La rémunération

Le salaire est la contrepartie du travail fourni. Il comprend le salaire de base, les avantages en nature, les primes ainsi que des majorations prévues par la loi ou les accords collectifs. Montant du salaire minimum, calcul du salaire, retenues, bulletin de paie, réduction des charges patronales sur les bas et moyens salaires… : vous trouverez dans cette rubrique l’ensemble des informations sur la rémunération.


  • Le salaire est la contrepartie du travail fourni. Avec le salaire, l’employeur doit remettre le bulletin de paie pour permettre au salarié de vérifier l’exactitude des sommes versées.
  • La mensualisation est liée à la répartition inégale des jours entre les mois de l’année. La rémunération mensuelle ne dépend pas du nombre de jours travaillés dans le mois.
  • Les frais de transport sont pris en charge par l’employeur pour les déplacements résidence-travail des salariés. D’autres modalités sont prévues en l’absence de transports publics notamment.
  • La prime d’activité est un complément de revenu destiné aux travailleurs aux ressources modestes. En 2019, elle a été élargie à de nouveaux bénéficiaires et a augmenté pour certains foyers.
  • La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat est renouvelée en 2020. Elle est exonérée, dans la limite de 1 000 euros, de toutes cotisations et contributions sociales, de CSG et de CRDS et n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu du salarié. Elle doit être versée avant le 30 juin 2020.
  • Le SMIC ou salaire minimum de croissance est le salaire horaire en dessous duquel il est interdit de rémunérer un salarié en-dessous du SMIC. Le montant du SMIC horaire brut en octobre 2021 est 10,48 €.
  • La rémunération du salarié en contrat à durée déterminée doit être égale au salarié en CDI. Le non-respect du principe d’égalité de rémunération est sanctionné pénalement.
  • La rémunération de l’intérimaire est égale à celle d’un salarié de même qualification, au même poste, au sein de l’entreprise utilisatrice. A cela s’ajoute une indemnité de congés payés et une indemnité de fin de mission.
  • La rémunération pendant la formation : les demandeurs d’emploi sont indemnisés peuvent percevoir leur allocation ; ceux en stages agréés par l’État ou la Région peuvent être rémunérés.
  • Une heure supplémentaire est une heure accomplie au delà de la durée légale hebdomadaire et ouvre droit à une contrepartie en repos au-delà de 220 heures annuelles (hors accord).
  • Les contreparties des heures supplémentaires sont une majoration de salaire de 25 % pour les huit premières heures et 50 % au-delà (hors accord). Le paiement peut être remplacé par un repos compensateur (RCR).
  • La garantie en cas de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire de l’entreprise permet à son salarié d’être assuré contre le risque de non-paiement des salaires dus.
  • La saisie et cessions des rémunérations vise à s’acquitter d’une dette en cédant une partie de sa rémunération. Un barème légal fixe un montant saisissable mensuel maximal.
  • Le CESU déclaratif simplifie les démarches déclaratives du particulier employeur pour la déclaration et rémunération des activités de services à la personne.
  • Le CESU préfinancé est un moyen de paiement de services à la personne. A l’image des titres restaurant, il est préfinancé en tout ou partie par l’employeur, le CSE ou un organisme financeur.
  • Le chèque-emploi associatif CEA s’adresse aux associations et aux fondations, sans condition d’effectif. Il simplifie les obligations des employeurs.
  • Le Titre Emploi-Service Entreprise TESE simplifie les principales obligations administratives liées au recrutement et à l’emploi d’un salarié, pour les employeurs remplissant les conditions.