Ces chiffres ne sont pas bons. Ils sont le reflet d’une croissance plus faible que prévue au premier semestre qui entraîne des destructions nettes d’emplois marchands.
Les efforts que le gouvernement continue de déployer doivent permettre d’endiguer cette progression au second semestre 2014.
Le chômage au sens du BIT se stabilise traduisant l’efficacité des dispositifs encourageant la formation, l’investissement et l’embauche comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et les emplois d’avenir.
Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans augmente légèrement (+2200), sans remettre en cause sur la durée la diminution du chômage de ces jeunes. Ainsi en un an, de mai 2013 à mai 2014, le nombre de demandeurs de moins de 25 ans en catégorie A, a diminué de -3,5%.
Les chiffres du mois de mai, qui une fois encore doivent s’apprécier sur la durée et non sur une base mensuelle, renforcent la nécessité d’une mobilisation sur tous les fronts de la bataille contre le chômage.
C’est le sens de l’initiative en faveur des seniors et des chômeurs de longue durée qu’a lancée le ministre François Rebsamen, notamment en proposant un accompagnement renforcé par le service public de l’emploi et une adaptation de nombreux outils.
C’est plus largement le sens de la Grande conférence sociale pour l’emploi des 7 et 8 juillet, qui doit traduire l’engagement de tous à amplifier la mobilisation pour l’emploi - pour les jeunes, pour l’alternance, pour les personnes éloignées de l’emploi, pour les seniors - et qui doit donner corps aux engagements souscrits dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité.
C’est la condition de l’efficacité de notre action pour faire progresser l’emploi et reculer le chômage.