Si le nombre de personnes confrontées à cette situation a baissé de 20% entre 2004 et 2012, il demeure que 4,3 millions de personnes ont des difficultés préoccupantes avec l’écrit et 2,5 millions de personnes sont en situation d’illettrisme. 6% des salariés et 10% des demandeurs d’emploi sont ainsi freinés dans leur évolution ou le retour à l’emploi.
Pour Muriel Pénicaud,
« l’illettrisme est une fracture d’autant plus importante qu’elle est souvent masquée. La réduire, pour les salariés et pour les demandeurs d’emploi, est un enjeu professionnel et social mais aussi sociétal car c’est un facteur d’exclusion dans nombre de faits de vie au quotidien. Il faut conduire une politique volontariste de lutte contre ce fléau ».
Messieurs Janin et Hinnekint rendront leurs conclusions le 15 octobre 2019.