Bulletin Officiel du Travail, de lEmploi et de la Formation Professionnelle
No 2003/18 du dimanche 29 février 2004
(Texte non paru au Journal officiel)
Références :
Décret no 89-653 du 11 septembre 1989 ;
Arrêté du 11 septembre 1989 modifié pris pour lapplication de larticle R. 322-1 (7o) du code du travail ;
Circulaire CDE no 89/51 du 8 novembre 1989 relative aux conventions de cellules de reclassement entreprise et interentreprises.
Le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région, Madame et Messieurs les directeurs régionaux du travail, de lemploi et de la solidarité, Mesdames et Messieurs les préfets de département, Mesdames et Messieurs les directeurs départementaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle, Mesdames et Messieurs les trésoriers-payeurs généraux.
Le plafond maximal du financement par lEtat des cellules de reclassement entreprise ou interentreprises mises en place dans le cadre de conventions du fonds national de lemploi (FNE) est fixé à 2 000 Euro par bénéficiaire.
Les règles relatives aux taux de financement par lEtat du budget prévisionnel des cellules demeurent inchangées par rapport à celles fixées dans larrêté du 11 septembre 1989 modifié et la circulaire du 8 novembre 1989 susvisés :
- lentreprise peut être exonérée de sa participation, sur la base dune décision prise par le préfet après avis du trésorier-payeur général, dès lors quelle est dans lincapacité dassumer une telle charge (entreprises en très grandes difficultés, entreprises en redressement ou liquidation judiciaires) ; lEtat peut alors financer lintégralité du budget prévisionnel de la cellule, dans la limite du plafond de 2 000 Euro par bénéficiaire ;
- dans les autres cas, le taux de financement par lEtat doit être compris entre 0 et 50 % du budget prévisionnel de la cellule (ou 75 % dans le cas des cellules de reclassement interentreprises), dans la limite du plafond de 2 000 Euro par bénéficiaire. Le taux de financement peut être modulé à lintérieur de cette fourchette en fonction des capacités contributives de lentreprise, de létat du bassin demploi, de la qualité de la structure mise en place et de son adéquation à leffectif concerné, et des efforts dégagés par lentreprise en faveur des salariés dont le reclassement paraît le plus difficile, notamment les salariés âgés.
Vous voudrez bien saisir la délégation générale à lemploi et à la formation professionnelle (mission FNE) des éventuelles difficultés dapplication de la présente instruction.
Le contrôleur financier, J.-P. Morelle |
Le sous-directeur des branches et des entreprises, I. Mourès |