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Action sociale
Agent de lEtat
Ministère de lemploi, du travail et de la cohésion sociale
MINISTÈRE DU TRAVAIL,
DE LEMPLOI ET DE LA COHÉSION SOCIALE
Direction de ladministration générale
et de la modernisation des services
Sous-direction carrières
et compétences
Bureau des politiques de laction sociale
et des conditions de travail
Circulaire DAGEMO no 2004-05 du 1er décembre 2004 relative à diverses mesures daction sociale pour les agents du ministère - secteur « travail »
NOR : SOCO0410233C
(Texte non paru au Journal officiel)
Références :
Circulaire DAGEMO no 2002-05 du 3 juin 2002 ;
Circulaire DAGEMO no 2002-06 du 11 juillet 2002 ;
Circulaire DAGEMO no 94-6 du 23 juin 1994 relative à laction sociale dans les services du ministère du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ;
Circulaire DAGEMO no 2004-04 du 18 juin 2004.
Textes modifiés :
Circulaire DAGEMO no 2002-05 du 3 juin 2002 ;
Circulaire DAGEMO no 2002-08 du 23 décembre 2002.
Le ministre du travail, de lemploi et de la cohésion sociale à Mesdames et Messieurs les directeurs régionaux et départementaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; Monsieur le directeur de linstitut national du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; Madame la chef de la division de ladministration centrale.
SOMMAIRE
Préambule
I. - Priorités en matière daction sociale
II. - Budget 2005
III. - Modalité de calcul des enveloppes régionales
IV. - Création de laide à léducation (refonte de laide aux livres et aux études supérieures)
V. - Quotient familial :
V. - 1 : Modification du calcul dans le cas dun divorce ou de la garde alternée des enfants
V. - 2 : Revalorisation du quotient familial de référence (QFR)
VI. - La restauration collective
VII. - La prévention du surendettement
VIII. - Le logement
IX. - Questions-réponses
X. - Annexes :
1. Fiche technique et imprimé de la prestation « aide à léducation »
2. Questions - réponses forum action sociale
3. Guide pratique « restauration collective »
Préambule
En 2005, le budget de laction sociale sélèvera à plus de 7,8 millions deuros (non compris la région Centre et lINTEFP), soit une progression de 8,74 % par rapport à 2004.
Ce budget important impose rigueur et efficience dans lutilisation de ces crédits. Il importe donc que soient poursuivies les réflexions qui ont conduit le développement de laction sociale au sein de notre ministère depuis quelques années. La création ou le développement dactions ou de prestations doit donc répondre en priorité à cet objectif defficacité au regard des objectifs de laction sociale.
Limportance de ce budget et les marges de manoeuvre quil autorise doit permettre que se développe localement un dialogue social constructif.
I. - PRIORITÉS EN MATIÈRE DACTION SOCIALE
A. - Priorités nationales
Lors de sa réunion du 18 novembre 2004, la Commission nationale consultative daction sociale (CNCAS) a arrêté trois grandes orientations nationales. Celles-ci doivent rendre laction sociale plus lisible et éviter la dispersion des efforts.
1. Restauration collective : tendre vers un prix de repas moyen régional restant à la charge de lagent, identique pour des agents ayant le même indice ; mieux moduler la participation administrative en fonction de la tranche indiciaire de lagent ;
2. Logement : mettre en oeuvre les mesures daccompagnement à « laide au nouveau logement » telles quelles ont été définies dans la circulaire du 18 juin 2004 ;
3. Prévenir le risque de surendettement : cette action ne peut être conduite quen liaison avec les assistantes de service social du personnel, et devrait se traduire, dune part, par le fait que tout agent puisse bénéficier, si nécessaire, de lappui dune conseillère en économie sociale et familiale, et, dautre part, en organisant avec des professionnels des actions de sensibilisation.
B. - Priorités régionales
Les CTRI après consultation du CTPR pourront définir une priorité régionale, et une seule, qui pourra venir en complément de ces trois priorités nationales.
Lensemble des actions conduites en matière daction sociale devra donc sinscrire dans ces quatre priorités.
C. - Bilans
Le bilan de la mise en oeuvre de ces priorités fera partie intégrante du bilan de laction sociale présenté aux partenaires sociaux tant au niveau régional que national.
La médecine de prévention reste bien sûr une priorité du ministère, mais ne fait pas partie de laction sociale en tant que telle, même si les dépenses occasionnées sont imputées sur le chapitre 33-92.
II. - LE BUDGET 2005
Le budget de laction sociale représente en 2005 en moyenne 663 euros par agent (483 hors restauration collective). En 2005, la part moyenne par agent hors dépense de médecine de prévention et hors restauration collective sétablit à 423 euros. Cette part moyenne par agent me semble un élément déterminant qui permettra des comparaisons dans les années à venir. Il est bien évident que ce taux moyen - identique dans chaque région - devra être complété par la dépense moyenne par agent au titre de la restauration collective ; cette part varie assez sensiblement dune région à lautre en fonction des spécificités locales.
Laccroissement de 600 000 euros du budget daction sociale pour 2005 sera ventilé de la façon suivante :
1. 300 000 euros pour une prise en charge à hauteur de 8 Euro par mois de la cotisation « maladie » pour les adhérents de la MGAS. Cette prise en charge se fait en une seule fois en décembre de chaque année. Je vous rappelle quen 2004 cette aide a été de 4 Euro jusquau 30 juin et de 8 Euro à compter de cette date.
2. 200 000 Euro pour accompagner la montée en charge de la prestation « nouveau logement » créée en 2004. Ces crédits viennent abonder les enveloppes régionales.
3. 100 000 Euro pour abonder le financement dopérations innovantes dinsertion professionnelle des travailleurs handicapés. Ces crédits viendront également abonder les enveloppes régionales, mais ils ont été répartis au prorata du nombre de travailleurs handicapés dans chaque région selon les résultats de lenquête annuelle réalisée pour le ministère de la fonction publique. Il semble pertinent que ces crédits constituent une réserve régionale qui soit débloquée en fonction des projets et des besoins départementaux.
A titre dinformation, je vous précise que seuls 1,280 million deuros sont gérés au niveau national (620 000 Euro pour la MGAS, 300 000 Euro pour lADSACAS, 350 000 Euro au titre des secours et prêts exceptionnels et 10 000 Euro aux associations nationales danciens combattants et de retraités), et que la dotation de ladministration centrale est calculée selon les mêmes modalités que les enveloppes régionales.
III. - MODALITÉ DE CALCUL
DES ENVELOPPES RÉGIONALES
Le montant des enveloppes régionales est composé de trois éléments :
- une part fixe par agent, fixé à 483 Euro par agent (dont 60 Euro au titre de la médecine de prévention) et calculée en fonction de leffectif de référence ;
- une part « restauration collective » correspondant à la dépense constatée en 2003 dans chaque région, plafonnée le cas échéant à 2,68 Euro par repas subventionné ;
- la répartition des 100 000 Euro pour linsertion des travailleurs handicapés au prorata du nombre de travailleurs handicapés dans chaque région.
La répartition infrarégionale quil incombe au CTRI darrêter, peut, bien évidemment, intégrer dautres paramètres, tels que par exemple le nombre denfants sil existe des disparités importantes entre les départements dune même région, ou lexistence de difficultés particulières rencontrées dans certains départements.
IV. - CRÉATION DE LAIDE À LÉDUCATION (REFONTE DE LAIDE AUX LIVRES ET AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES)
La prestation daction sociale de laide aux livres et aux études supérieures est supprimée au 31 décembre 2004. Laide aux livres créée en 2003 avait été élargie en 2004 aux étudiants poursuivant des études supérieures. La création de prestations locales, résultats dune concertation locale et venant en complément de cette prestation ministérielle, a montré que cette dernière ne répondait pas à toutes les attentes.
Par ailleurs, les services gestionnaires ont éprouvé quelques difficultés à mettre en oeuvre cette prestation ministérielle dont lintitulé était un peu restrictif.
Il a donc été proposé à la CNCAS qui en a accepté le principe de créer une prestation unique et globale, au profit des agents ayant des enfants, intitulée « aide à léducation des enfants ».
Cette prestation se substitue à compter du 1er janvier 2005 à toutes autres prestations individuelles locales existantes en faveur des enfants (aide au sport, aide à la culture, aide aux vacances, aide à la scolarité...). Par son caractère global, cette aide permettra, dune part, dafficher de manière plus visible leffort consenti en matière daction sociale en direction des enfants, et, dautre part, dintégrer les prestations locales existantes de manière unitaire et équitable. Enfin, cette aide sera dune mise en oeuvre plus facile (le seul justificatif demandé sera un certificat de scolarité).
Cette nouvelle prestation ne pourra être demandée quune fois par année civile, et ce dès le 1er janvier de chaque année.
Les prestations interministérielles, ainsi que les prestations ministérielles de laide à la conduite accompagnée et de la prestation dite de Noël ne sont pas modifiées par la création de cette nouvelles prestation.
Le montant de laide, soumise au quotient familial, est fonction du niveau détudes poursuivies par lenfant, et dépend du coefficient-agent qui sappliquera sur les montants de base suivants :
NIVEAU DE SCOLARISATION | MONTANT DE BASE |
---|---|
Maternelle | 30 euros |
Primaire | 30 euros |
Collège | 50 euros |
Secondaire classique | 75 euros |
Secondaire technique | 100 euros |
Contrat dapprentissage | 100 euros |
Etudes supérieures * | 200 euros |
* Par « études supérieures », il faut entendre toutes scolarités suivies dans une université, une classe préparatoire, un I.U.T., et assimilés. |
Ces montants de base nationaux peuvent, comme pour laide au « nouveau logement », être majorés au niveau régional par décision du CTRI, après avis du CTPR. Cette majoration ne peut excéder 50 % du montant de base et peut ne concerner quun seul ou plusieurs niveaux de scolarisation pour tenir compte des spécificités régionales ou départementales (comme par exemple la gratuité des livres scolaires ou des aides spécifiques pour les étudiants mises en place par les conseils régionaux), et ainsi éventuellement intégrer tout ou partie de prestations locales absorbées par laide à léducation. Par ailleurs, sauf exception, il ne semble pas opportun de majorer les deux premiers paliers de cette prestation.
A titre dexemple si dans une région le montant de laide est majoré de 50 % pour un enfant poursuivant des études supérieures et que le quotient familial des enfants est de 130 %, le montant versé peut atteindre 390 Euro.
Une fiche technique en annexe I précise les modalités dattribution de cette aide, fiche à laquelle est joint limprimé de demande.
V. QUOTIENT FAMILIAL
V.1 : Modification du calcul dans le cas dun divorce ou de la garde alternée des enfants. En cas de divorce, si le mode calcul du nombre de parts pris en compte pour le calcul du quotient familial dun agent ayant divorcé au cours des deux années précédentes est inférieur à celui dont pouvait se prévaloir le couple avant son divorce, il est pris pour le calcul du quotient familial le nombre de parts dont bénéficiait le couple en lannée N - 1.
En cas de garde alternée, chaque enfant en garde alternée est considéré comme étant à la charge effective et complète de lagent demandeur qui se voit octroyer de ce fait une demi-part supplémentaire par enfant. Afin déviter léventuel cumul de prestations au même titre, une attestation de non versement (ou de versement partiel) dune même prestation par lemployeur de lex-conjoint(e) sera demandée ; le cas échéant, une attestation sur lhonneur faite par lagent demandeur de la prestation pourra être acceptée. Dune manière générale, en cas de garde alternée - et notamment dans le cas où les parents séparés ou divorcés sont tous deux agents du ministère -, il ne peut être servi quune seule prestation pour le même fait générateur.
V. - 2 : Revalorisation du quotient familial de référence (QFR). A compter du 1er janvier 2005, conformément à la décision de la CNCAS, le quotient familial de référence (QFR qui correspond au quotient familial qui permet de se voir servir une prestation égale au montant de base) est porté à 735 euros, soit une revalorisation de 5 %.
VI. - LA RESTAURATION COLLECTIVE
La restauration collective reste lune des priorités de laction sociale. Cette priorité doit conduire à offrir à chaque agent la possibilité de prendre un repas complet de qualité à un prix abordable.
Des solutions adaptées en fonction des spécificités locales doivent donc être recherchées, en retenant en priorité les solutions de restauration collection dans un RIA ou à défaut dans un RIE, le cas échéant, et en labsence de toute autre possibilité de restauration collective, il peut être envisagé de recourir à des conventions avec des restaurants privés (cafétéria ou restaurant « de quartier »), mais en aucun cas cette solution ne doit conduire à la mise en place dun système qui pourrait sapparenter au ticket restaurant.
Par ailleurs, cette priorité doit également se traduire, au niveau régional, par une harmonisation du prix payé par les agents pour un repas de même nature et a indice égal. La subvention de ladministration doit donc tenir compte du coût restant à la charge de lagent.
A ce dernier titre, il est indispensable, dune part, de parvenir à une modulation des tarifs en fonction des catégories indiciaires des agents, et, dautre part, de moduler la prestation ministérielle elle-même sur ce critère.
Cet objectif devra être programmé dès 2005, même si sa mise en oeuvre peut sétaler dans le temps pour éviter des variations trop importantes par rapport aux prix payés aujourdhui par les agents.
Bien évidemment, cette politique, notamment tarifaire, ne peut se faire quaprès une concertation qui doit permettre de définir la part que la restauration collective doit représenter dans les dépenses daction sociale.
La restauration collective est un domaine technique complexe, cest pourquoi pour vous aider dans la mise en oeuvre de cette priorité vous trouverez en annexe de cette circulaire un guide pratique à lattention des gestionnaires.
Par ailleurs, lINTEFP inscrira dans son offre de formation pour 2005 une formation à la gestion de la restauration collective. Lobjectif étant de former un référent régional compétent pour apporter son appui à lensemble des départements de la région.
Enfin, le bureau des politiques de laction sociale et des conditions de travail pourra à votre demande intervenir à titre dexpertise (Albert Parisot : 01-44-38-38-36, albert.parisot@dagemo.travail.gouv.fr).
VII. - LA PRÉVENTION DES RISQUES
DE SURENDETTEMENT
Les fonctionnaires plus que dautres catégories socio-professionnelles sont souvent victimes dun endettement excessif ; vous devrez donc, en liaison avec les assistants sociaux du personnel, organiser des actions de prévention ouvertes à lensemble des agents. Ces actions peuvent notamment prendre la forme de forums auxquels sont associés des professionnels du sujet. Si besoin est, lorganisation de ces forums peut être imputée sur les crédits daction sociale.
Par ailleurs, dici au 30 juin 2005, tout agent qui souhaite recourir au soutien dune conseillère en économie sociale et familiale sur la durée doit pouvoir bénéficier dun tel appui. Si de telles possibilités nexistent pas, ou sont en nombre insuffisant, dans le cadre des actions engagées par les SRIAS ou les CAF, vous pouvez - dans le cadre du budget de laction sociale - conclure une convention avec une association spécialisée. Il vous appartient de définir les modalités pratiques de ces prestations : permanence sur le lieu de travail, ou prise de rendez-vous auprès de lassociation. Pour une meilleure efficacité, cette action doit être conduite en étroite association avec lassistant social du personnel, les causes du surendettement étant souvent multiples et la conséquence daccident(s) de la vie (divorce, maladie, décès du conjoint,...).
VIII. - LE LOGEMENT
La circulaire 2004 du 18 juin 2004 relative à la mise en place de la prestation « Nouveau logement » précisait que celle-ci était accompagnée de partenariat, et vous incitait à étudier quelles autres mesures daccompagnement pouvaient être arrêtées au niveau régional. Il semble nécessaire quun véritable travail de réflexion sengage sur ce thème, le logement étant aujourdhui plus que jamais au premier plan des préoccupations des agents du ministère.
X. - QUESTIONS-RÉPONSES
Une sélection des questions les plus fréquemment posées sur le forum « action sociale », ainsi que leurs réponses faites par BPASCT sont en annexe II de la présente circulaire.
Vous voudrez bien minformer de toutes difficultés que vous pourriez rencontrer dans la mise en oeuvre de cette circulaire.
Le directeur de ladministration générale et de modernisation des services J.-R. Masson |
Le contrôleur financier, J.-P. Morelle |
ANNEXE I
LES PRESTATIONS MINISTÉRIELLES
Laide à léducation des enfants
De quoi sagit-il ?
Cette prestation est destinée à aider les parents à faire face aux frais afférents à léducation de leurs enfants scolarisés.
Pour quel bénéficiaire ?
Tout agent parent dun enfant à la charge fiscale de son foyer dès lors quil est scolarisé, quil poursuit des études, ou sil est en contrat dapprentissage.
Quelles sont les conditions à remplir ?
Lagent doit fournir pour lenfant concerné un certificat de scolarité ou une copie du contrat dapprentissage. Il ne peut être fait quune demande par année civile et par enfant.
Quel est son montant ?
Il dépend du quotient familial de lagent. Le montant de base de cette aide dépend du niveau de scolarisation de lenfant :
NIVEAU DE SCOLARISATION | MONTANT de base |
---|---|
Maternelle | 30 euros |
Primaire | 30 euros |
Collège | 50 euros |
Secondaire classique | 75 euros |
Secondaire technique | 100 euros |
Contrat dapprentissage | 100 euros |
Etudes supérieures * | 200 euros |
* Par « études supérieures », il faut entendre toutes scolarités suivies dans une université, une classe préparatoire, un I.U.T., et assimilés. |
Ces montants de base nationaux peuvent être majorés au niveau régional par décision du CTRI, après avis du CTPR. Cette majoration ne peut excéder 50 % du montant de base. Elle peut ne concerner quun seul ou plusieurs niveaux de scolarisation pour tenir compte des spécificités régionales ou départementales comme par exemple la gratuité des livres scolaires ou des aides spécifiques pour les étudiants mises en place par les régions.
Il ne peut être déposé quune seule demande par année civile et par enfant concerné.
Remarques :
Ces dispositions sont applicables à partir du 1er janvier 2005.
Lancienne aide aux livres et aux études supérieures est supprimée au 31 décembre 2004.
Prestation no 22 : aide à léducation imprimé no 4
Ministère du travail, de lemploi et de la cohésion sociale
« secteur travail »
Nom et prénom de lagent demandeur :
Affectation :
No | Prestations ministérielles |
22 | Aide à léducation |
Renseignements concernant le ou les enfants du foyer
au titre desquels la prestation est demandée
NOMS ET PRÉNOMS des enfants |
DATES de naissance |
CLASSE OU NIVEAU détudes |
---|---|---|
Joindre un certificat de scolarité ou une copie du contrat dapprentissage pour chaque enfant concerné par la présente demande. |
Toute déclaration fausse ou incomplète ouvrira droit au remboursement au profit de lAdministration des prestations perçues, et à lapplication des sanctions prévues par la loi.
A , le
Signature de lagent demandeur :
ANNEXE II
QUESTIONS - RÉPONSES
Enfants à charge
Q : un agent assure la tutelle de son neveu. Il en a la charge depuis deux ans. Peut-il le compter pour le calcul du QF ?
R : si cet enfant est à sa charge fiscale - ce qui doit être le cas sil en assure la tutelle légale -, cet enfant, qui nest pourtant pas celui de lagent, compte dans le calcul du QF.
Q : un enfant étudiant qui nhabite plus au domicile parental. Compte-t-il dans le calcul du QF ?
R : oui, dès lors quil demeure à la charge fiscale de lagent et quil apparaît sur son avis dimposition. Le lieu de domicile de lenfant nest pas un critère en soi.
Q : un enfant à naître peut-il compter dans le calcul du QF ?
R : non ; seuls les enfants nés peuvent être pris en compte. Pour une prestation donnée, le nombre de parts doit être apprécié au premier jour du fait générateur de la prestation.
Q : au-delà de vingt-cinq ans, peut-on considérer un enfant comme fiscalement à charge ?
R : lâge de lenfant nest pas un critère ; cest lavis dimposition qui fait foi et le rattachement fiscal de lenfant.
Q : un agent veuf a deux enfants à charge. A combien de parts peut-il prétendre ?
R : 3 parts ; en effet : 1,5 (parent isolé) + (0,5 + 0,5) (au titre de chacun des enfants) + 0,5 (au titre du code général des impôts ; voir « cas particulier : veuvage » dans lintranet).
Bénéficiaires
Q : un agent mis à disposition (donc rémunéré par son employeur dorigine) peut-il bénéficier des prestations ministérielles et locales ?
R : lagent doit choisir entre laction sociale de son employeur dorigine ou celle du ministère. La convention de mise à disposition de lagent doit prévoir les conditions doctroi de laction sociale.
Q : un agent va être placé en retraite pour invalidité. Il a deux enfants (quinze et douze ans). Peut-il encore bénéficier des prestations daction sociale ?
R : oui ; les retraités du ministère peuvent bénéficier de toutes les prestations, interministérielles, ministérielles et locales.
Q : un agent en congé parental bénéficie-t-il des prestations daction sociale ?
R : non ; pour pouvoir bénéficier des prestations daction sociale interministérielles (et par déductions ministérielles et locales), il est nécessaire que lagent soit en « position dactivité » (circulaire fonction publique no 1931 du 15 juin 1998, chapitre 2, page 5). Or, le statut général de la fonction publique qui dresse la liste des positions dactivité (ou assimilées) exclut le congé parental déducation (loi no 84-16 du 11 janvier 1984 et décret no 85-986 du 16 septembre 1985).
Q : un agent « pacsé » en décembre 2002 transmet une demande de prestation sans vouloir donner les revenus de son conjoint. Combien de parts faut-il compter ?
R : le versement des prestations daction sociale est subordonné à la présentation des toutes les pièces justificatives. Si lagent refuse den fournir une ou plusieurs, il ne peut pas y avoir versement de prestation.
Modifications du foyer et des revenus
Q : un agent célibataire en 2001, sest marié en 2002. Pour le calcul du QF quels sont les revenus à prendre en compte ? Les siens seuls de 2001, ou bien ajoutés de ceux de son conjoint ?
R : en 2003, lagent à droit à 2 parts (la sienne et celle de son conjoint), et seuls ses revenus 2001 seront pris en compte.
Q : un agent bénéficiant dune demi-part de parent isolé peut-il prétendre à une demi-part supplémentaire du fait de la baisse de ses revenus engendrée par sa séparation avec son conjoint ?
R : oui ; la situation du foyer à lannée N lui accorde la demi-part de parent isolé ; la prise en compte des revenus de lannée N-2 (quand il était marié) peut être tempérée par loctroi dune demi-part supplémentaire sil y a bien eu baisse de revenus.
Prestations
Q : un agent peut-il bénéficier de la prestation de garde denfant pour la totalité du mois de juillet, alors que son enfant aura trois ans le 11 juillet ?
R : non ; la prestation lui sera versée jusquau 10 juillet maximum.
Q : pour un séjour linguistique dun enfant, la demande et le séjour ont été payés par lagent deux mois avant les 18 ans de lenfant. Peut-il prétendre à la prestation ?
R : non ; selon la réglementation interministérielle, lenfant doit avoir moins de 18 ans au premier jour du séjour.
Q : un agent loue un emplacement de caravane à lannée dans un camping. Peut-il bénéficier de laide au camping ?
R : oui, si lagent peut fournir une facture du camping basée sur un nombre de nuitées et de personnes (membres du foyer). Sil sagit dune somme forfaitaire, laide ne sera pas versée.