Comité des parties prenantes du Contrat d’engagement jeune (CEJ)

178 000 jeunes bénéficiaires depuis le lancement en mars 2022

Le comité des parties prenantes du Contrat d’engagement jeune (CEJ) qui s’est tenu le 28 septembre sous la présidence d’Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, a réuni les opérateurs du CEJ, les acteurs de l’insertion, des élus, les administrations concernées ainsi que des conseillers et des jeunes.

Cette réunion a été l’occasion d’effectuer un partage d’expérience dans la mise en œuvre de ce dispositif, qui a pour but de renforcer l’insertion professionnelle des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation. Elle a permis un échange sur les premiers éléments de bilan ainsi que sur les pistes de progrès reposant notamment sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs porteurs de solutions, en lien avec les entreprises.

Les premiers résultats sont encourageants. Au 23 septembre, 178 000 bénéficiaires sont entrés en CEJ depuis son lancement le 1er mars 2022.

Le dispositif permet aux jeunes les moins diplômés, en QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) ou en ZRR (zone de revitalisation rurale) de disposer d’un accompagnement intensif :
 

  • 45 % des jeunes sont sans diplômes, 60 % des jeunes ont un niveau 3 ou infra (CAP-BEP) et 90 % des jeunes ont un niveau 4 (Bac) ou infra ;
  • 18 % des jeunes résident en QPV et 13 % des jeunes résident en ZRR.

En moyenne, les jeunes bénéficient de 16 heures d’activités par semaine : accompagnements individuels, collectifs et ateliers ciblés. Par ailleurs, des solutions dites structurantes leur sont proposées : actions de formation, écoles de la deuxième chance, Epide, service civique, emplois aidés….

Selon une enquête flash [1] réalisée auprès de jeunes ayant signé un Contrat d’Engagement Jeune :
 

  • Près de 86 % des sondés se sont déclarés satisfaits ou très satisfaits du CEJ ;
  • Le CEJ leur a d’abord permis de gagner en autonomie (83 % d’entre eux), d’obtenir les informations utiles à leur insertion (83 %) et d’apprendre à valoriser leurs compétences auprès des recruteurs (81 %) ;
  • Pour 52 % d’entre eux, les jeunes indiquent avoir gagné en confiance ;
  • Plus de 89 % d’entre eux sont ainsi prêts à recommander le CEJ à un proche en difficulté d’insertion.

Par ailleurs, 20 000 « jeunes en rupture », qui ne sont plus en contact avec le service public de l’emploi, seront très prochainement accompagnés par des associations de lutte contre la pauvreté pour bénéficier d’un Contrat d’engagement jeune sur-mesure. Les DREETS sélectionneront ce mois-ci les associations en vue d’un déploiement à l’automne.

A propos du Contrat d’engagement jeune

Lancé le 1er mars 2022, le Contrat d’engagement jeune a pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation en leur proposant un accompagnement plus intensif et une mise en activité de 15-20 heures par semaine (immersion en entreprise, formation, ateliers, …). Ce contrat, assorti d’une allocation financière mensuelle pour les jeunes qui en ont besoin, est proposé par Pôle emploi et les missions locales en lien avec l’ensemble des acteurs de l’insertion professionnelle.

Contact presse

Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion
Cabinet de M. Olivier Dussopt
Mél : sec.presse.cabtravail@cab.travail.gouv.fr
127, rue de Grenelle
75007 PARIS 07

[1Enquête commune réalisée en septembre auprès des bénéficiaires du CEJ de Pôle emploi et des missions locales entrés dans le dispositif entre mars et avril 2022 (4 649 répondants).