Bulletin Officiel du Travail, de lEmploi et de la Formation Professionnelle
No 2001/20 du lundi 5 novembre 2001
Ministère de lemploi
et de la solidarité
Délégation générale à lemploi
et à la formation professionnelle
Circulaire DGEFP no 2001-33 du 25 septembre 2001
relative au programme « Nouveaux services, emplois jeunes »
NOR : MESF0110070C
(Texte non paru au Journal officiel)
La ministre de lemploi et de la solidarité, à Madame et Messieurs les préfets de région ; Mesdames et Messieurs les préfets de département ; Madame et Messieurs les directeurs régionaux du travail, lemploi et de la formation professionnelle ; Mesdames et Messieurs les directeurs départementaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; Monsieur le directeur général de lANPE ; Monsieur le directeur général de lAFPA ; Mesdames et Messieurs les animateurs des plates-formes régionales de professionnalisation ; Mesdames et Messieurs les pilotes locaux du programme nouveaux services, emplois jeunes (sous couvert de Mmes et MM. les préfets).
La présente circulaire a pour objet de préciser, pour le champ CNASEA, (hors éducation nationale, intérieur, justice), les conditions de mise en uvre des orientations du plan gouvernemental que Mme la ministre de lemploi et de la solidarité vous a exposées dans sa lettre du 27 juillet 2001.
Ce plan sinscrit dans la continuité des actions que vous avez développées depuis le lancement des « nouveaux services, emplois jeunes » pour accompagner la professionnalisation des emplois et des jeunes ainsi que la consolidation des activités, conformément aux objectifs initiaux du programme. Vous continuez à ce titre de coordonner et animer laction des différents ministères qui interviennent, avec dautres partenaires, en appui aux projets et objectifs des employeurs et des jeunes.
Le plan gouvernemental intervient à un moment précis dun calendrier connu qui implique, pour les emplois créés au démarrage du programme, pour lessentiel en 1998, le terme en 2003 de laide initiale de lEtat instaurée par la loi du 16 octobre 1997 et ses textes dapplication.
Les actions spécifiques quil vous demande de mettre en place en 2001 et 2002 trouvent dès lors à sappliquer de nouveau les années suivantes. Les dispositions de ce plan doivent, autrement dit, être considérées comme un élément pérenne de votre pilotage du programme, dont Madame la ministre a rappelé quil permettrait en 2002 la création de 10 000 emplois nouveaux.
Cette instruction vous précise quelles sont les premières actions à initier en cette rentrée 2001 (I), afin de vous permettre en 2002 de mettre en uvre les dispositifs daccompagnement prévus par le plan gouvernemental (II). Elle sappuie sur un ensemble dannexes techniques vous présentant les dispositifs du plan et vous proposant des outils pour leur mobilisation.
Les conditions dans lesquelles elle trouvera à sappliquer dans les départements et collectivités doutre-mer feront lobjet dune instruction particulière.
I. - LES ACTIONS À INITIER DÈS LA RENTRÉE 2001
1. Approfondir et actualiser linformation de vos partenaires
Vous avez été nombreux à me faire savoir que ceux-ci, employeurs, jeunes, élus, notamment, vous avaient exprimé leurs attentes vis-à-vis des décisions que pourrait prendre le gouvernement au regard des échéances du programme NSEJ, dans la perspective de larrêt de laide initiale de lEtat.
Vous organisez des réunions dinformation, sous la forme la plus adaptée localement, pour faire connaître les composantes du plan, sa méthode de mise en uvre telle quelle découle de la présente instruction. Vous veillez à ce que ces informations soient renouvelées en tant que de besoin.
Cette information doit être conduite en priorité au niveau des départements, où se sont créées les activités et où se prendront les décisions. Elle concerne également léchelon régional qui doit veiller à solliciter les acteurs de la consolidation représentés à son niveau, afin dappuyer les actions conduites au niveau local.
Le service de communication du ministère met à disposition des services déconcentrés différents « outils » à lappui des actions de communication : films, documents de présentation des mesures, site Internet (fiche technique communication en annexe).
2. Par un auto-diagnostic
lemployeur détermine ses besoins et ses perspectives
Cette information est relayée par la diffusion concomitante des « dossiers employeurs ». Ce document, adapté par type demployeur, est la base de toutes les décisions que vous pourrez prendre en 2002 (annexe I).
Ce dossier employeurs a plusieurs fonctions, et notamment :
- dappui méthodologique à la démarche de consolidation ;
- détat des lieux, bilan et perspectives, de la situation tant des jeunes que de lactivité ;
- de formulation des éventuelles demandes dappui à lEtat, notamment financières qui facilitent votre instruction (ainsi, la mesure dépargne consolidée ou les conventions pluriannuelles pour les associations).
Cest donc à la fois un outil d« auto-diagnostic » pour lemployeur, mais aussi un outil de dialogue et le cas échéant dinstruction pour les services.
Sont concernés par votre envoi (DDTEFP) les organismes de droit privé à but non lucratif, pour lessentiel des associations, qui ont procédé à un premier recrutement dans les années 1997, 1998, 1999, 2000.
La diffusion du dossier destiné aux collectivités locales concerne en priorité celles qui ont procédé à des recrutements dès 1998.
Pour les collectivités locales les plus importantes, les entreprises et les établissements publics, vous appuyez votre action daccompagnement de leur démarche de consolidation sur des « contrats dobjectifs », qui reprennent et adaptent à ces situations particulières le dossier employeur. Au même titre que ci-dessus, sont concernés les employeurs qui ont procédé à des recrutements en 1998, avec lesquels vous examinez leurs perspectives au terme de laide initiale de lEtat.
La liste des employeurs concernés est mise à votre disposition par le CNASEA (cf. infra point 4). Dans la mesure où vous avez vous-même développé ce type doutil, par exemple dans le cadre de lobligation annuelle de bilan (cf. fiches bilan annexées à la circulaire DGEFP du 30 mai 2000), vous pouvez modifier et adapter le document type qui vous est transmis sous forme de fichier word.
Dans le cas particulier des associations, une date générale de retour auprès des DDTEFP est stipulée pour leur dossier au 30 novembre 2001, soit un délai moyen de deux mois pour quils puissent vous fournir les éléments demandés. Toutes les associations qui ont recruté entre 1997 et 2000 doivent en effet se mobiliser rapidement pour pouvoir bénéficier le cas échéant des différentes mesures daide financière du plan, et notamment de la mesure dite dépargne consolidée, dont la mise en place est la plus urgente (cf. infra).
Ce délai est resserré, mais il est réaliste, le dossier employeurs ayant été préalablement testé auprès dassociations de différentes tailles.
Les DDTEFP qui ne souhaitent pas modifier le document type national destiné aux associations peuvent, jusquau 1er octobre, délai de rigueur, solliciter la DGEFP (mission promotion de lemploi) qui assurera directement lenvoi du dossier type aux employeurs concernés dans le département.
Pour les autres employeurs, collectivités locales, entreprises et établissements publics ayant créé des emplois en 1998, vous pouvez retenir une date de retour postérieure tout en restant vigilant sur les actions que vous avez à conduire en 2002, et pour lesquelles ces informations vous sont nécessaires.
3. Une approche stratégique :
le diagnostic dancrage territorial
En appui à votre pilotage du programme, et en vue de vos futures instructions et décisions, vous engagez la production de diagnostics dancrage territorial des nouveaux services créés dans votre département qui nourrissent votre vision globale du programme et de son environnement, fondent votre stratégie locale en éclairant les besoins et les ressources dun territoire, limpact des nouveaux services et les partenariats quils ont noués. La circulaire DGEFP du 30 mai 2000 vous engageait à initier cette démarche pour ce qui concerne la création dactivités. Elle doit être généralisée à loccasion de la mise en uvre du plan gouvernemental de consolidation (annexe II).
Le diagnostic est conduit dans les zones proposées par le DDTEFP au préfet. Le choix des zones se fait en cohérence avec les actions de territorialisation des politiques de lemploi déjà conduites par les équipes locales du service public de lemploi dans le cadre de la lutte contre le chômage et lexclusion ; la responsabilité opérationnelle de ces diagnostics est confiée aux équipes locales. Ce choix doit sinscrire dans la démarche du plan territorial de lEtat, avec le souci de ne pas créer inutilement de nouveaux zonages.
Pour la réalisation de certains diagnostics plus spécifiques ne correspondant pas aux zones retenues dans le cadre ci-dessus, vous pourrez solliciter les interventions prévues dans la convention entre lEtat et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui fera lobjet dune déclinaison dans chaque région et dun pilotage DRTEFP-délégation régionale de la CDC. Une information complémentaire vous sera prochainement transmise sur les dispositifs de cette convention et les appuis quelle vous apporte.
Vous examinez avec les élus qui le souhaitent dans quelles conditions des diagnostics pourraient être conduits dans des territoires particuliers (pays, intercommunalités). De la même manière vous appréciez dans quelle mesure les zones de création initiale, leurs pilotes, peuvent être à nouveau sollicités dans cette phase.
Le niveau régional, en premier lieu le DRTEFP, apporte ses expertises en appui à cette démarche, en mobilisant ses services (SEPES) et les organismes régionaux compétents (exemple : les OREF), ainsi que les autres services de lEtat, affaires sanitaires et sociales, tourisme, culture, environnement, etc. qui disposent dexpertises par filières, secteurs dactivités ou territoires.
Les diagnostics dancrage territorial des nouveaux services sont un moyen danimer les partenariats (cf. infra au point 5) et de conduire la réflexion stratégique sur les orientations des actions de consolidation dans votre territoire. Leur production est mise à jour tous les ans, au titre des éléments de pilotage du programme. En fonction des échéances propres à votre département, vous fixez la date à laquelle cette première génération de diagnostics doit être achevée. Les informations recueillies à cette occasion vous seront nécessaires tant pour lorganisation des réponses aux besoins des jeunes que pour linstruction des mesures daide financière du plan dès le début 2002.
4. Un outil de maîtrise des échéances du programme
dans le département
Vous disposez de fichiers par types demployeurs mis à disposition de chaque DDTEFP par le CNASEA qui permettent danalyser les échéances du programme propres à votre département (annexe III).
Cet outil identifie, en fonction des dates de recrutement des jeunes, les employeurs auxquels le dossier employeur doit être adressé, ou qui sont concernés par la démarche du contrat dobjectif, et généralement par lensemble de vos actions durant lannée 2002. Il vous permet de quantifier les emplois concernés comme détablir un ordre de priorité dans vos interventions.
5. Lanimation interministérielle des partenariats
Cette phase initiale de « lancement » doit être soutenue par de fortes actions danimation :
- en accompagnement des employeurs associatifs ; vous veillez à la mobilisation autour des services du ministère de lemploi des différents départements ministériels concernés par secteurs dactivité, tant au niveau départemental que régional ; les accords cadres avec les têtes de réseau associatif seront renouvelés au niveau national pour que des appuis soient apportés localement ; un partenariat particulier est mis en place avec France Active pour la mise en place de la mesure dite dépargne consolidée (voir annexe VII) et au niveau régional, dans le cadre de la convention précitée entre lEtat et la Caisse des dépôts et consignations, pour la constitution de « centres de ressources » à même dintervenir dans la consolidation et la solvabilisation des nouveaux services ;
- des différents acteurs impliqués dans laccompagnement, la professionnalisation des emplois et des jeunes (ministères pour les secteurs dactivité relevant de leurs compétences, et notamment de léducation nationale, ANPE, AFPA, OPCA, notamment dans le cadre des plates formes de professionnalisation, branches professionnelles, conseils régionaux, autorités organisatrices des concours de la fonction publique territoriale) dont les actions doivent être conjuguées au niveau départemental comme régional ;
- de manière plus générale sur les territoires, avec lensemble des acteurs intéressés à la consolidation des nouveaux services et à la réponse aux besoins des jeunes. Les diagnostics dancrage territorial sont le moyen privilégié de cette mobilisation : en associant aux constats et analyses dont ils sont porteurs les acteurs des territoires, en identifiant de nouveaux acteurs. Il est à ce titre particulièrement important que vous portiez le travail technique des équipes locales du service public de lemploi auprès des élus, des acteurs économiques (entreprises, branches, comités de bassin demploi, chambres consulaires) sociaux (organismes de sécurité sociale, mutuelles, syndicats) etc. de telle sorte que de réels partenariats soient noués dans la production de ces diagnostics, dont les orientations seront ainsi partagées.
II. - LES ACTIONS À CONDUIRE EN 2002
A. - La poursuite et lapprofondissement des actions pour la professionnalisation des emplois et des jeunes par la promotion de nouveaux outils
La professionnalisation des emplois et des jeunes est un des objectifs forts du programme NSEJ. Sa durée, exceptionnelle, favorise la professionnalisation des emplois et permet aux jeunes dacquérir une réelle expérience. Madame la ministre de lemploi et de la solidarité a rappelé lobjectif constant - pour tous les acteurs - que tous les bénéfices de cette situation soient retirés pour les jeunes.
La professionnalisation des jeunes, la reconnaissance des fonctions développées quils contribuent non seulement à porter mais bien souvent à définir, sappuie notamment sur la généralisation doutils que vous aurez à utiliser et promouvoir en commun. Vous aurez également à mettre en place des dispositifs particuliers, notamment au regard des échéances existantes pour les premiers emplois créés par le programme.
1. Les fiches individuelles jeunes : un bilan des actions,
les perspectives de professionnalisation à 12 mois
Vous avez été nombreux à vous doter dans vos relations avec les employeurs de ce type doutil qui permet de suivre, poste par poste, les actions de professionnalisation conduites au profit des jeunes.
Ces fiches (annexe IV), qui figurent dans le dossier employeurs, deviennent dutilisation générale pour tous les employeurs. Elles sont dorénavant produites annuellement et adressées à la DDTEFP dans le cadre de lobligation de bilan ; elles servent de support à vos actions régulières en vue dappuyer et de développer en tant que de besoin leffort de professionnalisation des jeunes.
Leur exploitation, qui mobilise fortement le niveau régional (plates formes de professionnalisation), et les autres ministères qui ont développé des actions daccompagnement dans leurs secteurs dactivités, fait lobjet des procédures décrites en annexe en matière dactions de professionnalisation avec le concours de lAFPA et de lANPE. Ces actions intègrent pleinement la dimension de la validation des acquis de lexpérience, notamment dans la perspective du vote prochain de la loi de modernisation sociale. Le guide « repères pour la validation et la certification » qui est un outil dinformation des jeunes et des employeurs à la disposition des plates formes régionales de professionnalisation fera lobjet dune actualisation au niveau national, avec le concours des ministères valideurs. Le ministère de lemploi et de la solidarité développera à partir de lexpérience menée en 1999-2000 un dispositif daccès à ses titres par la reconnaissance des acquis de lexpérience en mettant en place des cellules de validation adossées aux centres AFPA.
Ces fiches individuelles sont également mises à profit spécifiquement pour apprécier les éléments de qualité de la démarche dun employeur, tant durant la période de la convention initiale, quau moment denvisager loctroi dun appui complémentaire au titre des mesures décrites ci-après au B. Les actions dont elles sont le reflet, les appuis nécessaires quelles permettent didentifier, sont partie intégrante de la démarche de consolidation des emplois et des activités qui est conduite localement.
2. Lattestation dactivité
Lattestation dactivité (annexe V), que vous cherchez à promouvoir dans le cadre de vos échanges avec les employeurs, nest pas un document spécifique au programme NSEJ et na pas un objectif dinstruction. Cest un support méthodologique dune démarche permettant de faire le point sur les activités exercées et leurs évolutions. Elle peut être utilisée à différentes fins comme une modalité déchange et de dialogue entre lemployeur et son salarié, un support permettant détablir un projet dévolution professionnelle, dévaluer un besoin en formation, un document intermédiaire de communication avec des institutions et des services dorientation et de validation des acquis...
Cette attestation peut supposer un accompagnement pour lequel les plates-formes constituent les lieux de ressources et dappui.
Vous appelez lattention des employeurs sur lintérêt quelle représente en sus pour un jeune dans la mesure où elle est un élément supplémentaire qui contribue à la lisibilité et la mise en valeur des activités occupées.
Elle est un élément du dialogue qui doit être conduit avec les branches professionnelles en vue de favoriser la reconnaissance des métiers nouveaux dans les conventions collectives.
B. - Laccompagnement des emplois et des jeunes
par la mobilisation des mesures du plan gouvernemental
1. Le renforcement ciblé des crédits dingénierie
Cet accompagnement sappuie en premier lieu sur la mobilisation des crédits dingénierie dont le doublement est prévu dans le budget du ministère de lemploi et de la solidarité en 2002 (annexe VI). Ces crédits peuvent bénéficier à tous les employeurs, quel que soit leur statut juridique. Ils ne doivent pas être regardés comme un préalable à vos décisions, encore moins à votre instruction, mais comme un élément daccompagnement, au même titre quune éventuelle mesure daide financière, à la démarche de consolidation dun employeur. Leur doublement correspond précisément à la nécessité, pour les emplois créés en 1998, danticiper les conséquences de larrêt prochain de laide initiale de lEtat : vous les dirigerez prioritairement sur ces emplois. Pour les emplois concernés par une mesure dépargne consolidée, des partenariats sont prévus pour mobiliser ces crédits en synergie avec dautres actions conduites avec France Active et la Caisse des dépôts et consignations.
2. Les aides aux organismes de droit privé
à but non lucratif (associations)
Le dossier employeur et vos propres informations, issues notamment des diagnostics dancrage territorial, des bilans annuels précédents, vous mettent en mesure de juger de la cohérence dun projet, de sa qualité, et dapprécier les demandes dappui formulées. Cette approche globale se combine avec une gestion des aides (épargne consolidée, convention pluriannuelle) qui se fait poste par poste, en fonction des dates de premier recrutement des salariés.
a) La mobilisation de la mesure dépargne consolidée est, chronologiquement, votre première priorité. Elle est destinée aux organismes de droit privé à but non lucratif qui, tout en disposant dun réel potentiel de solvabilisation, ont cependant besoin dun laps de temps supplémentaire pour parvenir à leur équilibre financier sans laide de lEtat. La mesure, qui prend la forme dun avenant à la convention initiale, permet dorganiser laccès à cet équilibre sur une période complémentaire de trois ans au-delà de laide initiale de lEtat, assortie dune prime de 15 245 euros (100 000 F). Elle est accessible selon les procédures décrites en annexe VII pour tout poste créé en 1997, 1998, 1999, 2000. Elle sapplique dès 2002.
Vos actions danimation et daccompagnement doivent permettre aux employeurs qui sont dans ce cas de se déterminer en faveur de la mesure dans les délais utiles pour eux. Vous transmettez alors les avenants correspondants au CNASEA, et mettez en place en tant que de besoin les autres actions daccompagnement que la situation exposée par lemployeur peut justifier (appui conseil, actions financières de France Active, aide à la professionnalisation, etc.).
Vous devez éviter toute confusion chez les employeurs entre cette mesure daide qui peut être obtenue sur une base volontaire, avec celle des conventions pluriannuelles dont linstruction plus lourde porte tant sur le principe que le montant de laide qui devra être conduite. Lestimation nationale de 30 % des emplois qui pourraient être concernés par lépargne consolidée vous fournit un indicateur sur le « potentiel » de cette mesure, même sil ne sagit naturellement que dune moyenne, et nullement dune norme. Vous nhésitez pas à procéder aux nouvelles informations et relances des employeurs quappelleraient vos constats.
Dans le cas demployeurs à multi-activités distinctes ayant créé des postes en 1998, vous pouvez accepter de recourir, pour une activité donnée à une convention pluriannuelle, et pour une autre à la mesure dépargne consolidée.
b) Les conventions pluriannuelles, qui prennent la forme de nouvelles conventions succédant aux conventions initiales, sont également destinées aux organismes de droit privé à but non lucratif dont léquilibre financier ne peut être envisagé sans un maintien dune aide de lEtat. Lapport social de ces services, compte tenu de la nature des activités, du lieu où elles sexercent, des publics quelles visent, justifie quune aide complémentaire leur soit apportée sous une forme modulable, la plus adaptée à leur situation. Votre instruction sappuie sur les expertises de tous les ministères concernés par un secteur dactivité, comme sur celles des partenariats locaux, que vous avez identifiés et approchés à loccasion de vos diagnostics dancrage territorial. Elle doit tendre à objectiver et mesurer cet apport social, ainsi que les besoins de financement qui sont liés à la poursuite du service (voir annexe VIII).
La modularité de laide financière - 70 000 F par poste en moyenne - rend particulièrement stratégique votre capacité danimation des partenariats locaux : cette mesure prend en effet tout son sens lorsque lEtat aide à constituer par ce moyen de véritables « tours de table » financiers en vue de soutenir une activité dont lutilité et lapport social sont largement reconnus. Vous pouvez éclairer ces appréciations locales en vous référant à la liste des secteurs qui, dans un cadre interministériel, ont été estimés comme les plus porteurs dune plus-value sociale que lEtat entend promouvoir.
Cette mesure a donc, tout comme celle dépargne consolidée, un caractère dynamique : elle accompagne lancrage durable dun service dont lutilité sociale et la qualité sont reconnues, et ne saurait être regardée comme le prétexte dun maintien artificiel. Elle est dapplication à compter de 2003 pour les recrutements intervenus en 1998 : lannée 2002 doit donc être une année de préparation à la signature de ces éventuelles conventions. La proportion des emplois associatifs qui pourraient être concernés est estimée nationalement à 45 % en moyenne. Cependant, la modularité possible de laide au poste doit aussi être prise en compte pour apprécier ce chiffre.
Une instruction ultérieure vous précisera dans quelles conditions interviendront à ce titre les délégations de crédits nécessaires.
3. Les actions en direction des collectivités locales
Votre action en direction des collectivités locales, sur la base des dossiers employeurs ou des contrats dobjectifs prévus au I.2, doit permettre de préciser les perspectives des activités et des emplois en 2002 et 2003, sachant que 50 % des emplois ont été créés par les collectivités locales durant lannée 1998.
Laccès à la fonction publique territoriale constitue une perspective pour les jeunes actuellement en poste dans les collectivités locales. Vous accordez une attention particulière aux conditions dans lesquelles il pourra seffectuer dans votre département. Lannée 2002 doit être mise à profit pour déterminer par vos échanges avec les collectivités employeuses la nature et le nombre des recrutements qui pourraient intervenir.
La modification des cadres demploi de la fonction publique territoriale actuellement engagée témoigne de la reconnaissance des fonctions occupées par les jeunes, des services développés grâce au programme, qui contribuent à la modernisation du service public local. Le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale a examiné une première modification de 5 cadres demploi de catégorie C et B, et sera saisi, au mois doctobre 2001 de nouvelles propositions de modifications statutaires. La mise en place de concours de « troisième voie » complète ce dispositif. Le dossier spécifique collectivités locales comporte une notice dinformation à ce sujet, qui sera réactualisée au fur et à mesure des évolutions constatées.
Vous associez à ces discussions les autorités organisatrices de concours (centres de gestion, CNFPT, collectivités non affiliées) de telle sorte que les informations nécessaires leur permettent une programmation des concours, denvisager les modalités de préparation des jeunes aux épreuves, etc.
La mise en place de laide spécifique aux collectivités locales (annexe IX) permet dapporter pour les collectivités relevant de dispositifs tels que la dotation de solidarité urbaine, les zones urbaines sensibles ou les zones de revitalisation rurale, une aide au maintien de certaines activités dont la qualité et lapport social sont reconnus mais qui rencontrent des difficultés de financement.
4. Laccompagnement personnalisé des jeunes
par le service public de lemploi
La mobilisation des équipes locales du service public de lemploi est faite par le service public de lemploi départemental en fonction des informations dont il dispose sur les perspectives des activités consolidées, les sorties prévisibles de jeunes du programme, les secteurs dactivités concernés, leur localisation, etc.
Cet accompagnement personnalisé peut comporter une forte part danticipation sur la date de sortie effective du jeune. LANPE et lAFPA se mobilisent pour mettre à disposition des jeunes concernés, dans les mois qui précèdent une date de sortie, toutes les prestations auxquelles ils pourront avoir accès.
La connaissance du territoire et de ses potentialités - qui fait lobjet dun travail spécifique, notamment des équipes locales dans le cadre des diagnostics liés aux politiques de lutte contre lexclusion, ainsi que ceux dancrage territorial des nouveaux services (cf. supra) - comme des fonctions occupées par les jeunes doit conduire le service public de lemploi à travailler en amont à un rapprochement entre les jeunes et les entreprises, notamment en favorisant les échanges et les prises de contact entre ces entreprises et les jeunes.
Les dispositifs innovants mis en place par lANPE, et notamment les banques de profil, labonnement ciblé aux offres demploi, lintervention des OPCA correspondant en particulier à des secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement, les acteurs et réseaux économiques, doivent être largement sollicités en complément à ces actions qui doivent permettre détablir des passerelles au bénéfice des jeunes et des entreprises, en sinscrivant, au niveau dun territoire, dans une démarche collective de gestion prévisionnelle de lemploi.
Les axes forts qui se dégagent dans un département, autour de la consolidation des activités, par types dactivités, zones géographiques, orientent lidentification de ces partenaires, en lien avec les ministères compétents pour les secteurs considérés.
Ces actions concernent aussi bien les jeunes qui sont encore dans lemploi que ceux qui sont en recherche dun nouvel emploi. LANPE sattachera, pour les jeunes qui seront inscrits, à prendre en compte les expériences et compétences acquises dans ces emplois ; elle les aidera, si besoin est, à les identifier et à les clarifier. Des réunions régulières du service public de lemploi départemental permettent dorganiser les interventions sur ce programme et de sassurer du bon déroulement des actions. Ces réunions dressent un bilan périodique au niveau du département de la situation des jeunes sortis du programme. Des échanges dinformations sont organisés avec les plates-formes de professionnalisation (correspondant départemental prévu par la circulaire du 30 mai 2000), qui, au niveau de la région, conduisent des actions daccompagnement des jeunes, notamment en matière de professionnalisation et de validation des acquis.
*
* *
Les décisions arrêtées par le gouvernement qui ont été annoncées le 6 juin dernier par Madame la ministre de lemploi et de la solidarité, et dont la présente instruction porte application, sont porteuses dambitions fortes vis-à-vis de lensemble des jeunes et des employeurs, privés ou publics, qui se sont engagés et continuent de le faire, dans le programme NSEJ.
Ce programme trouve dans le plan gouvernemental les moyens de conforter sa réussite, ainsi que la reconnaissance de sa portée et des efforts développés depuis son origine par tous ses acteurs, notamment par les services de lEtat, tant au niveau départemental que régional. Il me paraît à ce titre de notre responsabilité commune dassurer au moyen déchanges réguliers entre nous les conditions de son suivi et de son évaluation, selon les modalités proposées en annexe X.
Votre mobilisation renouvelée et celle des partenaires que vous saurez continuer dassocier autour de vous répondent aux enjeux de ce programme qui touche de près et sous de multiples aspects à la vie quotidienne de nos concitoyens. Je continuerai de vous informer des initiatives qui seront prises au niveau national pour appuyer vos efforts, et en tout premier lieu des réunions qui seront organisées prochainement par la DGEFP dans les régions.
Pour la ministre et par délégation : La déléguée générale à lemploi et à la formation professionnelle, C. Barbaroux |
ANNEXE I
DOSSIER EMPLOYEUR
Organisme de droit privé à but non lucratif
Lettre daccompagnement.
Dossier.
Fiche technique sur les mesures :
- épargne consolidée ;
- convention pluriannuelle.
Modèle davenant pour la mise en uvre de lépargne consolidée.
Grille de lecture du dossier à destination des services déconcentrés.
Proposition de lettre-type denvoi du dossier employeur
à un organisme de droit privé à but non lucratif
La loi du 16 octobre 1997 relative au programme « nouveaux services, emplois jeunes » a permis avec laide de lEtat de développer de nouvelles activités répondant à des besoins émergents et par conséquent de créer de nouveaux emplois occupés par des jeunes, qui ont eu la possibilité dans ce cadre dacquérir auprès de vous une première expérience professionnelle durable.
Vous vous êtes associés à ce programme et je vous en remercie.
Je souhaite quaujourdhui nous puissions poursuivre nos efforts en commun, et examiner ensemble les actions qui pourraient être conduites en vue daider la consolidation des activités créées, poursuivre la professionnalisation des jeunes.
A cette fin, je vous prie de trouver ci-joint un « dossier employeur ». Ce dossier, adressé à tous les employeurs qui ont créé au moins un poste ayant atteint deux années dexistence, doit vous permettre de faire un point de la situation de votre activité, du ou des jeunes que vous avez recrutés, de vous exprimer sur vos perspectives, de solliciter le cas échéant une des mesures dappui du plan gouvernemental annoncé le 6 juin dernier par Mme la ministre de lemploi et de la solidarité.
Je vous demande de le remplir le plus consciencieusement possible et de le retourner à ladresse suivante : ,
service instructeur de votre dossier.
Au plus tard pour le
Vous nhésiterez pas à me faire part des difficultés que vous rencontreriez pour le renseigner.
Jappelle votre attention sur le document joint à ce dossier « attestation dactivité(s) » qui vous offre une occasion de formaliser avec le jeune lui-même votre réflexion sur les missions que vous lui avez confiées. Ce document, cosigné et qui reste en possession du jeune, nest pas à retourner à la DDTEFP.
Les propositions du service instructeur au regard de vos propres demandes vous seront naturellement communiquées, sans préjudice des contacts qui pourront avoir lieu au cours de cette instruction dont je souhaite quelle soit une occasion supplémentaire déchanges constructifs entre nous.
Le préfet de département (DDTEFP),
DOSSIER EMPLOYEUR
Organisme de droit privé à but non lucratif
Ce dossier dauto diagnostic a pour objectifs de :
- vous permettre de faire le point, en lien avec les jeunes que vous avez recrutés, sur la consolidation des activités créées dans le cadre du programme « nouveaux services, emplois jeunes » et daborder dans les meilleures conditions larrêt à terme de laide initiale de lEtat aux postes « emplois jeunes » ;
- vous permettre de vous positionner sur la mesure la mieux adaptée à votre situation et à votre projet de consolidation ;
- vous permettre didentifier vos besoins en termes daccompagnement pour votre plan de consolidation des activités « NS EJ » ;
- être un outil déchanges et de dialogue avec les services de lEtat et vos différents partenaires, dans la mesure où il vous permet dexposer très complètement votre activité, ses apports, ses besoins, ses perspectives.
Le retour de ce dossier dûment rempli vous est demandé pour le 30 novembre 2001, dernier délai.
La non réponse, sans motif valable, vous priverait des possibilités de bénéficier des mesures du plan gouvernemental qui obéissent à un calendrier précis.
Nom, adresse et code postal de la structure :
Date de création de la structure :
No de la convention :
Date de signature de la convention :
Date du premier recrutement :
Date du dernier recrutement :
Nombre de postes occupés à ce jour :
Option de la mesure « épargne consolidée » : oui/non.
Réponse sur loption à reporter ci-dessus après avoir renseigné le troisième cahier du dossier.
Le questionnaire dauto diagnostic se compose de 4 cahiers :
1. Un bilan de la situation de lactivité et de la professionnalisation des jeunes à la fin 2001 :
I. « Identité de la structure et contexte général de la création dactivité » destiné à appréhender globalement votre activité.
II. « Gestion du personnel », porte en particulier sur lintégration des « Emplois Jeunes » au sein de votre structure.
III. « Activité et Résultats 2001 » permet de retracer les grandes caractéristiques de lactivité et la situation économique.
2. Un exposé argumenté de votre stratégie de consolidation de lactivité, qui fait apparaître vos objectifs, vos besoins pour les atteindre, y compris vos demandes dappuis, en 2002.
3. Votre faculté doption pour la mesure dépargne consolidée du plan gouvernemental (voir annexe).
4. Une analyse, en fonction de lancienneté de la création de lactivité, de vos perspectives actuelles en vue de larrêt de laide initiale au poste à la fin de la cinquième année : ce cahier concerne les seuls emplois créés en 1997 et 1998.
Un formulaire davenant pour la mesure dépargne consolidée est joint à la fin du dossier.
Note : lobjet de cet exercice qui doit être réalisé par les porteurs de projet pour chaque activité développée dans le cadre du programme NSEJ, est double : dune part vous permettre de questionner et dexposer votre stratégie et dautre part, fournir aux services instructeurs de la DDTEFP, puis au Préfet, des éléments de compréhension et de mesure de vos besoins.
Aussi, ce guide propose une démarche chronologique quil est intéressant de mener collectivement (équipe dirigeante de la structure, chef de projet, jeunes concernés selon les cas).
Premier cahier
Votre situation 2001
I. - IDENTITÉ DE LA STRUCTURE ET CONTEXTE GÉNÉRAL
DE LA CRÉATION DACTIVITÉ
1. Sur quel(s) secteur(s) la ou les activités de la structure se positionnent-elles ?
Education , transport , environnement , NTIC
Famille, santé, solidarité , culture , tourisme , sport
Logement, vie de quartier , prévention, sécurité , justice , vie associative
Si mixte, précisez :
Autre secteur :
2. Quelle est votre principale activité (exemple : portage de repas, recherche dadhérents, entretien dun lieu, commercialisation dun produit... Vous pouvez vous appuyer pour décrire votre activité sur loutil méthodologique que constitue lattestation dactivité pour vos salariés, et les questions 22 et 23 du présent dossier) ?
3. Quelles sont les activités développées dans le cadre du programme NSEJ ? (préciser les dates de démarrage de lactivité)
Activité 1
Activité 2
Activité 3
Autres (compléter sur une feuille libre si nécessaire)
4. Quelle est la localisation de lactivité NSEJ, et précisez si cette localisation résulte dun choix particulier ou non (précisez si lactivité est développée dans un espace qui fait lobjet dune définition particulière, juridique ou politique : zone prioritaire de type dotation de solidarité urbaine, zone de revitalisation urbaine, zone urbaine sensible, zone de revitalisation rurale, pays, intercommunalité, périmètre dun plan local dinsertion par léconomique, objectif 2 du fonds social européen, milieu très rural,...
5. Précisez les liens noués avec dautres organismes, qui interviennent auprès du même public ou des mêmes institutions :
6. Quels sont les objectifs initiaux de la création de la ou des nouvelle(s) activité(s) ?
En cas de multi-activités de la structure, préciser les liens de la (ou des) nouvelle(s) activité(s) avec les activités déjà développées : quelle est la cohérence entre lactivité NSEJ et les missions habituelles de la structure, son degré dinnovation par rapport à des missions traditionnelles ?
Les activités antérieures viennent-elles en appui à lactivité NSEJ (et de quelle manière : mise à disposition de personnel, de locaux) ? Ou bien, lactivité NSEJ vient-elle en appui des activités traditionnelles (prolongement, appui) ?
7. Quels sont les éléments dimpacts de lactivité que vous pouvez mettre en valeur :
a) En interne, sur lactivité principale, dans le cas de multi-activités
b) En externe, par rapport aux actions mises en uvre, aux publics visés, aux territoires ?
Précisez par activité si nécessaire :
Cet impact satisfait-il vos objectifs initiaux ?
De quels éléments disposez-vous pour apprécier le degré de satisfaction du public ou de la collectivité ? Nhésitez pas à faire apparaître, selon votre analyse, les « coûts évités » pour la collectivité de votre intervention (notamment pour les activités de type animation, médiation).
Quelles difficultés avez-vous identifiées pour motiver un écart entre vos objectifs et les résultats atteints ?
La création de votre service répondait à un besoin émergent ou non satisfait. Mesurer limpact de votre activité, cest essayer de définir, approcher, comment et combien ce ou ces besoins trouvent une réponse dans votre service. Vous apportez les éléments qui vous semblent importants, qui motivent à vos yeux votre engagement à assurer ce service.
II. - GESTION DU PERSONNEL
A. - Eléments généraux
NOMBRE DE POSTES EQUIVALENT temps plein |
|
---|---|
8. Effectif salarié total au 1er juillet 2001 : | |
Dont nombre de contrats aidés (CES, CEC, CIE, qualification, etc.) : | |
9. Nombre de bénévoles (pour les associations) | |
Estimation du nombre de bénévoles en équivalent temps plein correspondant | |
10. Nombre de postes « emplois jeunes » créés (même si les jeunes sont partis depuis) : | |
Total des postes « emplois jeunes » occupés au 1er juillet 2001 |
ANNÉE de recrutement |
NOMBRE de postes EJ |
DATE du recrutement par poste EJ |
NOMBRE de remplacements |
INTITULÉ des postes |
---|---|---|---|---|
1997 | ||||
1998 | ||||
1999 | ||||
2000 | ||||
2001 |
11. Précisez les changements et évolutions qui sont intervenus dans les postes. En cas de rotation importante (succession de salariés sur un même poste) des « Emplois Jeunes » préciser les motifs :
12. Type et nombre de contrats pour toute la structure, au titre des EJ :
Nombre dEJ en contrat à durée indéterminée :
Nombre dEJ en contrat à durée déterminée :
13. Existence dune convention collective et/ou dun accord dentreprise : oui non
Si oui, le(a)quel(le) :
14. Décrivez la « politique » de recrutement des jeunes que vous avez suivie (niveaux de qualification, diplômes, publics particuliers) ?
15. Indiquez les appuis que vous avez sollicités, et ceux que vous avez obtenus pour la formation des jeunes ? Préciser, si cest le cas, de quel organisme paritaire de collecte agréé vous relevez.
16. Combien de fois un organisme dappui en ingénierie, dinformation ou de conseil est-il intervenu ?
Jamais :
Une fois :
Plusieurs fois :
Pour quelles actions ?
17. Un tuteur ou un référent a-t-il été nommé au sein de la structure :
Si oui, qui occupe cette fonction selon quelle méthode et avec quels objectifs ? :
B. - Fournir poste par poste
18. La fiche individuelle bilan des actions de professionnalisation (annexe fin de dossier).
19. La fiche individuelle perspectives (annexe fin de dossier).
Renseigner autant de fiches que de postes occupés.
Vous pouvez également vous appuyer sur lattestation dactivité (jointe).
III. - ACTIVITÉS ET RÉSULTATS 2001
Tout projet est issu dun territoire donné, à un moment donné, parce quune personne (ou une structure) a identifié un besoin nouveau ou non satisfait et a décidé dagir pour y répondre. Il sagit donc, dans un premier temps, de rappeler succinctement les éléments du contexte local ayant varié depuis lorigine du projet (convention intiale) avant dexaminer la situation actuelle.
20. Principaux traits de lhistorique de lactivité :
Le contexte dans lequel vous avez créé lactivité NSEJ a-t-il évolué depuis lorigine et comment ?
Quelles en sont les raisons ?
Des difficultés sont-elles apparues et si oui lesquelles ?
Quels sont les difficultés qui nont pas été résolues ?
A linverse, quelles améliorations selon vous sont intervenues ?
Ces éléments de contexte, favorables ou défavorables, ont-ils été pris en compte et comment ont-ils fait évoluer votre activité et votre offre de services ?
Décrire pour les publics, les prestations, les évolutions intervenues en fonction de ce qui précède
Autres éléments à mettre en lumière :
Les éléments qui vous sont ici demandés vous permettent de faire apparaître lévolution de votre projet et de le resituer dans une perspective dynamique.
21. Comment situez-vous globalement les perspectives de financement de votre activité aujourdhui ?
La réponse à cette question variera en fonction des situations, et notamment de lancienneté de lactivité, de sa nature, du lieu et des publics en direction desquels elle sexerce, etc.
Comme vous le savez, laide initiale de lEtat au poste représente 80 % du coût dun poste (SMIC charges comprises) et doit donc être complétée par des recettes que la logique de consolidation de votre projet doit vous conduire à développer.
Vous donnez ici votre appréciation densemble sur votre capacité à dégager ces recettes complémentaires.
Quels sont les éléments qui, aujourdhui, vous conduisent à considérer que :
- lactivité est dores et déjà consolidée parce que vous dégagez des recettes qui vous permettront de faire face à larrêt à terme de laide initiale de lEtat
- sa montée en puissance lui permettra bientôt dêtre consolidée, au sens ci-dessus
- vous navez pas encore trouvé de solution économique bien que le service soit unanimement apprécié mais vous pensez quelle existe
- lactivité pose des problèmes objectifs de solvabilité
- la structure ne souhaite pas maintenir lactivité
- autre
22. Tableau : identification des différents secteurs dactivités de la structure.
Renseigner cette page autant de fois que vous avez dactivités faisant intervenir les « emplois jeunes ».
Intitulé de lactivité 1 :
- fonction du ou des « emplois-jeunes »
- nombre « dEJ » impliqués dans la réalisation du service
- qui sont vos clients, usagers, bénéficiaires ? Préciser les publics visés par lactivité :
- décidez-vous seul dapporter vos prestations à lusager ou bien un tiers prescripteur intervient-il : organisme intermédiaire - collectivités locales, comité dentreprise, CPAM, CAF
- qui sont vos partenaires économiques et financiers ? (qui vous finance ? sur quelle base ?) Perspectives
- sur quels autres partenariats (encore non mentionnés) votre activité sappuie-t-elle ? (associations du même secteur dactivité, création dalliances,...)
- avez-vous déjà été amené à étudier le « marché » correspondant à cette activité (étude de marché, questionnaires, autres) ?
- avez-vous identifié des concurrents directs ou indirects (autres associations, entreprises, administrations exerçant une activité équivalente) à votre activité, lesquels ? Des partenariats ont-ils été ou sont-ils envisagés avec ces concurrents ? Expliquer
- quelle est lunité de prestation pour cette activité (jours, heures facturés, nombre dateliers organisés, nombre de spectacles, nombre de personnes touchées...)
- quel est le volume prévu pour lannée 2001 ?
- quels sont les tarifs des prestations fournies ?
- autre élément que vous souhaitez mettre en valeur
Ce tableau doit vous permettre dexposer les principaux traits de votre activité, des conditions dans lesquelles elle sexerce : cest une grille de lecture pour vous-même, vos clients, ou le service de lEtat destinataire de votre dossier.
23. Moyens pour soutenir, mettre en uvre, développer lactivité.
En reprenant le tableau suivant pour chaque activité décrite ci-dessus au tableau 22, décrivez à titre indicatif les moyens mis en uvre pour chacune dentre elle (ressources humaines, techniques, partenariales, financières) : cet exercice est pédagogiquement utile à conduire même si vous ne disposez pas dune véritable comptabilité analytique. Il fait en effet apparaître lensemble des moyens qui sont nécessaires à lexercice de lactivité. Plus la structure est complexe, plus cet exercice est nécessaire.
ACTIVITÉ No | EXEMPLE | DESCRIPTIF | ÉVALUATION budgétaire |
---|---|---|---|
Moyens techniques : - Investissements (incorporels et corporels) |
Machines, véhicules, logiciels, mobiliers, etc. | ||
- Coûts directs de la prestation (hors salaires) | Fournitures de bureau, impression de documents, etc,, remis à lusager | ||
- Imputation des coûts indirects de lactivité (hors salaires) | Téléphone, photocopies, lodal, électricité, charges | ||
Moyens humains : - Emplois affectés à lactivité ; * « emplois jeunes » ; * autres emplois |
|||
Apports en nature des partenaires - Moyens techniques ; |
Communication, locaux, matériel | ||
Ressources humaines | Détachement, valorisation du bénévolat |
24. Produits de lactivité en 2001.
Décrivez les ressources financières que lactivité permet dobtenir (réalisez autant de tableaux que vous avez dactivités décrites aux tableaux 22 et 23).
LES PRODUITS DE LACTIVITÉ / ACTIVITÉ No | MONTANT |
---|---|
Aide au poste : - Etat NSEJ (via le CNASEA) - Etat (contrats aidés CES, CEC, CIE, Alternance etc.) - Autres |
|
Facturation aux clients | |
Tiers payant et/ou subventions dédiés à des services rendus - Privé - Public |
|
Valorisation des apports en nature (voir tableau précédent) | |
Autres subventions | |
Total |
25. Eléments de résultat global de la structure en cas de multi-activités, toutes activités confondues, en 2000 et prévisionnel 2001.
(A renseigner seulement en cas de multi-activités)
ANNÉE 2000 | ANNÉE 2001 | |
---|---|---|
Produits | ||
Produits liés à la ou les activités NS EJ | ||
Produits liés aux autres activités | ||
Aide initiale de lEtat | ||
Subventions à lactivité (détailler) | ||
Autres financements | ||
Total des produits | ||
Charges | ||
Frais de personnel | ||
Frais financiers | ||
Autres charges | ||
Impôts et taxes | ||
Frais généraux | ||
Total des charges | ||
Résultat dexploitation |
Précisez la part relative des subventions à lactivité NSEJ et aux postes (CEC, CES) dans le total des recettes :
Quelle est la part des autres subventions ?
Ces subventions sont-elles exceptionnelles ou avez vous un engagement quelles soient reconductibles ?
26. Joindre si disponible les bilans pour 1999 et 2000.
Précisez quelles ont été les subventions dinvestissement obtenues et comment ?
Précisez les suites données à vos demandes demprunt bancaire ?
27. Eléments de résultats 1999 et 2000, prévisionnel 2001, pour la ou les activités NSEJ.
Le tableau 24 exposait les produits 2001 par activité NSEJ - vous exposez par activité NSEJ les éléments de résultat (produits et charges) pour les années 1999 et 2000, et pour lannée en cours (2001).
Résultats 1999 et 2000 de lactivité NSEJ no (*)
ANNÉE 1999 | ANNÉE 2000 | |
---|---|---|
Produits | ||
Aides de lEtat aux postes NS EJ | ||
Autres aides aux postes (préciser) | ||
Produits liés à lactivité : - sous forme de subventions |
||
- sous forme de chiffre daffaires | ||
Total des produits | ||
Charges | ||
Coûts salariaux « emplois-jeunes » | ||
Charges complémentaires : - dont charges variables |
||
Total des charges | ||
Résultat dexploitation |
(*) Vous devez renseigner autant de tableaux quil y a dactivités conventionnées.
Eléments de résultat prévisionnel 2001 de lactivité NSEJ no (*)
ANNÉE 2001 | |
---|---|
Produits | |
Aides de lEtat aux postes NS EJ | |
Autres aides aux postes (préciser) | |
Produits liés à lactivité : - sous forme de subventions - sous forme de chiffre daffaires |
|
Total des produits | |
Charges | |
Coûts salariaux « emplois-jeunes » | |
Charges complémentaires : - dont charges variables |
|
Total des charges | |
Résultat dexploitation |
(*) Vous devez renseigner autant de tableaux quil y a dactivités conventionnées.
Deuxième cahier
Votre stratégie de consolidation en 2002
Vous venez de réaliser un diagnostic assez complet qui a porté sur le positionnement et lorganisation de loffre, lutilisation des ressources tant techniques, humaines et partenariales que financières. Il a vraisemblablement fait émerger des points forts et des points faibles, des besoins daccompagnement, dappui pour que vous puissiez poursuivre votre activité après larrêt de laide initiale de lEtat.
Il vous appartient de transformer ce diagnostic en plan daction, en fonction des objectifs que vous vous fixez, de la stratégie que vous développez pour atteindre ceux-ci. Certains aspects de cette stratégie peuvent motiver que vous vous appuyiez sur des expertises extérieures, des personnes ressources, réseaux associatifs notamment, que vous sollicitiez de la DDTEFP un appui-conseil
Noubliez pas que plusieurs stratégies de consolidation peuvent se conjuguer pour aboutir à un équilibre après arrêt de laide initiale au poste.
Vos objectifs
Relatifs à lactivité.
28. Quel(s) objectif(s) vous fixez-vous pour cette activité (développement, maintien,...) à quelle échéance ?
Relatifs à lenvironnement.
29. Quel est votre objectif en matière de développement du partenariat (quels types de partenaires, nature de la collaboration attendue, etc.) ? Préciser clairement quels sont vos partenaires, le type de lien que vous avez avec eux (subvention, contrat, pour quels montants, quelles durées, etc.)
Relatifs aux jeunes.
31. Le cas échéant, les objectifs relatifs à lactivité mentionnés ci-dessus se traduiront-ils par des variations prévues de votre effectif salarié en 2002 (décrire) ?
32. Stratégie globale.
Votre stratégie globale par rapport à ces objectifs peut suivre plusieurs pistes, en agissant sur vos financeurs, le prix de vos prestations, la promotion, la communication, des économies déchelle, des variations de lactivité...
En quelques mots, décrivez votre stratégie :
33. Votre plan daction.
Une stratégie se traduit par des plans daction précis. Selon les activités, le tableau décrit les principales pistes possibles.
ACTIVITÉS et partenaires actuels et envisagés Stratégie et pérennisation |
ACTIVITÉ 1 Nombre dEJ (rappel) |
ACTIVITÉ 2 Nombre dEJ (rappel) |
ACTIVITÉ 3 Nombre dEJ (rappel) |
---|---|---|---|
Développement du chiffres daffaires et/ou de la marge réalisée permettant à la structure de prendre en charge le salaire des EJ (par augmentation des tarifs, du volume dactivité, maîtrise des charges) | |||
Développement de nouvelles prestations | |||
Augmentation des contributions publiques ou privées (autres que la facturation directe de prestations) permettant de rémunérer la prestation ou de solvabiliser la demande par de nouveaux partenariats | |||
Substitution de laide au poste par dautres subventions déquilibre | |||
Reprise de tout ou partie de lactivité par une autre structure publique ou privée | |||
Mutualisation des moyens entre associations (par exemple groupements demployeurs) | |||
7. Autres pistes |
34. Quels que soient vos objectifs et hypothèses de travail, et la mesure appliquée à votre projet par les services de lEtat, vous pouvez bénéficier dun accompagnement. Cette partie vise à mieux connaître vos besoins concrets, en ce domaine, pour pérenniser votre activité et vos emplois.
Daprès vous, laccompagnement doit porter prioritairement sur :
1. Lévolution des activités dans le contexte actuel et à venir ?
2. Les aspects organisationnels ?
3. La recherche dun équilibre économique de votre projet ?
4. La recherche de financements, de partenariats ?
5. Le développement commercial ?
6. Lappui à la gestion ?
7. La professionnalisation et la qualification des jeunes ?
8. Autres :
Troisième cahier
Option épargne consolidée en 2002
Oui/Non
35. Vous êtes engagés dans une démarche de consolidation décrite et analysée ci-dessus. La mesure dépargne consolidée du plan gouvernemental peut vous y aider, en organisant dès 2002 une aide qui est alors étalée sur 8 ans contre 5 ans auparavant.
Vous vous reportez à lannexe spécifique pour valider ladéquation de cette mesure à votre stratégie. Vous devez opter dans le cadre de ce dossier pour une mise en uvre dès 2002.
Option : Oui - Non (rayer la mention inutile et reporter sur la première page du dossier).
36. Vous noptez pas pour lépargne consolidée,
- soit parce que les recettes que vous dégagez vous permettent de consolider votre activité et vos emplois sans prolonger laide de lEtat ;
- soit parce que les recettes complémentaires à laide de lEtat dont vous disposez ne vous permettent pas de constituer dès 2002 lépargne nécessaire. Votre objectif de consolidation implique cependant que vous recherchiez de telles recettes complémentaires en vue de vous préparer au terme de laide initiale de lEtat.
Vous traduisez ces objectifs, pour 2002, en renseignant, par activité comme aux questions 24 et 27, le tableau prévisionnel (produits et charges) suivant.
Résultat prévisionnel 2002 de lactivité NSEJ no (*)
sans application de la mesure dépargne consolidée
ANNÉE 2002 | |
---|---|
Produits | |
Aides de lEtat aux postes NS EJ | |
Autres aides aux postes (préciser) | |
Produits liés à lactivité : - sous forme de subventions - sous forme de chiffre daffaires |
|
Total des produits | |
Charges | |
Coûts salariaux « emplois-jeunes » | |
Charges complémentaires : - dont charges variables |
|
Total des charges | |
Résultat dexploitation |
(*) Vous devez renseigner autant de tableau quil y a dactivités conventionnées.
Quatrième cahier
Votre situation au terme de laide initiale de lEtat (emplois 1997 et 1998)
Ce cahier ne concerne que les postes occupés créés en 1997 ou 1998
37. Nombre de postes concernés (rappel du nombre de postes occupés à ce jour qui ont été créés en 1997 et en 1998)
38. Vos intentions par rapport à ces postes :
a) Nombre de postes consolidés sans aide complémentaire de lEtat
b) Nombre de postes consolidés par recours à une mesure dépargne consolidée (cf. ci-dessus, mais ne reprendre que ceux de 1997 et 1998)
c) Nombre de postes pour lesquels la consolidation est souhaitée mais ne peut être assurée par les seuls moyens financiers de la structure
39. Vos intentions par rapport à lactivité à larrêt de laide initiale de lEtat :
40. Dans le cas où vous sollicitez une convention pluriannuelle (en vous appuyant sur la fiche technique jointe qui décrit la mesure) quels arguments pouvez-vous avancer à lappui de cette demande ? :
- sur lorigine de vos difficultés à équilibrer votre activité sans aide de lEtat
- sur limpact social, par rapport à un public et un territoire, de cette activité, et les effets négatifs quauraient sa réduction ou suppression
- sur la qualité de votre activité, qui nest pas directement en cause dans vos difficultés de financement ?
- sur les autres pistes de consolidation de ces postes (autres partenaires financiers que lEtat)
Autre :
Rappel : la mesure convention pluriannuelle nest dapplication 2002 que pour les emplois créés en 1997, et dapplication 2003 pour les emplois 1998.
ANNEXES AUX QUESTIONS 18 et 19 (2 FICHES)
Fiche individuelle I
Bilan en matière de professionnalisation
depuis lembauche du salarié
Fiche individuelle II
Perspectives de professionnalisation
pour les douze prochains mois
Fiche établie le pour la année du contrat
transmise au DDTEFP le
Quelles sont les évolutions envisagées par rapport au salarié :
Nom
Prénom
Niveau à lembauche (VI à I)
No de convention
- son maintien dans lemploi :
- sur le même poste
- avec changement de poste
- avec changement de statut CDI CDD
- la recherche dun autre employeur :
- à linitiative du salarié
- du fait de lemployeur actuel
Quelles sont les actions envisagées au regard de ces évolutions et quelles ressources pensez-vous mobiliser, en matière de :
MISE EN UVRE (DONNÉES DISPONIBLES) | ||||
---|---|---|---|---|
a | b | c | ||
A | Bilan de compétences | |||
B | Inscription pour obtention dun diplôme, certificat ou titre, par la validation des acquis dexpérience et/ou de formation ou inscription à un concours | |||
C | Autres actions : prestations dorientation, de conseil... | |||
D | Formation : recours à des prestations externes | d | ||
E | Autres modalités daccompagnement du salarié | e | f | |
F | Autres actions envisagées | |||
a Prestataire. b Financements (disponibles-nature). c Date envisagée (mois-année). dDurée (en jours). e Statut de la personne mobilisée (tuteur). f Mode daccompagnement. |
Quelles sont les difficultés rencontrées pour : Observations
- formaliser les actions à mettre en uvre :
- mettre en uvre ces actions :
- envisager dautres actions (F) :
Prévoyez-vous de mettre en uvre une « attestation dactivité » ou un document équivalent récapitulant les activités développées par le salarié ?
oui non
DOSSIER « EMPLOYEUR » FICHE TECHNIQUE
Epargne consolidée : aide financière dégressive
Vous êtes une association (ou un autre organisme de droit privé à but non lucratif), employeur.
Vous vous êtes engagé, conformément aux termes de votre convention, à rechercher les voies de la consolidation de lactivité que vous avez créée.
Vous avez commencé à dégager des recettes complémentaires, recherché des perspectives de financements nouveaux, de nouvelles prestations afin de parvenir à terme à un équilibre financier et aborder dans les meilleures conditions larrêt des aides initiales aux postes « emplois-jeunes ».
Vous avez cependant besoin dun laps de temps supplémentaire pour parvenir à votre équilibre.
La mesure dépargne consolidée prévue par le plan gouvernemental sur lavenir des emplois jeunes du 6 juin 2001 permet de répondre à cette attente.
En quoi consiste la mesure ?
Laide est constituée dune épargne réalisée au cours de la période initiale de 5 ans, épargne qui est ensuite reversée au cours des trois années suivantes, abondée dune prime.
Une épargne au cours des 5 ans daide initiale
La période de constitution de lépargne est de un, deux ou trois ans en fonction de la date du premier recrutement.
Elle se fait poste par poste.
Ainsi : lorsque la constitution de lépargne dune partie de laide initiale est réalisée au titre de la cinquième année (première embauche 1998), son montant total est de 35 000 F (5 335,72 Euro).
Lorsque la constitution de lépargne est réalisée au titre des quatrième et cinquième années (première embauche 1999), son montant total est de 65 000 F (9 909,19 Euro).
Lorsque la constitution de lépargne est réalisée au titre des troisième, quatrième et cinquième années (première embauche 2000), son montant total est de 75 000 F (11 433,68 Euro).
Un reversement de lépargne assortie dune prime
après les 5 années daide initiale
Lépargne réalisée durant la phase initiale est reversée à lassociation entre la sixième et la huitième année abondée dune prime de consolidation de 100 000 F maximum (15 245 Euro).
Les sommes sont fongibles dès la 6e année ; ainsi, chaque année au-delà de la 5e année, laide versée pour chaque poste est constituée de la part de prime et du report de lépargne réparti sur trois ans.
Le calendrier
Si vous avez effectué la première embauche en 1997, 1998, 1999, 2000, vous êtes invité à opter pour cette mesure avant le 30 novembre 2001.
Comment opter ?
En renvoyant le « dossier employeur » (mention de loption sur la première page) et lavenant signé à la direction départementale du travail de lemploi et de la formation professionnelle.
Cela permet la mise en uvre rapide de la mesure.
La direction départementale sur la base de cet envoi complétera lavenant et le transmettra au CNASEA pour traitement.
Informations complémentaires :
Cette mesure sadresse aux structures dont la consolidation est en cours et qui disposent dun potentiel de solvabilisation, notamment sur le plan économique et financier.
Cependant ce potentiel de consolidation peut être en construction (notamment pour les associations qui ont recruté plus récemment) et nécessiter des aides au titre de laccompagnement que les services de lEtat pourront le cas échéant vous apporter en terme dingénierie ou de recherche de nouveaux partenariats.
Cette mesure, qui se concrétise par un effort dépargne, est assortie de garanties prévues dans le texte réglementaire : en effet, si pour une raison quelconque vous êtes amené à renoncer à la mesure, les sommes que vous avez épargnées sur laide initiale vous seront reversées en une seule fois dans les meilleurs délais. Ainsi, par exemple, un employeur qui a « économisé » 65 000 francs (9 909,19 euros) sur deux années de laide initiale et qui connaît des difficultés à consolider lactivité et à maintenir le poste à la fin de la sixième année durant laquelle il a perçu 60 000 francs (9 146,94 euros), se verra reverser le différentiel de 5 000 francs (762,25 euros).
Laide sur huit ans au total, répartie de manière dégressive conformément au tableau joint, permet une lisibilité sur une longue période et est garantie par la signature dun avenant à la convention initiale.
La prime de consolidation de 100 000 francs (15 245 euros) nest versée intégralement que si le poste du salarié est maintenu et occupé jusquà la fin de la période de huit ans, quil sagisse du même salarié ou dun salarié qui a remplacé au même poste un salarié parti.
En cas de suppression du poste, au cours de la période de consolidation, la part de prime qui a déjà été versée au cours des mois antérieurs est acquise.
A lissue des cinq ans de laide initiale sur un poste donné, tout jeune occupant ce poste a un statut de contrat à durée indéterminée (application de larticle L. 322-4-20 du code du travail).
DOSSIER « EMPLOYEUR » FICHE TECHNIQUE
Aide au moyen de conventions pluriannuelles
Vous êtes une association (ou dun autre organisme de droit privé à but non lucratif), employeur.
Vous vous êtes engagé, conformément aux termes de votre convention, à rechercher les voies de la consolidation de lactivité que vous avez créée.
Vous avez procédé à une analyse de vos difficultés de financement hors aide initiale de lEtat qui vous conduit à conclure que vous ne disposez pas de ressources suffisantes pour équilibrer votre activité et vous noptez pas de ce fait pour le dispositif dépargne consolidée.
Le plan gouvernemental sur lavenir des emplois jeunes du 6 juin 2001 a ouvert une aide au moyen de conventions pluriannuelles.
En quoi consiste la mesure ?
La décision de conclure une convention à lissue des cinq années daide initiale, comme le montant des aides financières résulte dun processus dinstruction de votre dossier par les services de lEtat. Elle est fonction de lanalyse objective du contexte dans lequel lactivité est développée, des difficultés de financement comme des éléments de qualité et de son utilité sociale.
Les services de lEtat en dialogue avec vous et sur la base du dossier que vous renseignez, examineront :
- les difficultés de financement hors aide de lEtat : les services de lEtat devront distinguer avec vous les difficultés qui résultent directement des choix stratégiques de lassociation (volonté doffrir un service dont le coût nest pas intégralement facturé à lusager, choix de publics et de territoires difficiles cf. infra), de celles qui correspondent plutôt à des difficultés temporaires, dorganisation, de montée en charge dun service, de partenaires ;
- la qualité de lactivité : notamment la capacité de la structure à maîtriser son offre de services, didentifier son impact et ses coûts, ses bénéficiaires, ses partenaires financiers etc. Au titre de la qualité, les activités confiées aux jeunes, les actions menées en faveur de leur professionnalisation sont un élément stratégique de lappréciation ;
- la nature de lactivité : lactivité rejoint-elle et prolonge-t-elle des politiques publiques entendues au sens large de mieux-être apporté à une population ?
- les bénéficiaires de lactivité : sont-ils des publics particuliers, prioritaires, par exemple qui auraient en général des difficultés à supporter le coût intégral du service ?
- le territoire où lactivité sexerce. Ce territoire fait-il lobjet dautres politiques publiques, rencontre-t-il des difficultés particulières que lactivité tend précisément à réduire ? Quels seraient les effets dans ce territoire de la suppression du service ?
Votre dossier (quatrième cahier) vous permet de motiver votre demande, sans préjudice des échanges ultérieurs qui pourront intervenir pour donner suite à celle-ci.
La durée des conventions est de trois ans. Le montant de laide est modulable, en fonction des besoins de lassociation, de la structure de ses recettes et notamment des apports des autres partenaires mobilisés en faveur du service. Dans la mesure où laide complémentaire de lEtat vise à accompagner une association vers un plus grand équilibre, son montant peut être dégressif.
Cest dans cette perspective de dégressivité que le montant moyen par poste a été calculé sur des bases inférieures à ceux de laide initiale : 70 000 F. Cette dégressivité peut être observée au sein des trois années, dans la nouvelle convention que vous concluez, en fonction des perspectives de recettes complémentaires que vous identifieriez. Dans son application moyenne, de 70 000 F par an et par emploi, la mesure suppose mécaniquement la montée en puissance dautres partenaires par rapport à laide précédente de 100 000 F. Loin dêtre une contrainte, lintervention de ces autres partenaires est le gage que lutilité sociale du service est reconnue par les acteurs dun territoire.
Le calendrier
Les conventions pluriannuelles prendront effet à lissue de laide initiale de cinq ans soit pour les premières fin 2002 et en 2003 (associations qui ont effectué leur premier recrutement à la fin 1997 et en 1998).
Cest donc en 2002 que seront instruits les dossiers de ces associations.
En 2003 sera examiné le dossier des associations qui ont effectué leur premier recrutement en 1999 et ainsi de suite.
Informations complémentaires
- A la différence de la mesure « dépargne consolidée », qui prend la forme dun avenant simplifié à la convention initiale résultant dune option de lemployeur, il sagit là dun nouvel engagement par une nouvelle convention différente de la convention initiale. Elle sera conclue après instruction complète du dossier.
- Contrairement à la mesure dépargne consolidée qui fixe précisément, dès aujourdhui, les futurs montants annuels de laide de lEtat, ceux-ci, dans la mesure « conventions pluriannuelles », résulteront dun processus dinstruction et de décision au cas par cas des services de lEtat.
- Comme pour la mesure dépargne consolidée, laide seffectue poste par poste. Il est donc possible, pour des postes créés dans des secteurs dactivité différents au sein dune même association, de rencontrer des situations permettant de relever, pour un poste donné correspondant à une activité particulière, de la mesure dépargne consolidée et, pour un autre poste attaché à une autre activité, de celle dune aide au titre dune convention pluriannuelle.
CONVENTION DE DÉVELOPPEMENT DACTIVITÉS
POUR LEMPLOI DES JEUNES No
AVENANT No
Entre lEtat, représenté par le préfet (par délégation, le directeur départemental du travail de lemploi et de la formation professionnelle)
et
désigné ci-après lemployeur représenté par M.
Il est convenu ce qui suit
Article 1er
Les dispositions du présent avenant sappliquent au(x) poste(s) no ... ... ... ... ... visé(s) à larticle 2 de la convention de développement dactivités pour lemploi des jeunes no ... ... ... ... ... ... .
Article 2
Le paragraphe 2 de larticle 5 de la convention susvisée est modifié comme suit :
Laide est versée pendant une durée de 96 mois, soit une période additionnelle de 36 mois, (le reste sans changement).
Article 3
Il est inséré entre les paragraphes 2 et 3 de larticle 5 la convention susvisée le ou les paragraphes suivants :
a) Pour le(s) poste(s) dont le premier recrutement est intervenu en 1997 ou en 1998 et à compter de la date correspondant à ce premier recrutement :
Le montant annuel de laide est diminué de 5 335,72 Euro (35 000 F) du quarante neuvième au soixantième mois inclus.
Cette somme de 5 335,72 Euro (35 000 F), augmentée dune prime de 15 245 Euro (100 000 F), est reversée du soixante et unième mois au quatre vingt seizième mois inclus.
b) Pour le(s) poste(s) dont le premier recrutement est intervenu en 1999 et à compter de la date correspondant à ce premier recrutement :
Le montant annuel de laide est diminué de 4 573,47 Euro (30 000 F) du trente septième au quarante huitième mois inclus et de 5 335,72 Euro (35 000 F) du quarante neuvième au soixantième mois inclus.
Cette somme de 9 909,19 Euro (65 000 F), augmentée dune prime de 15 245 Euro (100 000 F) est reversée du soixante et unième mois au quatre vingt seizième mois inclus.
c) Pour le(s) poste(s) dont le premier recrutement est intervenu en 2000 et à compter de la date correspondant à ce premier recrutement :
Le montant annuel de laide est diminué de 3 048,98Euro (20 000 F) du vingt cinquième au trente sixième mois inclus, de 3 811,23 Euro (25 000 F) du trente septième au quarante huitième mois inclus et de 4 573,47 Euro (30 000 F) du quarante neuvième au soixantième mois inclus.
Cette somme de 11 433,68 Euro (75 000 F), augmentée dune prime de 15 245 Euro (100 000 F), est reversée du soixante et unième mois au quatre vingt seizième mois inclus.
Article 4
Larticle 7 de la convention susvisée est complété par le paragraphe suivant : en cas de résiliation de cet avenant, sont reversées à lemployeur les sommes que celui-ci aurait dû percevoir au titre de laide initiale sil navait pas opté pour le versement différé de ladite aide.
NOTICE EXPLICATIVE
RELATIVE À LAVENANT ÉPARGNE CONSOLIDÉE
Lors de la création de lactivité ayant donné lieu au recrutement dun ou de plusieurs jeunes en contrat « nouveaux services, emplois jeunes », vous avez signé avec lEtat une convention prévoyant dune part vos engagements et dautre part les modalités de laide de lEtat, contrepartie de ces engagements.
La situation de cette activité, ses résultats obtenus et ses perspectives dévolution notamment financières vous conduisent aujourdhui à estimer que la mesure dépargne consolidée est la mieux adaptée pour faciliter la consolidation de cette activité et des emplois qui y sont attachés.
Il est donc nécessaire de modifier les termes de la convention initiale afin de prévoir létalement du versement de laide de lEtat dans le temps ainsi que loctroi dun complément de 15 244,90 euros.
Pour compléter le titre et larticle 1er de cet avenant, vous pouvez, en cas de doute sur le numéro de la convention, de lavenant, du ou des postes pour lesquels vous souhaitez bénéficier de la mesure, contacter la direction départementale du travail, de lemploi et de la formation professionnelle, avec laquelle vous avez été en contact pour lemploi ou les emplois intéressés.
Larticle 2 de cet avenant permet à lEtat de verser à votre association une aide pendant huit ans (96 mois) au lieu des cinq ans (60 mois) initialement prévus.
Larticle 3 de ce texte fixe le montant de lépargne réalisée sur laide initiale ainsi que le montant total de laide qui sera reversée durant les six, sept et huitième années suivant la date de la création du ou des postes (date de la première embauche). Voir tableaux pour le déroulement annuel.
Attention, vous navez pas de faculté de choisir entre les 3 possibilités indiquées à larticle 3. Votre choix est conditionné pour chaque poste par lannée de sa création (entendue comme la date du premier recrutement sur un poste) : option A pour les postes créés en 1997 ou 1998, option B pour les postes créés en 1999 et option C pour les postes créés en 2000.
Enfin, larticle 4 vous offre la garantie quen aucun cas, votre choix pour cette mesure naura pour votre association des conséquences financières défavorables. En effet, si pour des raisons imprévues ou imprévisibles actuellement, votre association était conduite à supprimer le ou les postes pour le(s)quel(s) vous avez sollicité le bénéfice de cette mesure, les sommes épargnées vous seraient remboursées en une seule fois dans les meilleurs délais. En outre, si cette suppression de poste intervenait tardivement, alors que votre association aurait déjà perçu une partie de la prime supplémentaire de 15 244,90 euros, cette partie serait définitivement acquise à votre organisme.
Bien entendu, conformément aux dispositions législatives, les titulaires des postes considérés devront bénéficier dun contrat à durée indéterminée aux termes du versement de laide initiale de cinq ans.
MESURE ÉPARGNE CONSOLIDÉE (EN EUROS)
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | TOTAL DES aides NSEJ perçues |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aide initiale de lEtat sans recours à la mesure dépargne consolidée | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | - | - | - | 76 224,51 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1998 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 9 909,19 | Epargne + prime 8 384,70 | Epargne + prime 6 860,21 | Epargne + prime 5 335,72 | 91 469,41 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1999 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 10 671,43 | 9 909,19 | Epargne + prime 9 146,94 | Epargne + prime 8 384,70 | Epargne + prime 7 622,45 | 91 469,41 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 2000 | 15 244,90 | 15 244,90 | 12 195,92 | 11 433,68 | 10 671,43 | Epargne + prime 9 909,19 | Epargne + prime 9 146,94 | Epargne + prime 7 622,45 | 91 469,41 |
La prime de 15 244,90 est répartie sur les 3 années de la période complémentaire.
Lépargne est de :
- 11 433,68 sur 3 ans pour les recrutements opérés à partir de 2000 (épargne = 3 048,98 la 3e année, 3 811,23 la 4e , 4 573,47 la 5e) ;
- 9 909,19 sur 2 ans pour les recrutements 1999 (épargne = 4 573,47 la 4e année, 5 335,72 la 5e année) ;
- 5 335,72 sur 1 an pour les recrutements 1998.
MESURE ÉPARGNE CONSOLIDÉE (EN FRANCS)
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
TOTAL DES aides NSEJ perçues |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aide initiale de lEtat sans recours à la mesure dépargne consolidée | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | - | - | - | 500 000 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1998 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 65 000 | Epargne + prime 55 000 | Epargne + prime 45 000 | Epargne + prime 35 000 | 600 000 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1999 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 70 000 | 65 000 | Epargne + prime 600 000 | Epargne + prime 55 000 | Epargne + prime 50 000 | 600 000 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 2000 | 100 000 | 100 000 | 80 000 | 75 000 | 70 000 | Epargne + prime 65 000 | Epargne + prime 60 000 | Epargne + prime 50 000 | 600 000 |
La prime de 100 000 F est répartie sur les 3 années de la période complémentaire.
Lépargne est de :
- 75 000 F sur 3 ans pour les recrutements opérés à partir de 2000 (épargne = 20 000 F la 3e année ;
- 25 000 F la 4e , 30 000 F la 5e ;
- 65 000 F sur 2 ans pour les recrutements 1999 (épargne = 30 000 F la 4e année, 35 000 F la 5e année) ;
- 35 000 F sur 1 an pour les recrutements 1998.
GRILLE DE LECTURE DU DOSSIER EMPLOYEUR
Organisme de droit privé à but non lucratif
A destination des services déconcentrés de lEtat
Le dossier employeur examiné à laide de ce guide de lecture doit vous permettre :
- dapprécier le plus objectivement possible la situation dune activité, et de ses perspectives, notamment financières, ainsi que les actions de professionnalisation de ses salariés ;
- son impact sur le territoire, sur les publics ;
- ses éléments qualitatifs ;
- les capacités à développer de nouveaux partenariats ;
- la stratégie de lemployeur, ses objectifs, les moyens quil met en uvre et le bien-fondé des demandes quil vous adresserait ;
- vous disposerez ainsi dune visibilité du projet global de lactivité depuis son origine, avant, le cas échéant, dinstruire et de mettre en uvre poste par poste, une mesure daide financière du plan (épargne consolidée, annexe 7, convention pluriannuelle, annexe 8) ou une mesure daccompagnement plus générale (crédits dingénierie, appui à la professionnalisation, mobilisation du SPE...).
Les grandes questions que vous devrez vous poser, en lien avec le ou les ministères compétents pour le secteur dactivité considéré, et qui peuvent vous conduire à prescrire des mesures / appuis sont :
- lactivité est-elle maîtrisée ?
- les jeunes sont-ils professionnalisés ?
- que peut-on dire de lapport social de cette activité ?
- quen est-il de lassise financière de lemployeur porteur de lactivité et des efforts quil a déployés en ce sens ?
- quels sont les partenaires qui peuvent contribuer à améliorer cette assise financière ?
- quelles perspectives pour lactivité, les jeunes ?
De même, que les réponses à ces questions ne sont pas binaires, les appuis que vous pourrez proposer au préfet de mettre en place sont eux-mêmes gradués et cest ainsi que vous pourrez apporter des réponses modulées qui permettront de poursuivre lancrage territorial de ces activités.
Vous accordez une importance particulière pour cet exercice conduit en 2002 aux emplois créés en 1998, pour lesquels laide initiale de lEtat parvient à son terme en 2003.
Ces mêmes questions permettent dans le même temps à lemployeur, par ses réponses, dévaluer son degré de maîtrise de son projet, létat de ses besoins - elles jouent un rôle dappui méthodologique. Vous nhésitez pas à prolonger lanalyse du dossier par des échanges directs avec lemployeur, à qui vous communiquez dans tous les cas le sens des mesures que vous proposerez aux préfet darrêter. Votre instruction est un processus dynamique qui doit associer des partenaires experts, financeurs, et ne doit en aucun cas se limiter à un « tête à tête » entre lemployeur et un service.
Premier cahier : situation 2001
I. - identité de la structure et contexte général
de la création dactivité
Question 1 : Sur quel secteur lactivité (ou les activités) se positionne-t-elle ?
Le rattachement à une famille dactivité vous oriente dans les avis que vous aurez à prendre auprès dautres services de lEtat dans votre instruction : une famille dactivité déclenche automatiquement une demande davis au(x) service(s) de lEtat compétent(s) pour ce secteur.
Une famille dactivité renvoie également à dautres partenaires non-étatiques qui pourront être sollicités : quelles aient une capacité dexpertise dans ce domaine, quelles soient des partenaires possibles de cette activité.
Au cas particulier des conventions pluriannuelles, vous recoupez le secteur avec la liste des activités qui vous est donnée au niveau national.
Recoupée avec le diagnostic dancrage territorial des NSEJ, vous disposez dune indication sur la densité de services de même type disponibles dans le territoire, les acteurs possibles de la consolidation (expertises à mobiliser, institutions ou organismes qui conduisent des politiques dans le secteur).
Cette information a donc une valeur technique, didentification de la problématique dun champ particulier pour laquelle vous vous assurez des expertises disponibles (notamment à travers les diagnostics dancrage territorial qui sont eux-mêmes une occasion de faire intervenir dautres expertises, notamment régionales).
Question 2-3 : Quelle est votre activité principale - quelle sont les activités développées dans le cadre du programme
Indication complémentaire sur le secteur dactivité en général de la structure employeuse.
Cette information vous donne une vision globale de lemployeur qui a développé une ou plusieurs nouvelles activités dans le cadre du programme : ces nouvelles activités ont-elles une cohérence entre elles, et avec le « métier de base » de la structure ?
Elle fournit éventuellement des indications sur ses capacités en termes de gestion, ses partenaires habituels. La problématique de la consolidation dune activité est différente selon que la structure qui la développe est monoactivité, ou pluriactivités - dans les deux cas cependant cest bien la capacité globale dune structure à équilibrer son budget qui est en jeu.
Question 4 : Localisation de lactivité NSEJ développée par la structure :
A recouper avec les informations du diagnostic dancrage territorial des NS EJ.
La « nature » du territoire peut être un élément dappréciation générale sur :
- lutilité sociale dune activité, à travers les besoins non satisfaits du territoire, la densité des services de même type qui y sont présents ou absents ;
- loccasion de déclencher des partenariats particuliers (élus, politique de la ville) ;
- les capacités dun territoire à solvabiliser lactivité, à offrir des perspectives de développement, y compris pour les jeunes qui se retourneraient vers le marché du travail.
Ainsi, les difficultés objectives que connaît un territoire peuvent se traduire par des problèmes de financement pour la structure, sans laide de lEtat. A linverse, un territoire à fort potentiel pourrait limiter les demandes financières adressées à lEtat.
Il est donc important de savoir pour quelle raison lemployeur a développé lactivité dans ce territoire en particulier (cf. question suivante).
Question 5 : Préciser les motifs du choix de ce territoire pour développer le nouveau service, les liens noués avec dautres services, qui interviennent auprès du même public ou des mêmes institutions.
Cette question permet de mieux cerner le projet initial, le choix dun territoire, pour répondre à des besoins identifiés, parce quil était identifié comme « porteur » en termes de « marché », apparaissait comme « délaissé », etc.
La question sur les partenariats noués peut aider à préfigurer une offre de services cohérente, coordonnée, sur un même territoire, et renvoie au « potentiel » du territoire lui-même.
En règle générale, le dossier qui aborde à différents moments cette question stratégique des partenariats pour la démarche de consolidation, doit vous permettre davoir une vision complète des partenariats et de leur nature (objet, durée, etc.). Que ce soit dans la phase initiale daide, ou pour celle, complémentaire qui pourrait sappuyer sur une aide financière du plan gouvernemental, lemployeur doit rechercher des partenaires, notamment financiers. Les services de lEtat, notamment par leurs actions danimation locale et leurs expertises, peuvent appuyer lemployeur dans cette démarche, faciliter les rapprochements utiles entre un service et de nouveaux partenaires.
Question 6 : Préciser les objectifs initiaux de la création de la nouvelle activité :
Lemployeur est conduit à rappeler les motifs de la création dactivité, qui inscrivent son projet dans la logique du programme. Ces objectifs initiaux permettront déclairer les résultats atteints, comme dapprécier les nouveaux objectifs quil se fixe dans la perspective de larrêt de laide initiale de lEtat au bout des cinq ans, en fonction de la situation quil a rejointe.
Elle vous permet également de juger des concours entre les activités traditionnelles et lactivité nouvelle de la structure, ce qui nest pas sans importance au regard de la solvabilité réelle de la nouvelle activité et des décisions que pourra prendre lemployeur par rapport à sa consolidation : bénéficie-t-elle des concours de la structure, ou est-elle plutôt un apport à celle-ci ? En cas de multiactivités cependant, cest la situation financière densemble de la structure qui doit être prise en considération.
Question 7 : Éléments dimpacts de lactivité que vous pouvez mettre en valeur : par rapports aux actes mis en uvre, aux publics visés, aux territoires...
Elle permet à un employeur dexposer sa propre analyse de son impact, de vérifier son souci de le mesurer, et de quels indicateurs il dispose à cette fin. Cette question doit demeurer relativement ouverte. En matière de services, il arrive souvent quon confonde les moyens avec les résultats (le nombre dactes étant confondu avec limpact). De même, il ne saurait être question de bâtir à cette occasion un outil universel de mesure de lutilité sociale - celle-ci résulte plutôt du faisceau dindices lié à lensemble du dossier (publics, territoire, éléments de qualité).
La question de limpact de lactivité doit servir à lemployeur pour réfléchir à ce quil sait des résultats obtenus par son activité. Elle est un élément parmi dautres de votre approche qualitative. Au titre des effets positifs figurent naturellement les « coûts évités ».
Cet élément doit retenir toute votre attention si lemployeur formule dans son dossier une demande de convention pluriannuelle. Vous disposez pour éclairer les éléments du dossier des diagnostics dancrage territorial, de lexpertise des services de lEtat compétents pour le type dactivité en question.
II. - GESTION DU PERSONNEL
A. - Eléments généraux
Questions 8 à 10 : Nombre de postes « emplois jeunes » créés, effectif salarié total au 1er juillet 2001 : dont : total des postes « emplois jeunes » occupés au 1er juillet 2001 nombre de contrats aidés : (pour les associations) nombre de bénévoles :
Ces deux tableaux vous permettent de faire un point sur létat de la convention (postes créés, occupés). Elle fournissent un « historique » de celle-ci qui éclaire lactivité, la montée en puissance, éventuellement les difficultés qua pu rencontrer lemployeur dans la réalisation de son projet.
Indication de limportance de lassociation du point de vue de lemploi, de linsertion, de son ancrage territorial (nombre de bénévoles).
Elle permet de repérer les risques de fragilité et dépendance dans le fonctionnement (vis-à-vis des aides aux postes de bénévoles).
Question 11 : Descriptif des changements intervenus depuis la création de lactivité, en cas de rotation importante, préciser les motifs :
La rotation du personnel dans une activité, une difficulté de recrutement sont des indicateurs pertinents sur le déroulement maîtrisé dune activité (à relier aux efforts déployés par lemployeur, selon ses possibilités, en faveur de ses salariés).
Question 12 : Type et nombre de contrats pour toute la structure, au titre des EJ :
Rappel : au terme des 5 ans de laide initiale, tous les contrats doivent être transformés en CDI. Le recrutement sur un poste consolidé après les 5 ans avec laide de lEtat intervient sous forme de CDI en respectant les critères dâge fixés par la loi du 16 octobre 1997.
Question 13 : convention collective applicable
Elle peut être un élément de repérage intéressant pour le dialogue à conduire avec les partenaires sociaux sur la reconnaissance des fonctions occupées, comme pour les perspectives professionnelles dun jeune (acteurs économiques), sa professionnalisation (OPCA compétent).
Questions 14 à 17 : niveau de qualification des jeunes recrutés, diplôme détenu par les jeunes recrutés, publics particuliers, actions spécifiques de formation, appuis sollicités, intervention dun organisme dinformation conseil, tuteur - référent :
Eléments dappréciation de la gestion du personnel, notamment au regard des efforts de professionnalisation déployés par lemployeur.
Le « profil » des jeunes recrutés peut être un élément fondateur du projet lui-même, et de son impact (exemple : quartiers difficiles).
B. - Poste par poste
Question 18 : fiche bilan des actions de professionnalisation
Question 19 : fiche individuelle de perspectives de professionnalisation
Les deux documents concernent la professionnalisation des salariés jeunes. Ils sont partie intégrante de lauto-diagnostic dressé par lemployeur (élément qualité de votre appréciation). Ils peuvent jouer une fonction dalerte : appui à lemployeur qui peinerait à concevoir et mettre en uvre des actions de professionnalisation, appui au jeune, et mobilisation du SPE dans la perspective dune suppression du poste ou du départ du jeune. Ils sont par ailleurs transmis au niveau régional conformément aux dispositions de la circulaire (annexe 4).
III. - activités et résultats 2001
Question 20 : historique de lactivité
Elle donne loccasion à lemployeur de faire part des difficultés quil a rencontrées, des changements intervenus. Cette question fournit des éléments dappréciation historiques de la dynamique dévolution du service, de la capacité de lemployeur à définir des objectifs vraisemblables, et dune certaine capacité dadaptation et danalyse critique de la structure. Elle éclaire les nouveaux choix quavance lemployeur pour se préparer à larrêt de laide initiale de lEtat.
Question 21 : situez votre activité
Permet à lemployeur de sauto-évaluer, en vue de formuler sa stratégie, des demandes dappui. Elément de clarification de son propre jugement sur son projet. Cette auto-évaluation fait lobjet dune remontée dinformation spécifique vers la centrale (voir annexe 10).
Question 22 : tableau par activité(s)
Tableau qui décompose lactivité avec des éléments externes et internes - bon indicateur de la maîtrise par un employeur des différents aspects de la conduite de projet. Comme à dautres endroits du dossier, il ne sagit pas de mettre en uvre des éléments de comptabilité analytique, mais bel et bien de faire état des éléments de base de lactivité et de son environnement.
Cet ensemble dinformations va permettre de mettre en perspective la viabilité économique et financière de lassociation dans la perspective de la fin de laide initiale au poste emploi jeune.
La cible du service (clients, usagers, bénéficiaires) informe sur le caractère plus ou moins solvable de lactivité. En combinaison avec les données sur les tarifs, on déduit indirectement les marges dévolution des tarifs (tarifs pratiqués par rapport aux tarifs dune offre alternative sur le territoire).
Les partenariats économiques, financiers, associatifs, les prescripteurs, permettent de positionner le projet dans son environnement (est-ce que lintérêt du service a été reconnu ?). Il permet également de deviner les points faibles de ce partenariat, les marges de progression possibles.
La connaissance du marché, la capacité à définir des indicateurs physiques et mesurables (volume, coût unitaire) du fonctionnement permet destimer si le service a été bien défini et limportance du volume dintervention.
Lexistence ou non de concurrents vous informe sur le potentiel de développement du service et de son caractère novateur.
Les fonction occupées par lemploi jeune sont un élément de lintérêt du projet pour la professionnalisation dun jeune, ses perspectives ultérieures.
Question 23 : moyens à lappui de lactivité
Particulièrement importante quand lactivité NSEJ est conduite dans un cadre de multi-activités. Elle fait apparaître les concours dont elle bénéficie le cas échéant. Ici encore, il ne sagit pas de comptabilité analytique, mais danalyse globale de la place de lactivité NSEJ dans une structure.
Il faut, en cas de multi-activités, bien repérer quelle est la place tenue par lactivité NSEJ au sein de la structure.
Questions 24-27 : produits de lactivité en 2001, résultats 1999 et 2000
Décomposition des ressources de lactivité qui vous permet de visualiser la part des ressources/produits représentée par laide initiale de lEtat : cest un indicateur important de la capacité déjà atteinte par la structure à faire face dans le futur à linterruption de cette aide - ou à sappuyer sur une des mesures du plan pour accroître/atteindre son équilibre.
Permet une approche globale de la structure des produits : quelles recettes génèrent lexploitation, quelle part des charges couvrent-elles ? Quelle est la part relative des subventions aux postes (EJ, CEC, CES) et des autres subventions dans le total des recettes (et par activité si nécessaire) ?
Le tableau 25 nest à renseigner que si lactivité NS EJ est exercée au sein dune structure plus large : cest de cette structure dans son ensemble que vous devez apprécier les besoins quelle exprime, notamment sur le plan financier.
Question 26 : bilans
Les petites associations en disposent rarement - les questions daccompagnement permettent une réflexion sur des éléments importants des charges qui auraient pu apparaître via le bilan alors que celui-ci ne sera pas disponible.
Deuxième cahier : stratégie de consolidation en 2002
Questions 28 à 32 : objectifs et stratégie
Lemployeur précise ses objectifs quant à lactivité lemploi et décrit sa stratégie de manière globale pour atteindre ses objectifs. Peut jouer une fonction dalerte du SPE en cas de réduction prévue de lactivité ; prépare le cas échéant des avenants pour de nouveaux recrutements que vous valideriez. Peut poser une question déquilibre : rapport entre laide de lEtat et le nombre de postes consolidés, supprimés. Cet indicateur sert de base à lévaluation de limpact du programme (voir annexe 10).
Il va de soi que la lecture de son dossier vous aura mis en mesure de juger des éléments de qualité, de réflexion, de maîtrise et de portée de son activité, et que lobjectif quil affiche ici doit vous paraître immédiatement cohérent avec ces éléments. Un employeur qui aurait été en difficulté pour préciser les publics visés, les actes mis en uvre, leur impact, sa politique de gestion des ressources humaines, a peu de chances de convaincre en affichant un objectif de développement de son activité.
En tout état de cause, les mesures que vous pouvez mobiliser sont toujours en accompagnement dune stratégie quil revient à lemployeur de définir : vous ne pouvez vous substituer à lui dans cette fonction.
Question 33 : plan daction
La mise en perspective des résultats de lassociation avec ses démarches de recherche de financements et la structure de ses produits, laisse apparaître les besoins engendrés par lexploitation et les moyens structurels nécessaires à son développement. Il est demandé à la structure dafficher sa stratégie de pérennisation et de mentionner les partenaires envisagés. On la guide vers la prise en compte de leffort quelle aura à faire pour atteindre un équilibre de fonctionnement sans laide initiale aux postes.
Cette démarche est étroitement liée aux engagements de consolidation de son activité pris par lemployeur dans la convention initiale : labsence de tout élément dans ce tableau pour lannée 2002 (et de manière structurelle pour les années antérieures) devrait vous conduire à interroger lemployeur sur cette situation peu satisfaisante.
Question 34 : laccompagnement doit porter prioritairement sur :
Les besoins exprimés en matière daccompagnement sont destinés à pouvoir sélectionner les projets nécessitant une ingénierie spécifique pour la mise en uvre de leur plan de consolidation à la pérennisation (notamment par lutilisation de vos crédits à cette fin).
Il sagira parallèlement pour les services de savoir sélectionner les organismes capables dentrer dans un mode daccompagnement dynamique de ces projets.
Troisième cahier : épargne consolidée
Question 35 : épargne consolidée oui/non
La structure vérifie elle-même, au moyen de lannexe si elle est en mesure dappuyer sa stratégie de consolidation sur lépargne consolidée, et pour quel nombre de postes.
Dans lhypothèse où elle répond « oui » - sauf en cas derreur manifeste dappréciation qui vous conduirait à reprendre contact avec lassociation, vous transmettez lavenant au CNASEA.
Cette « erreur manifeste » peut être double :
- une association a déjà équilibré son activité, y compris par des apports de la structure plus large qui la porte, elle na pas besoin du laps de temps supplémentaire que lui offre la mesure ;
- une association nest manifestement pas en mesure de dégager les recettes correspondant au montant de lépargne, pour laquelle elle navance dans son dossier aucune réalisation ni piste sérieuse.
Dans lhypothèse où elle répond « non », vous vérifiez cependant si cette mesure naurait pas trouver place dans sa stratégie : vous nhésitez pas à effectuer des relances.
Question 36 : résultat prévisionnel 2002
Cette information vous permet de vérifier les efforts de consolidation des associations qui ne sengagent pas en 2002 dans le dispositif dépargne consolidée : cet effort doit être réel, plus encore si lassociation vous fait part au quatrième cahier de son intention de solliciter une nouvelle convention au terme de laide initiale.
Les aides de lEtat dont vous devez décider sont un accompagnement, notamment dun effort de solvabilisation. Cet effort doit être mesurable à travers les informations qui vous sont communiquées.
Quatrième cahier pour les emplois 1997 et 1998
Demande de convention pluriannuelle
Questions 37 à 40 : intentions employeur pour les emplois 1998, motivation éventuelle pour les conventions pluriannuelles
Ce cahier vous permet de préparer les éventuelles conventions pluriannuelles que vous auriez à instruire en 2002.
Lensemble du dossier vous permet de juger les composantes de lactivité, sa qualité, les difficultés quelle rencontre. Ici lemployeur motive sa demande. Vous aurez à échanger avec lui à partir du dossier tant sur le principe de la convention nouvelle que sur le montant des aides au poste quelle peut justifier (cf. circulaire, annexe 7).
La question 38 vise des indicateurs qui seront à consolider dans le cadre de lévaluation globale du plan (voir annexe 10).
ANNEXE I bis
DOSSIER COLLECTIVITÉ LOCALE
Lettre-type daccompagnement.
Dossier, dont notice dinformation sur les modifications de cadre demploi de la FPT.
Grille de lecture à destination des services déconcentrés.
Proposition de lettre-type denvoi du dossier employeur
à une collectivité locale
La loi du 16 octobre 1997 relative au programme « nouveaux services, emplois jeunes » a permis avec laide de lEtat de développer de nouvelles activités répondant à des besoins émergents et par conséquent de créer de nouveaux emplois occupés par des jeunes, qui ont eu la possibilité dans ce cadre dacquérir auprès de vous une première expérience professionnelle durable.
Vous vous êtes associés à ce programme dès son démarrage et je vous en remercie.
Je souhaite quaujourdhui nous puissions poursuivre nos efforts en commun, et examiner ensemble les actions qui pourraient être conduites en vue daider la consolidation des activités créées, poursuivre la professionnalisation des jeunes.
A cette fin, je vous prie de trouver ci-joint un « dossier employeur ». Ce dossier, adressé à tous les employeurs qui ont créé au moins un poste ayant atteint deux années dancienneté, doit vous permettre de faire un point de la situation de votre activité, du ou des jeunes que vous avez recrutés, de vous exprimer sur vos perspectives, de solliciter le cas échant une des mesures dappui du plan gouvernemental annoncé le 6 juin dernier par Madame la ministre de lemploi et de la solidarité.
Ce dossier revêt aujourdhui une particulière importance pour les postes que vous avez créés en 1997 et 1998, pour lesquels les conséquences de larrêt prochain de laide initiale de lEtat doivent être envisagées.
Je vous demande de remplir le plus consciencieusement possible et de le retourner à ladresse suivante : ,
service instructeur de votre dossier.
Au plus tard pour le
Jappelle votre attention sur le document joint à ce dossier « attestation dactivité(s) » qui vous offre une occasion de formaliser avec le jeune lui-même, votre réflexion sur les missions que vous lui avez confiées. Ce document, cosigné et qui reste en possession du jeune nest pas à retourner à la DDTEFP.
Vous trouverez de même une notice dinformation sur les modifications statutaires actuellement en cours au niveau national, qui offrent des perspectives nouvelles pour lintégration des jeunes dans la fonction publique territoriale, le maintien des activités que vous avez créées. Cette information sera régulièrement actualisée.
Les propositions du service instructeur au regard de vos propres demandes dappui vous seront naturellement communiquées, sans préjudice des contacts qui pourront avoir lieu au cours de cette instruction dont je souhaite quelle soit une occasion supplémentaire déchanges constructifs entre nous.
Le préfet de département (DDTEFP),
DOSSIER EMPLOYEUR
« Nouveaux services, emplois jeunes » collectivité locale
Ce dossier dauto diagnostic a pour objectif de :
- vous permettre de faire le point, en lien avec les jeunes que vous avez recrutés, sur la consolidation des activités créées dans le cadre du programme « nouveaux services, emplois jeunes » et daborder dans les meilleures conditions larrêt à terme de laide initiale de lEtat aux postes « emplois jeunes » ;
- vous permettre didentifier vos besoins en termes daccompagnement pour votre plan de consolidation des activités « NS EJ » ;
- être un outil de dialogue avec les services de lEtat, et aussi dinstruction pour laide spécifique aux activités qui peut être attribuée sous certaines conditions à certaines collectivités (cf. infra).
Il est composé en plusieurs cahiers :
- premier cahier : votre situation en 2001 (activités, jeunes) ;
- deuxième cahier : votre stratégie en 2002 qui fait apparaître vos objectifs, vos besoins pour les atteindre, y compris vos demandes dappuis ;
- troisième cahier : pour les emplois créés en 1998, vos perspectives actuelles en vue de larrêt de laide initiale au poste à la fin de la cinquième année.
Le retour de ce dossier est demandé pour...
Note : vous avez la possibilité pour répondre aux questions posées de faire part, sur papier libre, de tous les éléments dinformations qui vous sembleraient opportuns.
Vous trouverez ci-joint une notice dinformation qui sera périodiquement mise à jour sur les modifications prévues des cadres demploi de la fonction publique territoriale en 2002.
1. Nom de la collectivité (préciser le nombre dhabitants) :
2. No de convention (préciser les différents no si plusieurs conventions) et de ses éventuels avenants :
3. Date de signature : (sil y a lieu, préciser la date des différentes conventions) :
Premier cahier
Votre situation 2001
I. - Contexte géneral de la création dactivité(s)
4. Quelles sont les activités développées dans le cadre du programme NSEJ ? (préciser les dates de démarrage de lactivité)
Activité 1 :
Activité 2 :
Activité 3 :
Autres (compléter sur une feuille libre si nécessaire) :
5. Localisation de lactivité NSEJ. Préciser si lactivité est développée dans un espace qui fait lobjet dune définition particulière : zone de revitalisation rurale, zone urbaine sensible, dotation de solidarité urbaine, pays, intercommunalité, périmètre dun plan local dinsertion par léconomique, objectif 2 du fond social européen :
6. Préciser les motifs du choix de ce territoire pour développer le nouveau service, les liens noués avec dautres services, qui interviennent auprès du même public :
7. Préciser les objectifs initiaux de la création de la nouvelle activité (ou des nouvelles activités si plusieurs activités nouvelles ont été développées) et les réponses apportées aux besoins repérés
- Préciser les liens de la nouvelle activité avec les activités déjà développées : quelle est la cohérence entre lactivité NSEJ et les missions habituelles de la collectivité, son degré dinnovation par rapport à des missions traditionnelles ?
- Préciser notamment si les services de la collectivité locale sont mis à contribution, en appui à lactivité NSEJ (et de quelle manière : mise à disposition de personnel, de locaux). Ou bien, lactivité NSEJ vient-elle en appui des activités traditionnelles (prolongement, appui) ?
- Préciser le service de rattachement : organigramme
- Par rapport à la création initiale de lactivité, préciser les évolutions éventuellement intervenues :
II. - GESTION DU PERSONNEL
8. Eléments généraux.
NOMBRE DE POSTES EQUIVALENT temps plein |
|
---|---|
a) Effectif salarié total au 1er juillet 2001 : | |
Nombre de contrats aidés : | |
b) Nombre de postes « emplois jeunes » créés : | |
c) Total des postes « emplois jeunes » occupés au 1er juillet 2001 |
ANNÉE de recrutement |
NOMBRE de postes EJ |
DATE du recrutement par poste EJ |
NOMBRE de remplacements |
INTITULÉ des postes |
---|---|---|---|---|
1997 | ||||
1998 | ||||
1999 | ||||
2000 | ||||
2001 |
9. Préciser les changements et évolutions qui sont intervenus dans les postes.
10. En cas de rotation importante des EJ préciser les motifs :
11. Quelle est la fourchette de salaire mensuel brut pour les emplois-jeunes ?
12. Compléments de salaires, évolutions, et en général avantages qui ont pu être accordés aux « emplois jeunes » notamment par référence aux personnels statutaires :
13. Une politique de recrutement des jeunes a-t-elle été suivie en particulier (niveaux de qualification, diplômes, publics particuliers) ? Préciser :
14. Quelles actions spécifiques de formation avez-vous mis en place pour professionnaliser les emplois-jeunes ? Quels appuis avez-vous sollicités ?
15. Y-a-t-il eu intervention dun organisme dinformation conseil ?
une fois :
plusieurs fois :
pour quelles actions :
jamais :
16. Un tuteur-référent a-t-il été nommé au sein de la structure ?
Si oui, qui occupe cette fonction, selon quelle méthode et avec quel objectif ?
17. La fiche individuelle bilan des actions de professionnalisation (annexe).
18. La fiche individuelle perspectives (annexe).
Renseigner autant de fiches 17 et 18 que de postes occupés.
Vous pouvez faire usage de lattestation dactivité jointe.
III. - ACTIVITÉ PASSÉE ET PRÉVISIONNELLE
19. Sur quel secteur lactivité se positionne-t-elle ?
Education , transport , environnement , NTIC ,
Famille , santé, solidarité , culture , tourisme , sport ,
Logement, vie de quartier , prévention, sécurité , justice , si mixte, précisez
Autre secteur :
20. Tout projet est issu dun territoire donné, à un moment donné, parce quune personne (ou une structure) a identifié un besoin non satisfait et a décidé dagir pour y répondre. Il sagit donc, dans un premier temps, de rappeler succinctement les éléments du contexte local ayant varié depuis lorigine du projet avant dexaminer la situation actuelle.
Le contexte a-t-il évolué depuis lorigine et comment ?
Quelles en sont les raisons ?
Des opportunités se sont-elles présentées et si oui lesquelles ?
Des difficultés sont-elles apparues et si oui lesquelles ?
Quels sont les dysfonctionnements qui nont pas été résolus ?
Ces éléments de contexte ont-ils été pris en compte et comment ont-ils fait évoluer votre offre ?
Autres éléments à mettre en lumière :
21. Comment situez-vous globalement votre activité aujourdhui.
Diriez-vous aujourdhui que :
- lactivité est dores et déjà consolidée :
- sa montée en puissance lui permettra bientôt dêtre consolidée :
- vous navez pas encore trouvé de solution économique bien que le service soit unanimement apprécié mais vous pensez quelle existe :
- lactivité pose des problèmes objectifs de solvabilité :
- la collectivité ne souhaite pas maintenir lactivité :
Et pourquoi ?
22. Tableau : identification des différents secteurs dactivités de la structure.
Renseigner cette page autant de fois que vous avez dactivités faisant intervenir les emplois jeunes.
Intitulé de lactivité 1 :
Fonction du ou des emplois-jeunes
Nombre dEJ impliqués dans la réalisation du service
Qui sont les usagers, bénéficiaires ? Préciser les publics visés par lactivité
Qui intervient dans la prescription des prestations ? (organisme intermédiaire proposant lactivité au destinataire final : CCAS, autres collectivités, comité dentreprise, CPAM...)
Avez-vous des partenaires économiques et financiers ? Perspectives
Sur quels autres partenariats (encore non mentionnés) votre activité sappuie-t-elle ? (associations du même secteur dactivité, création de synergies avec dautres collectivités,...)
Avez-vous déjà été amenés à étudier la cible correspondant à cette activité (« étude de marché », questionnaires, autres) ?
Y a-t-il des activités « concurrentes » directes ou indirectes (associations, entreprises, administrations exerçant une activité connexe) à votre activité ? Des partenariats ont-ils été ou sont-ils envisagés avec ces « concurrents » ? Expliquer
Quelle est lunité de prestation pour cette activité (jours, heures, nombre dateliers, nombre de spectacles,...)
Quel est le volume de lactivité prévu pour lannée 2001 ?
Quels sont les tarifs des prestations fournies ?
23. Moyens pour soutenir, mettre en uvre, développer lactivité.
En reprenant le tableau suivant pour chaque activité décrite ci-dessus au tableau 22, décrivez à titre indicatif les moyens mis en uvre pour chacune dentre elles (ressources humaines, techniques, partenariales, financières) : cet exercice est pédagogiquement utile à conduire, même si vous ne disposez pas dune véritable comptabilité analytique.
ACTIVITÉ numéro |
EXEMPLE | EVALUATION budgétaire |
---|---|---|
Moyens techniques : | ||
- Investissements (incorporels et corporels) | Machines, véhicules, logiciels, mobiliers, etc. | |
- Coûts directs de la prestation (hors salaires) | Fournitures de bureau, impression de documents, etc., remises à lusager | |
- Imputation des coûts indirects de lactivité (hors salaires) | Téléphone, photocopies, local, électricité, charges | |
Moyens humains Emplois affectés à lactivité : - emplois jeunes ; - autres emplois |
||
Apports en nature des partenaires | ||
- Moyens techniques | Communication, locaux, matériel | |
- Ressources humaines | Détachement, valorisation du bénévolat |
24. Financement de lactivité en 2001.
Décrivez les ressources que lactivité permet dobtenir (réalisez autant de tableau que vous avez dactivités décrites aux tableaux 22 et 23).
LES PRODUITS DE LACTIVITÉ/ACTIVITÉ No ... | MONTANT |
---|---|
Aide au poste : - Etat NSEJ (via le CNASEA) - autres - ... |
|
Facturation aux usagers, destinataires | |
Tiers payant et/ou subventions dédiés à des services rendus : - privé - public |
|
Valorisation des apports en nature (voir tableau précédent) | |
Autres subventions | |
Total |
25. Pouvez-vous fournir les mêmes données pour les années n - 1 et n - 2 ?
26. Léquilibre « économique » de lactivité tel que décrit ci-dessus est-il susceptible dêtre modifié en 2002 ? Précisez :
27. Eléments dimpacts de lactivité : par rapport aux actes mis en uvre, aux publics visés, aux territoires, quels éléments dimpact, deffets positifs, pouvez-vous mettre en valeur ?
- Cet impact satisfait-il vos objectifs initiaux ?
- Satisfait-il vos publics cibles et, auquel cas, de quels éléments disposez-vous pour apprécier cette satisfaction ?
- Quelles difficultés peuvent motiver un écart entre vos objectifs et les résultats atteints ?
- Vous nhésiterez pas à faire apparaître, selon votre jugement, les « coûts évités » par lintervention, notamment pour les activités de type animation, médiation.
Deuxième cahier
Votre stratégie de consolidation en 2002
Vous venez de réaliser un diagnostic assez complet qui a porté sur le positionnement et lorganisation de loffre, lutilisation des ressources tant techniques, humaines et partenariales que financières. Il a vraisemblablement fait émerger des points forts et des points faibles, des besoins daccompagnement, dappui.
Il vous appartient de transformer ce diagnostic en plan daction, en fonction des objectifs que vous vous fixez, de la stratégie que vous développez pour atteindre ceux-ci.
Noubliez pas que plusieurs stratégies de consolidation peuvent se conjuguer pour aboutir à un équilibre après arrêt de laide initiale au poste.
Vos objectifs
Relatifs à lactivité
28. Votre objectif est-il le maintien, le développement, la réduction de lactivité ?
a) Sans changement quant à la structure de rattachement (collectivité, cf. organigramme)
b) Changement dans la structure de rattachement
Relatifs à lenvironnement
29. Objectif dapprofondissement de partenariats ?
30. Objectif de création de nouveaux partenariats ?
Précisez notamment si vous subventionnez des associations, au titre du programme NSEJ, ou à un autre titre, dans le même champ dactivité.
Relatifs aux jeunes
31. Variations prévues de leffectif en 2002 (décrivez) ?
32. Prévisions dintégration des jeunes dans la fonction publique territoriale
GRADES |
NOMBRE ouverture et poste aux concours FTP prévus en 2002 |
NOMBRE de création poste budgétaire 2002-2003 |
RECRUTEMENT direct |
NOMBRE total de jeunes dont lintégration est proposée |
---|---|---|---|---|
Administrateur | ||||
Attaché | ||||
Rédacteur | ||||
Adjoint administratif | ||||
Agent administratif sans concours |
||||
Etc. | ||||
Total |
33. Stratégie globale
Votre stratégie globale par rapport à ces objectifs peut suivre plusieurs pistes, en agissant sur les moyens mobilisés par lactivité, le prix des prestations, des économies déchelle, des variations de lactivité, la recherche de partenaires...
En quelques mots, décrivez votre stratégie :
34. Votre plan daction
Une stratégie se traduit par des plans daction précis, selon les activités :
ACTIVITÉS et partenaires actuels et envisagés Stratégie et pérennisation |
ACTIVITÉ 1 Nombre dEJ (rappel) |
ACTIVITÉ 2 Nombre dEJ (rappel) |
ACTIVITÉ 3 Nombre dEJ (rappel) |
---|---|---|---|
1. Développement de lactivité, de nouvelles prestations pour accroître les produits directs de lactivité | |||
2. Augmentation des contributions publiques ou privées (autres que la facturation directe des prestations) permettant de rémunérer la prestation ou de solvabiliser la demande par de nouveaux partenariats | |||
3. Substitution de laide au poste par dautres subventions déquilibre | |||
4. Reprise de tout ou partie de lactivité par une autre structure publique ou privée | |||
5. Mutualisation des moyens entre collectivités (contrat dagglomération, syndicats, intercommunalité) | |||
7. Autres pistes |
35. Quels que soient vos objectifs et hypothèses de travail, et la mesure appliquée à votre projet par les services de lEtat, vous pouvez bénéficier dun accompagnement. Cette partie vise à mieux connaître vos besoins concrets, en ce domaine, pour pérenniser votre activité et vos emplois.
Daprès vous, laccompagnement doit porter prioritairement sur :
1. Les aspects organisationnels du service ?
2. La professionnalisation et la qualification des jeunes ?
3. Lappui à la gestion ?
4. La recherche dun équilibre économique de votre projet ?
5. La recherche de financements, de partenariats ?
6. Le développement de lactivité ?
7. Autres :
Troisième cahier
Votre situation au terme de laide initiale de lEtat (emplois 1998)
Ce cahier ne concerne que les postes occupés créés en 1998
36. Nombre de postes concernés (rappel du nombre de postes occupés à ce jour qui ont été créés 1998) :
37. Vos intentions par rapport à ces postes :
a) Nombre de postes consolidés sans aide complémentaire de lEtat au-delà des 5 ans de laide initiale :
b) Nombre de postes pour lesquels la consolidation est souhaitée mais ne peut être assurée par les seuls moyens financiers de la collectivité :
c) Nombre de postes dont la consolidation nest pas souhaitée :
38. Vos intentions par rapport à lactivité elle-même à larrêt de laide initiale de lEtat :
Le plan gouvernemental prévoit pour certaines activités développées par des collectivités territoriales, notamment certaines communes rencontrant des difficultés particulières pour la consolidation de ces activités.
Trois critères doivent être croisés pour décider du principe dune aide et de son montant.
Lexistence de difficultés de financement de lactivité hors laide de lEtat : il convient danalyser lorigine de ces difficultés (nature de lactivité, publics destinataires, territoire...)
La qualité de lactivité : celle-ci sapprécie tant en fonction daspects internes (professionnalisation des jeunes, impact de lactivité sur les activités traditionnelles) quexternes (impact sur les publics, les territoires, coûts évités...).
Le territoire où elle sexerce : ces territoires peuvent être caractérisés par certains zonages permettant didentifier les communes à faibles ressources et fortes charges, relevant de la politique de la ville ou situées en zones rurales à revitaliser, leur capacité contributive et leur potentiel fiscal, tels que les classements en DSU, ZUS et ZRR.
Cette mesure a vocation à sappliquer après les cinq années du programme initial, soit pour la grande majorité des collectivités en 2003. Laide est de 50 000 F par an en moyenne, pendant 3 ans, modulable et éventuellement dégressive.
39. Dans le cas où vous sollicitez laide complémentaire de lEtat au-delà de la période de 5 ans (notamment pour les postes visés au 38-b ci-dessus), quels arguments pouvez-vous avancer à lappui de cette demande au vu des critères mentionnés :
- sur lorigine de vos difficultés à équilibrer votre activité sans laide de lEtat
- sur limpact social, par rapport à un public et un territoire de cette activité, et les effets négatifs quauraient sa réduction ou suppression
- sur les autres pistes de consolidation de ces postes (autres partenaires financiers que lEtat)
- sur les éléments de qualité de lactivité
Autre :
Rappel : la mesure daide spécifique aux collectivités locales est dapplication en 2003 pour les emplois 1998.
ANNEXES AUX QUESTIONS 17 et 18 (2 fICHES)
Fiche individuelle I
Bilan en matière de professionnalisation depuis lembauche du salarié
Fiche individuelle II
Perspectives de professionnalisation
pour les douze prochains mois
Fiche établie le pour la année du contrat
transmise au DDTEFP le
Quelles sont les évolutions envisagées par rapport au salarié :
Nom
Prénom
Niveau à lembauche (VI à I)
No de convention
- son maintien dans lemploi :
- sur le même poste
- avec changement de poste
- avec changement de statut CDI CDD
- la recherche dun autre employeur :
- à linitiative du salarié
- du fait de lemployeur actuel
Quelles sont les actions envisagées au regard de ces évolutions et quelles ressources pensez-vous mobiliser, en matière de :
MISE EN UVRE (DONNÉES DISPONIBLES) | ||||
---|---|---|---|---|
a | b | c | ||
A | Bilan de compétences | |||
B | Inscription pour obtention dun diplôme, certificat ou titre, par la validation des acquis dexpérience et/ou de formation ou inscription à un concours | |||
C | Autres actions : prestations dorientation, de conseil... | |||
D | Formation : recours à des prestations externes | d | ||
E | Autres modalités daccompagnement du salarié | e | f | |
F | Autres actions envisagées | |||
a Prestataire. b Financements (disponibles-nature). c Date envisagée (mois-année). d Durée (en jours). e Statut de la personne mobilisée (tuteur). f Mode daccompagnement. |
Quelles sont les difficultés rencontrées pour ? Observations
- formaliser les actions à mettre en uvre :
- mettre en uvre ces actions :
- envisager dautres actions (F) :
Prévoyez-vous de mettre en uvre une « attestation dactivité » ou un document équivalent récapitulant les activités développées par le salarié ?
oui non
Notice dinformation sur laccès à la fonction publique territoriale
et les perspectives de modification de cadres demploi en 2002
La poursuite du programme gouvernemental pour lavenir des « emplois jeunes » comporte une série de mesures statutaires dans la fonction publique territoriale pour faciliter laccès de celle-ci aux intéressés et pour intégrer à lemploi statutaire les métiers nouveaux qui ont émergé au cours de la réalisation du programme.
Dans le cadre de la réglementation actuelle les emplois jeunes peuvent accéder à la fonction publique territoriale par recrutement direct sans concours pour les cadres demplois affectés de léchelle de base de rémunération (E2) ou après réussite aux concours externes.
Ce dispositif sera complété par la mise en place, dans les cadres demplois concernés, de concours de la « troisième voie » dont le principe a été posé par larticle 18 VI de la loi 2001-2 du 3 janvier 2001 complétant larticle 36 de la loi no 84-53 du 26 janvier 1984.
Ces concours peuvent être ouverts, dès lors que le statut particulier du cadre demplois le prévoit, aux candidats justifiant de lexercice, pendant une durée déterminée, dune ou plusieurs activités professionnelles (les emplois jeunes entrant tout particulièrement dans ce cadre), dun ou plusieurs mandats de membre dune assemblée élue dune collectivité territoriale ou dune ou plusieurs activités en qualité de responsable dune association. Sans leur être réservés, ces concours permettront aux emplois jeunes de valoriser lexpérience acquise notamment dans les collectivités. Le dispositif juridique à mettre en place nécessite dintégrer cette troisième voie de concours aux différents décrets en Conseil dEtat portant statut particulier des cadres demplois puis par des décrets simples de déterminer les modalités dorganisation et les épreuves de ces concours.
La modification des statuts doit permettre également, sur la base de lanalyse fonctionnelle des emplois jeunes à laquelle il a été procédé, de modifier la définition des missions propres aux différents cadres demplois afin de prendre en compte les métiers ou fonctions nouvelles apparus dans le cadre du programme emplois jeunes afin dassurer à terme la pérennité des services qui ont été mis en place.
Compte tenu de leur ampleur, toutes ces modifications statutaires ne pourront être publiées en même temps. Ainsi le conseil supérieur de la fonction publique territoriale a examiné dans sa séance du 5 juillet 2001, une première série de modifications regroupées en deux décrets (lun relatif à linstauration du 3e concours, lautre ayant pour objet la mise à jour des missions) touchant 5 cadres demplois de catégorie C et B (adjoints danimation, animateurs, agents qualifiés du patrimoine, assistants de conservation du patrimoine, rédacteurs), retenus notamment en fonction de limportance des effectifs demplois jeunes exerçant des fonctions en adéquation avec les missions dévolues à ces cadres demplois (12 000 jeunes pourraient être concernés). Ce choix permettra notamment doffrir un débouché statutaire aux emplois jeunes exerçant des fonctions de médiation sociale, fonctions que ces textes permettent dadjoindre expressément au cadres demplois dadjoints danimation et danimateurs. Ces décrets seront publiées dans les prochaines semaines après leur examen par le Conseil dEtat.
Au cours de la séance du conseil supérieur prévue à la fin du mois doctobre seront présentés les décrets visant dune part à fixer les modalités dorganisation des concours de la 3e voie dans les cinq cadres demplois précités et dautre part à procéder à une nouvelle série de modifications statutaires pour adapter les missions dautres cadres demplois et pour ouvrir dautres concours de la 3e voie (pourraient être concernés par louverture dun concours de la 3e voie une dizaine de cadres demplois supplémentaires). Une information complémentaire sera apportée sur ces cadres demploi.
Il restera, afin que lensemble du dispositif réglementaire soit en vigueur, à publier dans les premiers mois de lannée 2002, les modalités dorganisation de la 2e série de concours de la 3e voie et à procéder aux derniers aménagements statutaires notamment, sil y a lieu, ceux qui consisteraient à ouvrir, au sein des cadres demplois existants, des spécialités nouvelles.
Lensemble de ce dispositif permettra notamment aux autorités organisatrices de concours (CNFPT, centres de gestion, collectivités non affiliées) douvrir dès 2002 une première session des 3e concours.
Lattention de lensemble des partenaires doit cependant être à nouveau appelée sur lintérêt qui sattache à ce que les jeunes qui sont en possession des diplômes leur permettant de présenter les concours externes, notamment ceux qui ont été recrutés au début du programme « nouveaux services emplois jeunes », déposent dès que possible leur candidature à ce titre.
GRILLE DE LECTURE DU DOSSIER EMPLOYEUR COLLECTIVITÉS LOCALES À DESTINATION DES SERVICES DÉCONCENTRÉS DE LÉTAT
Le dossier employeur, examiné à laide de ce guide de lecture, doit vous permettre :
- de faire un bilan de lactivité créée et de la professionnalisation des jeunes ;
- de déterminer les perspectives des activités et des jeunes, notamment au regard des perspectives dintégration dans la fonction publique territoriale ;
- de mobiliser vos crédits dingénierie en appui à une démarche de consolidation ;
- de mettre en uvre, le cas échéant, laide spécifique prévue par le plan gouvernemental.
Premier cahier : situation 2001
I. - CONTEXTE GÉNÉRAL DE LA CRÉATION DACTIVITÉ(S)
Question 4 : activités développées.
Cette question vous donne une visibilité sur les activités créées à loccasion du programme, de leur cohérence entre elles, comme avec les missions traditionnelles de la collectivité.
Questions 5 et 6 : localisation de lactivité NSEJ, motivation du choix du territoire.
Cette information vous est particulièrement utile pour la mise en place de laide spécifique aux collectivités locales, qui intègre un critère de zonage territorial, et de même suppose une appréciation complète de lapport social dune activité, cet apport se concevant notamment par rapport à un territoire et à ses difficultés (cf. annexe IX).
Plus généralement, linformation est à recouper avec le diagnostic dancrage territorial, et permet de resituer lactivité dans un contexte denvironnement plus ou moins « porteur » pour celle-ci.
La localisation fournit également des informations sur les partenariats possibles pour lactivité, les jeunes.
Question 7 : objectif de la création dactivité et place de celle-ci dans la collectivité.
Cette question permet à la collectivité dexpliciter la stratégie suivie lors de la création dactivité et de resituer celle-ci par rapport à ses missions traditionnelles : cet éclairage est particulièrement important dans la perspective du maintien de lactivité, de son augmentation ou de sa réduction, etc.
Elle contribue à mesurer lapport de la nouvelle activité pour la collectivité (et, à linverse, au « poids » que celle-ci peut représenter), la part prise dans la modernisation du service public local.
II. - GESTION DU PERSONNEL
Questions 8 à 10 : éléments généraux, nombre de postes créés, effectifs, modifications des postes.
Cette série de questions permet de faire un point de la « vie » de la convention et den apprécier la situation exacte au moment où le dossier est examiné.
Une rotation importante des effectifs peut-être lindice dune difficulté à maîtriser lactivité. Il est intéressant dapprécier si la difficulté a été initiale, puis surmontée, permanente, etc.
Elle permet de quantifier exactement le nombre de jeunes pour lesquels la collectivité doit se déterminer à lissue de laide initiale de lEtat.
Questions 11 à 12 : salaires.
Cette information permet dappréhender la situation des jeunes au sein de la collectivité, au regard des autres agents, titulaires et non titulaires. Les efforts faits par la collectivité en faveur des jeunes, notamment pour faciliter leur accueil et leur intégration dans une structure, sont ainsi mis en lumière.
Question 13 : critères de choix au recrutement.
Cet aspect peut être partie intégrante du projet initial : favoriser laccès à lemploi de publics peu diplômés, en provenance de quartiers difficiles, etc.
Cest un élément de qualité à retenir, mais aussi dimpact de lactivité, qui intervient dans votre appréciation globale dun projet.
Questions 14 à 16 : appuis extérieurs, tutorat.
Ces différents indicateurs des appuis sollicités ou non par la collectivité peuvent également vous guider dans la mobilisation dappuis complémentaires.
Leur lecture est à combiner avec lappréciation poste par poste (cf. infra).
Questions 17 et 18 : poste par poste, fiches individuelles bilan, perspectives.
Les fiches individuelles sont un éléments dappréciation, très concret, de votre appréciation sur les efforts de professionnalisation engagés par lemployeur - cest donc un élément de qualité du dossier.
Elle peuvent également, en cas de difficultés constatées, justifier un appui de votre part, en liaison, comme le prévoit la circulaire (annexe IV), avec le niveau régional.
Enfin, elles servent de repère pour la préparation des éventuelles sorties des jeunes vers le marché du travail.
III. - ACTIVITÉ PASSÉE ET PRÉVISIONNELLE
Question 19 : secteur(s) dactivité(s).
Selon le secteur dactivité vous associez le ministère compétent à votre instruction.
La nature de lactivité a des effets importants sur ses modes dexercice et de financement, elle éclaire la décision qui peut être prise par la collectivité sur son maintien.
Dans le cas où vous seriez saisi dune demande de mise en place de laide spécifique au maintien de lactivité, elle offre un cadre danalyse : quel est son caractère stratégique, comment sintègre-t-elle dans loffre de services de la collectivité, etc.
Question 20 : éléments du contexte local.
La collectivité peut faire un historique du développement de lactivité, des obstacles rencontrés etc. Elle éclaire les nouveaux choix quavance lemployeur pour se préparer à linterruption de laide initiale de lEtat.
Question 21 : situez votre activité.
Permet à lemployeur de sauto-évaluer, en vue de formuler sa stratégie, des demandes dappui. Elément de clarification de son propre jugement sur son projet. Elément de remontée dinformation prévue par la circulaire (annexe X).
Question 22 : identification des différents secteurs dactivité faisant intervenir les EJ.
Le tableau permet une analyse rapide des composantes dune activité. Il est autant un appui méthodologique pour la collectivité qui a développé une activité, et sinterroge ainsi sur ses différents aspects, quun moyen pour vous den apprécier les aspects internes et externes, la maîtrise, etc.
Il permet dapprécier la nature des tâches confiées au jeune (à cet égard, vous suggérez lemploi de lattestation dactivité).
Il est par excellence loutil qui vous permet de juger de lopportunité de mobiliser vos crédits dingénierie pour appuyer des réflexions complémentaires.
La cible du service (clients, usagers, bénéficiaires) informe sur le caractère plus ou moins solvable de lactivité et sur sa dimension sociale au sein de la politique conduite par la collectivité.
Les partenariats économiques, financiers, associatifs, les prescripteurs, permettent de positionner le projet dans son environnement : la collectivité conduit-elle seule le service ou a-t-elle cherché à linsérer dans une offre de services plus large, faisant intervenir dautres acteurs qui peuvent intervenir dans la consolidation de lactivité ?
La connaissance du marché, la capacité à définir des indicateurs physiques et mesurables (volume, coût unitaire) du fonctionnement permet destimer si le service a été bien défini et limportance du volume dintervention mesuré - dans la mesure où souvent, une collectivité ne facture pas intégralement le coût du service à ses bénéficiaires, cette réflexion est plutôt un indicateur sur ses objectifs, leur caractère maîtrisé, etc.
Question 23 : moyens pour soutenir, mettre en uvre, développer lactivité.
Il ne sagit pas ici de mobiliser une véritable comptabilité analytique mais de faire apparaître lensemble des moyens qui concourent à lexercice de lactivité : cette identification du « poids » réel de lactivité est particulièrement importante pour conduire la réflexion sur son maintien, son développement etc.
Question 24 : financement 2001.
Décomposition des ressources de lactivité qui vous permet de visualiser la part des ressources/produits représentée par laide initiale de lEtat : cest un indicateur important de la capacité déjà atteinte par la structure à faire face dans le futur à linterruption de cette aide - ou à sappuyer sur une des mesures du plan pour accroître/atteindre son équilibre.
Permet une approche globale de la structure des produits : quelles recettes génère lexploitation, quelle part des charges couvrent-elles ? Quelle est la part relative des subventions aux postes et des autres subventions dans le total des recettes (et par activité si nécessaire) ?
Questions 25 et 26 : pouvez vous fournir les mêmes données pour les années n-1 et n-2, pour 2002.
Une approche historique des produits de lactivité est souhaitable, surtout si vous ne disposez pas de cette information via les bilans annuels - vous appréciez lopportunité de demander à la collectivité deffectuer ce travail, en particulier si elle sollicite une aide au maintien de lactivité, auquel cas ses projections pour 2002 permettent dapprécier le volume dactivités choisi.
Question 27 : éléments dimpact de lactivité.
Cette question a une double valeur, dappui méthodologique et d« aide à la décision » pour la collectivité ainsi que déclairage pour votre instruction, dans lhypothèse où serait sollicitée une aide spécifique à cette activité.
Cette question invite la collectivité à mesurer lapport, notamment social, de lactivité créée. Cet apport est à mettre en regard avec le coût du maintien de lactivité, identifié à la question précédente.
En revanche, cette analyse ne peut revêtir le même caractère objectif que les informations sollicitées par le tableau, notamment lorsquil sagit de raisonner sur des « coûts évités ».
Deuxième cahier : stratégie de consolidation en 2002
Les objectifs pour lactivité, son environnement et les jeunes
Les éléments figurant dans le dossier vous donnent, ainsi quà la collectivité, une vision actualisée de la situation de lactivité - il reste à celle-ci à déterminer ses objectifs pour lannée qui vient, avec la perspective pour les emplois créés en 1998 que 2002 est la dernière année de laide initiale de lEtat au poste.
Question 28 : objectifs pour lactivité.
La collectivité se détermine en termes généraux pour lannée à venir par rapport à son activité, elle vous précise ses intentions sur la situation de lactivité : changement dans lorganigramme voire externalisation de tout ou partie de lactivité, qui peut être une des situations envisagées par une collectivité.
Questions 29 et 30 : environnement.
La collectivité vous précise si elle entend poursuivre lactivité dans les conditions décrites par le dossier ou si elle souhaite sappuyer sur dautres partenaires institutionnels. Ces éléments denvironnement (y compris sur les aides quelle peut accorder à des associations) vous donne une vision de son cadre stratégique.
Questions 31 et 32 : objectifs relatifs aux jeunes.
Corrélativement à la question précédente, les objectifs dactivité se traduisent par des postes quantifiés. Il importe à cette occasion de faire un point des projets de la collectivité en matière dintégration des jeunes dans la fonction publique territoriale : peut-elle quantifier ses intentions, cette quantification suppose-t-elle, et à quelle hauteur, des organisations de concours ?
Cette information est à consolider dans le département, en lien avec les autorités organisatrices de concours.
Elle peut vous conduire à prévoir une mobilisation anticipée du service public de lemploi pour les jeunes qui se retourneraient vers le marché du travail.
Questions 33 et 34 : stratégie et plan daction.
Atteindre les objectifs mentionnés suppose une stratégie exposée, puis détaillée, qui intègre larrêt de laide initiale de lEtat au poste, et doit permettre à la collectivité de dégager les moyens spécifiques de poursuite de lactivité. Le tableau 34 propose un certain nombre de pistes parmi lesquelles la collectivité peut se déterminer.
En tout état de cause, et même dans lhypothèse où vous seriez conduit à mobiliser laide spécifique prévue, celle-ci étant en moyenne de 50 000 F - contre 100 000 F auparavant - le maintien de lactivité suppose que de telles stratégies soient suivies par la collectivité.
Question 35 : besoins daccompagnement.
Le tableau permet à la collectivité de faire part des besoins quelle identifie pour atteindre les objectifs dactivités et demploi quelle a exposés.
Ce tableau vous permet de déterminer les appuis que vous pourrez lui apporter dans sa démarche :
- au titre de la mobilisation de vos crédits dingénierie ;
- par la mobilisation de laide spécifique si elle y est éligible ;
- dans lappui à des démarches de professionnalisation des jeunes.
Troisième cahier situation à larrêt de laide initiale de lEtat
Question 36 : nombre de postes concernés.
Sont concernés les postes créés en 1998, pour lesquels laide initiale de lEtat sarrête en 2003, 2002 devant être une année danticipation et de préparation aux conséquences, sur lactivité, les jeunes de cet arrêt. Le nombre de postes permet de mesurer limportance quantitative de la question.
Question 37 : intentions par rapport à ces postes.
Les réponses a, b, c, qui servent de support à lévaluation du programme (cf. annexe X de la circulaire) donnent une visibilité sur lannée 2002 (à relier aux questions 31 et 32 pour les perspectives dintégration des jeunes dans la fonction publique territoriale) et aux actions que vous aurez à conduire : appui à lorganisation des concours en vous assurant de linformation des autorités organisatrices, mobilisation de laide spécifique quand elle est demandée, du service public de lemploi si nécessaire.
Question 38 : intentions par rapport à lactivité.
La question du maintien de lactivité au-delà des 5 ans de laide initiale peut ne pas se recouper exactement avec celle de lintégration des jeunes ; il importe de clarifier les intentions de la collectivité par rapport à celle-ci, notamment si une demande daide à lactivité vous est adressée.
Question 39 : demande de laide spécifique.
Des critères (cf. annexe IX) sont prévus pour la mobilisation de cette aide. Les arguments avancés par la collectivité, comme lexamen de tout son dossier, vous fournissent la base dun échange qui doit alors se prolonger en 2002 pour apprécier le bien-fondé de sa demande.
ANNEXE I ter
LES CONTRATS DOBJECTIFS
Les contrats dobjectifs ont été utilisés, notamment avec de grandes collectivités locales, ou entreprises publiques, lors du lancement du programme.
Cette formule dengagement est particulièrement adaptée à la situation demployeurs de grande taille (SNCF, RATP, ville de plus de 100 000 habitants...) qui disposent de services de gestion des ressources humaines, et ont souvent recruté en nombre des emplois-jeunes.
Ces contrats peuvent demeurer un instrument utile en direction de ce type demployeurs quantitativement importants, de préférence au simple envoi du dossier employeur sous la forme proposée par la circulaire.
En effet ces employeurs ne sont pas destinataires des mesures daide financière directe du plan gouvernemental prévues pour les organismes de droit privé ou certaines collectivités locales à faibles ressources. Vous navez donc pas, par définition, à examiner dans quelles conditions ces mesures sappliquent.
En revanche, ces employeurs sont, comme tout autre employeur bénéficiaire de laide initiale, concernés par une obligation de bilan, et susceptibles de recevoir des appuis à leur démarche de consolidation et de professionnalisation pour laquelle ils doivent se fixer des objectifs.
La préparation dun contrat dobjectifs vous offre un cadre de dialogue et danticipation sur tous ces points avec lemployeur, à qui vous pouvez alors apporter tous les éléments dinformation et de stratégie que vous développez au niveau du département et de la région dans le cadre de la mise en uvre du plan gouvernemental, et des outils qui laccompagnent.
Le document que vous élaborez avec ce type demployeurs devrait donc toujours comprendre une partie « bilan » et une partie « objectifs ».
Vous pouvez dans le cadre de sa préparation leur apporter sur vos crédits dingénierie une aide à leur réflexion, prévoir un accompagnement de certaines de leurs actions.
Vous pouvez également mobiliser les dispositifs dappui à la professionnalisation locaux ou régionaux (rôle des plates-formes régionales) comme les différents réseaux actifs dans le champ de la consolidation des activités (diffusion de bonnes pratiques, expertises...).
Vous apportez, dans le cas de collectivités locales, les informations nécessaires sur les perspectives dévolution des cadres demploi de la fonction publique territoriale.
Les perspectives dévolution des activités, les objectifs que se fixe lemployeur dans le cadre de votre dialogue avec lui, vous permettent danticiper les besoins des jeunes.
Note : au titre du bilan vous devez comme pour tout autre employeur disposer, pour chacun des postes considérés, des fiches individuelles jeunes prévues par le dossier-type employeur.
Vous serez tenus informés - et destinataires - des contrats dobjectifs conclus.
ANNEXE II
DIAGNOSTIC DANCRAGE TERRITORIAL
DES « NOUVEAUX SERVICES, EMPLOIS JEUNES »
Objectifs et contexte de ce diagnostic
Donner une vision globale et stratégique de loffre de services et des besoins couverts sur un territoire. Ce diagnostic est un outil dorientation générale qui permet de fournir des pistes stratégiques, pour ne pas se laisser enfermer dans une logique de guichet par type demployeur, et pour avoir une vision interactive notamment sur les activités et fonctions transversales.
Faire apparaître comment loffre des « nouveaux services » ainsi que la professionnalisation de ceux-ci ont eu un impact sur le territoire.
Eclairer par des éléments de contexte et denvironnement linstruction des dossiers employeurs par les services, notamment sur les questions relatives au développement de lactivité et aux partenariats. (point de rencontre entre les deux démarches).
Ce diagnostic a une importance particulière pour linstruction des conventions pluriannuelles dans la mesure où il permet dapprécier à travers lanalyse des publics et des territoires, lapport social de la nouvelle activité dont la consolidation est envisagée, ainsi que les difficultés objectives que peut rencontrer son financement. Il en va de même de la mise en uvre de laide spécifique aux collectivités locales.
Aider à identifier les capacités de solvabilisation de lactivité sur le territoire, notamment en faisant apparaître les institutions, les acteurs qui développent des actions sur ce territoire.
Mettre en évidence des partenaires, notamment économiques, qui pourront être sollicités pour laccompagnement des jeunes sur le marché du travail (passerelles vers les entreprises).
Mobiliser les acteurs susceptibles dintervenir dans le cadre de la professionnalisation des jeunes et en particulier sur laide à laccès à lemploi.
Ce diagnostic doit être conçu comme un état des lieux dynamique en fonction des informations et expertises disponibles sur un territoire qui pourra servir à lévaluation en continu des nouveaux services. Il est indispensable de rechercher les articulations et des complémentarités avec laction des autres ministères concernés. Ce diagnostic ne sera un outil dancrage que si, donnant lieu à débat au plan local, il permet de définir des stratégies.
Il doit être conçu comme un outil de dialogue avec les autres ministères et les partenaires qui y sont associés. Il doit être un guide pour la décision du préfet (DDTEFP), et permettre dexpliciter et de justifier les décisions.
Peuvent notamment participer à la démarche :
- les institutions qui développent des politiques publiques sur le territoire (Administrations déconcentrées, collectivités territoriales, chambres consulaires, CBE...) ;
- les acteurs du conseil départemental dinsertion par lactivité économique ;
- les représentants locaux des têtes de réseaux associatifs ;
- les représentants des communautés de communes, dagglomérations ;
- les représentants du comité départemental de la vie associative ;
- la plate-forme régionale de professionnalisation.
Par ailleurs, afin daider à identifier les capacités de solvabilisation du territoire, les équipes locales, appuyées par le niveau départemental et régional devront veiller à intégrer dans leurs travaux toutes les institutions ou acteurs pertinents du territoire, tous secteurs confondus : chambres consulaires, branches professionnelles, agences de leau, EDF, OPCA, CDC, ... Des diagnostics ont été réalisés sur des territoires par diverses institutions. Ils peuvent contenir des éléments intéressants que vous pouvez intégrer dans vos réflexions.
Ce diagnostic devra donner lieu à une production écrite, ainsi quà la définition dun certain nombre de préconisations ou de grandes orientations.
Dans tous les cas, ces diagnostics seront renouvelés les années suivantes ; ils sont un instrument permanent de la conduite du programme dans tous ses aspects : consolidation et création de nouvelles activités ainsi que la professionnalisation des salariés des structures et des activités.
Eléments de méthodologie
Il semble important de croiser deux logiques, celle des filières dactivité et celle du territoire. Lentrée peut être le territoire sur lequel on étudie les domaines (filières) dactivité ; elle peut-être aussi la filière pour laquelle on déduit le territoire pertinent danalyse (par exemple pour des activités comme le tourisme où une approche régionale de filière semblerait pertinente).
Définir le territoire : un souci de réalisme vous anime dans le choix des zones et de leur nombre : il ne sagit aucunement de créer de nouveaux zonages ; vous pouvez vous appuyer sur lexistant dans votre département, en règle générale, sur les zones de diagnostic-plan local daction des équipes locales du SPE. Dans les cas où sont engagés des diagnostics particuliers, notamment par ou à la demande des élus, : quartiers, zones de la politique de la ville, pays au sens de la LOADDT, intercommunalités vous vous assurez de la cohérence de ces démarches entre elles et pouvez mobiliser en appui à celle-ci les appuis spécifiques qui sont prévus à cet effet (crédits de contrats de plan, interventions de la Caisse des dépôts, équipes MOUS de la politique de la ville...).
Mener cette réflexion par familles ou domaines dactivité (ex : culture, sports, tourisme, environnement,...). Cette préconisation ne doit pas faire obstacle à certaines analyses que vous aurez à mener par fonction à caractère plus transversal et plus spécifique à ce programme, (ex : la médiation,...).
Questions à traiter
Bénéficiaires et activités :
Quels sont les bénéficiaires visés ? (y-a-t-il parmi eux des publics prioritaires ?) Distinguer les bénéficiaires directs et indirects.
Quels sont les besoins de ceux-ci satisfaits par le nouveau service ?
Dans quelle mesure répondait-on à ces besoins avant la création de la nouvelle activité ?
Existant sur le territoire en terme doffre de services dans les mêmes domaines dactivités :
Quelle est loffre de services sur le territoire dans ce domaine dactivité hors programme « NS EJ » ?
Quels sont les acteurs qui interviennent dans le cadre de ces services ? Quels financeurs ? Quelles institutions ?
Quelles sont leurs modalités dintervention ?
Quels sont les nouveaux services qui se sont développés (dans le domaine dactivité considéré) depuis la mise en place du programme « NS EJ » ?
Avec quels partenariats ?
Comment cette offre de services a-t-elle évolué ?
Quelles sont les attentes nouvelles par rapport au développement de lactivité ?
Articulation des « NS EJ » avec les services existants :
Comment les nouveaux services développés sarticulent-ils avec ceux qui pré-existaient ?
Quelles synergies se sont développées ?
Quelles ont été (ou sont) les difficultés rencontrées ?
Quelles articulations avec les autres politiques (/dispositifs) menées sur le territoire ?
Quels sont les apports des nouveaux services par rapport aux services existants ? Existe-t-il des indices de satisfaction/éléments dappréciation de ces nouvelles activités ?
Quel est leur « plus » ?
Y a-t-il concurrence entre les activités nouvelles et les activités pré existantes ? Expliquer
Y a-t-il concurrence entre les nouvelles activités ?
Le maillage de ces services est-il insuffisant/excessif ?
Perspectives :
A la lumière des analyses ci-dessus, quels types de priorités peut-on se fixer pour lapplication du plan gouvernemental sur ce territoire : quels types de services dans quelle partie du territoire manifeste le plus grand apport social ?
Des regroupements, des nouvelles répartitions entre ces nouveaux services sont-ils envisageables ? (groupements demployeurs, mutualisation des moyens...).
La création de nouveaux services dans le territoire est-elle envisageable ?
En fonction de la mobilisation actuelle des partenaires présents sur le territoire en faveur des nouveaux services, quelles sont les perspectives que ces partenariats soient accrus voire que de nouveaux partenaires interviennent ? Identifier notamment les capacités de cofinancement afin davoir une vision densemble de ceux-ci, de leurs modalités et de leur terme.
Etes-vous en capacité de porter un jugement sur les perspectives dévolutions possibles des activités sur le territoire au regard de facteurs dévolution perceptibles dès aujourdhui ?
Quels contacts avec le monde économique, les branches professionnelles, le secteur marchand, sont-ils susceptibles de favoriser la création de passerelles pour des jeunes qui ne resteraient pas sur le poste quils occupent (repérage des secteurs dactivités où les jeunes ont acquis des expériences qui pourraient être valorisées auprès dautres employeurs) ?
Quelles initiatives prioritaires prendre pour ouvrir des capacités daccueil qui font défaut en matière de bilan de compétence, de formation et de validation des acquis ?
ANNEXE III
FICHIERS DU CNASEA RELATIFS AUX EMPLOYEURS
Ces fichiers vous seront transmis par le CNASEA à ladresse Internet de la DDTEFP (dd« xx »@travail.gouv.fr).
Ces fichiers sous format « Excel » sont au nombre de trois :
- le premier regroupe les « associations » et les employeurs codifiés « autres » (J dep asso.xls) ;
- le second regroupe les « communes » et les « autres collectivités territoriales » (J dep comm.xls) ;
- le troisième regroupe les autres employeurs dont les établissements publics (J dep autr.xls).
La structure du fichier « associations » est la suivante :
- 1re colonne « statut » : statut de lemployeur ;
- 2e colonne « convention » : numéro de la convention ;
- 3e colonne « postes prévus » : nombre de postes prévus par la convention ou son avenant le plus récent ;
- 4e colonne « première embauche » : date (JJ.MM.AA) du premier recrutement effectif. Ce poste peut être vacant aujourdhui, mais il nest pas clôturé ;
- 5e colonne « fin de première embauche » : date de la 4e colonne plus cinq ans. Cette date joue une fonction dalerte pour les actions daccompagnement des sorties des jeunes (exemple : date en 2003) ;
- 6e colonne « date début épargne » : il sagit de la date correspondant au 1er jour de lannée où doit être constituée lépargne dans le cadre de lapplication de la mesure dépargne consolidée. Elle vous permet de classer les dossiers employeurs par ordre de priorité ;
- 7e colonne « années épargne » : nombre dannée dépargne pour le poste de la convention ayant la date dembauche la plus ancienne ;
- 8e et suivantes : coordonnées de lemployeurs SIRET.
Les structures des deux autres fichiers sont identiques sauf les colonnes 6 et 7 qui ne figurent pas, les employeurs de ces fichiers nétant pas concernés sur la mesure épargne consolidée.
Le présent tableau doit vous permettre dorganiser votre instruction en établissant un ordre de priorité dans le traitement des dossiers employeurs qui vous seront retournés pour le 30 novembre 2001. Pour ce qui concerne les organismes de droit privé, lindicateur figurant en colonne 6 « date de début de la période dépargne » joue notamment un rôle dalerte par rapport à la mise en uvre de la mesure dépargne consolidée. La date qui y figure correspond au 1er jour du 1er mois de la première année durant laquelle doit être constituée lépargne par lemployeur pour quil puisse par la suite sengager dans la période complémentaire de trois ans. Elle est en quelque sorte la date deffet « idéale » à laquelle la convention devrait commencer de sappliquer, par conséquent avoir été précédemment instruite. Lavenant correspondant figurant au dossier employeur renseigné par lassociation et validé par vous doit être transmis au CNASEA un mois avant cette date, pour prise deffet.
En cas de transmission tardive au CNASEA, la date deffet ne sera pas modifiée, les sommes que lemployeur aura perçues en trop viendront en déduction de ses droits au cours du ou des mois suivants. Cette situation doit demeurer exceptionnelle (voir en complément annexe VII).
ANNEXE IV
UN NOUVEL OUTIL : LES FICHES INDIVIDUELLES JEUNES
(BILAN DES ACTIONS DE PROFESSIONNALISATION/PERSPECTIVES)
La mise en uvre du plan gouvernemental, notamment au moyen du dossier employeur où figurent les deux fiches individuelles relatives à la professionnalisation des salariés, établies pour chaque poste, se traduit pour chacun des jeunes par un point de situation sur le bilan des actions engagées, sur celles qui sont prévues. La systématisation de cette information permet aux divers échelons, départementaux et régionaux, dont larticulation est nécessaire, de conduire leurs actions de pilotage du programme.
Sont concernés en premier lieu (2001-2002) les emplois associatifs créés en 1998, 1999, et 2 000, les emplois des collectivités locales créés en 1998.
Ces fiches sintègrent systématiquement, les années suivantes, dans lobligation de bilan des employeurs.
1. Lutilisation des fiches
au niveau du département (DDTEFP)
Les DDTEFP, qui sont léchelon opérationnel, sont les destinataires de ces informations contenues dans les dossiers employeurs.
Elles sont utilisées :
- comme élément de « qualité » de lactivité ; la professionnalisation effective des salariés est en effet un gage de la capacité de lemployeur à satisfaire à ses obligations vis-à-vis du jeune recruté avec laide de lEtat, mais aussi de pérennité pour cette même activité. Celle-ci ne trouvera à ses consolider que si elle est conduite efficacement par des salariés professionnalisés au sein dune structure qui témoigne ainsi de sa capacité à mettre en uvre des moyens adaptés à ses objectifs ;
- pour mobiliser si nécessaire le service public de lemploi lorsquil sagit de jeunes qui se retourneraient vers le marché du travail ;
- en cas de difficultés rencontrées par un employeur pour concevoir ou mettre en uvre ces actions de professionnalisation, le service public de lemploi, en particulier lANPE et lAFPA qui se mobilisent, apporte ses appuis eu égard aux réponses disponibles sur le territoire.
En cas dinsuffisance des réponses, il sollicite les expertises du niveau régional (cf. infra).
2. Lutilisation au niveau régional (DRTEFP)
Les DDTEFP adressent à la DRTEFP lensemble des fiches bilan et perspectives du dossier employeur, ainsi que létat des difficultés quelles rencontrent le cas échéant dans leur mission dappui aux employeurs, en particulier lorsquil apparaît que pour certains secteurs dactivités, ou fonctions occupées par les jeunes dans ces activités, qui font lobjet dactions de consolidation au niveau du département, les réponses en terme de professionnalisation - dont la formation - sont insuffisantes.
Les DRTEFP sorganisent pour répondre aux besoins quils se trouvent en mesure, grâce à ces nouveaux outils, dapprécier globalement. Ils sappuient en priorité sur les plates formes de professionnalisation, dont les missions dexpertise et dingénierie trouvent à sappliquer sur la base dune information régulière.
La fiche individuelle « bilan » fera lobjet dune exploitation statistique nationale selon des modalités qui vous seront précisées ultérieurement en coopération avec la DARES.
3. Le plan daction des plates-formes,
et leur renforcement éventuel
La plate-forme, en concertation avec les différents départements ministériels propose au préfet (DRTEFP), dans le plan daction prévu par la circulaire du 30 mai 2 000, les actions qui découlent de lexploitation des informations contenues dans les fiches « perspectives ». Ces actions se fixent pour objectif :
- dapporter un appui technique à léchelon départemental dans le cadre des demandes dintervention quil lui adresse ;
- didentifier et de concevoir des réponses accessibles, tant en matière de bilan, de formation, de validation des acquis, qui paraissent adaptées aux besoins des jeunes tels quils sont connus, et validés, à travers les fiches individuelles ;
- dévaluer à travers lexploitation de ces mêmes documents létat du développement de la professionnalisation des jeunes.
Ce plan daction fait lobjet dun bilan annuel
Le caractère interministériel de la plate forme doit être mis à profit pour renforcer linformation disponible sur loffre de certification de chacun des ministères, en lien avec les activités développées par les jeunes, les besoins exprimés par les fiches perspectives. Les plate formes, notamment leurs correspondants validation, peuvent ainsi préfigurer, et contribuer à la constitution des centres de ressources qui ont vocation à se mettre en place dans le cadre de la loi de modernisation sociale.
Une proposition de coopération avec le conseil régional doit être (re)formulée : le caractère systématique des informations désormais disponibles offre en effet des possibilités dorganisation des réponses des appareils de formation, validation et orientation, qui sont de nature à mobiliser les conseils régionaux.
Le renforcement éventuel des plates formes pour faire face à ces nouveaux modes de travail peut être recherché, comme le préconisait la circulaire DGEFP du 30 mai 2 000 à travers les CPER (OREF, CARIF). Un cofinancement de poste nouveau peut être mis en uvre, soit au titre de lingénierie spécifique NSEJ, soit par un conventionnement avec la structure support au titre des crédits Objectif 3 du FSE mesure 7 volet déconcentré mobilisés au titre de la professionnalisation.
ANNEXE V
PRÉSENTATION DE LATTESTATION DE LACTIVITÉ
De quoi sagit-il ?
Il sagit dune démarche initiée par la cellule nationale de professionnalisation mise en place dans le cadre du programme « Nouveaux services emplois-jeunes », pour expliciter, formaliser et valoriser lexpérience. Elle peut constituer un cadre utile pour :
- une recherche dorientation et la construction dun projet professionnel ;
- létablissement dun parcours de validation des acquis ;
- une négociation entre un employeur et son salarié ;
- la mise en évidence dune identité professionnelle ;
- la constitution de référentiels pour des institutions ou des organisations professionnelles.
Quel est lenjeu dune telle attestation ?
Il sagit dun travail de réflexion, dexplicitation et de dialogue qui constitue :
- un préalable à laccès aux dispositifs de validation dacquis dexpérience, sans pour autant dispenser dune inscription dans les procédures spécifiques mises en place par chaque « valideur » ;
- un support pour établir un projet professionnel, un parcours de formation voire un projet de demande dembauche.
Elle concerne toute personne exerçant une activité professionnelle quelle soit salariée ou non.
Par souci de lisibilité dans ce texte, il sera entendu par « salarié » tout bénéficiaire de lattestation, quel que soit son statut, et par employeur toute structure dans laquelle les activités auront été exercées.
Quelles sont ses spécificités ?
Lattestation est élaborée conjointement par le salarié et lemployeur (ou lencadrant le plus proche).
Son élaboration peut intervenir à différents moments correspondant à des points détapes ou des moments de construction de lemploi voire des moments de rupture en vue dune recherche de mobilité. Il est possible détablir plusieurs attestations au fil des expériences vécues.
Lattestation décrit une ou plusieurs activités réalisées par le salarié. Il sagit de la description dactivités réellement exercées, observables et contextualisées et non dune évaluation de compétences.
Lattestation prend en compte le contexte dans lequel sont exercées les activités, sachant que la mission de la structure employeur, limportance de la structure, la place de lemploi dans la structure influent sur la nature des activités.
Elle peut faire lobjet dun accompagnement. Les plates-formes de professionnalisation régionales sont les lieux ressources et de référence pour lorganisation de cet accompagnement.
Un principe fondamental pour sa mise en uvre : cette démarche repose sur le volontariat des acteurs concernés (salarié - employeur). Elle ne saurait se transformer en procédure obligatoire.
La composition de lattestation dactivité
La première partie situe le contexte de lemploi : elle comprend des informations générales concernant la structure employeur, lemploi et ses finalités.
La deuxième partie contient les descriptions des activités retenues conjointement par le salarié et lemployeur (ou lencadrant le plus proche). Chaque activité est décrite à travers plusieurs indicateurs : publics bénéficiaires, objectifs de lactivité, méthodes, contacts.
La troisième partie synthétise les descriptifs précédents et porte mention des coordonnées du bénéficiaire de lattestation (salarié), de lemployeur et de laccompagnateur le cas échéant.
CADRE POUR LÉTABLISSEMENT DUNE ATTESTATION,
DUN RELEVÉ DACTIVITÉ
Dans le cadre du programme Nouveaux Services
Attestation remise à M.
Date :
Informations concernant lemployeur :
Désignation de lemployeur
(Raison sociale statut)
Adresse
Tél. :
Domaine(s) dintervention ou mission(s) de la structure employeur
Date de création de la structure employeur
Nombre de salariés concernés par la structure
Informations concernant le service dans lequel se trouve lemploi (dans la mesure où la structure employeur est elle-même suffisamment importante pour que son activité se répartisse en services).
Définition de la mission du service où se situe lemploi
Date de création du service où se situe lemploi
Nombre de salariés concernés par le service
Informations concernant lemploi.
Intitulé de lemploi occupé :
Date de création de lemploi (éventuellement date de signature de la convention pour certains cas) :
Date dembauche dans cet emploi :
Finalité globale de lemploi (quel rôle dans le processus de production, pour qui, pour quoi)
Place de cet emploi dans la structure employeur.
Organigramme fonctionnel de la structure ou du service permettant de situer lemploi occupé par rapport au processus de réalisation du service
Liste des activités principales réalisées dans le cadre de cet emploi.
Activité :1
Activité 2 :
Activité 3 :
Activité 4 :
Activité 5 :
Informations sur lactivité 1
Monsieur :
A réalisé dans son emploi quoi :
Pour quels publics :
Avec quels objectifs :
Avec quels outils, informations, méthodes ou démarches :
Seul ou en équipe :
Sur la base de consignes ou non :
Avec une marge dinitiative personnelle ou non :
Quels contacts sont nécessaires en interne :
- en externe :
Quelles difficultés résolues :
Quelles solutions apportées :
Commentaires ou illustrations de cette activité par un ou plusieurs exemples :
Informations concernant létablissement de lattestation
Cette attestation a été établie avec la collaboration de monsieur :
En qualité de :
Cette attestation est la propriété exclusive de son bénéficiaire. Elle est faite pour valoir ce que de droit. Elle ne peut être utilisée que dans les conditions et objectifs fixés par lui.
Elle rend compte de lexercice des activités suivantes :
- activité 1 :
- activité 2 :
- activité 3 :
- activité 4 :
- activité 5 :
Réalisées dans le cadre de (nom de la structure employeur) :
En qualité de (intitulé de lemploi) :
Lieu et date de létablissement de lattestation :
Bénéficiaire de lattestation : Pour la structure employeur :
Nom et qualité
MODE DEMPLOI POUR LÉTABLISSEMENT
DUNE ATTESTATION DACTIVITÉ
Afin de faciliter lélaboration de lattestation, il sera fait référence ici à deux exemples concernant lattestation dactivité de personnes travaillant dans le cadre dune collectivité territoriale (A) et dune association (B).
A. - Le contexte de la structure qui emploie le jeune
Informations, concernant lemployeur
Désignation de lemployeur :
Indiquer la raison sociale de la structure et son statut.
Par statut on entend des appellations telles que établissement public, collectivité territoriale, association, société déconomie mixte, groupement demployeurs, etc.
Exemple A : ville de F, collectivité territoriale.
Exemple B : mas de C, association loi 1901.
Domaine dintervention ou mission de la structure employeur.
Indiquer quelle est lactivité principale de la structure ou lobjectif global, voire les différents objectifs poursuivis par la production ou les services quelle assure dans son environnement.
Exemple A : activité principale : administration et gestion des affaires communales.
Exemple B : accueil, hébergement et préparation à linsertion de publics en difficulté.
Nombre de salariés concernés par la structure.
Préciser sil sagit de CDI ou CDD, indiquer également si des bénévoles sont impliqués dans la structure.
Exemple A : 1 700 personnes dont 1 200 titulaires.
Exemple B : 9 + 1 directeur + accueillis en nombre variable certains en CES.
Informations concernant le service daffectation du salarié
Cette case ne concerne que les plus grandes structures. En effet lorsquil sagit par exemple dune association ou dune structure de quelques employés, voire dun seul, il nest pas utile de remplir cette case.
Exemple A : service daccueil : police municipale ayant pour finalité de maintenir et développer la sécurité dans la ville.
Exemple B : atelier maraîchage ayant pour finalité de redonner le goût de vivre à travers le maraîchage et larboriculture, nourrir les accueillis et vendre les surplus.
Informations concernant lemploi occupé par le titulaire de lemploi
Indiquer lintitulé de lemploi.
On rappellera ici que lintitulé « emploi-jeune » nest pas un intitulé demploi.
Exemple A : intitulé de lemploi : agent de vie quotidienne.
Finalité globale : améliorer les réponses apportées aux demandes des usagers.
Exemple B : intitulé de lemploi : arboriculteur.
Finalité globale : entretenir et gérer un verger et aider au jardin si nécessaire.
Cette information est à compléter par un organigramme. Celui-ci devra faire apparaître les fonctions tenues par lensemble des personnes employées dans le service. Les noms des titulaires ne sont pas nécessaires ici.
Liste des activités principales réalisées dans le cadre de cet emploi
Lactivité désigne un ensemble dactions organisées selon un processus logique et observable. Elle sexprime en termes de verbe daction et sa description suppose den préciser les objectifs, les bénéficiaires, les outils, les méthodes et conditions de son exercice. Il sagit ici didentifier les activités estimées par les deux parties comme les plus importantes à décrire. Les critères dimportance sont décidés en commun. Ils peuvent concerner le temps passé, le degré de responsabilité ou tout autre critère que lon veut valoriser. Le nombre dactivités à définir a été donné ici à titre indicatif.
Exemple A : le critère choisi concerne les activités les plus fréquemment réalisées.
Les activités pourraient être, par exemple, les suivantes :
- entretenir le verger, désherber ;
- tailler les arbres, les éclaircir et les traiter ;
- assurer les récoltes des fruits ;
- livrer les fruits aux personnes des cuisines de lassociation ;
- assurer la vente des fruits dans le cadre de lassociation et en dehors.
Exemple B : le critère choisi concerne les activités où le titulaire de lemploi se sent le plus assuré.
Les activités pourraient être, par exemple, les suivantes :
- recueillir linformation auprès des habitants, commerçants, partenaires ;
- diagnostiquer la situation (nature de la demande, urgence, réponses) ;
- transmettre du matériel dinformations produits par la mairie ;
- orienter le public vers le service de la mairie ad hoc ;
- transmettre des informations aux habitants, aux partenaires, aux collègues.
B. - Description des activités assurées
par le titulaire de lemploi
Pour chaque activité principale repérée il convient de rédiger une fiche particulière. Le cadre proposé est un fil conducteur visant à faciliter la rédaction afin dobtenir une description la plus complète et précise possible. La colonne de gauche indique les éléments à décrire. La colonne de droite est à remplir en suit lordre de ces éléments.
Exemple A | Dans cet exemple lactivité décrite est lactivité : Assurer la récolte des fruits du verger |
Pour quels publics ? | Pour la consommation des résidents du mas et la vente lors de surplus |
Avec quels objectifs (quantitatifs, qualitatifs) ? | La récolte doit seffectuer selon les règles de maturité et de qualité des fruits et selon les règles de cueillette spécifiques à chaque fruit |
Avec quels outils, méthodes, démarches ou données de base ? | A la main et en utilisant un chevalet et paniers de cueillette |
Seul ou en équipe ? | En équipe |
Sur la base de quelles consignes ? | Sur les consignes de lencadrant de latelier |
Avec quelle marge dinitiative personnelle ? | Avec une marge totale dinitiative pour déterminer le moment de la cueillette, en fonction de la qualité et la maturité des fruits |
Quels contacts sont nécessaires - en interne ? |
Les contacts à établir en interne se situent avec lencadrant et les personnels des cuisines du mas |
- en externe ? | En externe avec les clients qui viennent au mas pour acheter les fruits en surplus |
Quelles difficultés résolues ? Quelles solutions apportées ? |
|
Commentaire | Le verger quil faut entretenir et gérer comprend actuellement 4 cerisiers, 8 abricotiers et 10 pruniers. Chaque année la récolte sélève à 500 kg de fruits |
Exemple B | Dans cet exemple, lactivité décrite est lactivité : Recueillir linformation |
Pour quels publics ? | Auprès des habitants, commerçants, partenaires dans un quartier |
Avec quels objectifs (quantitatifs, qualitatifs) ? | Informer sur les nouveaux services rendus par la mairie et les initiatives récentes, recueillir les plaintes et demandes des habitants |
Avec quels outils, méthodes, démarches, données de base ? | Par des visites rendues aux commerçants, discussions avec les habitants dans la rue, lors de rondes quotidiennes |
Seul ou en équipe ? | Seul |
Sur quelles consignes de base | Sur la base de la désignation dun espace dintervention prescrit |
Avec quelle marge dinitiative personnelle ? | Rend compte et informe des éléments recueillis au tuteur qui lui a été assigné |
Quels contacts sont nécessaires : - en interne ? |
Coordonne son activité et prend les décisions au fur et à mesure des problèmes rencontrés |
- en externe ? | Est en contact avec les différents services internes de la mairie et est en relation avec les services de lOPAC, certaines associations de quartiers, les animateurs de rue |
Quelles difficultés résolues ? Quelles solutions apportées ? |
|
Le cadre fourni ici a pour fonction dapporter des commentaires et des illustrations des activités décrites à travers dexemples |
C. - Les auteurs de létablissement de lattestation
La rubrique concernant lindication de la personne « ayant collaboré » à létablissement de lattestation doit figurer dans le cadre ainsi que sa qualité.
Exemple A : M.N. en qualité dencadrant du verger.
Exemple B : M.B. en qualité daccompagnateur externe retenu par lassociation pour établir lattestation.
Lattestation doit être signée à la fois par le titulaire de lemploi, bénéficiaire de lattestation et par lemployeur ou un représentant, lui-même employé dans sa structure, sil en a désigné un. Si ceci nest pas le cas, lattestation devient alors un relevé dactivité.
ANNEXE VI
CRÉDITS DINGÉNIERIE
Crédits dingénierie
Objectifs
Les crédits dingénierie sadressent à toutes les structures employeurs demplois-jeunes : associations, collectivités territoriales, établissements publics et en priorité aux structures qui ont recruté en 1997 et 1998.
Ces crédits permettront dapporter un appui conseil, et de répondre aux besoins daccompagnement des employeurs dans leur démarche de consolidation des nouvelles activités et des nouveaux emplois.
Ces réponses pourront se traduire prioritairement par :
- un appui pour la réalisation de diagnostics approfondis pour certaines structures identifiées par les services : lors de la lecture des dossiers dauto-diagnostic renseignés par les employeurs, il peut vous paraître nécessaire dapprofondir certains points du diagnostic ou daccompagner tel ou tel employeur sur un champ particulier, que celui ci fasse ou non spontanément cette demande daccompagnement ;
- un accompagnement des employeurs en matière de recherche de nouveaux partenariats notamment économiques et financiers ou de développement de leurs compétences en analyse économique et financière ;
- des réponses à apporter aux besoins exprimés par les employeurs pour la consolidation des activités et la professionnalisation des jeunes, tels quils apparaissent notamment à travers le dossier employeur (questions 34 pour les associations, 35 pour les collectivités locales, fiches individuelles jeunes dans les deux cas).
Des actions de mobilisation de ces crédits seront également possibles dans le cadre de partenariats mis en place avec des réseaux spécialisés comme France Active, ou la Caisse des dépôts et consignations, selon des modalités qui vous seront précisées ultérieurement.
Les consultants à qui vous confierez laccompagnement des employeurs devront avoir de solides compétences en expertise et ingénierie économique et financière, ainsi quune bonne connaissance des partenaires ou réseaux bancaires/financiers solidaires, à mobiliser dans lengagement de la consolidation économique des nouvelles activités.
Montant et répartition des crédits dingénierie
Les crédits dingénierie seront doublés en 2002, et sélèveront à 150 MF.
Lenveloppe nationale sera répartie en fonction :
- des remontées des projets pour 2002 ;
- de données statistiques : notamment, nombres de structures ayant recruté des jeunes, nombre demplois-jeunes, importance et date des « sorties » du dispositif ;
- de lutilisation effective de lenveloppe 2001 ;
- des mutualisations qui peuvent être opérées entre départements pour transférer les savoir-faire et « outils ».
Vous aurez connaissance du montant de votre enveloppe annuelle au cours du premier trimestre 2002, afin de pouvoir programmer plus aisément vos actions. De même, la délégation anticipée et la première délégation représenteront une part importante de votre enveloppe afin que vous puissiez engager vos crédits le plus tôt possible.
Mutualisation des actions dappui conseil
Vous avez fait remonter les démarches ou actions mises en uvre dans le cadre de la consolidation des nouvelles activités.
Des synthèses de celles-ci ont été réalisées et vous seront diffusées début octobre 2001. Elles seront régulièrement mises à jour en fonction de vos transmissions ce qui permettra de vous y référer et déchanger entre départements et régions. Les données seront disponibles sur Intranet.
ANNEXE VII
DISPOSITIF D« ÉPARGNE CONSOLIDÉE »
La mesure « dépargne consolidée » est prévue par le décret no 2001-837 du 14 septembre 2001.
Lusage du dispositif dépargne consolidée peut être envisagé pour tout organisme de droit privé à but non lucratif qui dispose dun réel potentiel de solvabilisation, tout en ayant besoin dun laps de temps supplémentaire pour parvenir à son équilibre financier.
La décision de sengager dans la consolidation de lactivité et dopter pour la mesure dépargne consolidée dans les délais utiles est de la responsabilité de lemployeur. Elle résulte de lanalyse quil doit faire de son activité, notamment à partir du dossier employeur qui lui est adressé.
I. - ÉLIGIBILITÉ
La mesure concerne les organismes de droit privé à but non lucratif, donc essentiellement le secteur associatif, qui ne seront pas complètement consolidés à lissue des cinq années daide initiale et qui ont par ailleurs commencé à dégager des ressources et à trouver dautres partenariats économiques et financiers leur permettant datteindre à terme leur équilibre financier.
Elle sadresse à ces organismes dés quils ont procédé à un premier recrutement depuis plus de deux ans (cf. note 1) .
Elle ne sadresse pas aux collectivités locales ni aux entreprises et établissements publics.
Il faut souligner que la mesure dépargne consolidée sinscrit complètement dans le processus deffort déjà entrepris par de nombreuses associations, processus que vous avez encouragé et accompagné, visant à anticiper dans les meilleures conditions le terme des aides initiales aux postes emplois-jeunes.
Elle donne un peu plus de temps à ces structures pour parvenir à leur consolidation (huit ans au lieu de cinq ans), y compris en bénéficiant durant cette période dappuis complémentaires en terme dingénierie ou de recherche de nouveaux partenariats.
La consolidation est de la responsabilité des employeurs. Cest sur la base de loption prise dans le dossier employeur quils sengageront formellement dans le processus et pourront bénéficier de la mesure dépargne consolidée.
La mesure est mobilisable à partir du moment où lemployeur sengage à :
- constituer une épargne sur trois ans (deux ans pour les emplois créés en 1999, un an pour les emplois créés en 1998) ;
- transformer les CDD en CDI, au plus tard à lissue des cinq années de recrutement (cf. note 2) ;
- fournir un bilan sur la base dun autodiagnostic (cf. dossier employeur).
II. - MISE EN UVRE
a) Calendrier
Le calendrier est fonction de la nature même de laide qui est constituée à partir dune épargne réalisée au cours des 5 années de laide initiale.
Ainsi, dès la fin 2001, il sagit des associations (en petit nombre) qui ont procédé à leur première embauche en 1997 et, en 2002, de toutes les associations qui ont procédé à leur première embauche entre 1998 et 2000, puis, en 2003, les associations qui ont recruté en 2001...
La signature davenants pour la mise en place de lépargne consolidée se réalise mois par mois pour les différentes générations considérées.
Ainsi, par exemple, les associations qui ont effectué leur premier recrutement soit en janvier 1998, soit en janvier 1999, soit en janvier 2000 et qui optent pour la mesure dépargne consolidée, vont constituer cette épargne dès le mois de janvier 2002. De même, en février 2002 seront concernées trois générations de recrutement : ceux de février 1998, février 1999, février 2000, et ainsi de suite.
Cest la date du premier recrutement qui déclenche la mise en uvre de la mesure.
Un outil de gestion sous forme de fichier Excel sera mis à la disposition de chaque département et région pour suivre les déclarations effectuées par les employeurs, en établissant un ordre de priorité dans le traitement documents déclaratifs qui seront retournés par les employeurs. Il comprendra notamment lindication de la date du poste qui a fait lobjet du premier recrutement, la date de « sortie » du jeune (date du premier recrutement + cinq ans), la date du début de la période de constitution de lépargne et de durée de lépargne qui joueront un rôle dalerte par rapport à la mise en uvre de la mesure dépargne consolidée par les structures. (voir annexe III).
b) Durée et montant de laide
Laide est constituée dune épargne réalisée au cours de la période initiale de 5 ans, épargne qui est ensuite reversée au cours des 3 années suivantes, abondée dune prime de 15 245 euros maximum (100 000 francs).
Constitution de lépargne : (voir tableau joint).
La période de constitution de la partie de laide initiale qui fait lobjet dune épargne est de 1, 2 ou 3 ans en fonction de la date du premier recrutement.
Elle se fait poste par poste.
Ainsi :
Lorsque la constitution de lépargne dune partie de laide initiale est réalisée au titre de la cinquième année, son montant est de 5 335,72 euros (35 000 francs).
Lorsque la constitution de lépargne est réalisée au titre des quatrième et cinquième années, son montant est de 9 909,19 euros (65 000 francs).
Lorsque la constitution de lépargne est réalisée au titre des troisième, quatrième et cinquième année, son montant est de 11 433,68 euros (75 000 francs).
Attention : pour chaque poste considéré, la date du recrutement détermine la date dentrée dans le système. Exemple : pour un poste créé en janvier 2000, le conventionnement devra intervenir à compter de janvier 2002, la période dépargne dure 3 ans.
Laide au-delà de la cinquième année
Lépargne réalisée durant la phase initiale est reversée à lassociation entre la sixième et la huitième année abondé dune prime de consolidation de 15 245 euros (100 000 francs maximum).
Les sommes sont fongibles dès la sixième année ; ainsi, chaque année au-delà de la cinquième année, laide versée pour chaque poste est constituée de la part de prime dun montant de 15 245 euros (100 000 francs) maximum divisé par 3, soit 50 081 euros par an (33 333 francs), et du report de lépargne réparti sur 3 ans.
Si le poste est supprimé en cours de consolidation
Tout employeur qui sengage dans le système « dépargne consolidée » a la garantie de récupérer lépargne constituée, quelle que soit la raison de linterruption du processus - y compris si celui-ci est du à un renoncement de lemployeur.
Cette garantie, qui est inscrite dans le décret, doit permettre aux employeurs de sengager plus sereinement dans la signature dun avenant pour la mise en place de lépargne consolidée. Ainsi, par exemple, un employeur qui a « épargné » 9 909,19 euros (65 000 francs) sur 2 années de laide initiale et qui, pour une raison quelconque, connaît des difficultés à consolider lactivité et maintenir le poste à la fin de la sixième année alors quil na touché que 9 146,94 euros (60 000 francs), se verra reverser le différentiel de 762,25 euros (5 000 francs).
La prime de consolidation de 15 245 euros (100 000 francs) nest versée intégralement que si le poste du salarié est maintenu et occupé jusquà la fin de la période de 8 ans, quil sagisse du même salarié ou dun salarié qui a remplacé au même poste un salarié parti.
En cas de suppression du poste, au cours de la période de consolidation, la part de prime qui a déjà été versée au cours des mois antérieurs est acquise (voir exemple pour information) (cf. note 3) .
Rôle des services déconcentrés :
1. Procéder à une large information du contenu de la mesure et des contraintes de temps auprès des employeurs et de tous les relais existants (voir modèle de lettre jointe) ;
2. Veiller au retour du dossier employeur permettant à ceux-ci de se positionner dans les délais utiles sur la mesure dépargne consolidée ;
3. Prendre acte de lengagement des employeurs au travers de la signature davenants qui seront transmis au CNASEA qui assure la gestion de laide.
Cet engagement peut être assorti dune demande daccompagnement dans la démarche.
Il sagit de rester dans la logique du programme NSEJ qui est une logique de projet que les services de lEtat aident, suivent, accompagnent, évaluent sans « faire à la place » de ceux qui sont les acteurs et les responsables des activités créées.
Si lentrée dans le dispositif relève dune procédure très simple de type déclaratif, les services devront cependant veiller, en cours de mise en uvre, sur le respect des engagements de consolidation.
Par ailleurs, un certain nombre dassociations, soit par manque dinformation, soit parce quelles voudraient bénéficier daides directes de lEtat au moyen de conventions pluri-annuelles (alors même quelles entrent dans les conditions de la mesure dépargne consolidée), ne se déclareront pas spontanément pour ladite mesure.
Les services, sur la base de loutil de gestion fourni par le CNASEA pourront repérer ces associations et proposer lapplication de cette mesure (relances). De même, une association peut vous retourner un dossier en privilégiant une demande de convention pluriannuelle alors que lexamen de ce dossier démontre quelle a un potentiel qui justifierait quelle sengage dans la mesure dépargne consolidée : il vous revient de lui faire part que vous émettez des réserves sur son choix, et vous lui demandez de le reconsidérer.
Si elle maintient sa position, le moment venu, lorsque vous instruirez la demande de convention pluriannuelle, vous avez la faculté, ou bien de ne pas y donner suite si vous estimez que les critères ne sont pas satisfaits (publics, territoires etc., cf. annexe VIII), ou sils le sont, dadapter le montant de laide au poste à la situation réelle de lassociation : une convention pluriannuelle peut être calée au même niveau daide (15 244,90 euros, 100 000 francs sur 3 ans) que la mesure dépargne consolidée, comme elle peut lui être inférieure ou supérieure.
La signature de lavenant doit, sauf difficulté particulière, précéder au minimum dun mois la date du premier mois de constitution de lépargne afin de permettre au CNASEA de décliner à temps les engagements contenus dans le plan de constitution de lépargne : lépargne se constitue par une retenue du CNASEA sur le montant mensuel de laide initiale (cf. note 4) .
Pour aider les associations à maîtriser ce calendrier serré, les services disposeront des données contenues dans le fichier fourni par le CNASEA qui comporte des informations sur la durée et les dates de début de la période dépargne et qui joue un rôle dalerte. Cest également le sens de la date de retour des dossiers au 30 novembre 2001 qui est demandée aux associations : cette date unique vous met en mesure ensuite de traiter, mois par mois, la transmission des avenants au CNASEA.
Une seule dérogation est prévue, pour les postes créés au deuxième semestre 2000 (juillet à décembre) qui nauraient donc quun an dancienneté au moment où le dossier est reçu à la rentrée 2001 par les associations. Le retour en est prévu au 30 mai 2002 : ainsi, au deuxième semestre 2002, vous traitez les avenants des dossiers 1998 et 1999 pour lesquels les informations vous sont connues depuis novembre 2001, et les dossiers 2 000 qui vous ont été retournés pour la fin mai 2002.
Un modèle davenant est proposé en annexe du dossier employeur (annexe I).
II. - OUTILS DANALYSE
a) Déclaration employeur ;
b) Fichiers CNASEA ;
c) Avenants types (renseignés par lemployeur).
MESURE ÉPARGNE CONSOLIDÉE (EN FRANCS)
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
TOTAL DES aides NSEJ perçues |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aide initiale de lEtat sans recours à la mesure dépargne consolidée | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | - | - | - | 500 000 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1998 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 65 000 | Epargne + prime 55 000 | Epargne + prime 45 000 | Epargne + prime 35 000 | 600 000 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1999 | 100 000 | 100 000 | 100 000 | 70 000 | 65 000 | Epargne + prime 600 000 | Epargne + prime 55 000 | Epargne + prime 50 000 | 600 000 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 2000 | 100 000 | 100 000 | 80 000 | 75 000 | 70 000 | Epargne + prime 65 000 | Epargne + prime 60 000 | Epargne + prime 50 000 | 600 000 |
La prime de 100 000 F est répartie sur les 3 années de la période complémentaire.
Lépargne est de :
- 75 000 F sur 3 ans pour les recrutements opérés à partir de 2000 (épargne = 20 000 F la 3e année, 25 000 F la 4e, 30 000 F la 5e) ;
- 65 000 F sur 2 ans pour les recrutements 1999 (épargne = 30 000 F la 4e année, 35 000 F la 5e année) ;
- 35 000 F sur 1 an pour les recrutements 1998.
MESURE ÉPARGNE CONSOLIDÉE (en euros)
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
TOTAL DES aides NSEJ perçues |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aide initiale de lEtat sans recours à la mesure dépargne consolidée | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | - | - | - | 76 224,51 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1998 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 9 909,19 | Epargne + prime 8 384,70 | Epargne + prime 6 860,21 | Epargne + prime 5 335,72 | 91 469,41 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 1999 | 15 244,90 | 15 244,90 | 15 244,90 | 10 671,43 | 9 909,19 | Epargne + prime 9 146,94 | Epargne + prime 8 384,70 | Epargne + prime 7 622,45 | 91 469,41 |
Mesure dépargne consolidée recrutements 2000 | 15 244,90 | 15 244,90 | 12 195,92 | 11 433,68 | 10 671,43 | Epargne + prime 9 909,19 | Epargne + prime 9 146,94 | Epargne + prime 7 622,45 | 91 469,41 |
La prime de 15 244,90 est répartie sur les 3 années de la période complémentaire.
Lépargne est de :
- 11 433,68 sur 3 ans pour les recrutements opérés à partir de 2000 (épargne = 3 048,98 la 3e année, 3 811,23 la 4e , 4 573,47 la 5e) ;
- 9 909,19 sur 2 ans pour les recrutements 1999 (épargne = 4 573,47 la 4e année, 5 335,72 la 5e année) ;
- 5 335,72 sur 1 an pour les recrutements 1998.
MINISTÈRE DE LEMPLOI
ET DE LA SOLIDARITÉ
Décret no 2001-837 du 14 septembre 2001 modifiant le décret no 97-954 du 17 octobre 1997 relatif au développement dactivités pour lemploi des jeunes
NOR : MESF0110070C
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de lemploi et de la solidarité, du ministre de léconomie, des finances et de lindustrie, du ministre de lintérieur et du ministre de léducation nationale,
Vu le code du travail, notamment les articles L. 322-4-18 à L. 322-4-21 ;
Vu le décret no 97-954 du 17 octobre 1997 relatif au développement dactivités pour lemploi des jeunes,
Décrète :
Article 1er
I. - Les deux premières phrases du deuxième alinéa de larticle 3 du décret du 17 octobre 1997 susvisé sont remplacées par les phrases suivantes :
« Le montant annuel de laide par poste de travail est fixé à 15 551,32 Euro au 1er juillet 2001. Ce montant est revalorisé annuellement au 1er juillet, proportionnellement à lévolution du salaire minimum de croissance depuis le 1er juillet de lannée précédente et arrondi au dixième deuro le plus proche. »
II. - Sont insérés, après le deuxième alinéa de larticle 3 du même décret, deux alinéas ainsi rédigés :
« Pour chacun des postes, les conventions passées avec les organismes de droit privé à but non lucratif peuvent faire lobjet davenants prévoyant, au cours dune durée additionnelle de trente-six mois, le versement dune partie de laide initiale visée à lalinéa précédent ainsi que loctroi dune prime de consolidation dun montant maximum de 15 245 Euro.
En cas de résiliation des avenants mentionnés à lalinéa ci-dessus, sont reversées à lemployeur les sommes que celui-ci aurait dû percevoir au titre de laide initiale sil navait pas opté pour le versement différé de ladite aide. »
III. - Les troisième, quatrième et cinquième alinéas de larticle 3 du même décret sont remplacés par lalinéa suivant :
« Lorsque la durée du travail prévue au contrat de travail du salarié qui occupe ce poste est inférieure à trente-cinq heures par semaine, le montant de laide est réduit par application du rapport entre la durée prévue au contrat et la durée collective applicable à lorganisme employeur où est créé le poste. »
Article 2
Il est inséré, après le premier alinéa de larticle 6 du même décret, un alinéa ainsi rédigé :
« En cas de rupture avant terme dun contrat à durée déterminée conclu en vertu des conventions mentionnées à lalinéa précédent, laide prévue par lesdites conventions peut, par dérogation au premier alinéa delarticle 3 du présent décret, continuer à être versée pendant une durée de soixante mois après la conclusion dun nouveau contrat sur le même poste de travail créé dans le cadre de ces conventions. »
Article 3
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie, la ministre de lemploi et de la solidarité, le ministre de lintérieur, le ministre de léducation nationale, le ministre de lagriculture et de la pêche, le ministre de la fonction publique et de la réforme de lEtat, le secrétaire dEtat à loutre-mer et la secrétaire dEtat au budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de lexécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 septembre 2001.
Lionel Jospin |
Par le Premier ministre :
La ministre de lemploi et de la solidarité, Élisabeth Guigou |
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie, Laurent Fabius |
Le ministre de lintérieur, Daniel Vaillant |
Le ministre de léducation nationale, Jack Lang |
Le ministre de lagriculture et de la pêche, Jean Glavany |
Le ministre de la fonction publique et de la réforme de lEtat, Michel Sapin |
Le secrétaire dEtat à loutre-mer, Christian Paul |
La secrétaire dEtat au budget, Florence Parly |
ANNEXE VIII
CONVENTIONS PLURIANNUELLES
Lusage des conventions pluriannuelles peut être envisagé lorsquune association ne dispose pas des ressources suffisantes pour équilibrer son activité et na pas opté pour le dispositif dépargne consolidée. La décision de conclure une convention pluriannuelle, comme le montant des aides financières liées à celle-ci est fonction de lanalyse objective que vous faites du contexte dans lequel cette activité est développée, de ses difficultés de financement comme de ses éléments de qualité et de son utilité sociale, notamment à travers le dossier de demande de lemployeur.
Comme lautre dispositif (épargne consolidée), les conventions pluriannuelles constituent une mesure daccompagnement de leffort de consolidation que lemployeur doit continuer de conduire pour assurer léquilibre financier de son activité.
I. - ÉLIGIBILITÉ
A. - Méthode danalyse
a) Les difficultés de financement hors laide de lEtat : vous devez en apprécier le montant et lorigine, sur la base des éléments contenus dans le dossier employeur. Vous examinez notamment si ces difficultés résultent directement des choix stratégiques de lassociation (volonté doffrir un service dont le coût nest pas intégralement facturé à lusager, choix de publics et de territoires difficiles cf. infra), ou si elles correspondent plutôt à des difficultés temporaires, dorganisation, de montée en charge dun service, de partenariats trop limités, etc.
Vous navez pas à vous substituer à lemployeur dans ses choix. Cependant, votre décision daccorder une aide, pour un montant que vous déterminez est fonction de votre jugement sur la pertinence de ces choix, sur la capacité de lassociation à tirer tous les bénéfices de laide que vous lui apporterez. Votre instruction est naturellement loccasion déchanges directs avec lemployeur sur les conséquences budgétaires de ses orientations, telles quelles apparaissent dans les éléments quil vous a transmis.
b) La qualité de lactivité est à examiner sur la base des éléments fournis par lemployeur, en les éclairant des expertises des services de lEtat compétents pour le secteur dactivité concerné. Ces éléments sont de type objectif : capacité de la structure à maîtriser son offre de services, didentifier son impact et ses coûts, ses bénéficiaires, ses partenaires financiers, etc. Au titre de la qualité, les activités confiées aux jeunes, les actions menées en faveur de leur professionnalisation sont un élément stratégique de lappréciation.
Autant quune situation à un moment donné, il sagit de mesurer une démarche : vous tenez compte des difficultés éventuelles propres à lactivité (elle vise un public difficile, elle est située dans un territoire sensible qui ne facilite pas ses actions, elle est innovante et « cherche ses marques », etc).
c) La nature de lactivité : lactivité figure-t-elle dans la liste des activités qui rejoignent et prolongent des politiques publiques entendues au sens large de mieux-être apporté à une population ? Cette liste éclaire votre analyse concrète dune situation particulière, elle ne la détermine pas a priori.
d) Les bénéficiaires de lactivité : sagit-il des publics difficiles, prioritaires, par exemple qui auraient en général des difficultés à supporter le coût intégral du service ?
e) Le territoire où elle sexerce. Ce territoire fait-il lobjet dautres politiques publiques, rencontre-t-il des difficultés particulières que lactivité tend précisément à réduire ? Quels seraient les effets dans ce territoire de la suppression du service ?
B. - Outils danalyse
a) Dossier employeur ;
b) Diagnostics dancrage des NSEJ dans le territoire ;
c) Liste nationale des secteurs dactivités.
II. - MISE EN UVRE
a) Calendrier : les conventions pluriannuelles peuvent être conclues au terme de laide initiale. Elles constituent une nouvelle convention, différente de la convention initiale. Tous les dossiers dassociations ayant procédé à des recrutements en 1998 vous sont retournés pour le 30 novembre 2001. Vous programmez vos instructions (et déventuelles relances) pour être en mesure de signer le cas échéant une telle convention sans quil y ait une solution de continuité dans laide de lEtat, et donc le service. Ainsi, pour les postes créés en 1998 et toujours occupés les conventions interviendraient à compter de 2003 (instruction 2002, sur la base de lordre qui résulte de loutil départemental de gestion des conventions mis à disposition par le CNASEA) ;
b) Durée et montant de laide : la durée des conventions est de trois ans. Le montant de laide est modulable, en fonction des besoins de lassociation, de la structure de ses recettes et notamment des apports des autres partenaires mobilisés en faveur du service. Dans la mesure où laide complémentaire de lEtat vise à accompagner une association vers un plus grand équilibre, son montant peut être dégressif. Cest dans cette perspective de dégressivité que le montant moyen par poste a été calculé sur des bases inférieures à ceux de laide initiale : 70 000 francs. Cette dégressivité peut être observée au sein des trois années, dans la convention que vous concluez, en fonction des perspectives de recettes complémentaires que vous identifieriez. Dans son application moyenne, de 70 000 francs par an et par emploi, la mesure suppose mécaniquement la montée en puissance dautres partenaires par rapport à laide précédente de 100 000 francs. Loin dêtre une contrainte, lintervention de ces autres partenaires est le gage que lutilité sociale du service est reconnue par les acteurs dun territoire.
c) Gestion budgétaire : les conventions pluriannuelles impactent la gestion budgétaire de la loi de finances 2003, pour la génération de postes créés en 1998, 2004, pour la génération 1999, etc. Une instruction spécifique vous sera adressée ultérieurement relativement à la mise à disposition des crédits.
Les nouveaux services dans les associations
CHAMP DACTIVITÉ | LISTE DES SECTEURS QUI, dans un cadre interministériel, ont été estimés comme les plus porteurs dune plus-value sociale que lEtat entend promouvoir |
---|---|
Sport et loisirs | |
Animation sportive et de loisirs : | |
- développer de nouvelles activités dans des structures où rien nétait encore proposé ; | |
- diversifier loffre existante dans de petites structures ; | |
- construire et animer un réseau dacteurs sur un territoire pour optimiser les ressources mutualisées permettant le financement des projets. | |
Sport insertion : | |
Mise en place de services facilitant linsertion sociale par lanimation dactivités favorisant la mixité des publics et des âges : | |
- activités de loisirs pour personnes à mobilité réduite ; | |
- animation et cohésion sociale dans les quartiers et les zones rurales. | |
Activités socio-éducatives | |
Animation périscolaire et activités socio-éducatives : | |
- démocratiser laccès aux savoirs ; | |
- développer les activités déveil ; | |
- créer et développer des activités en faveur des préadolescents. | |
Soutien scolaire : | |
- aider et soutenir les élèves dans leurs devoirs. | |
Culture, nouvelles technologies | |
Développement culturel : | |
- démocratiser laccès aux savoirs et aux uvres ; développer les pratiques artistiques en amateur. | |
Développement culturel solidaire : | |
- développer la cohésion sociale par des actions danimation culturelle, déducation à la citoyenneté, dinsertion socioprofessionnelle. | |
Accès et animation aux NTIC : | |
- promouvoir laccès à linformation ; | |
- aider à la recherche documentaire ; | |
- aider à lutilisation des supports dauto-formation ; | |
- animer un territoire, participer au développement économique régional. | |
Protection et valorisation de lenvironnement |
|
Conseil en environnement dont développement du tri sélectif : | |
- sensibiliser les citoyens (consommateurs, associations et publics scolaires) à la réduction de lémission des déchets à la source, à la collecte et au tri sélectif ; | |
- renforcer la capacité des collectivités locales à développer la collecte sélective en intégrant dans les services municipaux et inter-communaux une fonction daide à la commande publique. | |
Animation nature et prévention : | |
Améliorer le cadre de vie par des actions de promotion, de sensibilisation ou déducation à lenvironnement, à la collecte sélective, à la préservation du milieu naturel, au tourisme vert. | |
Entretien et valorisation despaces et lieux de vie : | |
- surveiller la qualité environnementale des espaces, installations et équipements mis à disposition du public ; | |
- protéger, entretenir, restaurer des espaces en favorisant la biodiversité. | |
Prévention et traitement des pollutions : | |
- améliorer lassainissement collectif (coût dexploitation, qualité des boues) et la qualité des eaux ; | |
- promouvoir la création de systèmes autonomes auprès des particuliers ; | |
- promouvoir les recours aux techniques déconomie dénergie et aux énergies renouvelables. | |
Tourisme |
|
Développement touristique rural pour tous les publics : | |
- établir des diagnostics de lexistant et des études prospectives ; | |
- concevoir, mettre en uvre et suivre de nouveaux projets, de nouveaux produits ; | |
- développer les partenariats et sponsors. | |
Valorisation, animation et entretien du patrimoine : | |
- recenser et analyser les ressources et élaborer des projets sur un territoire ; | |
- organiser et promouvoir des prestations et des activités ; | |
- mobiliser les partenaires. | |
Développement local | |
Soutien au développement local et économique : | |
- développer la qualité et la promotion de produits locaux (agriculture biologique, produits du terroir) ; | |
- apporter une assistance technique pour renforcer le professionnalisme des intervenants. | |
Développement territorial de la vie associative : | |
- améliorer la performance globale dun ensemble dassociations indépendantes en structurant la vie associative ; | |
- développer ladhésion dassociations à un projet partenarial ou territorial ; | |
- développer la vie associative comme facteur de lien social sur certains territoires ruraux ou urbains. | |
Prévention, sécurité et cadre de vie | |
Prévention et médiation sociale : | |
- concourir à la sécurité des personnes et des espaces publics ; | |
- contribuer par la médiation à réduire les tensions et les conflits, maintenir ou restaurer la cohésion sociale, créer ou recréer du lien social ; | |
- prévenir et réparer les incivilités, dégradations, dysfonctionnements afin de maintenir et daméliorer la qualité du cadre de vie ; | |
- renforcer laccès aux droits. | |
Accompagnement et sécurité dans les transports : | |
- exercer une présence active et dissuasive par le contact, le dialogue et le rappel aux règles ; | |
- accompagner les personnes, apporter une aide directe, informer. | |
Conseil et assistance aux locataires : | |
- améliorer la gestion locative par la réduction de la vacance ; | |
- développer laccompagnement social pour la prévention des impayés ; | |
- assurer une plus grande présence sur les quartiers pour améliorer la propreté et réduire les incivilités ; | |
- soutenir les économies dénergie. | |
Social et médico-social | |
Développement des actions desolidarité : | |
Soutenir les actions en faveur de : | |
- amélioration du lien social, - lintégration de personnes ayant des difficultés dordre culturel ou linguistique ; | |
- accueil et accompagnement des personnes désocialisées et des sans-abri ; | |
- médiation santé ; | |
- accompagnement famille et petite enfance. | |
Accompagnement des personnes âgées : | |
- améliorer le lien social par lappui et laccompagnement des personnes. | |
Intégration des personnes handicapées (scolaires et autres) : | |
- faciliter linsertion dans la cité par laide et laccompagnement des personnes. | |
Accueil, accompagnement de personnes soignées : | |
- améliorer laccueil et la prise en charge des patients et de leur famille |
ANNEXE IX
COLLECTIVITÉS LOCALES
UNE AIDE FINANCIÈRE POUR CERTAINES ACTIVITÉS
Laide vise certaines activités développées par des collectivités territoriales, et notamment certaines communes rencontrant des difficultés particulières pour la consolidation de ces activités.
I. - ÉLIGIBILITÉ
A. - Méthode danalyse
Trois critères doivent être croisés pour décider du principe dune aide et de son montant.
a) Les difficultés de financement de lactivité hors laide de lEtat : vous devez en apprécier le montant et lorigine sur la base des éléments contenus dans le dossier employeur « collectivité locale » ou, pour les communes ayant conclu un contrat dobjectif sur la base dun bilan de la réalisation de ce contrat. Vous examinerez le lien entre ces difficultés de financement et la nature de lactivité, le public et les objectifs quelle vise, son caractère innovant...
b) La qualité de lactivité est à apprécier sur la base des éléments fournis par la collectivité locale qui précise loffre de service, limpact, les coûts, les bénéficiaires... Au titre de la qualité, les activités confiées au jeune, les efforts de professionnalisation et perspectives offertes au jeune, notamment au regard de leur situation de départ, sont des éléments stratégiques dappréciation.
c) Le territoire où elle sexerce : ces territoires peuvent être caractérisés par certains zonages permettant didentifier les communes à faibles ressources et fortes charges, relevant de la politique de la ville ou situées en zones rurales à revitaliser.
Trois définitions des collectivités ont été à ce titre retenues dans un cadre interministériel comme prioritaires :
- collectivités éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) ;
- collectivités classées en zone urbaine sensible (ZUS) ;
- collectivités classées en zone de revitalisation rurale (ZRR).
II. - MISE EN UVRE
a) Calendrier
Cette mesure a vocation à sappliquer après les cinq années du programme initial, soit pour la grande majorité des collectivités, en 2003.
b) Durée et montant de laide
Laide est de 50 000 F par an en moyenne, pendant 3 ans, modulable et éventuellement dégressive.
c) Modalités dapplication
Laide fera lobjet davenants spécifiques comportant un engagement de la collectivité sur le devenir des jeunes salariés.
ANNEXE X
SUIVI ET ÉVALUATION
SYNTHÈSE DES ÉLÉMENTS DE SUIVI
ET DÉVALUATION
I. - AUTODIAGNOSTIC ET VISION DENSEMBLE
DES PERSPECTIVES DES ACTIVITÉS ET DES JEUNES
OBJECTIFS | MOYENS | OUTIL DE SUIVI | DÉLAIS suivi |
ÉVALUATION calendrier |
---|---|---|---|---|
Avoir une visibilité par département et région des perspectives de consolidation des activités et des emplois pour tous les employeurs (associations, collectivités locales, établissements publics) ayant recruté un emploi-jeunes depuis plus de 2 ans. Avoir une visibilité des besoins des jeunes, professionnalisation et accompagnement dans lemploi. |
Autodiagnostics réalisés par les employeurs (au travers dun « dossier employeur » envoyés par les services du ministère (DDTEFP ou administration centrale). Pour les collectivités locales importantes ou établissements publics : contrats dobjectif. Animations locales et régionales. Diagnostics dancrage territorial des nouveaux services. Réunions interrégionales organisées par la DGEFP. |
Retour des dossiers employeur en DDTEFP dont les « fiches jeunes » /utilisation des fichiers mis à disposition par le CNASEA. | Fin 2001. | Fin 1er trimestre 2002 remontée à la DGEFP via une synthèse régionale : Nombre dautodiagnostics réalisés/nombre demployeurs et postes concernés. Nombre de contrats dobjectifs engagés/nombre demployeurs et postes concernés. Estimation globale de la situation des employeurs quant à la consolidation de leurs activités et des postes (mesure du potentiel de consolidation à partir du dossier employeurs, question 21 notamment). % par type demployeurs, de ceux dont lactivité est dores et déjà consolidée. % par type demployeurs, de ceux dont la montée en puissance lui permettra bientôt dêtre consolidée. % par type demployeurs, de ceux qui nont pas encore trouvé de solution économique mais qui jugent quelle existe. % par type demployeurs, de ceux dont lactivité pose des problèmes objectifs de solvabilité. % par type demployeurs, de ceux qui ne souhaitent pas maintenir lactivité. |
Mise en uvre dappuis conseils (têtes de réseaux associatifs, partenaires spécialisés comme France Active, CDC...). Crédits dingénierie. |
Structures ad hoc régionales et locales notamment dans le cadre de la convention avec la CDC (cf. circulaire, information complémentaire). Suivi des conventions et des engagements des crédits dingénierie. |
Préciser en plus du % le nombre de postes concernés. Nombre dappuis conseils réalisés en et projets 2002 : par structures, par filières. |
II. - MESURE DES ACTIVITÉS (POSTES) QUI MOBILISENT LÉPARGNE CONSOLIDÉE (ACTIVITÉS QUI COMMENCENT À DÉGAGER DES RESSOURCES ET ONT BESOIN DE TROIS ANNÉES COMPLÉMENTAIRES ; GÉNÉRATION DE RECRUTEMENTS 1997 à 2000)
OBJECTIFS | MOYENS | OUTIL DE SUIVI | DÉLAIS | EVALUATION |
---|---|---|---|---|
Mesurer le taux de mobilisation de la mesure dépargne consolidée pour les associations ayant recruté en 1997, 1998, 1999 et 2000. | A partir de la déclaration doption contenue dans le dossier employeur. Validation - relances. |
Suivi mois par mois de la signature des avenants pour les trois générations de recrutements/fichiers CNASEA. | Fin 2001 (pour les recrutements de 1997). 2002 pour les recrutements 1998, 1999, 2000 : mois par mois en fonction de la date de recrutement au poste. |
Point de synthèse intermédiaire par département et région (juin 2002) sur le % des activités et postes concernés par la mise en uvre de la mesure dépargne consolidée (à comparer au nombre de postes et activités potentiellement concernés/mesure décart). |
Piloter la mise en uvre au regard objectif théorique de 30 %. | Remontées trimestrielles du nombre de postes et dactivités concernés (extranet CNASEA). | Point définitif par département et région (décembre 2002) sur le % des activités et postes concernés par la mise en uvre de la mesure dépargne consolidée (à comparer au nombre de postes et activités potentiellement concernés/mesure décart). |
BILAN 2002 DE LA CONSOLIDATION DES POSTES ET ACTIVITÉS
ET DES ACTIONS DACCOMPAGNEMENT DES JEUNES POUR LES RECRUTEMENTS 1997 ET 1998
OBJECTIFS | MOYENS | OUTIL DE SUIVI | DÉLAIS | EVALUATION |
---|---|---|---|---|
Quantifier les postes et activités consolidés et les actions daccompagnement des jeunes (pour les postes recrutés en 1997 et 1998). Mesurer les besoins budgétaires 2003. |
A partir : - des avenants signés et des conventions prévues ; - des fiches jeunes ; - des perspectives liées à lexploitation des dossiers employeurs. |
Suivi des avenants et conventions. Plans daction des plates formes régionales. |
Fin 2002. | Nombre de postes créés en 1997 et 1998 (tous employeurs) dont la consolidation est confirmée (exprimer les deux grandeurs en nombre entier et en % - exemple, 200 postes consolidés pour 300 créés, soit 66 %). a) Sans aide de lEtat (nombre de postes, nombre et types demployeurs). b) Avec utilisation de la mesure dépargne consolidée (nombre de postes, nombre et types demployeurs). c) Avec utilisation de la mesure convention pluriannuelle, quelle soit mise en uvre en 2002, ou instruite en 2002 pour être appliquée en 2003 (nombre de postes, nombre et types demployeurs, coût pour lEtat et autres financeurs). d) Avec utilisation de laide spécifique aux collectivités locales (instruite en 2002 pour être appliquée en 2003). Nombre de jeunes recrutés en 1997 et 1998 pour lesquels la perspective professionnelle au terme de laide initiale de lEtat est établie : nombre de jeunes qui prolongent dans la même activité consolidée, nombre de jeunes dont lintégration dans la fonction publique territoriale est intervenue en 2002 ou prévue en 2003, nombre de jeunes ayant fait lobjet dun accompagnement personnalisé du SPE vers un autre emploi (et au sein de ceux-ci, préciser situation : en formation, nouvel emploi, autre...) - à rapporter au nombre de postes créés en 1997 et 1998 et occupés en 2001 et 2002. |
Rappel : la fiche individuelle jeune « bilan des actions de professionnalisation » fera lobjet dune exploitation selon des modalités qui vous seront précisées ultérieurement par la DARES.
POURSUITE DES ACTIONS DE COMMUNICATION
Les crédits de communication déconcentrés au niveau régional seront utilisés en tant que de besoin pour le financement des actions dinformation organisées localement conformément aux priorités définies pour lannée 2001 et qui seront poursuivies en 2002.
Il est utile de rappeler que le service de communication du ministère a dores et déjà réalisé une nouvelle série de films autour de la consolidation des activités et lavenir des nouveaux services ; ces films sont à votre disposition pour utilisation lors des réunions locales.
Un court métrage dune dizaine de minutes qui présente les temps forts des expériences filmées semble particulièrement adapté de ce point de vue. Il faut souligner la qualité de ces productions qui, mieux que des discours, restituent la richesse des expériences et la volonté des jeunes de vivre pleinement ces expériences en y apportant lenthousiasme, limagination et le dévouement dont ils font preuve pour limmense majorité dentre eux.
La lettre « nouveaux services », dont la parution a été suspendue au premier semestre dans la période de préparation des mesures va également reprendre son rythme habituel de parution avec un numéro spécial consacré à lavenir du programme qui sera diffusé dans les prochains jours. Elle ne manquera pas de se faire lécho des réalisations que vous souhaitez mettre en avant, comme cela a toujours été le cas. Lattachement des lecteurs et des services à cette publication témoigne bien de son ancrage dans la vie du programme.
Il va de soi que les supports habituels de diffusion des informations ne seront pas négligés (dépliants, brochures, guides pratiques) et un nouvel effort sera fait par le service de communication pour la réédition du guide du salarié, déjà largement diffusé, et celle du mode demploi du programme en intégrant les dispositions annoncées.
Le service communication proposera également avant la fin de lannée et en liaison avec les correspondants régionaux, la mise à disposition de cédéroms intégrant des présentations adaptables des différentes mesures que vous aurez toute liberté de personnaliser localement.
Le site Internet du programme sera également dynamisé en offrant des services personnalisés et un forum dexpression : les dossiers employeurs y seront directement téléchargeables.
NOTE (S) :
(1) La mesure comporte en effet une partie « épargne » constituée au plus sur trois ans, ce qui signifie que lassociation doit avoir au moins deux années de recrutement.
(2) Si le poste dun jeune salarié recruté pendant la période initiale de contrat de cinq ans devient vacant pendant la période de consolidation (trois ans complémentaires), par exemple du fait de son départ, le remplacement seffectue sous contrat à durée indéterminée par le recrutement dun jeune répondant aux conditions dâge définies à larticle L. 324-4-19.
(3) Exemple en prenant le cas dune épargne = 35 000 francs (constituée sur 1 an) et dune hypothèse de départ au bout de 6 mois (à compter du début de la période de consolidation, au-delà des 5 ans) : prime déjà versée = 16 666,68 francs, solde de la prime = 83 333,32 francs, épargne déjà reversée = 10 833,36 francs, solde de lépargne = 24 166,64 francs, lemployeur perçoit le solde de lépargne quil avait constitué (24 166,64 francs) et conserve la part de prime de 16 666,68 francs quil a perçu pendant les 6 premiers mois de la sixième année.
(4) Dans le cas où ce délai est dépassé, lavenant peut cependant être conclu : lépargne sera constituée sur le nombre de mois restants compte tenu du dépassement constaté, se traduisant, le cas échéant, par des mois sans versement, exemple : pour une épargne consolidée sur 1 an, soit 35 000 francs, la retenue mensuelle sur laide initiale est, pour simplifier, de 3 000 francs (au lieu denviron 8 000 francs mensuels, lemployeur ne reçoit que 5 000 francs) ; lavenant aurait dû être applicable en janvier, il ne lest quen avril : le trop perçu sur les trois mois (janvier, février, mars) est de 9 000 francs que le CNASEA doit « récupérér » dès le mois davril (8 000 francs) et encore sur le mois de mai (1 000 francs). On observera donc un versement au mois davril de 0 franc, et, au mois de mai de 5 000 francs, 1 000 francs = 4 000 francs, et, le reste de lannée 5 000 francs. Pour éviter ces à-coups, il est clair que la situation où lavenant est conclu dans les délais prévus est préférable.