EMILE, engagés pour la Mobilité et l’insertion par le Logement et l’Emploi
Le programme EMILE propose un accompagnement sur-mesure, global et intégré, aux Franciliens mal logés, afin qu’ils trouvent un logement adapté et un emploi dans une région présentant des besoins de main d’œuvre et des opportunités de logement.
Il est composé de plusieurs phases :
Repérage en Île-de-France d’un candidat à la mobilité par les acteurs de l’emploi, du logement ou de l’insertion, et orientation vers le GIP Habitat et Interventions Sociales pour une première prise de contact téléphonique.
Préparation amont de la mobilité par des opérateurs spécialisés (Aurore, Groupe SOS, Association des Cités du Secours Catholique, lnterlogement 93) : bilan socio-professionnel, évaluation des compétences, définition du projet professionnel et de mobilité.
Prise de contact avec l’opérateur (Aurore, Groupe SOS, Association des Cités du Secours Catholique) en charge de l’accompagnement à l’installation et visite en immersion.
Préparation du candidat à la mobilité, pouvant durer jusqu’à 6 mois.
Accompagnement à l’installation dans le territoire d’accueil par des opérateurs spécialisés : emménagement et aide à l’installation, insertion professionnelle, etc.
Émile fait l’objet d’une évaluation nationale par le comité scientifique d’évaluation du Plan d’investissement dans les compétences.
Accompagner des personnes mal-logées en Île-de-France vers un nouveau projet de vie dans un territoire d’accueil qui présente des besoins de main d’œuvre et des opportunités de logement ;
Répondre aux besoins socio-économiques de ces territoires d’accueil.
Une réponse aux problèmes d’attractivité de certains territoires en redynamisant l’économie locale ;
Une réponse organisée autour d’un partenariat dense d’acteurs de l’emploi et du logement (Pôle emploi, Afpa, Medef, Chantier école et FAF.TT, Action logement, Union sociale pour l’habitat).
Budget prévu au titre du Plan d’investissement dans les compétences : 8 millions d’euros
Nombre prévu de bénéficiaires : 1 500 personnes : 300 en 2019, 500 en 2020 et 700 en 2021
Territoires concernés : 5 départements d’accueil : Cantal, Lot, Lozère, Maine-et-Loire, Seine-Maritime