Il est désormais demandé aux entreprises, dans les zones soumises au couvre-feu, de fixer dans le cadre du dialogue social un nombre minimal de jours de télétravail par semaine pour les postes qui le permettent. Les employeurs situés dans les autres zones sont invités à le faire.
En complément, il est demandé aux employeurs d’adapter les horaires de présence afin de lisser l’affluence aux heures de pointe.
En matière de restauration collective, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a appelé à une vigilance renforcée et a annoncé aux partenaires sociaux que le PNE serait complété avec une fiche pratique reprenant les prescriptions du HCSP du 21 mai 2020.
Enfin, Elisabeth Borne et Laurent Pietraszewski ont rappelé l’importance d’un respect strict des gestes barrières et du port du masque lors des moments de convivialité.
« Le protocole sanitaire que nous avons renforcé début septembre a été très efficace et a permis d’éviter la constitution de chaînes de contamination dès lors qu’il était strictement mis en œuvre. La dégradation de la situation épidémique nous incite à aller un cran plus loin. Le recours au télétravail est un mode d’organisation efficace pour réduire la propagation du virus. Sa mise en place doit répondre à plusieurs objectifs : éviter la propagation du virus, maintenir l’efficacité des organisations de travail et prévenir les risques liés à l’isolement du salarié. C’est cet équilibre que les employeurs doivent trouver grâce au dialogue social », déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
« Nous avons décidé d’apporter plusieurs modifications au protocole national suite à nos échanges avec les partenaires sociaux. Les entreprises doivent s’en saisir en particulier dans les zones soumises au couvre-feu. Il est important que les entreprises définissent dans les jours qui viennent un nombre minimal de jours télétravaillés », explique Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail.