Au conseil EPSCO, la ministre a réaffirmé l’attachement de la France à l’Europe et à la liberté de circulation sur laquelle elle est construite, tout en rappelant la nécessité de mieux encadrer cette liberté de circulation afin de lutter contre les fraudes, les sociétés boîtes aux lettres et de garantir aux salariés détachés des conditions de vie et de travail décentes. C’est absolument indispensable pour l’avenir de l’Europe, à l’heure où le populisme croît et où s’exprime une forte défiance des citoyens à l’égard du projet européen.
Myriam El Khomri a rappelé qu’il fallait que l’Europe « se donne les moyens de restaurer les conditions d’un traitement digne de tous les travailleurs et d’une concurrence loyale entre nos entreprises. La révision de la directive sur le détachement est à cet égard une véritable opportunité que nous devons saisir collectivement ».
L’intervention de Myriam El Khomri à l’EPSCO s’inscrit dans une démarche plus globale d’influence menée depuis plus de deux ans, que ce soit à travers les très nombreuses rencontres bilatérales qu’elle a menées – aujourd’hui encore avec ses homologues lituanien, slovaque et irlandais, les rencontres régulières des ministres sociaux-démocrates du travail comme celle organisée par la France à Paris hier soir, ou de ses nombreux déplacements en Europe, notamment en Europe de l’Est.
La conviction de la ministre du Travail est claire : sans Europe sociale, il n’y a pas d’avenir de l’Europe possible.
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