Comité de suivi de la négociation salariale de branches du 27 janvier 2025
Communiqué de presse
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Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l'Emploi, a présidé aujourd’hui une réunion du Comité de suivi de la négociation salariale de branches avec les partenaires sociaux.
L’ensemble des organisations patronales (MEDEF, CPME, U2P) et syndicales de salariés (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) représentatives au niveau national interprofessionnel ont participé à cette réunion, à laquelle ont également assisté les organisations multi-professionnelles (FNSEA, UDES, FESAC) en tant que membres observateurs du comité de suivi.
Cette réunion, qui a permis de faire un bilan des négociations salariales dans les 171 principales branches professionnelles du régime général, a plus particulièrement porté sur la conformité des minima de ces branches au SMIC ainsi que sur les négociations relatives aux classifications.
Pour Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, « ces deux sujets constituent un enjeu majeur en matière de pouvoir d’achat et de déroulement de carrière pour les salariés mais aussi d’attractivité des secteurs concernés. Conformément à la déclaration de politique générale prononcée par le Premier ministre le 14 janvier dernier, il apparaît prioritaire pour le Gouvernement que les efforts en matière de revalorisation salariale soient conduits et poursuivis pour revaloriser le travail ».
À l’instar des précédents comités de suivi, les membres ont pu partager le constat d’un nombre élevé de branches affichant des salaires minimums inférieurs au SMIC. Ce phénomène s’observe classiquement, à chaque revalorisation du SMIC en cours d’année, dans les mois qui la suivent. Récemment, la revalorisation anticipée du SMIC au 1er novembre 2024 a fait basculer le nombre de branche ayant des minima inférieurs au SMIC à 94 sur 171 branches du régime général suivies. Au 24 janvier, la situation est en voie d’amélioration puisque ce nombre est ramené à 75, tandis que de nombreuses branches sont toujours en train de négocier sur la revalorisation de leurs minima.
Le nombre de branches affichant des minima structurellement inférieurs au SMIC, c’est-à-dire avant la revalorisation du 1er janvier 2024, est exceptionnellement faible. 5 branches au lieu d’une vingtaine ces dernières années. Ainsi, plusieurs branches dont les minima étaient très durablement inférieurs au SMIC sont parvenues à un accord.
Pour Astrid Panosyan-Bouvet, « ces progrès doivent être salués et témoignent de la pleine mobilisation des partenaires sociaux dans le cadre d’un dialogue social de branche dynamique ainsi que du succès de l’accompagnement mis en place par le ministère, avec l’organisation régulière de rencontres avec les branches concernées.
Il est essentiel que les branches continuent à se mobiliser pour négocier à la fois pour réviser les grilles salariales quand les premiers échelons sont sous le SMIC et de réviser régulièrement leurs grilles de classification afin que les salariés bénéficient de réelles évolutions salariales au cours de leur carrière.
A date, 113 branches sur les 171 branches du régime général suivies ont un accord portant sur les classifications datant de plus de 5 ans. 67 d’entre elles ont un accord conclu il y a plus de 10 ans. L’ensemble des équipes du ministère et moi-même sommes pleinement mobilisées pour accompagner ces démarches de révision de classification.
Je continuerai à assurer un suivi régulier des négociations en matière de rémunération dans les branches et à mobiliser au besoin l’ensemble des leviers à ma disposition. »
Photo : Ministère chargé du Travail et de l'Emploi
Contacts presse
Cabinet de la ministre du Travail et de l’Emploi
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