Le travail du dimanche en 2015

Le travail du dimanche est souvent associé au travail le samedi et à des horaires tardifs. Pour consulter la publication, cliquez ici.

La Dares publie une étude sur le travail dominical en 2015 qui révèle que 21% des actifs occupés travaillent au moins un dimanche sur une fenêtre d’observation d’1 mois, ce qui représente 5,3 millions de personnes, 4,2 millions de salariés et 1,1 million de non-salariés.

Ce sont les mêmes secteurs d’activité et professions qu’en 2014 qui génèrent le plus de travail du dimanche. On retrouve logiquement les professions qui concourent à la continuité de la vie sociale, à la permanence des services de soins, et, à la protection et la sécurité des personnes et des biens. Ce sont donc essentiellement les salariés de l’hôtellerie-restauration, des transports, du commerce, des activités culturelles ou de loisirs, ainsi que les aides-soignants et les infirmiers qui travaillent au moins un dimanche par mois.

Le travail du dimanche s’accompagne presque toujours du travail le samedi et souvent, d’horaires atypiques, tardifs ou variables d’une semaine sur l’autre. La fréquence du travail le dimanche a peu évolué en 2015, en raison de l’entrée en vigueur le 1er janvier 2016 de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques du 6 août 2015, dont les effets ne peuvent encore se percevoir sur le travail dominical en 2015.