Bulletin Officiel du Travail, de lEmploi et de la Formation Professionnelle
No 2002/9 du lundi 20 mai 2002
NOR : MESF0210090J
(Texte non paru au Journal officiel)
Pièces jointes :
Annexe I, répartition des crédits dingénierie (DDTEFP hors DRTEFP) ;
Annexe II, comité de pilotage régional Etat-Caisse des dépôts et consignations ;
Annexe III, centres de ressources régionaux ;
Annexe IV, dispositif local daccompagnement ;
Annexe V, plates-formes régionales, plan daction et avis de réunion.
La déléguée générale à lemploi et à la formation professionnelle à Madame et Messieurs les préfets de région ; à lattention des directeurs régionaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; Mesdames et Messieurs les préfets de département ; à lattention des directeurs départementaux du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; les plates-formes de professionnalisation (pour information).
Depuis la circulaire du 25 septembre 2001, vous mettez en uvre des outils largement nouveaux pour identifier et répondre aux besoins de quatre « générations » demplois créés, par les associations de 1998 à 2000, par les collectivités locales, les entreprises et établissements publics en 1998 (cf. note 1) .
Vos actions dans ce cadre sinsèrent par ailleurs dans lensemble des actions que vous et vos partenaires avez conduites depuis le début du programme pour accompagner les activités créées, leurs promoteurs, les jeunes.
Elles requièrent un pilotage soutenu de laction de vos services et de vos partenaires, tant pour répondre aux besoins dune activité en particulier, que pour avoir une approche stratégique de lensemble des besoins des activités et des ressources disponibles dans votre territoire.
La présente instruction porte sur les ressources dingénierie (annexe Ier : dotations 2002 des départements) et de partenariats que vous pourrez dores et déjà mobiliser en appui à ce pilotage, notamment les partenariats nouveaux qui ont été conclus au niveau national entre lEtat et la Caisse des dépôts et consignations, avec le réseau France active, des réseaux associatifs et ceux de laide à la création dentreprise (boutiques de gestion, FIR, ADIE...).
Elle doit également permettre de préfigurer ce que sera la gestion budgétaire des mesures daides, notamment pluriannuelles, dont vous pourrez disposer.
I. - LES APPUIS POUR ACQUÉRIR UNE VISION DENSEMBLE DES BESOINS DES ACTIVITÉS ET DES RESSOURCES DISPONIBLES DANS UN TERRITOIRE
Jappelle votre attention sur le fait que cette vision densemble est indispensable. Seule la connaissance globale des besoins des activités et des jeunes, notamment à travers lexploitation de tous les dossiers employeurs qui vous sont retournés, vous permettra darticuler les actions à conduire : quantifier les réponses nécessaires, mobiliser de manière suffisamment anticipée des partenaires pour participer à la construction, dans les départements et les régions, des réponses techniques, financières, etc.
Une gestion, dossier par dossier et mesure par mesure, tout au long de lannée, ne vous mettrait pas en situation, par exemple, de programmer la consommation de vos crédits dingénierie, ni, a fortiori, celle de vos enveloppes budgétaires (cf. infra).
1. Loutil « dossier employeur », son exploitation
au niveau individuel et global
a) Principe : exploiter tous les dossiers employeurs
Les dossiers employeurs ont été construits pour permettre une expression de lensemble des besoins des activités et des jeunes. Ils peuvent être pour lessentiel :
- des besoins techniques, de professionnalisation de lactivité (employeurs, salariés) en vue daider à sa maîtrise et à la qualité des prestations, comme dapporter aux jeunes tous les bénéfices de leur mise en situation dactivité (accès à la formation, à une validation, actions de professionnalisation spécifiques, etc.) ;
- des besoins doutils financiers particuliers, comme ceux que vous rencontrez dans les procédures daide à la création dactivité et dentreprise (fonds propres, accès bancaires, etc.) ;
- des besoins budgétaires, quils concernent directement vos enveloppes (prime liée à lépargne consolidée, aides pluriannuelles) ou quils sollicitent dautres partenaires sur le territoire.
Votre instruction des dossiers doit permettre didentifier ces besoins et de prévoir les réponses daccompagnement à mettre en uvre. Par définition, lensemble de ces besoins excède vos ressources propres, techniques comme financières. La construction de réponses à ceux-ci ne peut alors quêtre partenariale.
Il convient donc que vous distinguiez, dans votre pilotage et lengagement de vos moyens, ce qui relève de la réponse aux besoins individuels dun projet, au fur et à mesure de linstruction dun dossier et de son accompagnement, de lappréciation globale de lensemble des besoins dans votre territoire, qui suppose - dès à présent - que lensemble des dossiers employeurs soient exploités au fur et à mesure quils vous sont retournés.
b) Méthode : les appuis mobilisables pour lexploitation des dossiers employeurs
Crédits dingénierie :
Vous avez été un certain nombre à me faire savoir que vous aviez recours à vos crédits dingénierie pour participer, selon des modalités variées, à lexploitation des dossiers employeurs qui vous sont retournés.
Je ne suis pas hostile à cette utilisation en 2002 pourvu quelle soit encadrée par des principes dutilisation clairs, qui respectent les compétences de chacun : toutes synthèses, grilles de lecture, etc., faites par des cabinets que vous missionnez ne doivent en aucun cas aboutir à un abandon de vos prérogatives dinstruction et de décision.
Vous veillerez de plus, dans les cas où vous recourez à cet appui, que lintervention vous aide à acquérir une vision globale des dossiers que vous avez reçus, au-delà de ceux pour lesquels vous avez, rapidement et au titre de lépargne consolidée, à prendre une décision. Par vision globale, il convient dentendre : de tous les dossiers, et pour chacun des dossiers dans toutes ses dimensions (besoins des jeunes comme des activités).
Nous procéderons ensemble, pour la programmation 2003 des crédits dingénierie, à une évaluation des actions ainsi financées, dans cette section et ci-après (voir également annexe 1, notice).
France active :
Lassociation France active a été conventionnée par la DGEFP pour offrir aux DDTEFP une assistance méthodologique dans lappropriation par les services des problématiques liées aux dossiers associatifs dépargne consolidée, et, plus largement aux questions économiques et financières posées par ceux-ci.
Vous pouvez mobiliser cette ressource via la DRTEFP : une ou plusieurs réunions techniques peuvent alors être organisées avec France active (siège).
Je vous engage à vous saisir de lopportunité ainsi offerte déchanger avec un expert du financement associatif, sans préjudice (cf. infra) des autres missions que pourra recevoir ce réseau dans votre département à travers laction de ses fonds territoriaux.
Lenquête conduite auprès de vous montre au 15 février 2002 un taux de réponse des employeurs associatifs autour de 60 %. Vous voudrez bien me faire part de vos actions de relance, programmées ou déjà entreprises, en direction des associations qui ne vous ont pas à ce jour répondu. En effet, un fort taux de non-réponse, sil perdurait, serait de nature à contrarier votre pilotage et votre programmation des actions nécessaires par rapport à lensemble des activités et des jeunes.
2. Loutil « diagnostic territorial », son complément possible
dans le cadre de la convention Etat-CDC
a) Principe : la vision densemble des ressources dun territoire
Dans un certain nombre de cas, à loccasion notamment des réunions régionales organisées par mes services, vous avez exprimé des difficultés à mettre en place cet outil.
Je souhaite vous en rappeler brièvement les grands principes, comme la nécessité de les mettre en uvre dans le cadre de votre pilotage.
Le diagnostic territorial doit vous permettre, a minima, de susciter, par exemple par des réunions, une information et une mobilisation des acteurs intéressés au développement des services dans le territoire considéré. Sur le modèle de ce que vous réalisez dans le cadre de la lutte contre le chômage et lexclusion, vous associez à ces réunions les acteurs économiques, institutionnels, à commencer par les collectivités locales. Vous sollicitez, avec lappui du DRTEFP, les études portant sur le développement du territoire, y compris disponibles auprès dautres ministères, du conseil régional, etc. Les fichiers du CNASEA, les premières exploitations des dossiers employeurs, les données de la DARES, permettent de restituer à ces acteurs une cartographie des NSEJ et de recueillir leurs possibles engagements autour des actions de consolidation dont vous exposez la nature.
Outil de repérage et dassociation de partenaires de la consolidation, le diagnostic territorial vous permet une mobilisation anticipée dacteurs qui disposent de ressources, techniques ou financières, qui pourront contribuer - et souvent contribuent déjà - au développement et à la consolidation des NSEJ. Ces acteurs vous sont connus par lexamen du dossier employeur qui fait apparaître lensemble des financeurs de lactivité, aux côtés de lEtat. Ces financeurs sont associés en priorité à votre démarche de diagnostic territorial.
Faute dune telle anticipation, le risque serait réel de réduire les actions de consolidation aux seuls moyens de lEtat, alors même que ces moyens nauront de réelle portée que dans le cadre partenarial pour lequel ils ont été conçus.
b) Méthode : les appuis mobilisables
Des diagnostics complémentaires en application de la convention Etat-CDC (annexe II - modèle de la convention régionale).
Au titre de son engagement en faveur de la consolidation des NSEJ, la CDC sest engagée à participer au financement de 140 diagnostics territoriaux, plus spécifiquement ciblés les associations qui se sont engagées dans une démarche de consolidation en optant pour la mesure épargne consolidée.
Ces diagnostics - comme ceux que vous conduisez - sont des outils de repérage des ressources, en partenaires, financeurs, etc., des associations. Vous apportez en tant que de besoin votre contribution au choix des sites, à lorientation du prestataire en complément à son cahier des charges, et, le cas échéant, bien que cette hypothèse ne doive pas être la règle, à son financement (le cofinancement par un ou plusieurs acteurs locaux sollicitant ce diagnostic semble en effet la solution la plus satisfaisante).
Un comité de pilotage régional pilote cette action. Les DRTEFP et les DDTEFP arrêtent ensemble les modalités de participation des DDTEFP à ce comité.
Les centres de ressources régionaux en application de la convention Etat-CDC (annexe III) :
Ces centres de ressources auront vocation, notamment, à capitaliser les méthodologies de diagnostics territoriaux, à contribuer à leur évaluation. Ils pourront aussi capitaliser des expertises disponibles au niveau régional, mobilisables en appui à vos propres diagnostics. Ils participeront de même à la qualification des opérateurs que vous-mêmes sollicitez pour accompagner les associations et certaines de vos actions.
Les DRTEFP veillent tout particulièrement à larticulation de ces centres de ressources avec laction des plates formes régionales de professionnalisation.
Les crédits dingénierie :
Ceux-ci peuvent être utilisés en appui à votre démarche de production des diagnostics prévus par la circulaire du 25 septembre 2001, dans la mesure, par exemple, où ils apporteraient un plus à la cartographie des services et des acteurs du territoire.
Cependant, en aucun cas un cabinet ou intervenant technique ne pourra remplacer la fonction danimation et de mobilisation dacteurs qui est la votre au moyen du diagnostic territorial. Vous veillez donc à ce que la mission de lintervenant soit un appui effectif à votre action, de type préparatoire, et ne sy substitue pas.
La production des diagnostics territoriaux NSEJ appellera à lévidence, dans les années qui viennent, une action forte dévaluation et de diffusion des bonnes pratiques. La DGEFP se mobilisera particulièrement, avec vous, la CDC, les centres régionaux précités, sur ce point.
II. - LES APPUIS POUR CONSTRUIRE DES RÉPONSES AUX BESOINS DES ACTIVITÉS EN FONCTION DES RESSOURCES DISPONIBLES DANS UN TERRITOIRE
Tous les territoires ne sont pas également dotés, ni en opérateurs capables dapporter des expertises et des financements aux projets associatifs et à leur développement, ni en acteurs économiques et institutionnels conduisant des politiques qui peuvent se traduire par un soutien actif à la consolidation des NSEJ. De même, les publics destinataires des services - ou la nature de ceux-ci - ne contribueront pas de manière uniforme sur tout le territoire à la solvabilisation du service.
Il importe donc que vous puissiez, de la même manière que vous aurez quantifié les « besoins » des NSEJ sur votre territoire, quantifier, et mobiliser, les « réponses » disponibles.
Il convient dexaminer ces réponses au regard des grandes catégories de besoins identifiés à travers les dossiers employeurs et les diagnostics territoriaux.
1. La réponse aux besoins techniques de professionnalisation
de lactivité (employeurs, salariés) en vue daider à sa maîtrise
a) Mobiliser les appuis conseils
Vous continuez naturellement de mobiliser comme par le passé vos ressources en crédits dingénierie, les plates-formes régionales de professionnalisation - et dans ce cadre au premier chef lAFPA - et vos partenaires pour ces actions depuis le début du programme (conseil régional par exemple) y compris sous forme dactions collectives destinées à des groupes demployeurs, notamment en fonction de filières et de métiers communs. De grands réseaux associatifs, qui disposent de moyens de conseil aux associations, ont été reconventionnés, comme le Comité national olympique sportif français ou léducation populaire, pour apporter des appuis à ces démarches de consolidation. Vous nhésitez pas à vous coordonner avec eux, en tant que de besoin. Cette politique daccords cadres sera poursuivie dans dautres secteurs comme la culture, lenvironnement etc. en lien naturellement avec les ministères concernés.
Pour prescrire les accompagnements les plus adaptés, vous nhésitez pas à vous entourer systématiquement, comme cest souvent le cas, des expertises disponibles au sein de lEtat (autres ministères, trésorerie générale) mais aussi en dehors de celui-ci dinstitutions publiques ou professionnelles, comme la Banque de France, ou encore les CCI, les mutuelles et fondations, le réseau bancaire coopératif etc.
Le MES a conventionné - ou est en cours de conventionnement - pour que les principaux réseaux spécialisés dans laccompagnement et le financement de la création dactivité (Boutiques de gestion, plates-formes du réseau FIR, France Active, ADIE) puissent vous proposer de sassocier à de tels comités. Dans ce cas, associés à la phase de prescription des appuis nécessaires, ces acteurs spécialisés ne peuvent ensuite être conventionnés pour apporter lappui quelles ont contribué à définir.
b) La possibilité de missionner une structure indépendante dans le cadre de la convention Etat-CDC (annexe IV donnant une définition, description et procédure de mise en uvre)
La CDC a accepté de coopérer avec lEtat pour constituer ainsi un certain nombre de structures indépendantes, baptisées « dispositif local daccompagnement » (« DLA » - 100 à créer France entière).
Ils seront dotés de crédits d ingénierie de la CDC et chercheront à susciter un semblable engagement de la part dautres acteurs locaux, les collectivités territoriales notamment.
Ils constituent un appui à lidentification des besoins daccompagnement des activités ainsi quune opportunité de mutualisation immédiate de crédits dingénierie. Ils offrent un moyen de mettre en uvre très rapidement une politique ambitieuse de qualification dacteurs professionnalisés dans laccompagnement.
Les DDTEFP, qui participent à la sélection de ces structures, règlent avec celles-ci les conditions de leur intervention coordonnée en accompagnement des associations qui sont dans le ressort géographique du DLA. Elles décident notamment du mode dengagement concerté le plus adapté des crédits dingénierie nécessaires à cet accompagnement des associations.
Le comité de pilotage régional précité assure limpulsion et le suivi de cet outil dappui à vos actions.
c) La mobilisation des plates-formes régionales de professionnalisation,
le plan daction 2002 (annexe V)
Lobjectif prioritaire des plates-formes de professionnalisation doit être en 2002 de prendre appui sur lexercice conduit par les DDTEFP à partir du dossier employeur, en particulier des « fiches individuelles jeunes » qui y sont contenues - cette orientation générale a été dores et déjà communiquée aux plates-formes lors dune réunion danimation du réseau organisée le 9 octobre dernier.
Le plan daction des plates-formes doit traduire cette préoccupation dès 2002. Les DRTEFP sattacheront donc à faire apparaître avec elles, les actions directement reliées à lexploitation des dossiers employeurs assurée au niveau des DDTEFP, en vue dapporter des réponses régionales aux problématiques repérées localement.
Jappelle votre attention (voir avis de réunion en annexe 5) sur la nécessité de tirer tout le parti de cet outil très ambitieux qui doit permettre, tant déclairer les DDTEFP sur la qualité dune démarche demployeur que de mobiliser, au profit des jeunes les énergies de différents partenaires aussi bien au niveau départemental que régional (service public de lemploi, OPCA, missions locales, organismes de formation, conseil régional, etc.).
2. Des besoins doutils financiers particuliers, comme ceux que vous rencontrez dans les procédures daide à la création dactivité (fonds propres, accès bancaires etc.)
Le réseau France active a été conventionné par la DGEFP pour jouer ce rôle auprès des activités NSEJ, dans 5 régions et 25 départements (dans un certain nombre de cas, il pourra également assumer provisoirement les missions dun DLA au sens ci-dessus).
En vue dassurer une couverture nationale, et pour que les associations aient accès également sur tout le territoire à cette ressource, le MES est en cours de conventionnement avec les réseaux spécialisés dans laide à la création dentreprise. Au fur et à mesure de ces conventionnements, et sans préjudice des contacts et partenariats déjà noués localement, vous en serez destinataires.
3. Des besoins budgétaires, quils concernent directement vos enveloppes, quils sollicitent (prime liée à lépargne consolidée, aides pluriannuelles) ou quils concernent dautres partenaires sur le territoire
Les dossiers employeurs vous exposent, à lappui dune demande daide qui vous est faite, ou en vue de celle-ci, les stratégies, ou les voies déjà mises en uvre pour équilibrer les comptes de lactivité.
Il est en effet de la responsabilité première des employeurs, créateurs des services, de rechercher les voies et moyens de la consolidation de leur activité - les aides de lEtat, épargne consolidée, ou aide pluriannuelle ne compensent par ailleurs quune partie du coût réel du service, qui doit donc être pris en charge dans tous les cas par dautres moyens (facturation aux usagers, nouveaux partenariats noués, ou accrus, avec dautres institutions intéressées au service, etc.).
Il importe que vous puissiez (cf. I.1 ci-dessus) disposer très tôt dune lisibilité de létat des demandes qui vous sont adressées, via les dossiers employeurs, pour approcher le coût budgétaire théorique total en 2003 pour lEtat de ces demandes (cf. note 2)
Lexamen, même sommaire, de ces hypothèses de financement contenus dans les dossiers employeurs doit intervenir suffisamment à lavance par rapport aux actes dinstruction proprement dits (même sil est clair que la dépense effective sera différente, et variera précisément en fonction des résultats du dialogue que vous nouerez, lors de linstruction véritable avec les demandeurs, et de la mobilisation effective des partenaires des services).
Un deuxième argument, tout aussi fort, rend indispensable cet examen, en amont même dune instruction véritable des dossiers de demande daide pluriannuelle, pour vous assurer que les recherches de financement complémentaires, dores et déjà exposées par les dossiers, sont de nature à effectivement assurer léquilibre des activités avec laide de lEtat.
Vous naurez en effet que très exceptionnellement, pour les aides pluriannuelles, à dépasser la moyenne qui vous a été indiquée par la circulaire du 25 septembre 2001 - ces dépassements devant se traduire corrélativement par une minoration de laide pour dautres dossiers. Dès lors, lefficacité de votre aide ne sera réelle que si le promoteur de lactivité, dans le même temps, a la possibilité de dégager les financements complémentaires nécessaires - à défaut, votre aide, même acquise après instruction, ne permettrait pas la poursuite de lactivité.
Il nest donc pas possible dattendre le moment de linstruction effective des dossiers pour vérifier que les demandeurs ont bien intégré dans leur stratégie de poursuite de lactivité quils doivent compenser la réduction de laide de lEtat, en moyenne de 15 000 euros à 10 600 en moyenne, par de nouvelles recettes équivalentes. Tel est lobjet des informations contenues dans le dossier employeur dont vous devez conduire lexploitation.
En cas dinsuffisance des dossiers déjà reçus sur ce point essentiel de la recherche ou lacquisition de financements complémentaires, votre anticipation doit vous permettre ultérieurement, dès les débuts de votre instruction assise sur lenvoi du projet de convention et du cahier des charges, que des correctifs soient apportés par lassociation dans les délais utiles, de telle sorte que la recherche de partenariats effectifs en plus de laide de lEtat soit accélérée, que des révisions de stratégie puissent intervenir etc.
Vos actions danimation, initiées par les diagnostics dancrage territorial, sont de nature à aider en tant que de besoin les associations dans cette recherche de partenariats.
Toutes ces actions supposent que vous ayez également procédé aux relances utiles en direction des associations qui ne vous auraient pas retourné leur dossier.
Je souhaite disposer, au 15 juin au plus tard, de la simulation budgétaire sur 2003 des besoins portés par les dossiers employeurs. Cette information contribuera à construire précisément avec la direction du budget les enveloppes budgétaires qui seront mises à votre disposition ainsi que leur modalités de mise en uvre.
La consolidation des activités créées dans le cadre du programme NSEJ est, à limage de leur création, une grande ambition collective, où le ministère de lemploi et de la solidarité a pris, grâce à vos efforts, une place considérable, et qui nest contestée ni au niveau central ni sur le terrain.
Il est clair que ce programme participe de la territorialisation accrue de nos politiques et contribue, pour vous et vos équipes, à accroître le dialogue déjà noué avec les acteurs locaux, en vue de participer activement au développement local et à la cohésion sociale. Il ravive également linterministérialité si nécessaire à une approche concertée, et globale, des enjeux contemporains.
Nos métiers - en même temps que ceux des porteurs de projets NSEJ - sont profondément interpellés, et souvent modifiés par les exigences dun programme dont je ne méconnais pas les charges quil fait peser sur vos services. Lobjectif des partenariats noués au niveau national est de multiplier les appuis que vous pouvez solliciter.
C. Barbaroux |
ANNEXE I
Fiche
CRÉDITS INGÉNIERIE NSEJ
1. Les enveloppes
Lenveloppe 2002 (loi de finances) est de 22 664 000 Euro (148 666 094 F) :
- 3 048 980 Euro (20 000 000 F) sont utilisés au plan national pour financer les conventions passées avec les réseaux associatifs et avec les organismes accompagnant le processus de consolidation (tels par exemple que France Active pour les associations, le CNFPT pour les collectivités territoriales) ;
- 18 045 818 Euro (118 372 806 F) sont délégués dans les départements et 1 569 202 Euro (10 293 288 F) en région.
1.1. Modalités de répartition entre les départements
Jusqualors la répartition des crédits dingénierie dans les départements ne prenait pas en compte le nombre de jeunes et structures du programme NSEJ.
Pour mieux répondre aux besoins des départements, les crédits 2002 (hors soldes) sont maintenant calculés en tenant compte pour moitié des modalités de répartition que lannée précédente (cf. note 3) et pour moitié du poids relatif des départements en termes de nombre de structures conventionnées, nombre de postes occupés par les jeunes.
Une « enveloppe théorique » est ainsi calculée (voir tableau joint, celui-ci nintègre pas les soldes).
Certains départements ont fait remonter des demandes de crédit qui sont supérieures à lenveloppe théorique ; dautres, inférieures.
Une première approche permet de répartir les crédits dingénierie (hors soldes) en attribuant à chaque département soit lenveloppe théorique, soit lenveloppe demandée par le département quand celle-ci est inférieure à lenveloppe théorique.
2 105 266 Euro, soit 13 809 639 F, de crédits restent à nouveau, à répartir pour pouvoir effectuer la deuxième délégation, selon les modalités suivantes :
- les départements qui ont effectué des demandes denveloppe de crédits (notamment celles liées à laffectation de ressources dans des dispositifs locaux daccompagnement) inférieures à lenveloppe théorique peuvent, sur la base dune nouvelle analyse et de nouveaux projets, voir leur enveloppe augmenter dans les limites de lenveloppe théorique ;
- les départements qui ont demandé plus que lenveloppe théorique pourront percevoir un complément du fait de la répartition des crédits restants.
Il sagit là dune possible mutualisation entre départements des crédits dingénierie en fonction des projets de lannée, lobjectif étant que les délégations réalisées correspondent à des sommes qui pourront réellement être engagées (cf. note 4) .
1.2. Utilisation des crédits (en complément à linstruction
dont cette fiche est une annexe)
Une première exploitation des informations sur lutilisation des crédits montre que ceux-ci ont été utilisés tant au bénéfice des structures quen appui aux services pour asseoir les démarches dappui à la consolidation : aide pour les diagnostics ou pour linstruction des dossiers.
Les crédits dingénierie peuvent effectivement être engagés :
- en appui du processus de consolidation :
- pour le diagnostic dancrage territorial : un cabinet peut être par exemple missionné pour effectuer une cartographie, rassembler les données pertinentes sur un territoire... ;
- en termes dinstruction des dossiers de demande daide, pour faciliter la lecture, préparer le travail, faire fonction dalerte, notamment sur les données économiques et financières, effectuer des suggestions sur laccompagnement nécessaire. Lintervention doit alors concerner tous les dossiers reçus pour être un vrai appui à votre pilotage.
Il est clair quil sagit chaque fois pour lorganisme missionné dun rôle permettant de calibrer la décision qui relève du pouvoir et de la responsabilité des services de lEtat. Autrement dit, il sagit dutiliser les crédits pour préparer la décision, mais non de déléguer ladite décision (ni ses éléments constitutifs) en matière tant daide que daccompagnement. La décision daccompagnement est, en effet, partie intégrante de linstruction des dossiers et doit seffectuer de manière concomitante.
Vous veillez particulièrement à la confidentialité nécessaire à respecter par lintervenant dans la mesure où il sagit de dossiers adressés à ladministration dans le cadre dune procédure de bilan et daides nouvelles.
- en appui aux structures pour leur consolidation et la professionnalisation
- soit en rémunérant des conseils ;
- soit saffectant tout ou partie des crédits aux dispositifs locaux daccompagnement ce qui permet un travail au plan local avec dautres acteurs et la mutualisation concertée avec dautres fonds (fonds territoriaux de la caisse des dépôts, des collectivités, dautres ministères, des fonds dautres développeurs locaux...).
Répartition des crédits ingenierie NSEJ 2002 (en francs)
DÉPARTEMENT | CRÉDITS LFI 2001 et reports |
CRÉDITS LFI 2001 |
NOMBRE EJ en stock |
POIDS EJ |
NBRE employeurs |
Poids des employeurs |
ENVELOPPE théorique |
CRÉDITS demandés 2002 (F) |
PROPOSITIONS crédits 2002 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ain | 1 | 399 736 | 319 736 | 666 | 0,46 | 387 | 0,64 | 690 998 | 498 527 | 498 527 |
Aisne | 2 | 1 000 000 | 543 415 | 1 797 | 1,27 | 784 | 1,31 | 1 373 876 | 1 000 000 | 1 000 000 |
Allier | 3 | 500 000 | 304 383 | 1 175 | 0,82 | 502 | 0,84 | 835 281 | ? | 835 281 |
Alpes-de-Hte-Prov. | 4 | 181 936 | 181 936 | 474 | 0,33 | 310 | 0,52 | 457 036 | 800 267 | 457 036 |
Hautes-Alpes | 5 | 200 000 | 181 936 | 379 | 0,26 | 242 | 0,40 | 403 931 | 400 000 | 400 000 |
Alpes-Maritimes | 6 | 916 956 | 916 956 | 2 233 | 1,56 | 868 | 1,45 | 1 929 216 | 1 495 582 | 1 495 582 |
Ardèche | 7 | 350 000 | 242 863 | 694 | 0,48 | 443 | 0,74 | 637 111 | 452 610 | 452 610 |
Ardennes | 8 | 1 247 000 | 257 644 | 750 | 0,52 | 390 | 0,65 | 639 340 | 598 000 | 598 000 |
Ariège | 9 | 400 000 | 181 936 | 429 | 0,30 | 260 | 0,43 | 423 118 | 555 858 | 423 118 |
Aube | 10 | 400 000 | 173 026 | 661 | 0,46 | 268 | 0,45 | 464 844 | 400 000 | 400 000 |
Aude | 11 | 363 871 | 363 871 | 1 574 | 1,1 | 741 | 1,23 | 1 102 884 | 442 770 | 442 770 |
Aveyron | 12 | 418 323 | 218 323 | 844 | 0,59 | 547 | 0,91 | 691 448 | 1 930 350 | 691 448 |
Bouches-du-Rhône | 13 | 2 500 000 | 2 219 616 | 6 106 | 4,26 | 1 541 | 2,57 | 4 538 659 | 4 000 000 | 4 000 000 |
Calvados | 14 | 837 200 | 701 075 | 1 659 | 1,16 | 846 | 1,41 | 1 554 877 | 1 359 189 | 1 359 189 |
Cantal | 15 | 465 000 | 159 530 | 617 | 0,43 | 343 | 0,57 | 477 376 | 500 000 | 477 376 |
Charente | 16 | 550 000 | 338 400 | 852 | 0,59 | 423 | 0,70 | 768 306 | 623 159 | 623 159 |
Charente-Maritime | 17 | 654 969 | 654 969 | 1 307 | 0,91 | 612 | 1,02 | 1 314 626 | 1 330 000 | 1 314 626 |
Cher | 18 | 400 000 | 212 319 | 689 | 0,48 | 333 | 0,55 | 547 227 | 623 159 | 547 227 |
Corrèze | 19 | 1 160 000 | 727 484 | 711 | 0,50 | 430 | 0,72 | 1 184 261 | 1 159 928 | 1 159 928 |
Corse-du-Sud | 20a | - | - | 390 | 0,27 | 161 | 0,27 | 500 000 | 500 000 | 320 000 |
Haute-Corse | 20b | 500 000 | - | 523 | 0,37 | 265 | 0,44 | 238 486 | 480 000 | |
Côte-dOr | 21 | 850 000 | 370 334 | 1 296 | 0,90 | 603 | 1 | 984 862 | 1 574 297 | 984 862 |
Côte-dArmor | 22 | 300 000 | 300 000 | 1 041 | 0,73 | 632 | 1,05 | 866 684 | 400 000 | 400 000 |
Creuse | 23 | 291 097 | 291 097 | 285 | 0,20 | 191 | 0,32 | 483 305 | 441 396 | 441 396 |
Dordogne | 24 | 500 000 | 363 871 | 1 529 | 1,07 | 755 | 1,26 | 1 100 492 | 360 776 | 360 776 |
Doubs | 25 | 1 611 500 | 473 033 | 1 241 | 0,87 | 651 | 1,08 | 1 113 717 | 1 355 705 | 1 113 717 |
Drôme | 26 | 650 000 | 450 000 | 1 164 | 0,81 | 678 | 1,13 | 1 084 981 | 1 285 676 | 1 084 981 |
Eure | 27 | 526 961 | 526 961 | 914 | 0,64 | 415 | 0,69 | 991 180 | 1 500 000 | 991 180 |
Eure-et-Loir | 28 | 650 000 | 216 685 | 679 | 0,47 | 313 | 0,52 | 540 267 | 850 000 | 540 267 |
Finistère | 29 | 600 323 | 500 323 | 1 680 | 1,17 | 935 | 1,56 | 1 375 198 | 1 000 000 | 1 000 000 |
Gard | 30 | 800 000 | 727 743 | 2 075 | 1,45 | 804 | 1,34 | 1 650 321 | 905 220 | 905 220 |
Haute-Garonne | 31 | 2 270 000 | 1 164 389 | 2 846 | 1,99 | 1 195 | 1,99 | 2 497 655 | 4 500 000 | 2 497 655 |
Gers | 32 | 421 670 | 218 323 | 694 | 0,48 | 406 | 0,68 | 591 033 | 803 547 | 591 033 |
Gironde | 33 | 2 658 097 | 1 558 097 | 2 832 | 1,98 | 1 352 | 2,25 | 3 018 960 | 5 300 132 | 3 018 960 |
Hérault | 34 | 1 175 305 | 1 175 305 | 2 960 | 2,07 | 1 222 | 2,04 | 2 546 875 | 1 900 000 | 1 900 000 |
Ille-et-Vilaine | 35 | 1 600 000 | 407 536 | 1 732 | 1,21 | 851 | 1,42 | 1 239 240 | 905 220 | 905 220 |
Indre | 36 | 419 545 | 139 545 | 690 | 0,48 | 321 | 0,53 | 458 924 | 576 000 | 458 924 |
Indre-et-Loire | 37 | 600 000 | 430 460 | 1 004 | 0,70 | 502 | 0,84 | 943 083 | 695 314 | 695 314 |
Isère | 38 | 1 400 000 | 938 119 | 2 090 | 1,46 | 968 | 1,61 | 1 972 978 | 2 296 000 | 1 972 978 |
Jura | 39 | 300 000 | 218 323 | 602 | 0,42 | 379 | 0,63 | 558 743 | 400 000 | 400 000 |
Landes | 40 | 893 000 | 336 097 | 1 082 | 0,76 | 489 | 0,81 | 845 677 | 980 000 | 845 677 |
Loir-et-Cher | 41 | 622 079 | 122 079 | 654 | 0,46 | 308 | 0,51 | 425 266 | 1 000 000 | 425 266 |
Loire | 42 | 850 000 | 722 468 | 1 492 | 1,04 | 627 | 1,04 | 1 436 811 | 447 658 | 447 658 |
Haute-Loire | 43 | 400 000 | 191 436 | 651 | 0,45 | 379 | 0,63 | 538 341 | 450 000 | 450 000 |
Loire-Atlantique | 44 | 1 100 000 | 1 100 000 | 2 229 | 1,56 | 1 128 | 1,88 | 2 264 218 | 1 930 350 | 1 930 350 |
Loiret | 45 | 341 675 | 341 675 | 705 | 0,49 | 344 | 0,57 | 702 767 | 450 000 | 450 000 |
Lot | 46 | 250 000 | 218 323 | 565 | 0,39 | 323 | 0,54 | 523 522 | 500 000 | 500 000 |
Lot-et-Garonne | 47 | 800 000 | 327 484 | 1 041 | 0,73 | 592 | 0,99 | 878 175 | 852 744 | 852 744 |
Lozère | 48 | 181 936 | 181 936 | 303 | 0,21 | 224 | 0,37 | 379 378 | 406 693 | 379 378 |
Maine-et-Loire | 49 | 1 100 000 | 687 809 | 1 295 | 0,90 | 746 | 1,24 | 1 415 429 | 1 068 797 | 1 068 797 |
Manche | 50 | 822 000 | 489 577 | 1 032 | 0,72 | 588 | 0,98 | 1 058 322 | 1 812 251 | 1 058 322 |
Marne | 51 | 336 859 | 276 859 | 1 086 | 0,76 | 539 | 0,90 | 803 897 | 713 000 | 713 000 |
Haute-Marne | 52 | 138 429 | 138 429 | 439 | 0,31 | 241 | 0,40 | 366 443 | 650 000 | 366 443 |
Mayenne | 53 | 202 297 | 202 297 | 520 | 0,36 | 277 | 0,46 | 473 385 | 537 885 | 473 385 |
Meurthe-et-Moselle | 54 | 1 220 000 | 654 969 | 1 429 | 1 | 710 | 1,18 | 1 388 081 | 2 440 160 | 1 388 081 |
Meuse | 55 | 368 323 | 218 323 | 459 | 0,32 | 273 | 0,45 | 477 013 | 262 383 | 262 383 |
Morbihan | 56 | 495 775 | 495 775 | 1 321 | 0,92 | 685 | 1,14 | 1 172 789 | 1 868 821 | 1 172 789 |
Moselle | 57 | 1 346 066 | 946 066 | 1 699 | 1,19 | 799 | 1,33 | 1 818 046 | 1 346 066 | 1 346 066 |
Nièvre | 58 | 300 000 | 183 048 | 651 | 0,45 | 407 | 0,68 | 542 613 | 354 217 | 354 217 |
Nord - Lille | 59l | 3 500 000 | 1 190 524 | 4 966 | 3,47 | 1 435 | 2,39 | 3 083 122 | 5 074 306 | 3 083 122 |
Nord-Val | 59v | 859 863 | 859 863 | 1 337 | 0,93 | 510 | 0,85 | 1 503 129 | 3 000 000 | 1 503 129 |
Oise | 60 | 806 000 | 590 668 | 1 588 | 1,11 | 633 | 1,05 | 1 309 989 | 800 000 | 800 000 |
Orne | 61 | 269 100 | 234 997 | 669 | 0,47 | 404 | 0,67 | 603 812 | 1 208 168 | 603 812 |
Pas-de-Calais | 62 | 2 615 295 | 1 115 295 | 3 148 | 2,2 | 1 124 | 1,87 | 2 469 295 | 5 393 960 | 2 469 295 |
Puy-de-Dôme | 63 | 1 100 000 | 510 495 | 1 167 | 0,81 | 537 | 0,89 | 1 084 807 | 1 600 000 | 1 084 807 |
Pyrénées-Atlantique | 64 | 800 000 | 582 194 | 1 415 | 0,99 | 823 | 1,37 | 1 358 254 | 800 000 | 800 000 |
Hautes-Pyrénées | 65 | 700 000 | 291 097 | 885 | 0,62 | 481 | 0,80 | 749 999 | 700 000 | 700 000 |
Pyrénées-Orientales | 66 | 545 807 | 545 807 | 1 615 | 1,13 | 718 | 1,20 | 1 306 515 | 983 935 | 938 935 |
Bas-Rhin | 67 | 1 288 000 | 382 065 | 2 189 | 1,53 | 924 | 1,54 | 1 340 618 | 1 911 747 | 1 340 618 |
Haut-Rhin | 68 | 1 055 000 | 363 871 | 1 316 | 0,92 | 569 | 0,95 | 964 906 | 1 755 000 | 964 906 |
Rhône | 69 | 1 700 724 | 1 700 724 | 3 083 | 2,15 | 1 094 | 1,82 | 3 105 563 | 3 400 000 | 3 105 563 |
Haute-Saône | 70 | 314 710 | 254 710 | 605 | 0,42 | 308 | 0,51 | 565 688 | 900 000 | 565 688 |
Saône-et-Loire | 71 | 598 639 | 338 639 | 1 323 | 0,92 | 648 | 1,08 | 976 627 | 1 100 000 | 976 627 |
Sarthe | 72 | 668 500 | 498 998 | 926 | 0,65 | 493 | 0,82 | 1 000 340 | 668 500 | 668 500 |
Savoie | 73 | 700 000 | 340 145 | 902 | 0,63 | 535 | 0,89 | 835 777 | 1 095 000 | 835 777 |
Haute-Savoie | 74 | 476 203 | 476 203 | 1 123 | 0,78 | 671 | 1,12 | 1 102 810 | 450 000 | 450 000 |
Paris | 75 | 1 943 504 | 1 403 504 | 6 537 | 4,56 | 1 656 | 2,76 | 3 757 981 | 3 800 000 | 3 757 981 |
Seine-Maritime | 76 | 1 714 238 | 1 115 918 | 3 109 | 2,17 | 1 121 | 1,87 | 2 460 475 | 3 600 000 | 2 460 475 |
Seine-et-Marne | 77 | 1 448 032 | 814 032 | 1 648 | 1,15 | 539 | 0,90 | 1 529 589 | 1 400 468 | 1 400 468 |
Yvelines | 78 | 1 400 000 | 785 962 | 1 698 | 1,19 | 548 | 0,91 | 1 512 483 | 774 029 | 774 029 |
Deux-Sèvres | 79 | 650 000 | 363 871 | 1 021 | 0,71 | 445 | 0,74 | 842 936 | 1 180 722 | 842 936 |
Somme | 80 | 590 668 | 590 668 | 1 931 | 1,35 | 736 | 1,23 | 1 431 523 | 1 180 722 | 1 180 722 |
Tarn | 81 | 580 000 | 412 630 | 1 003 | 0,70 | 562 | 0,94 | 952 194 | 1 000 000 | 952 194 |
Tarn-et-Garonne | 82 | 441 097 | 291 097 | 667 | 0,47 | 317 | 0,53 | 624 218 | 537 885 | 537 885 |
Var | 83 | 1 200 000 | 1 018 840 | 1 878 | 1,31 | 749 | 1,25 | 1 912 962 | 2 000 000 | 1 912 962 |
Vaucluse | 84 | 1 320 000 | 654 969 | 1 762 | 1,23 | 817 | 1,36 | 1 509 521 | 1 600 000 | 1 509 521 |
Vendée | 85 | 1 100 000 | 606 890 | 1 122 | 0,78 | 671 | 1,12 | 1 250 034 | 1 150 000 | 1 150 000 |
Vienne | 86 | 473 033 | 473 033 | 928 | 0,65 | 534 | 0,89 | 991 479 | 749 201 | 749 201 |
Haute-Vienne | 87 | 401 097 | 291 097 | 978 | 0,68 | 542 | 0,90 | 799 242 | 524 766 | 524 766 |
Vosges | 88 | 500 000 | 436 646 | 683 | 0,48 | 378 | 0,63 | 822 766 | 800 000 | 800 000 |
Yonne | 89 | 405 929 | 205 929 | 705 | 0,49 | 354 | 0,59 | 553 622 | 796 987 | 553 622 |
Belfort (territoire de) | 90 | 181 936 | 181 936 | 337 | 0,24 | 143 | 0,24 | 346 496 | 327 980 | 327 980 |
Essonne | 91 | 1 470 000 | 898 243 | 1 816 | 1,27 | 561 | 0,93 | 1 670 681 | 1 196 000 | 1 196 000 |
Hauts-de-Seine | 92 | 898 243 | 898 243 | 1 439 | 1 | 504 | 0,84 | 1 564 789 | 1 955 000 | 1 564 789 |
Seine-Saint-Denis | 93 | 1 263 154 | 1 263 154 | 2 424 | 1,69 | 485 | 0,81 | 2 172 914 | 1 764 616 | 1 764 616 |
Val-de-Marne | 94 | 1 000 000 | 898 243 | 2 052 | 1,43 | 502 | 0,84 | 1 690 331 | 2 138 138 | 1 690 331 |
Val-dOise | 95 | 1 298 243 | 898 243 | 1 695 | 1,18 | 455 | 0,76 | 1 593 492 | 3 090 000 | 1 593 492 |
Guadeloupe | 971 | 745 549 | 145 549 | 1 430 | 1 | 344 | 0,57 | 629 809 | 1 500 000 | 629 809 |
Martinique | 972 | 400 000 | - | 508 | 0,35 | 527 | 0,88 | 600 000 | 600 000 | 600 000 |
Guyanne | 973 | - | - | 2 680 | 1,87 | 195 | 0,32 | 200 000 | 200 000 | 200 000 |
Réunion | 974 | 1 000 000 | 218 323 | 4 420 | 3,09 | 892 | 1,49 | 1 599 502 | 2 000 000 | 1 599 502 |
St-Pierre-et-Miquelon | 975 | 109 161 | 109 161 | - | - | - | - | 131 191 | 131 191 | 131 191 |
Mayotte | 500 000 | - | - | - | - | - | 500 000 | 500 000 | 500 000 | |
Totaux | 83 869 652 | 52 107 300 | 143 265 | 100 | 60 032 | 100 | 110 313 954 | 104 563 167 |
Répartition des crédits ingénierie NSEJ 2002
(en euros)
DÉPARTEMENT | ENVELOPPE théorique |
CRÉDITS demandés 2002 (e) |
PROPOSITION crédits 2002 en euros |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ain | 1 | 105 342 | 76 000 | 76 000 | ||||
Aisne | 2 | 209 446 | 152 449 | 152 449 | ||||
Allier | 3 | 127 338 | ? | 127 338 | ||||
Alpes-de-Haute-Provence | 4 | 69 675 | 122 000 | 69 675 | ||||
Hautes-Alpes | 5 | 61 579 | 60 980 | 60 980 | ||||
Alpes-Maritimes | 6 | 294 107 | 228 000 | 228 000 | ||||
Ardèche | 7 | 97 127 | ||||||
69 000 | 69 000 | |||||||
Ardennes | 8 | 97 467 | 91 165 | 91 165 | ||||
Ariège | 9 | 64 504 | 84 740 | 64 504 | ||||
Aube | 10 | 70 865 | 60 980 | 60 980 | ||||
Aude | 11 | 168 134 | 67 500 | 67 500 | ||||
Aveyron | 12 | 105 411 | 294 280 | 105 411 | ||||
Bouches-du-Rhône | 13 | 691 914 | 609 796 | 609 796 | ||||
Calvados | 14 | 237 039 | 207 207 | 207 207 | ||||
Cantal | 15 | 72 776 | 76 225 | 72 776 | ||||
Charente | 16 | 117 127 | 95 000 | 95 000 | ||||
Charente-Maritime | 17 | 200 413 | 202 757 | 200 413 | ||||
Cher (CP) | 18 | 83 424 | 95 000 | 83 424 | ||||
Corrèze | 19 | 180 539 | 176 830 | 176 830 | ||||
Corse-du-Sud | 20a | 76 225 | 76 225 | 48 784 | ||||
Haute-Corse | 20b | 36 357 | 73 176 | |||||
Côte-dor | 21 | 150 141 | 240 000 | 150 141 | ||||
Côtes-dArmor (CP) | 22 | 132 125 | 60 980 | 60 980 | ||||
Creuse | 23 | 73 679 | 67 290 | 67 290 | ||||
Dordogne | 24 | 167 769 | 55 000 | 55 000 | ||||
Doubs | 25 | 169 785 | 206 676 | 169 785 | ||||
Drôme | 26 | 165 404 | 196 000 | 165 404 | ||||
Eure | 27 | 151 104 | 228 674 | 151 104 | ||||
Eure-et-Loir (CP) | 28 | 82 363 | 129 582 | 82 363 | ||||
Finistère (CP) | 29 | 209 648 | 152 449 | 152 449 | ||||
Gard | 30 | 251 590 | 138 000 | 138 000 | ||||
Haute-Garonne | 31 | 380 765 | 686 021 | 380 765 | ||||
Gers | 32 | 90 102 | 122 500 | 90 102 | ||||
Gironde | 33 | 460 237 | 808 000 | 460 237 | ||||
Hérault | 34 | 388 269 | 289 653 | 289 653 | ||||
Ille-et-Vilaine (CP) | 35 | 188 921 | 138 000 | 138 000 | ||||
Indre (CP) | 36 | 69 963 | 87 811 | 69 963 | ||||
Indre-et-Loire (CP) | 37 | 143 772 | 106 000 | 106 000 | ||||
Isère | 38 | 300 779 | 350 023 | 300 779 | ||||
Jura | 39 | 85 180 | 60 980 | 60 980 | ||||
Landes | 40 | 128 923 | 149 400 | 128 923 | ||||
Loir-et-Cher (CP) | 41 | 64 831 | 152 449 | 64 831 | ||||
Loire | 42 | 219 040 | 68 245 | 68 245 | ||||
Haute-Loire | 43 | 82 070 | 68 602 | 68 602 | ||||
Loire-Atlantique | 44 | 345 178 | 294 280 | 294 280 | ||||
Loiret (CP) | 45 | 107 136 | 68 602 | 68 602 | ||||
Lot | 46 | 79 810 | 76 225 | 76 225 | ||||
Lot-et-Garonne | 47 | 133 877 | 130 000 | 130 000 | ||||
Lozère | 48 | 57 836 | 62 000 | 57 836 | ||||
Maine-et-Loire | 49 | 215 781 | 162 937 | 162 937 | ||||
Manche | 50 | 161 340 | 276 276 | 161 340 | ||||
Marne | 51 | 122 553 | 108 696 | 108 696 | ||||
Haute-Marne | 52 | 55 864 | 99 092 | 55 864 | ||||
Mayenne | 53 | 72 167 | 82 000 | 72 167 | ||||
Meurthe-et-Moselle | 54 | 211 612 | 372 000 | 211 612 | ||||
Meuse | 55 | 72 720 | 40 000 | 40 000 | ||||
Morbihan (CP) | 56 | 178 791 | 284 900 | 178 791 | ||||
Moselle | 57 | 277 159 | 205 206 | 205 206 | ||||
Nièvre | 58 | 82 721 | 54 000 | 54 000 | ||||
Nord-Lille (CP) | 59l | 470 019 | 773 573 | 470 019 | ||||
Nord-Val (CP) | 59v | 229 151 | 457 347 | 229 151 | ||||
Oise | 60 | 199 707 | 121 959 | 121 959 | ||||
Orne | 61 | 92 051 | 184 184 | 92 051 | ||||
Pas-de-Calais (CP) | 62 | 376 442 | 822 304 | 376 442 | ||||
Puy-de-Dôme | 63 | 165 378 | 243 918 | 165 378 | ||||
Pyrénées-Atlantiques | 64 | 207 064 | 121 959 | 121 959 | ||||
Haute-Pyrénées | 65 | 114 337 | 106 714 | 106 714 | ||||
Pyrénées-Orientales | 66 | 199 177 | 150 000 | 150 000 | ||||
Bas-Rhin (CP) | 67 | 204 376 | 291 444 | 204 376 | ||||
Haut-Rhin (CP) | 68 | 147 099 | 267 548 | 147 099 | ||||
Rhône | 69 | 473 440 | 518 327 | 473 440 | ||||
Haute-Saône | 70 | 86 239 | 137 204 | 86 239 | ||||
Saône-et-Loire | 71 | 148 886 | 167 694 | 148 886 | ||||
Sarthe | 72 | 152 501 | 101 912 | 101 912 | ||||
Savoie | 73 | 127 413 | 166 932 | 127 413 | ||||
Haute-Savoie | 74 | 168 122 | 68 602 | 68 602 | ||||
Paris | 75 | 572 901 | 579 306 | 572 901 | ||||
Seine-Maritime | 76 | 375 097 | 548 816 | 375 097 | ||||
Seine-et-Marne | 77 | 233 184 | 213 500 | 213 500 | ||||
Yvelines | 78 | 230 577 | 118 000 | 118 000 | ||||
Deux-Sèvres | 79 | 128 505 | 180 000 | 128 505 | ||||
Somme | 80 | 218 234 | 180 000 | 180 000 | ||||
Tarn | 81 | 145 161 | 152 449 | 145 161 | ||||
Tarn-et-Garonne | 82 | 95 161 | 82 000 | 82 000 | ||||
Var | 83 | 291 629 | 304 898 | 291 629 | ||||
Vaucluse | 84 | 230 125 | 243 918 | 230 125 | ||||
Vendée | 85 | 190 704 | 175 316 | 175 316 | ||||
Vienne | 86 | 151 150 | 114 215 | 114 215 | ||||
Haute-Vienne | 87 | 121 844 | 80 000 | 80 000 | ||||
Vosges | 88 | 125 430 | 121 959 | 121 959 | ||||
Yonne | 89 | 84 399 | 1221 500 | 84 399 | ||||
Territoire de Belfort | 90 | 52 823 | 50 000 | 50 000 | ||||
Essonne | 91 | 254 694 | 182 329 | 182 329 | ||||
Hauts-de-Seine | 92 | 238 551 | 298 038 | 238 551 | ||||
Seine-Saint-Denis | 93 | 331 259 | 269 014 | 269 014 | ||||
Val-de-Marne | 94 | 257 689 | 325 957 | 257 689 | ||||
Val-dOise | 95 | 242 926 | 471 067 | 242 926 | ||||
Guadeloupe | 971 | 96 014 | 228 674 | 96 014 | ||||
Martinique (CP) | 972 | 91 469 | 91 469 | 91 469 | ||||
Guyane (CP) | 973 | 30 490 | 30 490 | 30 490 | ||||
Réunion | 974 | 243 843 | 304 898 | 243 843 | ||||
Saint-Pierre-et-Miquelon | 975 | 20 000 | 20 000 | 20 000 | ||||
Mayotte | 76 225 | 76 225 | 76 225 | |||||
Totaux | 18 189 295 | 15 940 557 |
ANNEXE II
ACCORD-CADRE RÉGIONAL
Nouveaux services - Emplois jeunes
Au titre de laccord-cadre Etat - CDC
du 20 novembre 2001
Entre :
La Caisse des dépôts et consignations, établissement public à caractère spécial, créée par la loi du 28 avril 1816, ayant son siège social au 56, rue de Lille, 75007 Paris, représentée par M. , directeurrégional en , ci-après dénommé « la CDC »,
Et :
LEtat, représenté par M.(à adapterau contexte régional : le préfet de région ; le SGAR ; le DRTEFP), sis ci-après dénommée « ..... ». (A adapter au contexte régional :)
Et :
Le Conseil régional représenté par M.,sis ,ci-après dénommée « ..... »
Il est stipulé que :
Préambule
Le programme NSEJ a permis lembauche de 340 000 jeunes et la création de nombreux services notamment associatifs.
Afin de favoriser cette pérennisation, des mesures nouvelles ont été mises en place en juin 2001.
(A adapter au contexte régional :)
Dans la région..., ce sont (nombre) jeunes qui ont bénéficié de ce programme. Par ailleurs, (nombre) associations ont, ainsi, pu créer de nouveaux services quil sagit maintenant de consolider.
Le Conseil régional a, depuis (date), accompagné le développement économique de ces nouveaux services grâce à (projets ou politiques régionale en faveur des NS - EJ).
Pour sa part, la Caisse des dépôts et consignations mène, depuis 1994, une active politique de soutien à la création dactivités économiques, grâce à la mise en uvre du programme PME-Emploi. Cette politique sattache à créer ou renforcer les outils financiers adaptés à léconomie de chacun des segments de la création dactivité : économie associative, insertion par lactivité économique, petites et très petites entreprises, PME et entreprises innovantes.
Elle mobilise également des crédits dingénierie destinés à faciliter lorganisation et laction des acteurs locaux.
Dans ce cadre, un accord triennal concernant le programme NSEJ entre lEtat et la Caisse des dépôts et consignations a été passé en décembre 1997 et est arrivé à échéance.
Le 20 novembre 2001, les ministères de lemploi et de la solidarité, de léconomie, des finances et de lindustrie dune part, et la Caisse des dépôts et consignations dautre part ont renouvelé cet accord-cadre portant sur la consolidation des Nouveaux services - Emplois jeunes.
Article 1er
Objectifs
LEtat demande à la Caisse des dépôts et consignations dêtre le pivot de la consolidation économique des services qui trouveront leur pérennisation par un passage au secteur marchand par une mixité durable de recettes marchandes et de ressources publiques ou mutualisées. Les associations visées sont, principalement, concernées par la mesure dépargne consolidée. Toutefois lEtat et la CDC veilleront à ce que les outils et méthodes mis en place puissent également être utilisés par les autres associations bénéficiant du programme NSEJ et qui participent dune même nécessité dun financement par hybridation des ressources.
Pour ce faire, la Caisse des dépôts et consignations contribuera à :
- construire et diffuser une culture de gestion économique adaptée aux projets associatifs,
- mobiliser et qualifier les acteurs locaux, économiques et financiers pouvant contribuer à la consolidation de ces services ;
- concevoir, diffuser et tester une méthodologie daccompagnement des projets associatifs ;
- soutenir un nombre significatif de projets grâce à un accompagnement et des financements adaptés.
Article 2
Déclinaison régionale
Cette convention se décline, au niveau régional, sous la forme suivante :
- diffusion dune méthodologie de diagnostic territorial et application sur des territoires prioritaires choisis conjointement ;
- mise en place de dispositifs locaux daccompagnement des projets associatifs sur les territoires prioritaires, eu égard aux préconisations issues des diagnostics territoriaux ;
(Adapter au contexte régional :)
- la mobilisation du fonds/des fonds France active, couvrant (nombre) départements et offrant une expertise financière, des quasi-fonds propres et des garanties demprunt aux projets proches de leur pérennisation ;
- la mise en place dun centre régional de ressources et danimation confiée à une structure existante capable dassurer des fonctions danimation régionale, de mise en réseau, offrant des outils méthodologiques, diffusant les bonnes pratiques, etc.
Article 3
Comité de pilotage régional
Larticle 14 de laccord-cadre national prévoit linstallation dun comité de pilotage régional. Il en fixe également les objectifs.
Ce comité régional qui se réunit, une fois par trimestre, a pour mission :
- dêtre le lieu de réflexion des orientations stratégiques pour la mise en uvre de cet accord-cadre ;
- détablir le programme régional dactions ;
- de veiller à son bon déroulement ;
- de traiter de difficultés et, le cas échéant, en demander larbitrage au niveau du comité de pilotage national ;
- de mobiliser dautres partenaires, notamment économiques ;
- de sassurer du reporting et de lévaluation de laction régionale auprès du comité national de pilotage.
Article 4
Missions et programme annuel dactions
4.1. Le comité de pilotage détermine la stratégie régionale et le programme annuel dactions.
Cet accord-cadre est mis en uvre, chaque année, sous la forme dun programme de travail annuel, validé par le comité de pilotage régional et annexé à la présente convention.
A cet égard, le comité :
- sassure de la cohérence et de la complémentarité des interventions des signataires ;
- fixe le choix des territoires prioritaires qui bénéficieront dun diagnostic territorial approfondi ;
- sélectionne les bureaux détudes ou autres structures (notamment associatives, opérateurs de développement local) à qui est confiée la réalisation de ces diagnostics ;
- en assure le suivi ;
- choisit les dispositifs locaux daccompagnement et valide leurs objectifs ;
- définit le rôle joué (lorsquil existe) par le fonds territorial France active, les objectifs qui lui sont fixés et précise les conditions de sa participation au comité dengagement du fonds territorial (à adapter au contexte régional) ;
- sélectionne le centre régional de ressources et danimation et valide son programme de travail ; à cet égard, il sassure de létablissement des liens avec lADISE ;
- sattache à mobiliser lensemble des acteurs locaux, publics et privés, au profit de cette stratégie régionale, des territoires et des opérateurs (dispositif local, fonds France active, centre régional) de cette convention.
4.2. Il définit et arrête, autant que faire se peut, les budgets affectés à chaque axe (diagnostics, dispositif local, fonds France active, centre régional) par chaque partenaire en fonction des enveloppes budgétaires dont ils disposent.
4.3. Il sassure du bon déroulement du programme régional et suit, à partir du cadre fourni par la Caisse des dépôts et consignations, le reporting de lensemble des actions conduites et en rend compte au comité de pilotage national.
4.4. Il contribue à la mise en uvre de lévaluation régionale de laccord-cadre. Cette évaluation sinscrit dans le cadre de lévaluation nationale prévue à larticle 12 et participe du pilotage de cet accord-cadre.
4.5. Il est saisi ou se saisit de toute difficulté de mise en uvre régionale. En cas de différent entre ses membres, il saisit, à son tour, le comité de pilotage national qui statue.
Article 5
Composition du comité de pilotage
Il est composé de représentants de la Caisse des dépôts, des services déconcentrés du ministère de lemploi et de la solidarité (direction régionale et directions départementales) et du conseil régional (à adapter au contexte régional).
Par ailleurs, la DRTEFP sassure dune bonne coordination avec les autres services déconcentrés de lEtat intéressés au déroulement de cette convention.
Il est, également, ouvert en tant que de besoin à un représentant de chaque fonds France active partie prenante de cet accord et à un représentant du centre régional de ressource et danimation.
Il est, enfin, ouvert aux principales collectivités locales de la région dont le choix est arrêté par les signataires de la présente convention ainsi quaux personnalités qualifiées contribuant à sa mise en uvre.
Article 6
Modalités de décision
Un consensus sera recherché pour lensemble des décisions prises par les membres signataires de la présente convention dans le respect des modes de décision propre à chacun dentre eux.
Ce comité se réunit au moins quatre fois par an. Des réunions extraordinaires peuvent être convoquées à linitiative (à adapter au contexte régional) :
- de deux des trois signataires (quand la région est signataire) ;
- de lun des deux signataires (lorsque la région nest pas partie prenante).
Article 7
Relations avec le comité de pilotage national
Le comité de pilotage régional adresse au secrétariat du comité national de pilotage (assuré par la Caisse des dépôts) (à adapter au contexte régional) :
- le programme annuel de travail après validation ;
- les comptes rendus de ses réunions trimestrielles ;
- lensemble des éléments de reporting et dévaluation conduits au niveau régional ;
- les questions ou difficultés quil estime devoir être traitées au niveau national.
Pour sa part, le comité national communique aux comités régionaux :
- le programme national daction prévu à larticle 16. Ce programme est élaboré en articulation avec les priorités régionales telles que les expriment les comités régionaux de pilotage en cohérence avec les priorités nationale et régionale propres à chaque signataire ;
- la synthèse des comptes rendus des réunions des comités régionaux ainsi que le compte rendu de ses propres travaux ;
- la synthèse du reporting régional et national des actions menées ;
- les comptes rendus des travaux dévaluation réalisés au niveau national et régional ;
- enfin, le comité national de pilotage informe les comités régionaux de lensemble des travaux nationaux engagés au titre de la consolidation de filières dactivité (section 2) et des mesures daccompagnement prévues par laccord cadre national (section 3).
Article 8
Durée
Le présent accord-cadre est prévu pour une durée de trois ans et sachèvera le 31 décembre 2004.
Il se décline en un programme daction annuel (à adapter au contexte régional)
Fait en ..... exemplaires, à ..... le .....
Le préfet de région ou SGAR ou DRTEFP,
Le directeur régional CDC,
Le président du conseil régional.
ANNEXE
programme de travail : année
(à adapter au contexte régional)
type dactions | objectifs année | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre dactions |
Territoires dapplication |
Nombre de projets accompagnés-financés |
Crédits affectés (KEuro) | |||
CDC | Etat | Autres | ||||
Diagnostic territorial approfondi | ||||||
Dispositif local daccompagnement | ||||||
Fonds territorial France active | ||||||
Enveloppe de crédits dingénierie provisoire affectée au fonds : | (Nom du fonds) | |||||
(Nom du fonds) | ||||||
(Nom du fonds) | ||||||
(Nom du fonds) | ||||||
Financement de projets | (Nom du fonds) | |||||
(Nom du fonds) | ||||||
(Nom du fonds) | ||||||
(Nom du fonds) | ||||||
Centre régional de ressources et danimation | ||||||
(Définition de laction) | ||||||
(Définition de laction) | ||||||
(Définition de laction) | ||||||
(Définition de laction) | ||||||
Autres : | ||||||
(Définition de laction) | ||||||
(Définition de laction) | ||||||
(Définition de laction) |
ANNEXE III
CAHIER DES CHARGES TYPE
DUN CENTRE RÉGIONAL DE RESSOURCES ET DANIMATION
Au titre de laccord cadre Etat - CDC du 20 novembre 2001
1. Contexte général
Dans le cadre de la convention signée, le 20 novembre 2001, avec les ministères de lemploi et de la solidarité dune part, et de léconomie des finances et de lindustrie dautre part, sur la consolidation des nouveaux services - emplois jeunes, il a été prévu de mettre en place un dispositif territorial selon larchitecture suivante :
- sur des territoires prioritaires choisis par un comité de pilotage régional réunissant lEtat, la Caisse des dépôts, le conseil régional, (à adapter au contexte régional), la CDC et leurs partenaires (à adapter au contexte régional) confient à des structures, en général associatives et appelées en termes génériques « Dispositif Local dAccompagnement » la mission daccueillir, de conseiller et daccompagner, sous forme de crédits dingénierie, les associations dans leur démarche de consolidation économique ;
- au niveau départemental ou régional, lEtat et la CDC et les collectivités locales passent des conventions dobjectifs avec les fonds territoriaux de France active - lorsquils existent - et le cas échéant, avec les réseaux daide à la création dentreprises afin que ceux-ci apportent des financements pérennes (contrat dapports associatifs, garantie demprunt, prêt dhonneur...) aux associations engagées dans une démarche de consolidation économique ;
- au niveau régional, une fonction de centre de ressources et danimation est confiée à une structure de léconomie sociale compétente et capable de favoriser la diffusion de la culture économique et de renforcer les capacités daction des opérateurs locaux.
2. Situation régionale
(A adapter au contexte local) :
Dans la région ....., le comité de pilotage de laccord cadre régional du (jj, mm, aaaa) a ;
- retenu le(s) (nombre) territoire(s) prioritaire(s) suivant(s) : ..... ;
- décidé de mettre en place des dispositifs locaux daccompagnement sur le(s) territoire(s) suivant(s) et den confier la fonction à : ..... ;
- et convenu des objectifs suivants en nombre de projets financés avec le(les) fonds France active (apport et garantie) et l(les) association(s) de prêts dhonneur : .....
Le présent cahier des charges a pour objet de définir les missions de lassociation qui est mandatée pour exercer les fonctions de centre de ressources et danimation en région « (à adapter au contexte local) ».
3. Missions de « ... » en tant que
centre régional de ressources et danimation
La mise en place de centres de ressources et danimation répond au souci de favoriser la diffusion de la culture économique et de renforcer les compétences et capacités daction des structures, opérateurs et acteurs locaux en faveur de la consolidation économique des activités de nouveaux services emplois jeunes : associations NSEJ, opérateurs qui les accompagnent et notamment les DLA dont la professionnalisation est un enjeu fort pour les actions conduites.
Elle répond, également, à lambition de faciliter la mobilisation des acteurs, opérateurs au sens ci-dessus, mais aussi partenaires économiques ou institutionnels et la mise en cohérence de leurs interventions au profit des associations en favorisant les échanges entre eux, notamment dinformations et de bonnes pratiques, dévaluation, et en contribuant à lanimation régionale du dispositif.
Le centre régional de ressources et danimation est, enfin, linterface entre les outils nationaux développés par le Ministère de lemploi, la CDC et lADISE dune part et lensemble des acteurs locaux, dautre part.
A cet égard, la cible des actions du centre de ressources concerne :
- prioritairement, lensemble des acteurs et opérateurs locaux assurant ou accompagnant des projets associatifs en matière économique (dispositif local daccompagnement, fonds France active, réseaux associatifs, collectivités locales, service public de lemploi, entreprises de léconomie sociale...) ;
- les projets associatifs eux-mêmes, notamment pour les actions danimation et de diffusion de la culture économique et entrepreuneuriale et des méthodes de gestion ;
- les partenaires institutionnels des politiques de développement local avec lesquels une capitalisation des pratiques, des moyens détudes et dinformation est recherchée.
Les missions de la structure sélectionnée pour assurer la fonction de Centre régional de ressources et danimation, en accord avec le comité de pilotage régional, sont les suivantes : (à adapter au contexte local).
A. - Missions communes à tout centre régional
de ressources et danimation
1. Lanimation régionale du dispositif :
- organiser des colloques régionaux NSEJ en lien avec la DR CDC et la DRTEFP, les partenaires institutionnels ;
- mettre en réseau les structures territoriales intervenant dans le dispositif NS-EJ ;
- animer un site Internet régional NSEJ en lien avec le site ADISE
2. La capitalisation des expériences et bonnes pratiques territoriales :
- consolider les diagnostics territoriaux lancés sur les territoires prioritaires et suivre leur actualisation ;
- alimenter une base de données régionale (experts, projets, diagnostics territoriaux, partenaires, etc.), et mettre en place des outils régionaux daide à la décision ou à laction (fichiers dexperts, de bonnes pratiques, détudes, dispositifs de transferts de savoir-faire, etc.) en bénéficiant des compétences et des outils (logiciels...) actuellement en cours de développement au niveau national par lADISE ;
- transférer au niveau national (ADISE) des expériences, les outils, des méthodes et des services (Transfert de savoir-faire, bases de données, etc.) repérés au niveau territorial.
3. Diffuser et qualifier les acteurs régionaux intervenant dans la mise en uvre du dispositif NSEJ :
- assurer une diffusion élargie de la culture économique, des expériences et bonnes pratiques repérées au niveau national ;
- organiser des actions de qualification (séminaires professionnels) à destination des dispositifs dappui de proximité sur lensemble du champ de la consolidation des associations et des acteurs des territoires, notamment les animateurs de dispositif locaux et des réseaux associatifs régionaux.
4. Evaluer les actions territoriales et régionales « chemin faisant » et in fine :
- assurer le reporting de son activité et de sa trésorerie au comité régional de pilotage ;
- fournir au comité de pilotage régional des éléments de suivi et de mesure des résultats permettant dune part, dévaluer, dannée en année, la pertinence du dispositif régional et de décider des éventuelles modifications à apporter, dautre part.
B. - Mission optionnelle dun Centre régional
de ressources et danimation
La structure attributaire de la fonction centre de ressources pourra, confier à un bureau détudes ou experts et suivre la réalisation dingénierie spécifique à la consolidation économique des activités de nouveaux services comme des études sur la structuration économique de filières dactivités.
4. Territoire dintervention du centre régional
de ressources et danimation
La structure attributaire de la fonction de centre de ressources et danimation devra exercer ses missions sur lintégralité du territoire régional au profit de tous les acteurs, opérateurs et associations présentes sur le territoire régional et concernées par la consolidation économique des nouveaux services associatifs.
5. Objectifs quantitatifs
(A adapter au contexte local sur la base des missions obligatoires et/ou optionnelle du point 3 du présent cahier des charges).
La structure retenue doit être en mesure dapporter son appui et ses conseils à lensemble des acteurs, opérateurs et associations concernées par la consolidation économique des NS-EJ.
Par ailleurs, le centre de ressources et danimation remplira les missions que lui aura fixé le comité de pilotage régional dans le cadre de son programme de travail annuel.
Pour lannée....., le comité de pilotage régional, fixe à « (nom de la structure attributaire) » le soin de mener les actions suivantes :
6. Calibrage financier, dotations, apports
La structure sélectionnée sera dotée de crédits dingénierie et de crédits daide à la structuration de sa fonction de centre régional de ressources et danimation ou pourra mobiliser de tels crédits selon les modalités suivantes, propres à chaque partenaire :
1o La CDC met à disposition du centre de ressources :
- une aide à la définition et à la structuration de sa mission dun montant maximum de 38 000 euros ;
- auxquels sajoutent un soutien financier à la réalisation dactions dun montant maximum de 76 000 euros.
Ces apports ne doivent pas excéder les deux tiers du coût des missions soutenues.
Laide à la structuration de la fonction de centre régional de ressources et danimation est attribuée sur la base dun contrat dobjectifs entre la structure et le comité de pilotage régional ; elle nest pas renouvelable et doit permettre le démarrage de la fonction et être relayée par dautres financeurs locaux.
Le soutien financier à la réalisation dactions est mobilisable dans le cadre dun programme de travail et dun plan de financement prévisionnels validé par le comité de pilotage régional ; il est renouvelable par avenant annuel dont le montant sera fonction des résultats dactivités et des besoins de la structure.
2o LEtat mobilise ses propres crédits dingénierie selon les modalités ci-après (à préciser selon le contexte régional) :
3o « Les collectivités locales (à préciser) mobilisent des crédits dingénierie selon les modalités suivantes : (à préciser selon le contexte régional).
4o Les autres acteurs (à préciser selon le contexte local : entreprises de léconomie sociale) apportent une subvention au centre régional de ressources et danimation dun montant de ... euros.
5o Par ailleurs, la structure attributaire de la fonction de centre de ressources bénéficiera des apports (méthodologies, outils et logiciels, mise en réseau...) de lADISE.
7. Procédure de décision
Les actions qui composent le programme de travail annuel du centre de ressources sont proposées, avec un plan de financement prévisionnel, par la structure attributaire et/ou les partenaires financiers et/ou les membres du comité de pilotage régional en début dannée.
Le comité de pilotage valide les plans daction et de financement prévisionnels.
Il suit lexécution du programme de travail au cours de ses réunions trimestrielles ou, si besoin est, lors de réunions ad hoc demandées par au moins 2 de ses membres.
La structure attributaire de la fonction centre de ressources sappuiera sur les axes de travail et les outils produits par lADISE.
8. Critères de sélection dune structure souhaitant exercer
la fonction centre régional de ressources et danimation
A. - La structure doit remplir les conditions suivantes :
La structure délégataire des missions de centre de ressources est sélectionnée par le comité régional de pilotage.
Les critères de sélection sont les suivants :
- nature de la structure : association, union déconomie sociale, groupement dintérêt public ;
- disposant de compétence et dune expérience en matière de capitalisation, diffusion, animation sur le champ associatif ou de léconomie sociale ;
- reconnue par les acteurs institutionnels et les acteurs économiques de terrain ;
- disposant dune capacité et de ressources suffisantes pour assurer ces fonctions nouvelles ainsi que dune structure financière solide ;
- sengageant à remplir les missions confiées et à assurer les contreparties demandées par le comité de pilotage régional.
Par ailleurs, les candidats devront fournir les documents suivants :
- un état de leur participation à la mise en uvre du programme NS-EJ ;
- un programme de travail annuel et les choix danimation retenus : cible, modalités danimation, calendrier et échéancier de la première année ;
- une proposition dorganisation des relations partenariales avec les acteurs locaux chargés de laccompagnement comprenant : les modalités didentification, de travail et dassociation de ses acteurs à la production et à la diffusion des outils et de la culture économique ;
- lidentification des besoins dassistance et dappui nécessaires à laccomplissement de ses missions ;
- les références en matière danimation, de capitalisation sur un territoire régional ;
- les comptes et bilans des 2 derniers exercices.
ANNEXE IV
CAHIER DES CHARGES TYPE
DUN DISPOSITIF LOCAL DACCOMPAGNEMENT
Au titre de laccord cadre Etat - CDC du 20 novembre 2001
1. Contexte général
Dans le cadre de la convention signée, le 20 novembre 2001, avec les ministères de lemploi et de la solidarité dune part, et de léconomie, des finances et de lindustrie dautre part, sur la consolidation des nouveaux services - emplois-jeunes, la CDC a prévu de mettre en place, avec les services de lEtat, les collectivités locales, les acteurs économiques et associatifs, un dispositif territorial selon larchitecture suivante :
- sur des territoires prioritaires choisis par un comité de pilotage régional réunissant lEtat, la Caisse des dépôts, le conseil régional (à adapter au contexte régional), la CDC et ses partenaires (à adapter au contexte régional) confient à des structures, en général associatives et appelées en termes génériques « dispositif local daccompagnement » la mission daccueillir, de conseiller et daccompagner, sous forme de crédits dingénierie, les associations dans leur démarche de consolidation économique ;
- au niveau départemental ou régional, la CDC et les collectivités locales passent des conventions dobjectifs avec les fonds territoriaux de France active - lorsquils existent - et le cas échéant, avec les réseaux daide à la création dentreprises afin que ceux-ci apportent des financements pérennes (contrat dapports associatifs, garantie demprunt, prêt dhonneur...) aux associations engagées dans une démarche de consolidation économique ;
- au niveau régional, une fonction de centre de ressources et danimation est confiée à une structure de léconomie sociale compétente et capable de favoriser la diffusion de la culture économique et de renforcer les capacités daction des opérateurs locaux.
2. Situation régionale
(A adapter au contexte local) :
Dans la région ....., le comité de pilotage de laccord cadre régional du (jj, mm, aaaa) a :
- retenu le(s) (nombre) territoire(s) prioritaire(s) suivant(s) : ..... ;
- convenu des objectifs suivants en nombre de projets financés avec le(les) fonds France active (apport et garantie) et l(les) association(s) de prêts dhonneur : ..... ;
- et confié la fonction de centre régional de ressources et danimation à .....
Le présent cahier des charges a pour objet de définir les missions de lassociation qui est mandatée pour exercer les fonctions de dispositif local daccompagnement sur le(s) territoire(s) « ..... ».
3. Missions de « ..... » en tant que
dispositif local daccompagnement
La mise en place de dispositifs locaux daccompagnement répond au souci dapporter un accompagnement de proximité aux associations engagées dans la voie de la consolidation économique.
Elle répond, également, à lambition de faciliter la mobilisation des acteurs et la mise en cohérence des financements dingénierie au profit des associations afin déviter, de limiter la multiplicité des instructions et des modes de financements, ainsi que de renforcer lefficacité densemble de ces financements.
Les missions de la structure sélectionnée pour assurer la fonction de dispositif local daccompagnement sont les suivantes :
A. - Missions communes à tout dispositif
local daccompagnement
1. Accueillir, informer et orienter les porteurs de projets dactivités de nouveaux services associatifs NSEJ engagés dans une démarche de consolidation économique par un passage au secteur marchand et semi-marchand.
2. Repérer les projets qui ont une stratégie de pérennisation faisant une large place à une démarche économique ; cette sélection peut être amorcée avec les services de la DDTEFP (au moment de lexamen des questionnaires dauto-diagnostic) et par les autres partenaires du dispositif (collectivités locales).
3. Aider les porteurs de projets à préciser le diagnostic de leur situation, à se projeter à moyen terme (trois ans), à identifier les points de force et de faiblesse de leur projet.
4. Prescrire à lassociation, le cas échéant, un accompagnement extérieur (bureau détudes, experts, personnes ressources, association de développement local, etc.) sous forme dingénierie de consolidation économique.
5. Mobiliser les ressources techniques et financières jugées pertinentes pour faire évoluer le projet vers la pérennisation du service développé et la consolidation des emplois créés, en utilisant son réseau de personnes ressources et leffet levier des crédits dingénierie mis à disposition par la CDC.
6. Sinscrire dans les dynamiques territoriales qui se mettront peu à peu en place.
B. - Missions optionnelles
1. La structure attributaire du dispositif local daccompagnement pourra, si ses compétences sont avérées, exécuter, certaines des prestations dingénierie. Leur part sera nécessairement minoritaire et ne pourra dépasser - sous réserve dinventaire au terme dun an - plus de 30 % des prestations prescrites et du montant total des dotations.
2. Dans le cas où un diagnostic territorial approfondi serait lancé en même temps ou postérieurement au démarrage de ses missions de dispositif local daccompagnement, la structure retenue sera également chargée du pilotage opérationnel de ce diagnostic, en lien avec ses commanditaires.
4. Territoire dintervention
du dispositif local daccompagnement
Parmi les territoires quil a sélectionnés comme prioritaires et ayant bénéficié/bénéficiant dun diagnostic territorial approfondi, le comité de pilotage régional a choisi de missionner « (nom de la structure choisie) » comme dispositif local daccompagnement sur le territoire prioritaire (à adapter au contexte local) : du bassin demploi, du GPV, du contrat du pays, ...).
Ce territoire regroupe les communes de (à adapter au contexte local).
Une première analyse de ce territoire réalisée par la DDTEFP ...
Hypothèse no 1 : ... et confirmée par un diagnostic territorial approfondi cofinancé par la CDC et (autres cofinanceurs) fait apparaître que (nombre) projets ont choisi la mesure dépargne consolidée et se sont engagés dans une dynamique de consolidation économique.
Hypothèse no 2 : ... fait apparaître que (nombre) projets ont choisi la mesure dépargne consolidée. Pour autant, et afin dapprofondir cette analyse, la CDC et (autres cofinanceurs) ont décidé de lancer un diagnostic territorial approfondi dont le cahier des charges est annexé au présent.
Hypothèse no 3 : ... fait apparaître que, sur ce territoire, (nombre) projets ont choisi la mesure dépargne consolidée.
5. Objectifs quantitatifs
La structure retenue doit être en mesure dapporter son appui et ses conseils à lensemble des projets accueillis.
Pour lannée.....,
- lobjectif fixé, en nombre de projets examinés, par le dispositif local daccompagnement, est de : (indiquer le nombre de projets) ;
- parmi les projets examinés par le dispositif local daccompagnement, lobjectif fixé en nombre de projets faisant lobjet dune prescription daccompagnement sous forme du financement dune ingénierie de consolidation économique est de : (indiquer le nombre de projets) soit ... % des projets accueillis.
Ces missions dingénierie daccompagnement, prescrites par le dispositif local daccompagnement, devront donner lieu, dans toute la mesure du possible à terme, à des interventions financières de France active.
6. Calibrage financier et dotations
La structure sélectionnée sera dotée de crédits dingénierie et de crédits daide à la structuration de sa mission daccompagnement ou pourra mobiliser de tels crédits selon les modalités suivantes, propres à chaque partenaire :
1. La CDC met à disposition du dispositif local daccompagnement, 4 000 Euro par projet pour cofinancer lingénierie auxquels sajoutent 500 Euro par projet pour linstruction et le suivi des missions dingénierie.
Lapport en ingénierie de 4 000 Euro ne doit pas excéder 50 % du coût total de létude prescrite, sauf exception dont la décision est alors prise par la DR CDC ;
2. LEtat mobilise ses propres crédits dingénierie selon les modalités ci-après : (à adapter au contexte local).
3. Les collectivités locales (à préciser) mobilisent des crédits dingénierie selon les modalités suivantes : (à préciser selon le contexte local).
4. Les autres acteurs (à préciser selon le contexte local : entreprises de léconomie sociale ...) apportent une subvention au dispositif local daccompagnement dun montant de ... Euro.
7. Procédure de décision
A. - Comité dengagement
Le dispositif local daccompagnement se dote dun comité dengagement qui décide des missions dingénierie à prescrire aux associations engagées dans une démarche de consolidation des nouveaux services.
1. Il est composé de deux types de membres :
- des personnalités ou structures qualifiées (experts comptables, représentants du monde économique, experts associatifs ...) au sein desquels sera présent le fonds territorial de France active eu égard à ses compétences en expertise financière ;
- des représentants de ses commanditaires et financeurs.
Pour sa part, la direction régionale CDC a décidé de (au choix à adapter au contexte régional) :
- hypothèse no 1 : être présente au sein du comité dengagement ;
- hypothèse no 2 : être représentée au sein de ce comité par le fonds territorial de France active à qui elle délègue son pouvoir de décision - hors cas où le plafond dintervention absolu (4 000 Euro) ou relatif (50 % du coût total) est dépassé ;
- hypothèse no 3 : participer à la décision grâce à la mise en place dune fiche navette qui présente le projet, son instruction, la demande faite, lexpertise préconisée et son coût total et son modèle de financement (cf. annexe).
LEtat est représenté par (à adapter au contexte régional) : ...
Les collectivités locales sont représentées par (à adapter au contexte régional) ...
Les autres partenaires (à adapter au contexte régional) : ...
2. Mode et procédure de décision :
Le comité dengagement prend ses décisions sur la base de la fiche navette évoquée ci-dessus.
Cette fiche est obligatoirement utilisée :
- pour la présentation au comité, ou la consultation de ses membres ;
- pour le suivi des missions dexpertise ;
- pour la réalisation dun reporting précis et des premiers travaux de capitalisation.
Les décisions sont prises de manière consensuelle.
B. - Conditions de mobilisation des crédits dingénierie CDC
Modalités transitoires
Lun des objectifs du dispositif local daccompagnement étant de faciliter le soutien aux associations en mettant en cohérence les financements qui peuvent leur être accordé au titre de crédits dingénierie, les missions prescrites par le dispositif local daccompagnement devront faire lobjet de cofinancements de la part des différents commanditaires, dans le respect de leurs modes de financement.
Toutefois, et durant une période intérimaire de trois mois à compter de la mise en place du dispositif local daccompagnement et sous réserve de laccord des commanditaires locaux, la CDC pourra considérer comme co-financements des crédits DDTEFP déjà engagés sur des études dès lors que leur objet contribuait à la pérennisation économique et que la nouvelle ingénierie nest pas redondante.
8. Critères de sélection dune association
souhaitant exercer la fonction de dispositif local daccompagnement
A. - Lassociation doit remplir les conditions suivantes
a) Faire métier de laccompagnement de projets à vocation économique.
b) Disposer dune capacité de prescription de mission dingénierie.
c) Etre reconnue par les acteurs locaux : collectivités locales, milieux associatifs.
d) Disposer dune réelle capacité de mobilisation dopérateurs techniques (bureaux détudes, milieux associatifs, économiques) et dexperts.
e) Disposer de capacité daction suffisante pour atteindre les objectifs visés.
f) Faire preuve dune réelle qualité de gestion, notamment, de fonds qui lui sont délégués, aux fins de financer ces missions dingénierie.
g) Sinscrire dans un processus dévaluation et de reporting stricts.
B. - Obligations
La structure délégataire dun dispositif local daccompagnement sengage, à légard du comité de pilotage régional, à :
- remplir les missions qui lui sont confiées ;
- respecter les procédures de décision et dinstruction (notamment à renseigner la fiche navette) ;
- sassurer de la présence du fonds territorial de France active au sein de son comité dengagement ;
- contribuer aux travaux de reporting et de capitalisation selon les cadres qui lui seront fournis ;
- collaborer étroitement avec le centre régional de ressources et danimation ;
- distinguer, clairement, dans ses comptes les crédits dingénierie, gérés pour le compte de tiers, de ses propres crédits daction et de fonctionnement ;
- participer à lévaluation de son action et à cet égard, lun des critères majeurs de succès de la mission confiées aux dispositifs locaux daccompagnement sur le taux de projets ayant bénéficiés dune mission débouchant sur un financement pérenne. Ce taux ne devra pas, en première analyse être inférieur à 25 % des projets soutenus, à horizon de six mois, après la fin de la mission dingénierie.
ANNEXE V
Plan daction des plates-formes régionales en 2002
Vous trouverez ci-joint un modèle de plan daction pour les plates-formes, avec deux grands axes, qui, naturellement ne sont pas parallèles mais constituent un tout cohérent, de professionnalisation dun service :
Axe 1 - Les actions en direction des employeurs avec trois sous-thèmes (a) construction dun nouveau service, (b) recrutement des salariés, (c) développement des compétences des employeurs.
Axe 2 - Les actions en direction des salariés, avec trois autres sous-thèmes, (a) développement des compétences des salariés, (b) valorisation des compétences, (c) accompagnement vers un autre emploi.
La répartition du « temps de travail » entre ces deux axes, et au sein de chaque axe entre les sous-thèmes, dépend de votre stratégie régionale, des besoins qui vous sont remontés des départements. En tout état de cause, vous accorderez cependant une attention particulière aux actions de laxe 2 qui doivent répondre à la nouveauté dans le programme que constituent les fiches individuelles jeunes figurant dans le dossier employeur.
Les actions de laxe 1, et en particulier dans les champs 1a et 1c doivent être conduites à partir du repérage des besoins qui sera opéré par les DDTEFP au terme de linstruction des dossiers employeurs.
Les DDTEFP auront en effet à décider de mesures daccompagnement, tant pour les associations qui auront opté pour lépargne consolidée que pour celles dont il apparaît quelles entendent le moment venu solliciter les conventions pluriannuelles. Ces actions daccompagnement mobiliseront leurs crédits dingénierie, pour des accompagnements qui pourront être individuelles, mais le plus souvent collectives, par territoires, filières etc.
Quelle que soit la situation de lassociation, et la mesure vers laquelle elle se dirige en effet, lenjeu est commun de maîtriser au maximum le service créé, sa qualité etc. Les DRTEFP sattachent à distinguer dans les actions programmées, celles qui pourraient concerner dans la région le registre des associations qui ont la démarche la plus « économique », celles qui au contraire éprouvent des difficultés de financement, et en général pour ancrer leur service, nouer des partenariats qui leur permettraient de faire face à larrêt de laide de lEtat.
Les organismes publics, collectivités locales, sociétés et établissements publics, quils bénéficient ou non dune mesure daide financière au titre du plan, peuvent solliciter des appuis ; leur situation doit également être prise en compte par les plans daction.
Chaque région devra donc déterminer, pour laffectation des actions des plates-formes sur quel « type » demployeur, il met laccent, en intégrant notamment la portée des actions mises en uvre dans le cadre du comité de pilotage Etat-Caisse des dépôts et consignations, et, le cas échéant conseil régional.
Lappui des plates-formes doit ainsi permettre de contribuer à répondre à lensemble des besoins daccompagnement repérés, comme à organiser certaines réponses au niveau régional, quand cest le niveau le plus adapté. Les correspondants départementaux des plates-formes, prévus par la circulaire du 30 mai 2000, devront être mis à contribution pour assurer les échanges régulier dinformation nécessaires entre les différents niveaux.
De la même manière, le plan daction des plates-formes fait lobjet dune communication dans le cadre du comité de pilotage régional qui réunit DRTEFP-Délégué régional de la CDC, et le cas échéant lorsquil y participera le conseil régional. Plus généralement, il conviendra de prendre en compte autant que faire se peut les autres actions daccompagnement que conduisent les autres ministères, ou des acteurs spécifiques, les centres de ressources mis en place dans le même cadre.
En terme de calendrier, cest tout au long de lannée 2002 que les DDTEFP auront à prendre la mesure des besoins, et à mettre en uvre les actions daccompagnement, à partir de linstruction des dossiers employeurs, avec une spécificité au second semestre où commencera linstruction effective des demandes de convention pluriannuelle. Le plan daction des plates-formes doit, en fonction des arbitrages rendus sur les publics demployeurs visés, prendre en compte cette particularité.
Lensemble de ces actions doit permettre de dégager une véritable stratégie régionale de laccompagnement des employeurs.
Les actions de laxe 2 sont tout à fait essentielles dans le double contexte du vote de la loi de modernisation sociale et de larrivée à échéance des 5 ans des emplois créés en 1998.
Les fiches individuelles bilan et perspectives à 12 mois feront apparaître les difficultés rencontrées, les besoins reconnus, les demandes des employeurs et les attentes des jeunes.
Le mode dexploitation de ces fiches doit être arrêté entre les niveaux régional et départemental :
- pour ce qui relève de leur future exploitation statistique qui suppose que toutes les fiches transmises par les employeurs soient effectivement transmises au niveau régional (cf. note 5) ;
- pour ce qui a trait aux actions dappui que ces fiches permettent didentifier comme nécessaires.
Sur ce dernier point, il est clair quil nappartient pas au niveau régional dapporter des réponses individuelles aux éventuelles difficultés rencontrées, mais quen revanche la ressource inédite, à vocation exhaustive, que représentent les fiches individuelles ne saurait être négligée. La connaissance quelle offrira des actions conduites, des difficultés rencontrées est par exemple un outil de dialogue privilégié, pour les questions relevant de la formation, avec le conseil régional, ou les OPCA.
Elle peut également fournir, combinée avec lusage de lattestation dactivité, une source importante dappréciation des besoins et perspectives en matière de validation des acquis de lexpérience.
Lagrégation des problématiques issues de lexploitation des fiches individuelles, qui mettent en jeu des actions de formation, de validation et de professionnalisation doit auparavant être réalisée. Les DDTEFP ont vocation au premier chef à opérer la transmission des fiches en procédant à cette première agrégation, et en soulignant tous les points qui selon eux ne trouvent pas de réponse satisfaisante au niveau de leur territoire, en sollicitant de manière ciblée, par type dactivité, de fonctions, filières ou territoires, lappui du niveau régional. Une simple transmission de toutes les fiches, sans cette mise en perspective des difficultés rencontrées, des premières solutions apportées localement et des demandes dappui exprimées au niveau régional, ne satisferait pas aux possibilités ouvertes par ce nouvel outil, qui soutient une priorité clairement exprimée de notre ministère.
Cette demande dappui exprimée par le niveau départemental est naturellement à prendre en compte en priorité, sans exclure toutes les actions que par définition vous aurez eu à programmer avant que ces demandes vous soient formulées - à compter de la fin du premier trimestre 2002, les DDTEFP auront en effet une visibilité sur les besoins liés aux associations sengageant dans lépargne consolidée, le traitement des dossiers « collectivités locales » et « conventions pluriannuelles » intervenant en règle générale dans la continuité de ces premiers examens.
Il paraît donc indispensable que le mode le plus adapté darticulation entre les besoins identifiés au niveau départemental et leur transmission au niveau régional (rythme, calendrier, méthode) soit discuté en CTRI, en prenant en compte notamment les contraintes que sont au niveau départemental la fréquence de retour des dossiers, le temps nécessaire à leur instruction.
Les actions qui seront prochainement et prioritairement engagées en matière de VAE sur un certain nombre de titres du ministère correspondant à des secteurs où de nombreux jeune sont été recrutés vous seront prochainement communiqués.
La DGEFP organise le 5 avril (salle 5, 11 du rez-de-chaussée à la DGEFP) une réunion de travail avec les responsables dans les DRTEFP du plan de travail des plates-formes pour faire un état des lieux complet des moyens de celles-ci, de leurs perspectives dévolution, et de toute difficulté quil sattacherait à la mise en uvre de la présente instruction.
Région :
Conclusions de la réunion du :
1. Elaboration du plan daction 2002
(P 1 : hors professionnalisation des salariés)
La présentation du plan daction
est à transmettre à la DGEFP pour le :
Plan daction/objectif 1
Grille de questionnement de la plate-forme régionale préparatoire à lélaboration du plan daction pour un appui de proximité aux porteurs de projets, aux employeurs, aux jeunes et aux échelons territoriaux (circulaires DGEFP 2001-33 du 25 septembre 2001 et 2000-14 du 30 mai 2000.
SEGMENTS du processus de professionnalisation dun nouveau service |
NATURE des questions des |
RESSOURCES mobilisables (2) |
PROBLÉMATIQUES à résoudre |
RÉPONSES à apporter | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Employeurs | Jeunes | Autres (1) | Nat. | Rég. | Dép. | Loc. | Acteurs à mobiliser | Délais de mise en uvre | Critères dévaluation Quantitatif-qualitatif |
||
Construction du nouveau service | |||||||||||
Définition du service à rendre Repérage des activités à mettre en uvre Conditions juridiques et sociales de lexercice de la mission Effets des nouvelles activités sur les organisations existantes |
|||||||||||
Recrutement des salariés NS/NE | |||||||||||
Identification des compétences attendues à la prise de fonctions | |||||||||||
Développement des compétences des employeurs | |||||||||||
Dans les domaines de : La création de services : - approche client, démarche qualité ; - recherche de financement La création dentreprise/intégration organisationnelle : - sur le plan juridique ; - sur le plan administration, gestion La gestion des ressources humaines : - gestion prévisionnelle des emplois ; - positionnement du salarié dans la grille (cc) Le management de projet : - pilotage des projets ; - dispositif de management encadrement | |||||||||||
(1) Pilotes, DTEFP, CEF, porteurs de projets, conseils régionaux, OPCA. (2) Accords-cadres institutions ingénierie, consultants. |
N.B. : Les plates-formes régionales sont constituées notamment par les représentants des services déconcentrés des ministères : MES dont DRASS, santé, hôpitaux, DIIJ, jeunesse et sports, agriculture, intérieur, éducation, équipement, logement, transports, culture, tourisme, conseil régional des OPCA.
Région :
Conclusions de la réunion du :
(P 2 : professionnalisation des salariés)
Actions de professionnalisation des salariés à construire
SEGMENTS du processus de professionnalisation dun nouveau service |
NATURE des questions des |
RESSOURCES mobilisables (2) |
PROBLÉMATIQUES à résoudre |
RÉPONSES à apporter | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Employeurs | Jeunes | Autres (1) | Nat. | Rég. | Dép. | Loc. | Acteurs à mobiliser | Délais de mise en uvre | Critères dévaluation Quantitatif-qualitatif |
||
Développement des compétences des salariés NS/NE | |||||||||||
Identification des compétences maîtrisées Identification des compétences à acquérir : - prestations de bilans ; - autres Accompagnement du salarié (organisation qualifiante) : - tutorat interne-externe ; - support de laccompagnement Prestations de formation (adaptation) |
|||||||||||
Valorisation des compétences des salariés | |||||||||||
Construction dun projet de validation de lexpérience Capitalisation des compétences acquises (attestation dactivité) Accès aux dispositifs de validation des acquis Accès aux épreuves de certification |
|||||||||||
Accompagnement vers un autre emploi | |||||||||||
Contacts avec lALE Relations avec de futurs employeurs | |||||||||||
(1) Pilotes, DTEFP, CEF, porteurs de projets, conseils régionaux, OPCA. (2) Accords-cadres institutions ingénierie, consultants. |
N.B. : Les plates-formes régionales sont constituées notamment par les représentants des services déconcentrés des ministères : MES dont DRASS, santé, hôpitaux, DIIJ, jeunesse et sports, agriculture, intérieur, éducation, équipement, logement, transports, culture, tourisme, conseil régional des OPCA.
2. Présentation du plan daction 2002
Le plan daction présenté ci-dessus de façon synthétique doit être
reçu à la DGEFP au plus tard le à lattention de
michel.aberlen@dgefp.travail.gouv.fr ou télécopie : 01-44-38-34-18
Les trois caractéristiques du plan 2002 :
Rubriques du plan daction de la plate-forme régionale pour développer un appui de proximité en direction des porteurs de projet, des employeurs, des jeunes et des échelons territoriaux
Date : Région :
RUBRIQUE du plan daction |
ACTIONS À CONDUIRE par la plate-forme régionale |
DESTINATAIRES (*1) |
PRIORITÉ (*2) |
RESSOURCES NATIONALES, régionales, départementales, locales à mobiliser |
ECHÉANCES (*3) | CRITÈRES DÉVALUATION | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Construction du nouveau service |
Acteurs de NS/NE et autres |
À 6 mois | À 12 mois | Quantitatifs | Qualitatifs | |||
Objectifs | ||||||||
Recrutement des salariés | ||||||||
Objectifs | ||||||||
Développement des compétences des employeurs | ||||||||
Objectifs | ||||||||
Développement des compétences des salariés NS/NE | ||||||||
Objectifs | ||||||||
Valorisation des compétences des salariés | ||||||||
Objectifs | ||||||||
Accompagnement vers un autre emploi | ||||||||
Objectifs | ||||||||
1. Pilotes, DDTEFP, C.E.F., porteurs de projets, conseils régionaux, Opcas... 2. Priorités : 1-2-3 3. Le plan daction se situe dans une perspective à moyen terme et, dans un premier temps, à 6 mois. |
NOTE (S) :
(1) Pour mémoire environ 600 créations demploi en 1997. Dès 2003 vous aurez à opérer sur « seulement » deux générations : emplois associatifs 2001 et « publics » créés en 1999. Pour 2004, emplois associatifs 2002, « publics » 2000, etc.
(2) Un modèle de convention pluriannuelle, et un cahier des charges vous seront adressés prochainement, permettant la formalisation juridique de la demande, comme son chiffrage exact par lemployeur ; à ce stade vous ne pouvez vous appuyer que sur lanalyse des dossiers employeurs qui nont pas ce caractère juridique de demande et ne contiennent pas forcément un chiffrage précis par lemployeur de ses « besoins » budgétaires.
(3) Cette somme correspond à la première délégation (délégation anticipée comprise) qui est réalisée en 2002. Il est à noter quelle est légèrement supérieure à la totalité de lenveloppe de la loi de finances pour 2001. Les soldes de 2001 viennent bien entendu sajouter.
(4) Il ne sert à rien quun département se voit déléguer une somme quil ne peut engager et quil serait amené à restituer en crédits libres demploi.
(5) Cf. instruction du 25 septembre, les conditions de cette exploitation statistique seront arrêtées avec la DARES.