Bulletin Officiel du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
No 2003/3  du jeudi 20 février 2003



Convention
Emploi
Jeune

Ministère des Affaires Sociales,
du Travail et de la Solidarité
Délégation générale à l’emploi
et à la formation professionnelle


Circulaire DGEFP no 2002-53 du 10 décembre 2002 relative aux sorties du programme NSEJ ; conventions pluriannuelles avec les organismes de droit privé à but non lucratif

NOR :  MESF0310002C

(Texte non paru au Journal officiel)

Références :
        Circulaires no 2001-33 du 25 septembre 2001 et no 2002-16 du 25 mars 2002 ;
        Lettre ministre du 8 novembre 2002.
Le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle [pour information]) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle [pour action]).
    Par lettre en date du 8 novembre, le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité, vous a fait part des orientations du gouvernement relativement au devenir des nouveaux services emplois jeunes et vous a fixé vos priorités pour la conduite de ce programme.
    La présente instruction a pour objet de vous permettre de mettre en œuvre dès le début 2003 la mesure des conventions pluriannuelles dont le ministre vous a confirmé le principe.
    Le pilotage des conventions en cours qui concernent encore150 000 jeunes dans le champ « CNASEA », la préparation des transitions professionnelles pour les jeunes occupant des postes créés en 1998, l’application confirmée du mécanisme d’épargne consolidée aux postes créés en 2001, feront très prochainement l’objet d’instructions complémentaires.
    Pour les départements et collectivités d’outre-mer, une instruction particulière est en cours d’élaboration.

I.  -  PRINCIPES
1.  Le champ d’éligibilité

    Les conditions d’éligibilité des postes aux conventions pluriannuelles qui vous ont été communiquées par la circulaire no 2001-33 du 25 septembre 2001 sont confirmées. Vous pouvez mettre en œuvre une convention pluriannuelle pour tout poste créé par les organismes de droit privé à but non lucratif, pour l’essentiel les associations, correspondant à une activité d’utilité sociale dont vous estimez, à travers le dossier employeur et vos actes d’instruction complémentaires, qu’elle dispose au terme des 5 ans d’aide initiale d’un bilan de qualité (cf. note 1) , mais n’a pu, pour des raisons que votre instruction aura objectivées, dégager pendant la durée de l’aide initiale les moyens de son autonomie financière.
    Vous reprenez à cette fin la méthode d’analyse décrite en annexe 8 de la circulaire susvisée du 25 septembre 2001. Vous vous appuyez sur les documents fournis comme modèles en annexe 2 à la présente circulaire.

2.  La nature et la durée de l’aide, son objectif

    Les conventions sont conclues pour une durée de trois ans, non renouvelable. Elles ne constituent donc pas un moyen de financement pérenne par le MAST des activités d’utilité sociale créées dans le programme NSEJ. Elles ont un caractère d’incitation et peuvent servir de levier à la mobilisation de sources alternatives de financements à l’issue de ce programme. C’est pourquoi l’aide apportée par les conventions pluriannuelles est dégressive sur les 3 années (cf. infra II-B). Vous resterez vigilants dans leur usage.
    L’objectif de cette mesure est en effet, ainsi que l’épargne consolidée, d’accélérer l’autonomie financière d’une activité au regard de l’aide de l’Etat au titre du programme NSEJ : d’autres financements de l’Etat peuvent ou doivent être mobilisés par les employeurs, ainsi que ceux d’autres partenaires locaux, des usagers quand cela est possible, pour assurer l’équilibre financier.
    A la différence de l’épargne consolidée, qui est une modalité définie réglementairement de versement de l’aide initiale dans le cadre de la loi du 16 octobre 1997, les conventions pluriannuelles sont sans lien juridique avec cette même loi. Leur nature juridique est comparable à celle des conventions promotion de l’emploi, assises sur la loi de finances (cf. note 2) . Toutefois, vous vous efforcerez, sans compromettre la recherche d’autonomie financière des associations pour les activités concernées par la convention pluriannuelle, d’associer au prolongement de l’aide de l’Etat la mise en œuvre des objectifs que vous poursuivez en matière de développement de l’emploi des jeunes ou des publics présentant des difficultés particulières sur le marché du travail. En cas de vacance d’un poste, vous serez donc attentif à ce que l’emploi puisse être offert en priorité à ce type de public défini dans votre convention avec l’employeur.

II.  -  MÉTHODE

    Dans votre gestion, il convient de distinguer ce qui a trait à votre enveloppe départementale (A) de ce qui concerne chaque convention que vous signez (B)

A.  -  Les règles de gestion de l’enveloppe départementale

1.  Il est créé une enveloppe départementale théorique calculée par référence à un nombre de demandes et à un taux moyen d’intervention
    Ainsi que vous l’indiquait la circulaire précitée du 25 septembre 2001, la mesure des conventions pluriannuelles a vocation à bénéficier au maximum à 45 % des postes associatifs au-delà des 5 ans de l’aide initiale.
    La dotation en loi de finances initiale a été calculée en croisant ce plafond, avec le taux moyen d’intervention de 10 000 euros, qui vous avait été communiqué dans la circulaire du 25 septembre 2001. 40 millions d’euros ont ainsi été budgétés dans la LFI 2003.
    En fonction de vos remontées auprès de mes services, cette enveloppe théorique vous est indiquée en annexe 1. Elle correspond au montant total maximum de ce que vous pourrez mobiliser comme crédits pour atteindre votre objectif de consolider les postes concernés.
    Vous considérerez à ce stade, et dans le respect de la procédure décrite au point 2, que vous disposez d’une enveloppe théorique de départ correspondant au nombre de postes compris dans les demandes de conventions pluriannuelles qui vous ont été faites, et que vous m’avez rapportées, multiplié par 10 000 euros.

2.  L’enveloppe départementale effective et sa maîtrise

    Le respect des enveloppes sera assuré au niveau national en fonction d’un dialogue de gestion.
    Ainsi qu’indiqué au point 1, la dotation de 40 millions d’euros dans la LFI 2003 correspond à une consolidation de 8 037 postes au taux moyen de 10 000 euros.
    Le total de vos remontées des intentions de la part d’employeurs de conclure une convention pluriannuelle, exprimées via le dossier employeur, soit 8 868 postes concernés, excède les 8 037 postes qui correspondent à l’enveloppe budgétée.
    L’enveloppe théorique qui vous est indiquée en annexe 1 est donc - à ce stade - supérieure d’environ 10 % à l’enveloppe effective dont vous disposerez pour votre campagne budgétaire.
    Si il n’y a pas lieu de constater ex ante au niveau de chaque département un respect de ce plafond de 45 %, les écarts trop importants par rapport à celui-ci devront faire l’objet d’une expertise au cas par cas, qui sera conduite par la DGEFP avec les DDTEFP concernées.
    Il importe également que vous puissiez, département par département confirmer les intentions des employeurs, et, au terme de votre négociation avec eux, que puisse être calibrée, sur la base d’un taux moyen de 10 000 euros par poste en première année, la demande budgétaire réelle associée à ces demandes.
    En effet, comme vous le savez les employeurs n’ont exprimé à ce stade qu’une intention, la confirmation de cette intention, et son coût pour l’Etat, seront le fruit de la vérification de la qualité de leur bilan, des discussions budgétaires que vous aurez avec eux, de l’engagement d’autres partenaires pour financer la poursuite du service.
    Je vous demande de conduire rapidement ces discussions avec l’ensemble des employeurs, de telle sorte que vous puissiez pour le 31 mars délai de rigueur me présenter pour votre département, la demande budgétaire réelle que vous formulez.
    Je vous confirmerai alors en retour que vous pouvez continuer de conclure des conventions sur la base du taux moyen de 10 000 euros, comme vous l’aurez fait au premier trimestre.
    Si le nombre des demandes que vous m’aurez annoncées demeurait nationalement supérieur aux 8 037 postes budgétés, le taux d’intervention moyen devrait alors être diminué au prorata de ce dépassement, pour les conventions restant à conclure sur les 9 mois de l’année (soit en fonction du fichier CNASEA, 90 % des conventions, seul 10 % du potentiel de l’année étant concerné par le premier trimestre).
    Votre enveloppe effective 2003 vous sera donc notifiée seulement après que vous m’aurez fait retour de cette information.
    Vous voudrez bien accompagner votre demande des éléments d’analyse issus de vos diagnostics d’ancrage territorial, comme de l’exploitation des dossiers employeurs qui vous ont été retournés pour les emplois de 1998 à 2 000, de telle sorte qu’une visibilité, quantitative et qualitative soit donnée dans votre territoire à la mise en œuvre de la consolidation des emplois.
    Un tableau mensuel de remontée via les DRTEFP permettra tout au long de l’année de suivre la consommation de votre enveloppe ainsi que d’organiser la synthèse des éléments de bilan fournis par les employeurs à la fin de l’aide initiale qui vous ont déterminé à conclure des conventions pluriannuelles.
    Sur le modèle de la procédure de globalisation, des redéploiements pourront intervenir entre régions, dès lors que les objectifs atteints en terme de postes à consolider ne se traduiraient pas, grâce à un taux réel d’intervention inférieur au taux moyen, par la consommation intégrale des enveloppes.
    Mes services vous communiqueront prochainement l’ensemble des outils permettant ces remontées, ainsi qu’un outil de gestion de votre dotation départementale, convention par convention (cf.  infra II) qui est en cours de finalisation.
3.  L’enveloppe départementale effective est dégressive, comme l’enveloppe nationale des LFI 2003, 2004, 2005 correspondant aux emplois 1998
    Votre dotation budgétaire départementale effective - ainsi que l’enveloppe nationale qui en est la somme pour les conventions pluriannuelles correspondant aux emplois 1998 - évoluera de manière dégressive en fonction d’une pente ainsi déterminée : la dotation de l’année 2 des conventions pluriannuelles (LFI 2004) représentera 80 % de l’année 1, celle de l’année 3, 50 % de l’année 1 (LFI 2005) (cf. note 3) .
    Cette pente traduit la dégressivité qui est le principe des conventions pluriannuelles.

B.  -  Les règles de gestion au niveau
de chacune des conventions que vous signez

    Votre négociation, dans le respect des enveloppes décrites ci-dessus, et en application des règles exposées ci-après, vous permet de moduler à la fois :
    -  le montant de l’aide ;
    -  son taux de dégressivité ;
    -  sa durée.

1.  Toute convention que vous signez,
quel que soit son montant, est dégressive

    Toute convention que vous signez est dégressive, ce principe doit être respecté.
    Votre enveloppe départementale est dégressive et peut être considérée comme traduisant la dégressivité moyenne, à retenir pour la majorité des conventions que vous signez.

2.  La dégressivité des conventions et leur montant peuvent cependant être différents d’une convention à une autre

    Dans certains cas, il ne vous semblera pas adapté d’appliquer la dégressivité moyenne, qui est celle de votre enveloppe. L’application mécanique de la dégressivité moyenne risquerait, en effet, soit de proposer un financement supérieur aux besoins réels de l’association, dans la mesure où celle-ci disposerait de marges inexploitées au niveau de ses recettes comme de ses coûts, soit insuffisant.
    Vous pouvez décider dès lors d’une dégressivité différente, à condition de respecter pour toute convention signée une dégressivité minimum qui obéit à la règle suivante :
    -  l’année 1 (N1) de convention pluriannuelle ne peut être supérieure à 90 % de la dernière année d’aide initiale ;
    -  l’année 2 (N2) de convention pluriannuelle ne peut être supérieure à 90 % de N1 ;
    -  l’année 3 de convention pluriannuelle ne peut être supérieure à 75 % de N1.
    Vous pouvez à l’inverse opter pour une dégressivité supérieure à la dégressivité moyenne, et vous y êtes mécaniquement conduit dès lors que vous êtes contraint par le respect de votre enveloppe, les conventions conclues selon une pente plus forte que la pente moyenne équilibrant les conventions conclues avec une pente moins forte que la moyenne.
    Cet encadrement vous conduit à respecter en même temps dans toutes vos conventions pour les emplois 1998 les règles suivantes :
    -  en 2003 ; montant moyen : 10 000 Euro ; montant plafond : 14 332 Euro (90 % de l’aide initiale de 15 924 Euro) ;
    -  en 2004 ; taux de dégressivité moyen : 80 % par rapport à l’année 2003 (8 000 Euro) ; taux de dégressivité minimal 90 % par rapport à l’année 2003 (12 899 Euro) ;
    -  en 2005 : taux de dégressivité moyen : 50 % par rapport à 2003 (5 000 Euro) taux de dégressivité minimal 75 % par rapport à l’année 2003 (10 749 Euro).

3.  La durée des conventions peut varier

    Vous avez également la possibilité de ramener la durée de votre convention à deux ou un an, si vous jugez que cette durée réduite permet d’atteindre l’objectif de consolidation du poste.

C.  -  Les documents utiles à votre instruction (annexe II)

    La circulaire no 2002-16 du 25 mars 2002 vous incitait à « disposer très tôt d’une lisibilité de l’état des demandes qui vous sont adressées, par le biais des dossiers employeurs, pour approcher le coût budgétaire théorique total en 2003 pour l’Etat de ces demandes ».
    Les modèles de documents joints en annexe II, qui ont pour objet notamment de faire chiffrer par l’employeur sa demande, sont donc à adapter dans votre département en fonction des travaux que vous avez déjà conduits avec les employeurs pour approcher leur besoin budgétaire.
    J’appelle votre attention sur le fait qu’il s’agit de disposer rapidement de cette visibilité pour l’ensemble des demandes qui vous ont été adressées, et non de les traiter dans un ordre chronologique, en fonction des dates auxquelles devraient être conclues d’éventuelles conventions.
    Dans la mesure où cette négociation vous conduit à moduler votre taux d’intervention ainsi que la pente retenue pour la convention, il est clair que vous devez avoir une visibilité complète de l’ensemble des dossiers de demande pour apprécier vos marges de manœuvre dans leur ensemble, et non le mois par date d’entrée d’un poste dans le dispositif pluriannuel.
    Cette modulation de votre taux d’intervention peut intervenir à la hausse quand les difficultés objectives de financement d’un service à forte utilité sociale vous conduisent à mobiliser votre enveloppe au-delà du taux moyen de référence (id est 10 000 Euro), en vue de donner à l’association un temps complémentaire pour faire monter en puissance ses autres ressources.
    Elle intervient à la baisse, quand la mobilisation d’autres partenaires est possible, vous veillez aux efforts déployés en ce sens par l’association (cf. note 4) .
    Il vous appartient, ainsi que vous le demandait la circulaire du 25 septembre 2001, par des tours de table territoriaux d’appuyer les efforts de l’employeur pour diversifier son financement.
    Vos discussions dégagent également les autres moyens d’accompagnement des employeurs, ingénierie notamment, qui aident à la réussite de la consolidation des emplois créés.

*
*   *

    Vous disposez avec l’outil des conventions pluriannuelles d’un moyen de permettre à des associations d’atteindre sur une durée plus longue l’objectif qu’elles s’étaient fixé de pérenniser une activité sans l’aide initiale de l’Etat, qui au bout des 5 ans aura dépassé 75 000 euros.
    Vous veillez à ce que les conventions conclues dans ce cadre respectent cet esprit où c’est pour l’essentiel la reconnaissance par les acteurs locaux de l’utilité d’un service qui garantit sa pérennité et non un soutien artificiel de l’Etat.
    Vous n’hésiterez pas à me faire part sous le présent timbre de toute difficulté que vous rencontreriez pour l’application de la présente instruction. Mes services se tiennent à votre disposition pour organiser dans les régions qui en manifesteraient le souhait des réunions de travail et d’information pour accompagner la mise en œuvre des conventions pluriannuelles.
    Ils organiseront en janvier une réunion de travail autour des règles de la présente circulaire avec l’ensemble des départements. Un kit de communication pour vos propres réunions d’information vous sera prochainement transmis.

La déléguée générale à l’emploi
et à la formation professionnelle,
C.  Barbaroux

Le contrôleur financier,
J.-P.  Morelle


ANNEXE  I
état des remontées ayant servi au calcul
des dotations départementales théoriques

DÉPARTEMENTS CONCERNÉS NOMBRE
de
postes 1998
faisant l’objet d’une demande
DOTATIONS
départementales novembre 2002
(en euros)
DOTATIONS
départementales
définitives
(avril 2003)
NUMÉROS Nom
1 Ain 42 420 000  
2 Aisne 104 104 000  
3 Allier 84 840 000  
4 Alpes-de-Haute-Provence 24 240 000  
5 Hautes-Alpes 21 210 000  
6 Alpes-Maritimes 130 130 000  
7 Ardèche 58 580 000  
8 Ardennes 37 37 000  
9 Ariège 15 150 000  
10 Aube 25 250 000  
11 Aude 158 1 580 000  
12 Aveyron 39 390 000  
13 Bouches-du-Rhône 373 3 730 000  
14 Calvados 187 1 870 000  
15 Cantal 26 260 000  
16 Charente 64 640 000  
17 Charente-Maritime 69 690 000  
18 Cher 33 330 000  
19 Corrèze 67 670 000  
2 A Corse-du-Sud 18 180 000  
2 B Haute-Corse 30 300 000  
21 Côte-d’Or 60 600 000  
22 Côtes-d’Armor 75 750 000  
23 Creuse 30 300 000  
24 Dordogne 210 2 100 000  
25 Doubs 47 470 000  
26 Drôme 37 370 000  
27 Eure 9 90 000  
28 Eure-et-Loire 18 180 000  
29 Finistère 131 1 310 000  
30 Gard 76 760 000  
31 Haute-Garonne 158 1 580 000  
32 Gers 53 530 000  
33 Gironde 202 2 020 000  
34 Hérault 140 1 400 000  
35 Ille-et-Vilaine 157 1 570 000  
36 Indre 5 50 000  
37 Indre-et-Loire 63 630 000  
38 Isère 136 1 360 000  
39 Jura 52 520 000  
40 Landes 67 670 000  
41 Loir-et-Cher 63 630 000  
42 Loire 70 700 000  
43 Haute-Loire 21 210 000  
44 Loire-Atlantique 132 1 320 000  
45 Loiret 55 550 000  
46 Lot 41 410 000  
47 Lot-et-Garonne 114 1 140 000  
48 Lozère 49 490 000  
50 Manche 294 2 940 000  
51 Marne 103 1 030 000  
52 Haute-Marne 30 300 000  
53 Mayenne 48 480 000  
54 Meurthe-et-Moselle 51 510 000  
55 Meuse 34 340 000  
56 Morbihan 65 650 000  
57 Moselle 66 660 000  
58 Nièvre 26 260 000  
59 L Nord Lille 360 3 600 000  
59 V Nord Valenciennes 55 550 000  
60 Oise 47 470 000  
61 Orne 199 1 990 000  
62 Pas-de-Calais 212 2 120 000  
63 Puy-de-Dôme 36 360 000  
64 Pyrénées-Atlantiques 68 380 000  
65 Hautes-Pyrénées 39 390 000  
66 Pyrénées-Orientales 105 050 000  
67 Bas-Rhin 362 3 620 000  
68 Haut-Rhin 95 950 000  
69 Rhône 196 1 960 000  
70 Haute-Saône 15 150 000  
71 Saône-et-Loire 31 310 000  
72 Sarthe 33 330 000  
73 Savoie 77 770 000  
74 Haute-Savoie 62 620 000  
75 Paris 548 5 480 000  
76 Seine-Maritime 255 2 550 000  
77 Seine-et-Marne 25 250 000  
78 Yvelines 103 1 030 000  
79 Deux-Sèvres 45 450 000  
80 Somme 80 800 000  
81 Tarn 18 180 000  
82 Tarn-et-Garonne 45 450 000  
83 Var 67 670 000  
84 Vaucluse 90 900 000  
85 Vendée 63 630 000  
86 Vienne 49 490 000  
87 Haute-Vienne 90 900 000  
88 Vosges 32 320 000  
89 Yonne 57 570 000  
90 Territoire de Belfort 8 80 000  
91 Essonne 31 310 000  
92 Hauts-de-Seine 270 2 700 000  
93 Seine-Saint-Denis 114 1 140 000  
94 Val-de-Marne 119 1 190 000  
95 Val-d’Oise 100 1 000 000  
  France métropolitaine 8 868 88 680 000  

ANNEXE  II
Dossier de demande de subvention au titre d’une CONVENTION
PLURIANNUELLE DÉGRESSIVE en sortie de programme NSEJ

Lettre d’envoi aux employeurs (fiche 2-1).
Exemplaire de la convention (fiche 2-2).
Trois annexes à renseigner (fiches 2-3, 2-4 et 2-5).

Organisme :
dont le siège social se trouve :
Années concernées :
Postes créés en 199 ...
Convention initiale no 
Activités concernées :
Postes concernés :
Date d’expédition du dossier employeur à la DDTEFP :
Date et signature :
Personne responsable du projet :
Rappel de la subvention demandée sur la durée de la convention (1) :
Année 1 :
Année 2 :
Année 3 :
Rappel des autres appuis demandés, ingénierie notamment :
    (1)  Il s’agit de votre première demande, le montant définitif résultera de vos discussions avec les services de l’Etat.

FICHE 2.1
Lettre-type pour les organismes de droit privé
à but non lucratif

    Vous avez, pour un ou plusieurs postes créés en 1997 ou 1998, fait part à votre DDTEFP au moyen du dossier employeur de votre intention de solliciter le bénéfice d’une convention pluriannuelle afin de poursuivre l’activité que ces postes vous ont permis de créer et développer.
    L’aide de l’Etat, à ce titre et sans préjudice des financements qu’il peut apporter par ailleurs à votre activité au titre de ses autres politiques publiques, est de nature dégressive afin d’accompagner votre recherche d’un équilibre financier pérenne, ce qui est l’objectif de la convention pluriannuelle, ainsi que de continuer par celle-ci d’offrir au moyen du ou des postes consolidés un emplois à des publics, jeunes notamment, que vous définissez avec l’Etat dans le cadre de votre nouvelle convention.
    Elle n’est pas renouvelable.
    La dégressivité, sur une durée maximale de trois ans, le montant de l’aide, font l’objet de la négociation budgétaire que vous pourrez conduire, avec l’Etat comme avec tout autre partenaire de la consolidation des emplois que vous avez créés.
    La convention ci-jointe, et les documents de bilan et de prévision, une fois renseignés par vos soins, constituent votre demande au sens juridique du terme. Elle permet de chiffrer précisément vos besoins, de prévoir des accompagnements complémentaires, pour les trois années à venir. Elle doit permettre d’entamer votre discussion avec les services de l’Etat.
    Merci de renseigner l’ensemble de ces documents qui vous permet de motiver votre demande et de retourner votre dossier en deux exemplaires à la DDTEFP pour le , votre éventuelle convention devant
prendre effet pour  postes à la date du 

FICHE 2.2

Modèle de convention pluriannuelle d’aide dégressive au maintien ou au développement d’activité(s) par un organisme de droit privé à but non lucratif
    Entre l’Etat, représenté par le préfet (par délégation le directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) et désigné sous le terme l’Administration, et..., association loi 1901, dont le siège social se trouve :
    No Siret : 
    Représenté par M. 
    Et désigné sous le terme l’employeur,
                        Il est convenu ce qui suit :

Préambule

    Considérant que dans le cadre des mesures prévues pour l’avenir des nouveaux services et des emplois jeunes en date du 6 juin 2001, l’association a retourné le « dossier employeur » à la DDTEFP et sollicité de l’Etat une aide pluriannuelle le ../../.. afin de poursuivre son activité avec l’aide de l’Etat en vue d’achever son processus d’autonomisation financière et de continuer d’offrir au moyen des postes consolidés des solutions d’emploi à des publics définis en commun.
    Considérant que l’(les) activité(s) créée(s) dans le cadre du programme NSEJ dans le(s) secteur(s) (cf. note 5) par le(s) convention(s) no... a (ont) permis à l’association de créer  postes, en vue d’apporter, sur le(s) territoire(s) de  un service de  (cf. note 6) aux  (cf. note 7) , et a (ont) ainsi atteint, à l’exception de l’équilibre financier, les objectifs fixés par le législateur, conformément à l’annexe I (cf. note 8) de la présente convention qui en retrace le bilan.
    Considérant que ce(s) service(s), en direction de ces publics et sur ces territoires rejoint l’(les) objectif(s) de politique publique visant à (cf. note 9) telle que les conduisent ou les soutiennent les ministères des affaires sociales, du travail et de la solidarité et de  (cf. note 10) et que l’interruption de ce service remettrait en cause ces objectifs de politique publique.
    Que les conditions de l’équilibre financier pérenne de l’activité au terme de l’aide de cinq ans de l’Etat, prévue par la convention susvisée ne sont pas réunies, malgré les efforts consentis par l’association, ainsi que le retrace l’annexe II à la présente (cf. note 11) .
    Le ministère des affaires sociales, du travail et de la solidarité, et l’employeur concluent ensemble une convention pluriannuelle qui se fixe pour objectif d’assurer l’équilibre économique pérenne de l’activité dans le délai de un, deux, trois ans, qui correspond à la durée de la présente convention, tout en continuant d’offrir par la consolidation des postes visés un emploi à des publics qu’ils déterminent conjointement.
    Afin de favoriser la réalisation de ces objectifs, l’aide de l’Etat au titre de la présente convention est dégressive, et ne peut être renouvelée au-delà de la durée fixée par la présente convention.
    (Si le cas se présente), les autres partenaires publics, y compris l’Etat au titre de ses autres politiques d’intervention, apportant pour leur part une contribution au financement pérenne de l’activité sous la forme décrite en annexe (cf. note 12) .

Article 1er
Objectifs de la convention

    L’employeur s’engage à maintenir ou à développer la (ou les) activité(s) suivante(s) visée(s) à l’article 1er de la « convention de développement d’activités pour l’emploi des jeunes » no ... en date du ../../.. : (description de la [ou des] activité[s], les objectifs qu’elles poursuivent, les éléments de son/leur apport social et éventuellement de son/leur caractère innovant).
    Cette ou ces activités s’exerceront sur le territoire ainsi déterminé (délimitation du territoire, éventuelles caractéristiques : politique de la ville, zone rurale, ZRR, ZUS, DSU, autre) en direction du/des public(s) : (description du/des public[s] bénéficiaire[s]) sous les formes décrites en annexe III.
    Pendant cette période de trois ans, l’employeur s’engage à mettre en œuvre les moyens lui permettant de financer, à terme, sur ses ressources propres cette ou ces activités et notamment en (reprendre les formes décrites dans la même annexe III).
    Il convient conjointement avec l’Etat d’offrir prioritairement l’(les) emploi(s) correspondants à un public présentant les caractéristiques suivantes (indiquer les caractéristiques).
    L’administration s’engage, sous réserve de l’inscription des crédits en loi de finances, à soutenir financièrement la réalisation de ces objectifs, y compris les moyens de fonctionnement qu’elle requiert, à l’exception des financements imputables sur le titre VI du budget de l’Etat.

Article 2
Durée

    La durée de la présente convention est de un, deux, ou trois ans et n’est pas renouvelable au-delà de cette durée.
    Elle est renouvelée chaque année durant la période déterminée ci-dessus par tacite reconduction sous réserve de la présentation par l’employeur des documents mentionnés aux articles 5 et 6.
    Elle fait l’objet d’un engagement financier annuel.
    L’administration notifie chaque année le montant de la subvention.

Article 3
Moyens mis en œuvre
pour exécuter la convention pluriannuelle

    Des annexes à la présente convention précisent :
    -  les objectifs de l’activité pour la période de trois ans (annexe III) ;
    -  le budget prévisionnel global de l’activité en détaillant les autres financements attendus, comme les concours non financiers disponibles pour soutenir l’activité (annexe III) ;
    -  les moyens mis en œuvre par l’organisme contractant pour atteindre l’objectif d’équilibre financier au terme de la convention (annexe III).

Article 4
Montant de la subvention et conditions de paiement

    Pour chaque activité maintenue ou développée, l’employeur percevra au titre de la présente convention une subvention dont le montant total prévisionnel est de : 23 000 euros en moyenne dans la limite d’un plafond de 33 826 euros, par poste de travail.
    En première année la subvention est de 10 000 euros en moyenne, 14 332 de plafond, par poste de travail.
    Pour les années suivantes, les montants prévisionnels s’établissent à :
    -  en deuxième année de 8 000 euros en moyenne, 12 899 de plafond (pour une pente moyenne de - 10 % sur année 1), par poste de travail ;
    -  en troisième année de 5 000 euros en moyenne, 10 749 de plafond (pour une pente moyenne de - 25 % sur année 1), par poste de travail (en cas de convention prévoyant le maintien ou le développement de plusieurs activités, préciser pour chaque activité et chaque année le montant de l’aide).
    Cette aide est versée mensuellement par le CNASEA.
    L’employeur s’engage à transmettre au CNASEA tous les trimestres un état de présence du ou des salariés et une copie de ses ou de leurs bulletins de salaire. L’organisme payeur (CNASEA) procède alors aux régularisations éventuelles.
    L’employeur informe immédiatement l’organisme payeur (CNASEA) de la cessation temporaire ou définitive de l’activité, mais aussi de la cessation temporaire ou définitive de fonctions des personnes occupant un emploi créé au titre de ces activités.
    La suspension du versement de l’aide en cas de cessation temporaire de l’activité ou la cessation temporaire des fonctions par les personnes n’a pas pour effet de prolonger la durée de l’aide au-delà de trois ans à compter de son premier versement.

Article 5
Obligations comptables

    ....... s’engage :
    -  à fournir chaque année le compte rendu financier propre aux objectifs visés à l’article 1. Ce document est signé du président ou du trésorier, dans les six mois suivant sa réalisation ;
    -  à adopter un cadre budgétaire et comptable conforme au règlement no 99-01 du 16 février 1999 du comité de la réglementation comptable relatif aux modalités d’établissement des comptes annuels des association et fondations, homologué par arrêté interministériel du 8 avril 1999, et à fournir lesdits comptes annuels dans les six mois suivant la date de clôture de l’exercice ;
    -  à fournir le rapport du ou des commissaires aux comptes dans les six mois suivant la date de clôture de l’exercice.
    L’employeur produira annuellement :
    -  un bilan de l’exercice de l’activité et de l’exécution de la convention selon le modèle ci-joint (annexe IV) ;
    -  un compte prévisionnel de l’activité pour l’année suivante (annexe IV).
    Il donnera à l’autorité administrative compétente toutes facilités pour le contrôle de ses engagements.

Article 6
Sanctions

    En cas de non-exécution, de retard significatif ou de modification substantielle sans l’accord écrit de la DDTEFP des conditions d’exécution de la convention par ......, et sans préjudice des dispositions de l’article 10, la DDTEFP peut suspendre ou diminuer le montant des versements, remettre en cause le montant de la subvention ou exiger le reversement de tout ou partie des sommes déjà versées au titre de la présente convention.

Article 7
Contrôle

    Le titulaire de la présente convention s’engage à fournir à l’administration, sur simple demande de celle-ci, tous renseignements sur les éléments techniques et comptables relatifs à la réalisation des objectifs faisant l’objet de ladite convention ; il s’engage également à faciliter la vérification sur pièces et sur place, de l’exactitude de ces renseignements par les agents de la DDTEFP.
    ....... s’engage, en cas de retard ou de difficultés dans l’exécution de la présente convention, à en informer, sans délai, la DDTEFP.
    ....... communiquera sans délai à la DDTEFP, copie des déclarations mentionnées aux article 3 et 13-1 du décret du 16 août 1901 portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 1er juillet 1901.

Article 8
Avenant

    Toute modification des conditions ou modalités d’exécution de la présente convention, définie d’un commun accord entre les parties, fera l’objet d’un avenant. Celui-ci précisera les éléments modifiés de la convention, sans que ceux-ci ne puissent conduire à porter la durée de la convention au-delà de trois ans à compter de la date de sa notification.

Article 9
Résiliation de la convention

    L’employeur devra informer sans délai le préfet (DDTEFP) de toute difficulté de nature à compromettre le respect des engagements qu’il a pris.
    La convention peut être résiliée par le préfet, notamment en cas de non-respect par l’employeur des ses obligations. Dans ce cas, le préfet demande le reversement du trop-perçu.
    Lorsque l’aide est obtenue à la suite de fausses déclarations ou n’a pas été utilisée conformément à son objet, le préfet résilie la convention et demande le reversement des sommes indûment perçues.

Article 10
Bilan de la convention

    Au terme de sa durée fixée à l’article 2, il est procédé au bilan de la convention.
    Ce bilan fait ressortir la situation de l’activité au regard des objectifs fixés, notamment son équilibre économique pérenne, le profil des titulaires du poste de travail.
    Hormis les cas prévus à l’article 9 de la convention, il n’est pas procédé au reversement du trop-perçu quand l’ensemble des objectifs fixés n’a pas été atteint, notamment en cas de cessation d’activité durant ou au terme de la convention, faute d’avoir dégagé des recettes nécessaires à un équilibre pérenne, dès lors que les moyens prévus par la convention en ses articles 1 et 3 ont été effectivement engagés.

Article 11
Changement des titulaires de postes

    Lorsque le paiement de l’aide a été suspendu pour une durée supérieure à soixante jours à la suite d’une vacance de poste permettant le maintien de l’activité, l’employeur qui en sollicite la reprise en fait la demande à l’administration, qui vérifie les conditions de l’exécution de la présente convention à la date de la demande.
    L’employeur informe la DDTEFP de tout changement intervenu relativement au titulaire correspondant au profil défini à l’article 1er des publics pouvant occuper les postes faisant l’objet de la présente convention.
    Une modification de ce ou ces profils ne peut être faite que par avenant à la présente convention.

Pour le ministre des affaires sociales,
du travail et de l’emploi et par délégation :
Le président,
  



FICHE 2.3

Bilan synthétique des cinq ans d’aide initiale de la « convention de développement d’activités pour l’emploi des jeunes » no ........ en date du .......
    Un certain nombre des données ci-après ont pu être recueillies à l’occasion de l’exploitation du dossier employeur.
    Cette fiche synthétique permet de présenter, au terme des cinq ans, les résultats atteints au regard des objectifs fixés.
    C’est au vu des éléments de qualité de ce bilan que l’Etat peut décider d’apporter une aide complémentaire via une convention pluriannuelle pour donner un temps complémentaire à l’activité de s’équilibrer financièrement.

I.  -  MOYENS MIS EN ŒUVRE PENDANT LA PÉRIODE AIDÉE

    Activité ;
    Nombre de jeunes recrutés ;
    Profil initial des jeunes ;
    Profil des postes ;
    Financement du poste au titre des 20 % complémentaires.

II.  -  SITUATION ATTEINTE EN 5e ANNÉE

    a)  Nature des prestations, volume ;
    b)  Publics bénéficiaires, qualité, volume ;
    c)  Effets sur les jeunes recrutés au terme des cinq ans : éléments de la professionnalisation poste par poste ; situation des jeunes recrutés au regard de l’emploi ; nouvelle qualification atteinte par le jeune ;
    d)  Politiques publiques que l’activité relaye ou met en œuvre ;
    e)  Autres éléments à mettre en lumière :
    -  (les aspects budgétaires en 5e année sont à traiter en annexe II) ;
    -  (les aides demandées, la motivation de celles-ci sont à traiter en annexe III).

FICHE 2.4

    Au bout des 5 ans d’aide initiale, vous n’êtes pas parvenu à équilibrer votre activité au regard de cette aide.
    La présente annexe permet de faire le point de la situation budgétaire en année 5 de la « convention de développement d’activités pour l’emploi des jeunes » no... en date du...
    Ce sont les mêmes données, mais cette fois avec un caractère prévisionnel, qui vous permettront de renseigner l’annexe III.

Tableau A.  -  Activités et coûts des activités
en année 5 de la convention d’aide initiale (2002-2003)

LIBELLÉ PAR EXEMPLE COÛT CONSTATÉ
1) Activité no
- nature activité ;
- territoires publics ;
   
2) Moyens techniques
- investissements (incorporels et corporels) ;
Machines, véhicules, logiciels, mobiliers etc.  
- coûts directs de la prestation (hors salaires) ; Fournitures de bureau, impression de documents, etc. remis à l’usager, etc.  
- imputation des coûts indirects de l’activité (hors salaires). Téléphone, photocopies, local, électricité, charges etc.  
3) Moyens humains
Emplois affectés à l’activité
- profil de poste ;
- missions ;
- nature des contrats (CDD, CDI) ;
- rémunérations (masse salariale chargée).
   
4. Apports en nature des partenaires
- moyens techniques
communication, locaux, matériel  
- ressources humaines détachement.  

    Le 1) du présent tableau peut faire l’objet d’un compte rendu sous forme plus « littéraire » faisant apparaître les éléments de mesure du volume de l’activité, de son impact, etc. pour l’année considérée.

Tableau B.  -  Recettes de l’activité en année 5
de la convention d’aide initiale (2002-2003)

LES PRODUITS DE L’ACTIVITÉ/ACTIVITÉ No ... MONTANT
Aide de l’Etat au titre de la convention d’aide intiale.
Autres aides par d’autres ministères (liste).
 
Facturation aux usagers, destinataires.  
Tiers payant et/ou subventions dédiés à des services rendus
- privé ;
- public.
 
Valorisation des apports en nature (voir tableau ci-dessus).  
Autres subventions publiques (non répertoriées ci-dessus, liste).  
Total  

    Dans l’hypothèse où le tableau fait apparaître une part prépondérante de l’aide de l’Etat dans le budget au titre de la convention initiale, justifier cette situation :
    -  difficultés à mobiliser d’autres financeurs ... ;
    -  défaut d’anticipation sur l’arrêt de l’aide de l’Etat, mais des financeurs sont mobilisables pour partie ... ;
    -  la part de l’Etat a baissé sur 5 ans compte tenu de l’augmentation des autres postes ... ;
C.  -  Rappel des efforts consentis pour dégager des financements complémentaires à l’aide de l’Etat au titre du programme NSEJ
    Description des partenariats financiers autre que celui de l’Etat (MAST) tels qu’ils apparaissent au tableau B.

FICHE 2.5

    Au bout des 5 ans d’aide initiale, vous n’êtes pas parvenu à équilibrer votre activité au regard de cette aide.
    La présente annexe permet de faire le point sur les objectifs assignés à la nouvelle convention sur la durée de 1/2/3 ans pour que vous parveniez à équilibrer votre activité sans l’aide de l’Etat au titre du programme NSEJ.

Tableau A.  -  Prévisionnel activité et coûts de l’activité,
1re année de la convention pluriannuelle (2003-2004)

LIBELLÉ PAR EXEMPLE ÉVALUATION
BUDGÉTAIRE
1) Activité no :
- nature activité ;
- territoires
- publics.
   
2) Moyens techniques :
- investissements (incorporels et corporels) ;
Machines, véhicules, logiciels, mobiliers, etc.  
- coûts directs de la prestation (hors salaires) ; Fournitures de bureau, impression de documents, etc. remis à l’usager etc.  
- imputation des coûts indirects de l’activité (hors salaires). Téléphone, photocopies, local, électricité, charges etc.  
3) Moyens humains :
Emplois affectés à l’activité
- profil de poste ;
- missions ;
- nature des contrats (CDD, CDI) ;
- profil des titulaires des postes prévus par la convention
- rémunérations (masse salariale chargée).
   
4) Apports en nature des partenaires
- moyens techniques
Communication, locaux, matériel, etc.  
- ressources humaines Détachement.  

    Le 1) du présent tableau peut faire l’objet d’un compte-rendu sous forme plus « littéraire » faisant apparaître les éléments de mesure du volume de l’activité, de son impact, etc., pour l’année considérée.

Tableau B.  -  Prévisionnel recettes de l’activité en 1re année
de la convention d’aide pluriannuelle (2003-2004)

LES PRODUITS DE L’ACTIVITÉ/ACTIVITÉ No... MONTANT
Aide de l’Etat au titre de la présente convention (B 1).
Autres (B 2) aides par d’autres ministères.
 
Facturation aux usagers, destinataires  
Tiers payant et/ou subventions dédiés à des services rendus :
- privé ;
- public.
 
Valorisation des apports en nature (voir tableau ci-dessus).  
Autres subventions publiques (non répertoriées ci-dessus, liste).  
Total  

Motivation du niveau d’aide demandé à l’Etat
dans le cadre de la présente convention

    Le niveau d’aide demandé doit être justifié, au regard des possibilités de financement de l’activité hors aide de l’Etat.
    L’objectif du législateur était qu’au terme des 5 ans, l’emploi soit pérennisé de manière autonome, l’annexe II fait apparaître que cet objectif n’a pas été atteint et en donne des raisons.
    L’aide complémentaire, dégressive, demandée dans le cadre de la nouvelle convention doit être arrêtée avec les services de l’Etat, au niveau adéquat.
    Vous devez donc motiver votre demande.

C.  -  Objectifs fixés pour dégager des financements complémentaires à l’aide de l’Etat au titre du programme NSEJ

    Description des partenariats financiers autre que celui de l’Etat (MAST) tels qu’ils apparaissent au tableau B.
    Objectifs d’accroissement des ces partenariats permettant notamment de faire face à la dégressivité de l’aide de l’Etat.
    Si la convention est sollicitée sur une durée de deux ou trois ans, faire apparaître les hypothèses d’accroissement des recettes de toutes nature permettant de compenser la diminution de l’aide de l’Etat telle qu’elle résulte de la dégressivité.
    Il s’agit d’objectifs dont vous avez la responsabilité, la production de documents à l’appui (type délibération de collectivité) n’est pas nécessaire.

D.  -  Autres interventions sollicitées de l’Etat
en appui à la réalisation des objectifs de la convention

    Vous pouvez faire part de vos besoins en termes d’appui-conseil, ou pour tout appui à la professionnalisation de votre activité.

NOTE (S) :


(1) La fiche 2-3 de l’annexe II, que vous pouvez adapter, permet de faire un bilan synthétique des 5 années d’aide initiale ; elle a vocation à être systématiquement utilisée avec tous les employeurs.


(2) Dès lors, il n’y a pas lieu de leur appliquer les règles prévalant par exemple en matière de recrutement de jeunes, ou de CDD de 60 mois, c’est le droit commun du code du travail qui prévaut, sachant en l’espèce que si c’est le même jeune qui occupe le poste, son éventuel CDD doit être transformé en CDI, ou encore que si le poste n’est pas transformé il n’est pas possible de conclure avec un nouveau salarié un CDD de droit commun qui prendrait la suite du précédent.


(3) Il s’agit bien entendu des dotations au titre des conventions pour les emplois 1998, qui traduisent la dégressivité en années 2 et 3 du taux moyens d’intervention. En LFI 2004, vous disposerez en sus des moyens correspondant aux conventionnement des emplois 1999 au taux moyen de l’année 1 des conventions pluriannuelles.


(4) Ainsi que le rappellent aux employeurs les documents d’instruction figurant à l’annexe II de la présente instruction, vous n’avez pas à demander de preuve au sens juridique de la réalité de ces partenariats, de leur niveau, etc. L’association vous présente un budget prévisionnel qui peut comporter une part d’objectifs qu’elle se fixe, vous en appréciez au vu de ce qu’elle vous communique, ou des informations en votre possession, le caractère réaliste.


(5) Reprendre la nomenclature de création.


(6) Description sommaire du ou des services rendus.


(7) Indiquer les bénéficiaires du ou des services.


(8) Correspond à la fiche 2.3 de l’annexe de la présente circulaire.


(9) Indiquer le ou les objectif(s) de politique(s) publiques qui sont concernés.


(10) Ministère(s) en charge du secteur indiqué en note 1.


(11) Correspond à la fiche 2.4 de l’annexe de la présente circulaire.


(12) Correspond à la fiche 2.5 de l’annexe de la présente circulaire.