 000 5 593 927
8 Ardennes 112 075 120 693 110 514 21 166 23 400 387 848
10 Aube 29 178 19 983 20 918 30 000 20 000 120 079
51 Marne 109 592 210 023 170 790 130 000 32 600 653 005
52 Haute-Marne 27 726 87 129 82 901 44 001 7 550 249 307
  Champagne-Ardenne 278 571 437 828 385 123 225 167 83 550 1 410 239
2A Corse-du-Sud 561 498 0 0 30 000 8 000 599 498
2B Haute-Corse 88 492 0 0 10 000 9 182 107 674
  Corse 649 990 0 0 40 000 17 182 707 172
25 Doubs 669 932 726 674 591 206 120 000 66 000 2 173 812
39 Jura 377 107 302 056 259 372 37 001 30 000 1 005 536
70 Haute-Saône 136 083 81 068 66 356 30 000 28 000 341 507
90 Territoire de Belfort 322 304 121 331 183 651 20 000 31 600 678 886
  Franche-Comté 1 505 426 1 231 129 1 100 585 207 001 155 600 4 199 741
27 Eure 587 775 467 158 382 221 100 000 56 300 1 593 454
76 Seine-Maritime 562 821 303 359 224 688 80 001 77 000 1 247 869
  Haute-Normandie 1 150 596 770 517 606 909 180 001 133 300 2 841 323
75 Paris 751 548 503 150 531 309 240 000 100 000 2 126 007
77 Seine-et-Marne 334 737 356 994 264 979 90 000 57 800 1 104 510
78 Yvelines 475 330 939 057 583 153 110 001 76 900 2 184 441
91 Essonne 233 008 431 911 465 447 130 000 56 700 1 317 066
92 Hauts-de-Seine 973 003 804 968 780 513 100 001 78 900 2 737 385
93 Seine-Saint-Denis 485 643 1 129 282 573 504 170 001 62 500 2 420 930
94 Val-de-Marne 636 379 655 999 580 090 60 000 60 000 1 992 468
95 Val-d’Oise 294 867 461 328 199 509 100 000 65 000 1 120 704
  Ile-de-France 4 184 515 5 282 689 3 978 504 1 000 003 557 800 15 003 511
11 Aude 102 452 53 061 61 261 60 000 23 200 299 974
30 Gard 389 636 373 689 306 018 90 000 71 300 1 230 643
34 Hérault 201 366 190 811 156 118 100 000 67 361 715 656
48 Lozère 58 482 46 910 38 492 13 000 11 000 167 884
66 Pyrénées-Orientales 69 444 87 896 96 935 70 001 34 000 358 276
  Languedoc-Roussillon 821 380 752 367 658 824 333 001 206 861 2 772 433
19 Corrèze 179 692 204 498 122 178 43 000 23 000 572 368
23 Creuse 46 636 93 845 91 697 30 000 10 500 272 678
87 Haute-Vienne 332 699 455 955 315 214 165 000 31 500 1 300 368
  Limousin 559 027 754 298 529 089 238 000 65 000 2 145 414
54 Meurthe-et-Moselle 448 177 341 769 279 630 100 000 29 088 1 198 664
55 Meuse 146 074 124 835 105 395 60 000 12 400 448 704
57 Moselle 625 037 372 165 244 148 100 001 49 400 1 390 751
88 Vosges 386 658 278 589 227 336 62 482 30 000 985 065
  Lorraine 1 605 946 1 117 358 856 509 322 483 120 888 4 023 184
9 Ariège 231 154 150 830 146 183 40 000 15 200 583 367
12 Aveyron 94 643 97 044 79 374 75 000 50 000 396 061
31 Haute-Garonne 794 393 423 960 417 376 100 000 107 000 1 842 729
32 Gers 16 770 65 460 40 903 27 001 25 000 175 134
46 Lot 20 675 13 012 10 210 60 001 40 000 143 898
65 Hautes-Pyrénées 133 269 122 072 99 817 38 000 30 000 423 158
81 Tarn 416 088 321 125 273 727 50 001 35 000 1 095 941
82 Tarn-et-Garonne 168 125 82 333 93 396 50 001 15 000 408 855
  Midi-Pyrénées 1 875 117 1 275 836 1 160 986 440 004 317 200 5 069 143
59L Nord (Lille) 891 588 1 017 876 1 136 510 400 000 196 992 3 642 966
59V Nord (Valenciennes) 1 107 998 0 0 150 001 100 000 1 357 999
62 Pas-de-Calais 774 161 1 190 183 1 003 899 200 001 198 125 3 366 369
  Nord - Pas-de-Calais 2 773 747 2 208 059 2 140 409 750 002 495 117 8 367 334
4 Alpes-de-Haute-Provence 41 925 3 215 0 80 001 25 000 150 141
5 Hautes-Alpes 173 270 67 047 69 581 37 001 25 700 372 599
6 Alpes-Maritimes 502 356 336 743 262 495 100 000 49 775 1 251 369
13 Bouches-du-Rhône 2 070 048 1 572 565 1 293 754 400 001 84 600 5 420 968
83 Var 1 110 079 544 046 344 885 75 000 35 000 2 109 010
84 Vaucluse 174 562 226 273 212 384 200 001 52 500 865 720
  PACA 4 072 240 2 749 889 2 183 099 892 004 272 575 10 169 807
44 Loire-Atlantique 581 247 893 121 723 693 100 000 122 365 2 420 426
49 Maine-et-Loire 930 508 1 327 033 1 068 120 98 001 107 000 3 530 662
53 Mayenne 76 880 31 126 24 753 26 000 22 000 180 759
72 Sarthe 242 877 458 513 379 972 50 000 84 760 1 216 122
85 Vendée 412 913 448 148 306 194 85 001 60 000 1 312 256
  Pays de la Loire 2 244 425 3 157 941 2 502 732 359 002 396 125 8 660 225
2 Aisne 178 905 409 371 420 142 50 000 66 006 1 124 424
60 Oise 154 952 153 204 101 215 80 000 78 125 567 496
80 Somme 528 099 948 140 690 595 100 000 34 000 2 300 834
  Picardie 861 956 1 510 715 1 211 952 230 000 178 131 3 992 754
16 Charente 336 469 450 688 360 903 40 000 45 543 1 233 603
17 Charente-Maritime 548 783 619 583 556 947 39 662 57 760 1 822 735
79 Deux-Sèvres 508 067 372 782 287 776 60 000 38 000 1 266 625
86 Vienne 157 832 526 411 433 771 55 000 51 400 1 224 414
  Poitou-Charentes 1 551 151 1 969 464 1 639 397 194 662 192 703 5 547 377
1 Ain 293 799 211 733 181 409 50 000 111 985 848 926
7 Ardèche 105 713 37 700 37 726 75 001 41 000 297 140
26 Drôme 414 027 317 517 342 125 100 000 38 100 1 211 769
38 Isère 609 350 662 729 447 713 100 001 77 675 1 897 468
42 Loire 218 484 345 153 290 432 107 018 99 000 1 060 087
69 Rhône 1 271 955 1 415 060 1 213 065 180 000 91 900 4 171 980
73 Savoie 739 738 1 607 979 624 223 100 000 20 700 3 092 640
74 Haute-Savoie 733 941 597 006 556 227 70 000 39 880 1 997 054
  Rhône-Alpes 4 387 007 5 194 877 3 692 920 782 020 520 240 14 577 064
  Sous-total Fce métro. 41 301 206 38 257 587 31 215 983 7 996 174 5 336 545 124 107 495
971 Guadeloupe 1 796 721 0 0 77 683 31 000 1 905 404
972 Martinique 2 930 921 0 0 80 001 42 000 3 052 922
973 Guyane 143 110 0 0 30 001 8 900 182 011
974 Réunion 1 575 001 0 0 90 001 41 375 1 706 377
975 Saint-Pierre-et-Miquelon 41 956 0 0 10 000 0 51 956
  Mayotte       38 000 0 38 000
  Sous-total DOM-TOM 6 487 709 0 0 325 686 123 275 6 936 670
  Total national 47 788 915 38 257 587 31 215 983 8 321 860 5 459 820 131 044 165

ANNEXE  V
TABLEAU DES REMONTÉES DES PROGRAMMATIONS EI-ETTI

  RÉGION

EI ETTI
Programmation Programmation
Total Art. 51 Etat gagné en
contrepartie (art. 54)
FSE Art. 51
Nombre de structures EI
Nombre de structures
ETTI
Départements Existantes En projet Nbre de
postes
d’insertion
en ETP
Nbre de
postes
d’insertion
en ETP
Montant
financier
Nbre de
postes
d’insertion
en ETP
Montant
financier
Montant
financier
potentiel
Existantes En projet Nb de postes
d’accompa-
gnement*
Montant financier
Dép. 1                        
Dép. 2                        
Dép. 3                      
     
Dép. 4                      
     
Dép. 5                      
     
Dép. 6                      
     
Dép. 7                        
Dép. 8                        
Total
régional
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
* Pour l’accompagnement de 12 ETP intérimaires.

TABLEAU DES REMONTÉES DES PROGRAMMATIONS FDI-AI-ACI

  RÉGION
  0

FDI AI ACI
Programmation Programmation Programmation
art. 52 Nbre total
d’AI existantes
art. 56 Nbre total d’ACI
existants**
art. 57
Départements Nbre de structures
aidées
Montant
financier
Nbre d’AI
bénéficiant
d’une aide
Montant
financier
Nbre d’ACI
bénéficiant
d’une aide
Montant
financier
Dép. 1                
Dép. 2                
Dép. 3                
Dép. 4                
Dép. 5                
Dép. 6                
Dép. 7                
Dép. 8                
Total
régional
0 0 0 0 0 0 0 0
** Ateliers et chantiers d’insertion.
Il s’agit du nombre de structures de droit privé à but non lucratif qui sont susceptibles d’être conventionnés au titre du nouvelarticle L. 322-4-16-8 du code du travail.

Remontées
Tableau récapitulatif des remontées des programmations

RÉGION ART. 51 ART. 54 FSE ART. 56 ART. 57 ART. 52
EI-ETTI Etat gagné en
contrepartie EI
EI ACI ACI FDI
Départements Montant financier Montant financier Montant financier
potentiel
Montant financier Montant financier Montant financier TOTAL IAE
Hors FSE
(Montant
financier)
Dép. 1 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 2 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 3 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 4 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 5 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 6 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 7 0 0 0 0 0 0 0
Dép. 8 0 0 0 0 0 0 0
Total régional 0 0 0 0 0 0 0

ANNEXE  VI
ÉLÉMENTS RELATIFS À LA GESTION DES AIDES NATIONALES
ET COMMUNAUTAIRES DE L’IAE PAR LE CNASEA

    Les nouvelles conventions pour les structures de l’IAE conclues à compter de 2005 seront payées par le CNASEA. L’intervention de ce dernier concerne toutes les aides du secteur de l’IAE, y compris celles du FSE.
    Compte tenu des éléments relatifs à la programmation des crédits, le schéma d’ensemble pour les crédits publics et communautaires se présente donc de la façon suivante :
    -  les DRTEFP assurent la programmation des crédits de l’IAE ;
    -  les DDTEFP assurent le conventionnement des structures de l’IAE et l’attribution des aides ;
    -  le CNASEA assure le paiement de toutes les aides du secteur de l’IAE.
    Les principes directeurs relatifs au conventionnement et aux modalités de paiement et de suivi des crédits vous seront précisés dans une circulaire de gestion, avec l’ensemble des documents supports.

1.  Les modalités de conventionnement (DDTEFP)

    Les modalités de conventionnement seront révisées à la marge afin de prendre en compte l’intervention du CNASEA, ainsi que les évolutions récentes relatives aux nouvelles règles de gestion du FSE (pour les conventions des EI).
    Les structures établiront ainsi avec l’Etat une convention juridique, de préférence pluriannuelle, à laquelle sera jointe systématiquement une « annexe financière » sous forme de Cerfa. C’est bien cette annexe qui sera transmise au CNASEA pour traitement et mise en paiement.
    L’annexe financière fixera le montant de l’aide pour une durée maximale de douze mois : elle devra donc être reprise chaque année par voie d’avenant pour les conventions pluriannuelles, soit en reconduction, soit en modification. Elle peut faire l’objet d’une modification infra-annuelle le cas échéant pour les EI et les ETTI (développement ou ralentissement de l’activité de la structure).
    Cette annexe comporte également des informations relatives à la structure conventionnée (constitution d’un répertoire national, régional et départemental des structures de l’IAE) et relatives au montant des aides de l’État et du FSE (montant, nombre de postes, durée).

2.  Les modalités de paiement des aides (CNASEA)
2.1.  Pour les EI et ETTI

    Les principes retenus pour le paiement des aides au poste des EI et des aides au poste d’accompagnement pour les ETTI sont les suivants :
    Modalités de paiement :
    -  paiement mensuel de l’aide sur la base d’un douzième du montant de la subvention prévue à la convention entre la structure et l’Etat ;
    -  sur les dix premiers mois de la convention : l’aide du mois M est payée au début du mois M + 1 (avant le quinze du mois M + 1) ;
    -  les deux derniers mois de la convention (M 11 et M 12) sont payés en fonction du niveau réel d’occupation des postes constatée depuis le début de l’année ;
    -  le dernier mois (M 12) peut faire l’objet d’une procédure de récupération des sommes indûment versées en cas d’une sous-réalisation effective.
    Modalités de contrôle et de suivi :
    -  les EI et ETTI doivent envoyer tous les mois au CNASEA un état mensuel de présence de leurs salariés (nombre des salariés présents, volume d’heures travaillées, montants des rémunérations versées et/ou nombre de missions de travail temporaire) ;
    -  cet état mensuel de présence sera renseigné par les EI et ETTI en accédant à un Extranet auquel auront également accès les services déconcentrés ; il doit être édité et signé par les EI/ETTI et envoyé au CNASEA ;
    -  cet état mensuel de présence servira à contrôler le niveau de réalisation de la convention par rapport aux sommes versées mensuellement, à établir les déclarations de dépenses au titre du FSE et à renseigner les tableaux de bord mensuels de la DARES ;
    -  les 5e et 10e mois (à compter de la date d’effet de la convention) font l’objet d’un contrôle sur le niveau d’occupation des postes, sur la base des réalisations déclarées par les EI/ETTI qui sont rapportées au montant versé (rapport entre les ETP effectivement réalisés et les ETP théoriques payés) ;
    -  en cas d’écart de +/- 30 % entre le théorique et le réalisé, le CNASEA alerte la DDTEFP qui peut alors éventuellement réajuster le niveau des postes conventionnés selon la situation de l’EI/ETTI ;
    -  par ailleurs, si l’état mensuel du mois M n’est pas parvenu au CNASEA au mois M + 3, le CNASEA suspendra les paiements et alertera la DDTEFP.
    Modalités de déclarations de dépenses au titre du FSE (pour les EI) :
    -  aux 5e, 10e et 12e mois de la convention, le CNASEA établit un récapitulatif des états mensuels de présence des salariés pour chaque EI : cet état est signé par l’EI et envoyé à la DDTEFP ;
    -  la DDTEFP vérifie cet état récapitulatif et le transmet à la DRTEFP, accompagné d’une fiche de service fait ;
    -  la DRTEFP agrège l’ensemble des données issues des fiches de service fait qui ont été transmises par les DDTEFP, transmet ces fiches à l’unité de certification concernée et les intègre à la déclaration de dépenses du FSE à la DGEFP (Dpt-FSE) qui peut alors procéder à la déclaration des dépenses auprès de la Commission européenne ;
    -  la déclaration du 12e mois (solde de la convention) est traitée selon la même procédure, mais elle s’appuie sur la production d’un bilan final « FSE » réalisé par l’EI, ce bilan comportant également les indicateurs de suivi de la mesure.

2.2.  Pour les AI, les ACI et le FDI

    Les aides à l’accompagnement des AI et des ACI, ainsi que les aides au titre du FDI, financent des actions et/ou projets. Elles ne sont pas proratisées en fonction d’un nombre théorique de personnes effectivement embauchées par une structure. Il est donc proposé de retenir des modalités de paiement différentes et simplifiées.
    Modalités de paiement :
    -  trois paiements au maximum et deux paiements au minimum sont prévus, à charge pour la DDTEFP de déterminer, en fonction du coût de l’action, si elle prévoit deux ou trois paiements ;
    -  le premier paiement se fait au moment de la signature de la convention et correspond à 40 % du montant conventionné ;
    -  les 2e et 3e paiements (paiement intermédiaire et solde) se font sur la base d’un « bon à payer » transmis par la DDTEFP au CNASEA et qui indique le montant du paiement.
    Modalités de contrôle et de suivi :
    -  pour les paiements intermédiaires et finaux, la structure conventionnée doit transmettre à la DDTEFP un compte rendu d’exécution de la convention ;
    -  après examen et approbation de ce compte rendu par la DDTEFP, celle-ci détermine en fonction du niveau de réalisation de l’action le montant à payer à la structure.

3.  Les modalités de suivi et de pilotage

    Sur la base des informations enregistrées par le CNASEA et des paiements des actions, le CNASEA sera en capacité de restituer des données de gestion, de pilotage et statistiques pour les services déconcentrés et l’administration centrale.
    Un Extranet spécifique sera mis en place pour permettre aux services déconcentrés (DRTEFP et DDTEFP) d’accéder aux données individuelles des conventions et aux données agrégées et pour permettre aux structures de saisir directement les données relatives à la réalisation de leurs conventions.
    Cet Extranet sera progressivement mis en place sur le premier semestre 2005, et sera pleinement opérationnel à compter du second semestre.
    Données de suivi et d’évaluation :
    Les données restituables porteront principalement sur l’identité des structures d’IAE, le profil et les caractéristiques des salariés embauchés. Ces données permettront d’avoir des informations fiables et exhaustives pour l’ensemble de la France et par territoire. Elles permettront de remplacer les fiches mensuelles de suivi et le bilan statistique annuel que les structures d’IAE doivent établir chaque mois et chaque année. Elles permettront également la production des indicateurs de suivi du FSE pour les EI cofinancées.
    Données de gestion et de pilotage :
    Le CNASEA restituera dans le cadre de tableaux de bord mensuels, déclinés à chaque échelon territorial, les informations relatives au suivi de la consommation des crédits par rapport aux moyens programmés, à l’instar du système existant pour les contrats aidés de la globalisation.
    Il fournira également des documents plus élaborés pour permettre aux services un suivi individualisé des conventions. Le schéma des fichiers sont en cours d’élaboration.