Discours de Myriam El Khomri - Conclusion, Remise du rapport Diagnostic Emploi des Jeunes - Mardi 24 janvier 2017

Seul le prononcé fait foi

Mesdames, Messieurs, les représentants des organisations syndicales et patronales,
Mesdames, Messieurs les représentants de mouvements de jeunesse,
Monsieur le président du CNEFOP, cher Jean-Marie Marx,
Monsieur de commissaire général adjoint de France Stratégie,
Madame la directrice générale de la DARES, chère Selma Mahfouz,
Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie, encore une fois, pour la qualité de ces échanges et leur caractère constructif. Je crois que, dans un domaine aussi important que le chômage et l’emploi des jeunes, le gouvernement ne peut agir seul. Il faut que l’ensemble des forces économiques et sociales de notre pays poursuivent un objectif commun : permettre à tous les jeunes de notre pays d’exprimer leurs talents et de trouver des emplois stables afin d’accéder à l’autonomie.

J’observe que nous faisons des constats communs sur certains points :

  • La formation et la qualité des contrats aidés, qui permettent souvent aux jeunes les plus en difficulté de trouver un premier emploi, est essentielle,
  • Il faut ouvrir les portes de l’entreprise aux jeunes qui souffrent de discriminations à l’embauche en raison de leur lieu de résidence ou de leur origine, réelle ou supposée : cela peut passer par une mobilisation de certains outils paritaires, comme l’APEC, cela peut aussi passer par le développement du parrainage,
  • Le permis de conduire, c’est souvent un permis de travailler : les aides, les modalités d’accompagnement doivent être mieux connues des conseillers du service public de l’emploi et du grand public.
  • Afin de lutter contre le non-recours à l’accompagnement, afin de rendre les missions locales encore plus efficaces, il est utile que les partenaires sociaux puissent être davantage associés à leurs projets.

Sur tous ces points, je crois qu’il y a une certaine concordance de points de vue. Mon cabinet pourra vous proposer un document d’orientation si votre souhait collectif est de négocier. A minima un relevé de conclusions pourrait être élaboré rapidement, sans doute avant le 15 février. Il matérialiserait l’engagement des partenaires sociaux et de l’État à continuer à avancer, de façon à la fois pragmatique et résolue, sur ce sujet si important, pour ne pas rester au milieu du gué après ce rapport dont vous avez tous salué la qualité et la pertinence.
Mon cabinet se tiendra à votre disposition pour organiser ces discussions au ministère.

Je vous remercie.