La place du permis B au sein des formations financées via le CPF : travaux de la Dares

Publié le | Temps de lecture : 2 minutes

En 2023, la préparation au permis de conduire représente près d’un quart des formations financées par le compte personnel de formation (CPF). Les candidats qui s’appuient sur le CPF pour se préparer aux épreuves du code et de la conduite rencontrent un succès nettement supérieur à la moyenne nationale en 2021.

Une formation très demandée par les jeunes Franciliens

Financée intégralement ou partiellement par le CPF, la préparation du permis de conduire se singularise par son public particulièrement jeune et francilien : 47 % de ses utilisateurs ont moins de 30 ans, et plus de 43 % des personnes débutant dans cette formation vivent en Île-de-France.

La majorité des candidats au permis prêts à le payer eux-mêmes

Une grande partie des personnes désirant passer leur permis envisagent de payer l’intégralité de leur formation elles-mêmes. Mais tout le monde n’en a pas les moyens : 55 % des personnes se préparant au permis grâce au CPF alors qu’elles sont en difficulté financière ne pourraient financer leur formation, même en partie.

Une formation à long terme

Un individu peut mobiliser plusieurs fois son compte CPF pour suivre différentes formations sans qu’elles aient nécessairement de lien entre elles. Dans le cas du permis B, la formation peut être réalisée en plusieurs temps : le code d’une part et des heures de conduite d’autre part.

Grâce à leur formation au permis B, 21 % d’individus estiment avoir trouvé un emploi et 10 %, avoir gardé leur poste. Mais cela répond aussi à des besoins de la vie quotidienne comme faire ses courses ou accompagner des enfants dans leurs activités.


Accéder à l’étude sur le site de la Dares

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