Des jeunes vulnérables mais qui ne manquent pas de compétences
Les jeunes de 16 à moins de 26 ans sont la catégorie de la population la plus touchée par le chômage et par la pauvreté. Ces jeunes cumulent souvent les fragilités et ne trouvent pas toujours de réponse adaptée. Ce n’est pas pour autant qu’ils n’ont ni potentiel ni compétences et ils n’attendent parfois qu’un geste de confiance pour en faire la démonstration et profiter de la possibilité offerte de rebondir. La réalité du marché du travail, c’est souvent une succession de « petits boulots ». Par ailleurs, le contact entre jeunes et entreprises est souvent indirect, et miné par les préjugés.
Pourtant, il est possible de faire des expériences de travail, même courtes, un tremplin, si on donne aux jeunes les outils pour trouver une situation de travail durable.
C’est à partir de ces constats qu’a été pensée la Garantie jeunes : pour sécuriser le parcours vers l’autonomie de ces jeunes, pour leur permettre de relever la tête et de regarder vers l’avenir.
Des entreprises qui connaissent mal les jeunes et leurs besoins
Tout comme il y a des jeunes éloignés du marché du travail, il y a des entreprises également éloignées du marché du travail qui, elles aussi, ont besoin d’être accompagnées. Ces entreprises expriment de fait leur besoins de manière trop sélective et imprécise.
L’accompagnement Garantie jeunes met l’accent sur les relations de confiance avec les acteurs économiques du territoire pour repérer les « offres d’emploi cachées », notamment des TPE/PME qui sont accompagnées dans leur démarche de recrutement.
Une forte volonté politique
Derrière la Garantie jeunes, il y a une volonté partagée entre acteurs de l’emploi et de l’insertion français et avec les autres États européens.
En effet, la recommandation du Conseil de l’Union européenne du 22 avril 2013 concernant l’établissement d’une Garantie pour la jeunesse enjoint aux États membres de veiller à ce que, dans un délai de 4 mois suivant la perte de leur emploi ou de la sortie de l’enseignement, les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer « un emploi de qualité, une formation continue, un apprentissage ou un stage ». Le texte invite les États membres « à améliorer la première expérience professionnelle des jeunes et leur participation au marché du travail ».
La Garantie jeunes est soutenue par le plan d’investissement dans les compétences (PIC) et fait partie de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté.