À cette occasion, la ministre a souligné l’importance de la publication de ce rapport documenté qui montre des exemples concrets d’actions menées dans le cadre du Global Deal et contribue à l’échange de bonnes pratiques. La ministre a également renouvelé l’intérêt de la France pour cette initiative internationale en faveur du dialogue social et relevé le rôle de chef de file des grandes multinationales françaises en matière d’Accords-Cadres Internationaux (ACI) : sur les 300 accords signés à ce jour, 90 le sont par des entreprises françaises.
Les ACI portent sur des sujets très concrets (salaires, handicap) et sont des vecteurs d’amélioration des standards en matière de conditions de travail.
« Le dialogue social est un impératif […] les partenaires du Global Deal doivent se saisir des enjeux à venir comme la liberté syndicale et la négociation collective qui ne sont pas des droits effectifs partout » a affirmé Muriel Pénicaud
Lors de la présentation du rapport, la ministre du travail suédoise a quant à elle insisté sur le lien entre dialogue social et productivité. Selon le Directeur Général adjoint de l’OIT, le Global Deal complète l’activité de l’OIT et permet de contribuer aux Objectifs de Développement Durables (ODD). Il a rappelé que le dialogue social devait s’appuyer sur les droit fondamentaux au travail et appelé à une ratification plus large des conventions 87 et 98 (liberté syndicale, droit d’organisation et de négociation collective). Le représentant du groupe Danone, premier à avoir signé un ACI, a par ailleurs souligné - que le dialogue social contribuait à la rentabilité de l’entreprise en tant qu’investissement.
Retrouvez le rapport "Global Deal : Ensemble pour le travail décent et la croissance inclusive"
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