Bulletin Officiel du Travail, de lEmploi et de la Formation Professionnelle
No 2003/1 du lundi 20 janvier 2003
Ministère des affaires sociales,
du travail et de la solidarité
Délégation générale à lemploi
et à la formation professionnelle
Direction générale de laction sociale
Service des droits des femmes
et de légalité
Agence nationale pour lemploi
Association nationale
pour la formation professionnelle des adultes
Circulaire DGEPP no 2002-49 du 21 novembre 2002 relative à la prévention de lexclusion du marché du travail : action territorialisée du SPE pour 2003
NOR : MESF0210167C
(Texte non paru au Journal officiel)
La ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région (directions régionales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; directions régionales des affaires sanitaires et sociales ; déléguées régionales des droits des femmes et de légalité) ; Mesdames et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; directions départementales des affaires sanitaires et sociales ; chargées de mission départementales des droits des femmes et de légalité) ; Monsieur le directeur général de lANPE ; Monsieur le directeur général de lAFPA.
Les nouvelles orientations de la politique du gouvernement visent à favoriser le retour de la croissance, une croissance mieux partagée et plus riche en emplois, en sappuyant sur le dynamisme du secteur marchand, aidé en cela par une stratégie globale dallègement des charges pesant sur le travail et la redynamisation de la création dentreprises.
Ces orientations concourent à la cohésion sociale par une dynamique de création demplois favorable à lembauche des moins qualifiés à lexemple notamment du dispositif de soutien à lemploi des jeunes en entreprise.
Pour 2003, le nouveau cadre défini par la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances et la volonté de rapprocher laction publique des territoires confortent la démarche de territorialisation comme axe structurant de mise en uvre de la politique de lutte contre le chômage de longue durée et de prévention de lexclusion.
Cette démarche connaît cependant des évolutions importantes. Lobjectif de privilégier laccès au secteur marchand conduit à redéfinir largement la cible, la composition et le volume des aides à lemploi mis à votre disposition. De plus, et conformément aux nouvelles orientations de la politique de lemploi, la démarche de territorialisation souvre pour être le cadre dune action coordonnée du SPE en vue de prévenir les effets sociaux des restructurations.
La poursuite de ces objectifs sappuie sur deux leviers qui visent à moderniser laction publique et à accompagner ces nouvelles orientations. Le premier vise à relancer le dialogue social. Le second vise à promouvoir la démocratie locale.
Lexpérimentation territoriale dune gestion globale par programme, dans la perspective des futures lois de finances, sera poursuivie et approfondie en région Centre et lancée en Champagne-Ardenne en 2003-2004. Il sagit dexpérimenter les conditions dun pilotage par les résultats aux niveaux territoriaux de responsabilité, dans le champ dun programme budgétaire test « accès durable à lemploi ».
I. - Les objectifs de résultats pour 2003
Le service public de lemploi a fixé les objectifs stratégiques de résultat pour 2003. Ils ont vocation à encadrer votre action en matière de prévention et de lutte contre le chômage de longue durée.
Compte tenu de laggravation de la situation des jeunes sur le marché du travail, un objectif de baisse du chômage des jeunes sera retenu au niveau national en 2003, il ne porte pas seulement sur les jeunes chômeurs de longue durée mais sur lensemble des jeunes inscrits comme demandeurs demploi.
Les six objectifs de résultat pour 2003 sont :
- baisser de 10 % le nombre de chômeurs de plus de deux ans dancienneté ;
- augmenter de deux points le taux de sortie du chômage avant un an ;
- baisser dun point la part des femmes dans le chômage de longue durée ;
- augmenter de 10 % les flux de sortie des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI ;
- diminuer le chômage des jeunes de 15 % ;
- améliorer la satisfaction des offres demploi dans les secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement.
Ces objectifs nationaux sont établis sous réserve de lévolution du marché du travail dici la fin de lannée. En outre un dialogue entre les niveaux national et régional sera engagé pour aboutir à la fixation des objectifs définitifs et à leur déclinaison régionale début janvier 2003. Sur la base des diagnostics et des plans daction locaux, une note de chaque service public de lemploi régional élargi aux services des affaires sanitaires et sociales présentera au service public de lemploi national le niveau retenu pour chacun des six objectifs en détaillant les arguments liés aux spécificités de sa région et en justifiant les chiffres proposés.
Lannexe 1 précise la définition des objectifs. Elle présente des propositions de déclinaison régionale et indique comment celles-ci ont été calculées.
II. - Renforcer laccès au secteur marchand
des publics en difficulté
Laction du Gouvernement est tournée vers le soutien de lactivité et la création demploi dans le secteur marchand dynamisée par le dispositif de soutien à lemploi des jeunes en entreprises.
La finalité assignée au programme depuis 1999 visait à favoriser le retour à lemploi des publics en difficulté et à apporter des réponses aux difficultés de recrutement. Les actions engagées ont ouvert les voies dun dialogue avec les entreprises sur le travail, lemploi, les pratiques de recrutement, la qualification des salariés et linsertion des publics en difficulté.
Vous vous appuierez sur les acquis de la démarche pour :
- consolider larticulation amont/aval de laccès à lemploi en confortant lIAE grâce à des partenariats renouvelés notamment dans le cadre des PDI et par lamélioration de laccompagnement des personnes dans ces dispositifs, en explorant les gisements potentiels demploi et les nouvelles formes demploi (GEIQ), et en mobilisant les moyens en faveur de la création dentreprises ;
- articuler lensemble des mesures qui concourent à légalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la qualification et à linsertion professionnelle par la formation (APP, alternance), lélaboration de parcours (IAE, PLIE), la lutte contre les freins à lemploi : difficultés sociales, illettrisme, discriminations ;
- mobiliser, en lien avec le PDITH, les dispositifs de droit commun au profit des personnes handicapées. En outre, lobjectif damélioration de la prise en charge des personnes handicapées sera poursuivi dans le cadre de la modernisation des COTOREP ;
- développer les démarches locales de coopération avec les entreprises qui renouvellent leur approche de la recherche de compétences. Des outils (cf. note 1) , complétés par des sessions proposées par lINTEFP, sont de nature à faciliter la mise en uvre de ce mode dintervention qui institue un copilotage opérationnel local entre les entreprises et les pouvoirs publics dans le but daméliorer les compétences des personnes éloignées de lemploi.
- conforter limplication des partenaires sociaux : les rapports sur le dialogue social réalisés suite à la circulaire du ministre du 28 mai 2002 montrent que, malgré les difficultés, des initiatives existent qui réunissent les acteurs autour de projets concernant des problèmes spécifiques demploi ou de conditions de travail. Ces initiatives traduisent lémergence de nouvelles formes de dialogue social au niveau des territoires et constituent des leviers qui peuvent faciliter la mobilisation des formations en alternance et laccès au secteur marchand.
III. - Prévenir les effets sociaux
des restructurations
Le champ de la territorialisation doit par ailleurs souvrir aux mutations économiques.
Lanticipation de celles-ci constitue un enjeu essentiel et une priorité pour lEtat. Cette priorité doit être organisée de façon complémentaire à chacun des trois niveaux :
- au niveau national, la création dune mission Mutations économiques permettra de mieux coordonner laction de lEtat en croisant les dimensions économiques, sociales et territoriales tout en associant les partenaires sociaux. Elle aura également pour mission dapporter un appui méthodologique aux échelons territoriaux ;
- au niveau régional, une commission du comité de coordination régional de lemploi et de la formation professionnelle pourra assurer la fonction de veille des difficultés susceptibles daffecter les secteurs et les bassins demploi de la région ;
- au niveau local, il est important délargir les diagnostics à lanalyse des risques de restructuration dentreprise de grande dimension, des menaces de crises sectorielles et des fragilités du tissu économique pour pouvoir anticiper au mieux et mener des actions préventives. Cela nécessite de mieux utiliser et de croiser les informations existantes provenant des différents services de la DDTEFP (inspection du travail, service entreprise), celles du SPE, mais aussi des autres services ministériels ou publics (TPG, DRIRE, Banque de France, CCI) et des partenaires sociaux, selon des modalités que vous définirez.
Ces diagnostics doivent vous permettre de déterminer en commun des objectifs pour le territoire et de mener des actions préventives, notamment en matière de formation et daide à la mobilité professionnelle, en concertation avec les collectivités locales et les partenaires sociaux.
IV. - Un partenariat renforcé avec les ASSEDIC
La montée en charge, conforme aux objectifs, de ce programme sest traduite par une forte mobilisation des prestations daccompagnement à lemploi et une progression importante des préconisations en matière de formation. Latteinte des objectifs du PAP/ND en termes de prévention du chômage de longue durée et daccès à lemploi constitue en 2003 un enjeu majeur pour le SPE et lUnedic.
Avec les Assedic, la coordination en matière de formation initiée dans le cadre des conventions DRTEFP-Région-Assedic relatives à la formation des demandeurs demploi éligibles au PARE, qui ont souvent associé lANPE et lAFPA, doit être poursuivie. On pense notamment à la mise en cohérence des homologations et des conventionnements par les Assedic avec les critères, élaborés par le SPER, dattribution de lallocation de fin de formation.
Par ailleurs, en se fondant sur un diagnostic partagé du marché local du travail, les conventions départementales de coordination DDTEFP-ANPE-Assedic pour 2003 inscriront le contrôle de la recherche demploi et ses critères dans la logique de territorialisation. Pour ce faire, vous pourrez vous appuyer sur :
- le guide méthodologique de lanimation et du contrôle de la recherche demploi qui vient dêtre réédité. Il doit aider à un « ciblage » des opérations de contrôle conforme aux priorités fixées par le service public de lemploi régional en matière de lutte contre le chômage et les exclusions ;
- les séminaires déchange qui rassemblent en octobre et novembre 2002 des représentants des DDTEFP, des Directions déléguées de lANPE et des Assedic. Ces séminaires ont pour objet de favoriser la mise en place dun partenariat en matière de contrôle de la recherche demploi, permettant larticulation optimale de différentes interventions et lamélioration des échanges dinformation. Ils permettront également de définir une méthodologie commune pour lélaboration des conventions départementales de coordination.
V. - Intégrer les réformes législatives
concernant la formation professionnelle
Suite à la loi relative à la démocratie de proximité, la formation professionnelle va progressivement sinscrire dans le cadre des orientations de moyen terme tracées par le programme régional de développement des formations professionnelles élargi aux adultes et son volet relatif au dispositif de lAFPA. Lensemble de ces dispositions aboutit à un développement significatif du rôle du conseil régional et appelle une coordination renouvelée dont les contours vous sont tracés dans la circulaire DGEFP du 2 mai 2002.
Créé par la loi de modernisation sociale, le comité de coordination régional de lemploi et de la formation professionnelle (CCREFP) vise à favoriser la concertation entre les différents acteurs afin dassurer une meilleure coordination des politiques de formation professionnelle et demploi. Il constitue un point de passage utile à lélaboration et la validation dun diagnostic partagé et pour assurer la continuité des parcours dinsertion professionnelle au niveau local.
La loi de modernisation sociale permet laccès des actifs aux différentes certifications existantes, y compris les certifications de branches, par la validation des acquis de lexpérience. Elle permet donc denvisager une modulation des temps de formation et des parcours daccès à la qualification plus adaptés, quil sagisse dinsertion professionnelle, de reconversion ou de répondre à des difficultés de recrutement.
Pour leur part, les titres du ministère chargé de lemploi tels quils ont été prévus par le décret no 2002-1029 du 2 août 2002 permettent cet accès par la voie dunités capitalisables, les certificats de compétences professionnelles. Les cellules techniques de validation, mises en place avec lAFPA, et les titres dores et déjà accessibles par CCP (près de 100 en fin dannée) doivent être mobilisés par le SPE pour permettre laccès à la qualification des publics les plus éloignés de lemploi.
VI. - Moyens prévisionnels
Dans lattente de lexamen par le Parlement du projet de loi de finances pour 2003, les moyens annoncés dans la présente circulaire le sont à titre indicatif. Leur communication est destinée à vous informer dès à présent des moyens prévisionnels mis à votre disposition.
Vous trouverez en annexe le niveau des moyens retenus au plan national (annexe II) ainsi que les répartitions régionales indicatives des enveloppes des mesures globalisées et les coûts moyens prévisionnels pour établir votre programmation (annexe III). Le projet de loi de finances prévoit une réduction de la durée du CEC à 3 ans. La mesure est désormais considérée comme fongible avec lensembles des autres mesures globalisées. Sagissant des CES, le calcul de lenveloppe en mois-CES est à effectuer sur la base dune durée moyenne de sept mois.
De nouvelles modalités de constitution de la Ligne dactions spécifiques (LAS) sont mises en uvre en 2003. Il vous appartient désormais, tant pour la ligne départementale que régionale, de déterminer le montant financier que vous jugez adéquat de consacrer à laccompagnement des bénéficiaires des mesures et à lévaluation du programme. La LAS étant constituée à partir dun prélèvement sur lenveloppe prévisionnelle régionale de mesures globalisées, vous devrez déterminer le montant des crédits nécessaires avant de procéder à lexercice de programmation initiale des mesures (cf. annexe VII point II).
Les moyens des mesures globalisées, les autres moyens du SPE (services déconcentrés, ANPE, AFPA, service du droit des femmes et de légalité) élargi aux services des affaires sanitaires et sociales, dont la vocation est de favoriser le retour à lemploi des publics en difficultés notamment lASI, le FAJ, le programme TRACE, ceux concernant linsertion professionnelle des personnes handicapées et ceux plus orientés vers le soutien et le développement des entreprises (aide au conseil, EDDF, CEP, FNE formation) sont à mobiliser de manière convergente pour la réalisation des objectifs mentionnés plus haut.
VII. - Calendrier des échanges
entre les SPER et la DGEFP
Les propositions régionales relatives aux objectifs de résultat seront communiquées à la DGEFP pour le 30 novembre 2002.
Pour le 15 décembre 2002, les préfets de la région adresseront à la DGEFP :
- une note régionale du SPER indiquant les orientations retenues pour lannée 2003 au regard des objectifs et des moyens de la région ;
- les propositions de programmation des mesures que les SPER auront à établir à partir des prévisions indicatives de moyens. Vous préciserez les critères de répartition des enveloppes départementales en indiquant si ces critères ont ou non évolué au regard des années précédentes ;
- les propositions de programmation et de constitution de la LAS ;
- conformément aux recommandations de la Cour des Comptes, les tableaux de suivi relatifs aux SIFE collectifs seront modifiés afin dassurer un suivi des cofinancements.
Les objectifs de résultat et les programmes régionaux feront lobjet dun examen et dune validation du niveau national pour le 15 janvier 2003.
Les propositions daménagement éventuel de la programmation régionale à mi-année seront transmises à ladministration centrale pour le 30 juin 2003. Elles seront examinées au niveau national et leur validation vous sera communiquée pour fin juillet.
La déléguée générale à lemploi et à la formation professionnelle. |
La directrice générale de laction sociale. |
La chef de service des droits des femmes et de légalité. |
Le directeur général de lANPE. |
Le directeur général de lAFPA, G. Hyvernat |
SOMMAIRES DES ANNEXES
Annexe I. -
Objectifs de résultats 2003
Annexe II. -
Volume des moyens nationaux prévisionnels pour 2003
Annexe III. -
Moyens financiers des mesures globalisées
Annexe III-1. - Enveloppes régionales et coûts moyens
Annexe III-2. - Modalités de répartition des enveloppes régionales
Annexe III-3. - Fongibilité des CEC et programmation des CES
Annexe IV. -
AFPA : S2 et entrées en formation
Annexe V. -
Stage FNE
Annexe V-1. - Orientations 2003
Annexe V-2. - Gestion et suivi des enveloppes physico-financières SIFE collectifs
Annexe VI. -
CIE
Annexe VII. -
LAS
Annexe VIII. -
Trace
Annexe IX. -
Expérimentation Centre et Champagne-Ardenne
Annexe X. -
Contrats jeunes
ANNEXE I
LES OBJECTIFS DE RÉSULTATS EN 2003
Cette annexe précise la définition des objectifs de résultat pour 2003 et elle présente la déclinaison régionale des propositions à partir desquelles les régions construiront une contre-proposition en intégrant les spécificités régionales de leur marché du travail.
Il convient de souligner que cette année, les SPER disposeront pour arrêter leurs propositions de deux types dinformations :
- les engagements prévisionnels pris entre le directeur général de lANPE et ses directeurs régionaux dans le courant de lété (tableau 6) ;
- les projections et les propositions réalisées par la DGEFP sur la base de données plus récentes et examinées en SPEN (tableaux 1 à 5). Le SPEN attend les propositions des SPER concernant chaque objectif pour la fin novembre. A lissue de lexamen de ces propositions et en fonction de la situation du marché du travail, les objectifs définitifs et leur déclinaison régionale seront arrêtés début janvier par le SPEN.
Baisser de 10 % le nombre de chômeurs
de plus de deux ans dancienneté (DEFM 1)
Compte tenu de la remontée du chômage depuis la mi-2001, le nombre de personnes qui entreront dans le chômage de plus de deux ans augmentera en 2003. Ainsi le modèle de projection commun au SPE aboutit à une projection de stabilisation du CLD de plus de deux ans en 2003 lorsque lon reconduit les taux de sortie observés dans le passé. Les taux de sortie que nous constatons peuvent toutefois être améliorés et le SPE a choisi de se fixer comme objectif de diminuer de 10 % le nombre de CLD de plus de deux ans.
Le tableau 1 présente les propositions du SPEN pour chaque région : au résultat de la projection du modèle a été ajoutée sa contribution à leffort supplémentaire décidé au niveau national en proportion de son nombre de CLD de plus de deux ans un plancher à été établi à zéro pour quaucune région naboutisse à une augmentation du CLD de plus de deux ans en 2003.
Augmenter de deux points le taux de sortie
du chômage avant un an (DEFM 1, 2, 3)
Malgré les difficultés à atteindre cet objectif en 2002, dont certaines sont directement liées à la faiblesse de la croissance de lactivité économique, le SPEN a choisi de reconduire en 2003 lobjectif dune augmentation de deux points du taux de sortie avant un an. Ce taux sétablit à 75,1 en août 2002 au niveau national il a diminué de 0,6 point en un an.
Le tableau 2 présente les taux de sortie avant un an et leur évolution pour chaque région. Les propositions du SPEN ont été établies en considérant les écarts de chaque région par rapport à la situation nationale. La proposition figurant dans la colonne (e) est calculée en demandant un effort supplémentaire aux régions dont le taux de sortie est inférieur à la moyenne et à celles qui ont vu leur résultat se dégrader plus fortement que la moyenne nationale. La fixation de lobjectif final devra également être adaptée aux spécificités de chaque région.
Baisser dun point la part des femmes
dans le chômage de longue durée (DEFM 1)
Les femmes représentent 50,9 % des chômeurs de longue durée ; elles ne sont pourtant que 46 % des actifs. Cette sur-représentation des femmes dans le chômage de longue durée, qui sest déjà réduite au cours des dernières années (- 2 points sur les 12 derniers mois), doit continuer à être diminuée. Le SPEN sest fixé lobjectif de diminuer dun point en 2003 la part des femmes dans le CLD.
Le tableau 3 présente pour chaque région la situation des femmes dans le chômage de longue durée. A ce stade le SPEN propose une répartition uniforme de 1 point de baisse pour toutes les régions. La colonne (f) chiffre de façon indicative leffort que représente la diminution dun point de la part des femmes dans le CLD.
Augmenter de 10 % le flux de sortie
des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI (DEFM 1, 2, 3)
Cet objectif sera maintenu en 2003. Le tableau 4 présente les évolutions des sorties de bénéficiaires de RMI pour chaque région. La proposition examinée en SPEN est proportionnelle au poids de la Région dans le RMI national (colonne a) ; ce chiffre a ensuite été ajusté pour nêtre jamais inférieur au chiffre réalisé actuel, ni supérieur à 15 % daugmentation.
Diminuer le chômage des jeunes de 15 %
(toutes anciennetés, DEFM 1+6)
Le SPEN a retenu pour 2003 un objectif concernant le chômage des jeunes en raison de la dégradation préoccupante de leur situation sur le marché du travail. Contrairement aux années précédentes, lobjectif ne se restreint pas aux seuls jeunes au chômage de longue durée, mais à tous les jeunes inscrits à lANPE.
Lobjectif portera sur les DEFM 1 + 6 afin de ne pas gêner le suivi de lobjectif par les basculements entre les catégories 1 et 6, particulièrement importants chez les jeunes.
De fin 2000, quand le chômage des jeunes atteignait ses niveaux les plus bas, à fin 2002, le nombre de jeunes DEFM 1 + 6 aura augmenté de 13 %. Nous voulons revenir, à la fin 2003 à un niveau de chômage des jeunes inférieur à son niveau atteint fin 2000. Lobjectif sera donc de diminuer de 15 % le nombre de jeunes au chômage (DEFM 1+6) en 2003.
Le tableau 5 présente pour chaque région les évolutions du chômage des jeunes. La colonne (f) présente la baisse quil faudrait réaliser pour revenir, à la fin 2003, à la situation de la fin 2000. La colonne (h) propose de revenir 3 points en deçà du niveau de fin 2000, dans la logique de la fixation de lobjectif national. A ce chiffre ont été appliqués un plafond et un plancher dévolution (entre 10 % et 25 % de baisse).
Lutter contre les difficultés de recrutement
Le premier suivi semestriel en 2002 de lobjectif de résultat relatif aux difficultés de recrutement fait apparaître la très forte dépendance de cet objectif à la conjoncture, le nombre doffres recueillies nétant pas au rendez-vous pour nombre de métiers en 2002.
Certaines régions préfèrent privilégier le suivi du taux de satisfaction plutôt que le nombre doffres satisfaites. En fonction de létat de la conjoncture économique chacun de ces indicateurs est en effet intéressant à analyser. Par exemple, dans la situation opposée à celle de 2002 dune forte amélioration de la conjoncture, il sera aussi très intéressant dexaminer si la satisfaction de nombreuses offres saccompagne dune détérioration du taux de satisfaction des offres. Ce dernier est toutefois un indicateur trop dépendant de lactivité denregistrement des offres déposées qui, dans les métiers touchés par les difficultés de recrutement, peuvent relever de pratiques disparates.
Le SPEN reconduit donc en 2003 la fixation des objectifs en termes de nombre doffres satisfaites, en choisissant toutefois déclairer la réalisation de cet objectif par le suivi du taux de satisfaction des offres. Le cas échéant dautres éclairages tels que la proportion de contrats de plus de 6 mois, la proportion de temps plein et la proportion de contrats en alternance pourront également être analysés par les régions.
Les régions choisiront comme en 2002 plusieurs métiers (entre 3 et 5, préciser les codes ROME correspondants) sur lesquels elles estiment que des tensions existent, elles se fixeront pour chacun dentre eux un nombre doffres à satisfaire en 2003 et elles suivront également les évolutions des taux de satisfaction des offres pour ces métiers.
Elles pourront choisir des métiers différents pour chacun de leurs départements. Elles pourront également les décliner par bassin demploi plutôt que par département. Il leur appartiendra dassurer le suivi de ces objectifs et deux remontées dinformation auront lieu, en juin et en décembre.
TABLEAU No 1
Baisser de 10 % le nombre de CLD de plus de 2 ans
DÉCEMBRE 2001 |
DÉCEMBRE 2002 (projection) |
DÉCEMBRE 2003 (projection) |
VARIATION en 2003 (brut) |
VARIATION en 2003 (%) |
PROPOSITION 2003 |
|
---|---|---|---|---|---|---|
a | b | c | d = c - b | e = (c - b)/b | h = (e - 10 %)*b ou h = 0 |
|
Alsace | 2 509 | 2 550 | 3 009 | 459 | 18,0 % | 0 |
Aquitaine | 15 809 | 14 003 | 13 499 | - 503 | - 3,6 % | - 1 900 |
Auvergne | 5 817 | 5 237 | 4 978 | - 258 | - 4,9 % | - 800 |
Basse-Normandie | 6 826 | 6 703 | 6 896 | 193 | 2,9 % | - 500 |
Bourgogne | 6 809 | 6 011 | 5 871 | - 140 | - 2,3 % | - 700 |
Bretagne | 11 826 | 10 532 | 10 840 | 308 | 2,9 % | - 700 |
Centre | 8 310 | 7 150 | 7 257 | 107 | 1,5 % | - 600 |
Champagne-Ardenne | 6 228 | 6 326 | 6 740 | 414 | 6,5 % | - 200 |
Corse | 1 001 | 789 | 666 | - 123 | - 15,6 % | - 200 |
Franche-comté | 2 585 | 2 309 | 2 651 | 341 | 14,8 % | 0 |
Haute-Normandie | 11 712 | 10 808 | 10 821 | 13 | 0,1 % | - 1 100 |
Ile-de-France | 54 175 | 50 976 | 53 027 | 2 051 | 4,0 % | - 3 000 |
Languedoc-Roussillon | 17 863 | 15 660 | 15 255 | - 406 | - 2,6 % | - 2 000 |
Limousin | 1 775 | 1 745 | 1 741 | - 4 | - 0,2 % | - 200 |
Lorraine | 7 354 | 6 865 | 7 164 | 299 | 4,3 % | - 400 |
Midi-Pyrénées | 15 007 | 13 741 | 12 859 | - 882 | - 6,4 % | - 2 300 |
Nord - Pas-de-Calais | 30 486 | 27 489 | 27 555 | 66 | 0,2 % | - 2 700 |
Pays de la Loire | 11 819 | 10 769 | 10 956 | 186 | 1,7 % | - 900 |
Picardie | 11 745 | 10 884 | 10 808 | - 76 | - 0,7 % | - 1 200 |
Poitou-Charentes | 9 459 | 8 338 | 7 734 | - 604 | - 7,2 % | - 1 400 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 28 608 | 25 102 | 22 704 | - 2 397 | - 9,6 % | - 4 900 |
Rhône-Alpes | 18 197 | 15 724 | 15 834 | 109 | 0,7 % | - 1 500 |
France métropolitaine | 285 920 | 258 088 | 257 815 | - 273 | - 0,1 % | - 27 200 |
TABLEAU No 2
Augmenter de 2 points le taux de sortie avant 1 an
TAUX DE SORTIE des cohortes inscrites en 2000 |
TAUX DE SORTIE des 12 derniers mois (cohortes inscrites entre septembre 2000 et août 2001) |
TAUX DE SORTIES 2002 (cohortes inscrites entre janvier 2001 et août 2001) |
ÉVOLUTION TAUX janvier 2001-août 2001 par rapport à janvier 2000-août 2000 |
PROPOSITION 2003 |
|
---|---|---|---|---|---|
a | b | c | d | e = f (b,d) | |
Alsace | 81,4 % | 81,0 % | 79,6 % | - 0,5 pt | 2 pts |
Aquitaine | 74,3 % | 74,8 % | 73,4 % | 0,9 pt | 2,5 pts |
Auvergne | 73,9 % | 73,6 % | 72,5 % | - 0,6 pt | 2,5 pts |
Basse-Normandie | 76,4 % | 76,1 % | 75,0 % | - 0,5 pt | 2,5 pts |
Bourgogne | 75,8 % | 75,8 % | 74,9 % | 0 pt | 2,5 pts |
Bretagne | 79,0 % | 77,4 % | 75,4 % | - 2,3 pts | 2,5 pts |
Centre | 78,5 % | 78,5 % | 77,4 % | 0,1 pt | 2 pts |
Champagne-Ardenne | 77,4 % | 76,6 % | 75,6 % | - 1,2 pt | 2 pts |
Corse | 81,8 % | 83,0 % | 79,9 % | 2,3 pts | 2 pts |
Franche-comté | 80,2 % | 79,3 % | 77,5 % | - 1,2 pt | 2 pts |
Haute-Normandie | 74,2 % | 74,2 % | 73,1 % | 0 pt | 2,5 pts |
Ile-de-France | 78,3 % | 76,9 % | 75,8 % | - 2,1 pts | 2,5 pts |
Languedoc | 75,3 % | 74,6 % | 72,2 % | - 0,9 pt | 2,5 pts |
Limousin | 76,4 % | 77,2 % | 76,5 % | 1,3 pt | 2 pts |
Lorraine | 77,8 % | 78,0 % | 76,9 % | 0,4 pt | 2 pts |
Midi-Pyrénées | 74,5 % | 75,0 % | 74,0 % | 0,8 pt | 2,5 pts |
Nord - Pas-de-Calais | 71,4 % | 72,1 % | 71,0 % | 1,1 pt | 2,5 pts |
Pays de la Loire | 80,1 % | 78,6 % | 76,3 % | - 2,3 pts | 2,5 pts |
Picardie | 72,5 % | 72,8 % | 71,3 % | 0,5 pt | 3 pts |
Poitou-Charentes | 72,5 % | 73,3 % | 73,8 % | 1,4 pt | 2 pts |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 75,8 % | 76,5 % | 75,6 % | 1,1 pt | 2 pts |
Rhône-Alpes | 80,6 % | 78,9 % | 77,4 % | - 2,5 pts | 2,5 pts |
France métropole | 76,8 % | 76,4 % | 75,1 % | - 0,6 pt | 2 pts |
TABLEAU No 3
Baisser dun point la part des femmes dans le CLD
CLD fin juillet 2002 (DEFM 1 de plus de 12 mois) |
PART des femmes dans le CLD fin juillet 2002 |
EVOLUTION de la part des femmes dans le CLD de fin |
PROPOSITION 2003 |
CHIFFRAGE indicatif de la baisse dun point de la part des |
PART des femmes dans la population active (1) |
||
---|---|---|---|---|---|---|---|
hommes | femmes | ||||||
a | b | c = b/(a + b) | d = c (2002) - c (2001) |
e | f tel que f/(a + f) = c + e |
(g) | |
Alsace | 4 949 | 4 726 | 48,8 % | - 3,3 pts | - 1 pt | - 190 | 44,6 % |
Aquitaine | 14 156 | 17 635 | 55,5 % | - 3,5 pts | - 1 pt | - 700 | 46,7 % |
Auvergne | 5 518 | 6 793 | 55,2 % | - 3,1 pts | - 1 pt | - 270 | 45,4 % |
Basse-Normandie | 6 678 | 7 591 | 53,2 % | - 2,4 pts | - 1 pt | - 300 | 45,6 % |
Bourgogne | 6 303 | 8 189 | 56,5 % | - 3,7 pts | - 1 pt | - 330 | 45,4 % |
Bretagne | 12 359 | 13 618 | 52,4 % | - 1,4 pt | - 1 pt | - 530 | 45,9 % |
Centre | 8 961 | 10 904 | 54,9 % | - 2,1 pts | - 1 pt | - 430 | 46,0 % |
Champagne-Ardenne | 6 923 | 8 359 | 54,7 % | - 2,5 pts | - 1 pt | - 330 | 44,5 % |
Corse | 1 038 | 1 152 | 52,6 % | - 0,7 pt | - 1 pt | - 50 | 42,4 % |
Franche-comté | 3 172 | 4 244 | 57,2 % | - 3,0 pts | - 1 pt | - 170 | 44,5 % |
Haute-Normandie | 11 231 | 12 589 | 52,9 % | - 1,3 pt | - 1 pt | - 490 | 45,4 % |
Ile-de-France | 76 077 | 62 602 | 45,1 % | - 1,3 pt | - 1 pt | - 2 480 | 47,5 % |
Languedoc-Roussillon | 17 692 | 18 295 | 50,8 % | - 1,1 pt | - 1 pt | - 720 | 45,8 % |
Limousin | 2 154 | 2 715 | 55,8 % | - 3,1 pts | - 1 pt | - 110 | 46,5 % |
Lorraine | 9 531 | 10 842 | 53,2 % | - 3,1 pts | - 1 pt | - 430 | 43,9 % |
Midi-Pyrénées | 13 190 | 16 363 | 55,4 % | - 1,8 pt | - 1 pt | - 650 | 46,3 % |
Nord - Pas-de-Calais | 33 592 | 31 603 | 48,5 % | - 1,6 pt | - 1 pt | - 1 240 | 43,6 % |
Pays de la Loire | 12 838 | 15 421 | 54,6 % | - 2,1 pts | - 1 pt | - 610 | 45,9 % |
Picardie | 11 630 | 13 759 | 54,2 % | - 1,3 pt | - 1 pt | - 540 | 44,2 % |
Poitou-Charente | 7 813 | 9 825 | 55,7 % | - 2,6 pts | - 1 pt | - 390 | 46,0 % |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 30 234 | 28 971 | 48,9 % | - 1,7 pt | - 1 pt | - 1 140 | 46,0 % |
Rhône-Alpes | 22 586 | 23 902 | 51,4 % | - 1,7 pt | - 1 pt | - 940 | 45,7 % |
France Métropolitaine | 318 625 | 330 098 | 50,9 % | - 2,0 pts | - 1 pt | - 12 940 | 45,9 % |
(1) Source : recensement de la population de 1999. |
TABLEAU No 4
Augmenter de 10 % le flux de sortie des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI
NOMBRE DE RMIstes fin juin 2002 (stocks) |
FLUX DE RMIstes de août 2000 à juillet 2001 |
FLUX DE RMIstes de août 2001 à juillet 2002 |
EVOLUTION DES FLUX 2002/2001 |
PROPOSITION 2003 |
|
---|---|---|---|---|---|
a : moyenne de juillet 2001 à juin 2000 |
b | c | d = c/b - 1 | f a/a(métro)*object if-métro ou f c ou f c* 115 % |
|
Alsace | 4 811 | 8 916 | 9 793 | 9,8% | 9 800 |
Aquitaine | 17 815 | 25 323 | 28 577 | 12,8 % | 30 800 |
Auvergne | 6 722 | 8 569 | 9 311 | 8,7 % | 10 700 |
Basse-Normandie | 7 531 | 11 366 | 11 657 | 2,6 % | 13 000 |
Bourgogne | 7 265 | 10 994 | 11 541 | 5,0 % | 12 600 |
Bretagne | 12 801 | 19 844 | 19 226 | - 3,1 % | 22 100 |
Centre | 10 443 | 17 496 | 18 042 | 3,1 % | 18 000 |
Champagne-Ardenne | 8 104 | 11 748 | 12 475 | 6,2 % | 14 000 |
Corse | 1 683 | 2 502 | 3 028 | 21,0 % | 3 000 |
Franche-Comté | 4 298 | 7 586 | 7 324 | - 3,5 % | 7 400 |
Haute-Normandie | 12 267 | 17 723 | 17 994 | 1,5 % | 20 700 |
Ile-de-France | 56 039 | 77 348 | 84 318 | 9,0 % | 96 900 |
Languedoc-Roussillon | 24 892 | 36 718 | 34 568 | - 5,9 % | 39 800 |
Limousin | 3 036 | 5 002 | 5 363 | 7,2 % | 5 400 |
Lorraine | 11 096 | 18 605 | 18 339 | - 1,4 % | 19 200 |
Midi-Pyrénées | 18 329 | 25 199 | 28 742 | 14,1 % | 31 700 |
Nord - Pas-de-Calais | 41 384 | 45 745 | 50 566 | 10,5 % | 58 200 |
Pays de la Loire | 15 453 | 24 362 | 24 930 | 2,3 % | 26 700 |
Picardie | 11 138 | 15 153 | 16 319 | 7,7 % | 18 800 |
Poitou-Charente | 9 632 | 13 107 | 14 858 | 13,4 % | 16 600 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 41 420 | 53 838 | 66 955 | 24,4 % | 71 600 |
Rhône-Alpes | 24 597 | 42 840 | 44 970 | 5,0 % | 45 000 |
France métropolitaine | 350 756 | 499 984 | 538 896 | 7,8 % | 592 000 |
TABLEAU No 5
Baisser de 15 % le nombre de jeunes au chômage (toutes anciennetés, defm 1 + 6) en 2003
DÉCEMBRE 2000 |
DÉCEMBRE 2001 |
EVOLUTION sur les 12 derniers mois en juillet 2002 |
MOYENNE MOBILE sur 3 mois de lévolution sur 12 mois |
PROJECTION décembre 2002 |
BAISSE pour revenir à la situation de fin 2000 |
PLANCHER à 10 % et plafond à 25 % de baisse |
PROPOSITION 2003 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
a | b | c | d = mm3(c) | e = b*(1 + d) | f = (b - e)/e | g = f - 3 % ou - 10 % ou - 25 % |
h = e*(1 + g) | |
Alsace | 9 682 | 11 826 | 29,2 % | 30,6 % | 15 444 | - 37,3 % | -25 % | 11 600 |
Aquitaine | 28 156 | 27 598 | 2,5 % | 1,4 % | 27 991 | 0,6 % | - 10 % | 25 200 |
Auvergne | 12 140 | 12 203 | 0,1 % | - 0,7 % | 12 124 | 0,1 % | - 10 % | 10 900 |
Basse-Normandie | 14 597 | 15 208 | 5,7 % | 4,2 % | 15 652 | - 6,7 % | - 10 % | 14 100 |
Bourgogne | 13 451 | 13 928 | 8,5 % | 7,9 % | 15 027 | - 10,5 % | - 13 % | 13 000 |
Bretagne | 25 126 | 27 699 | 10,2 % | 12,1 % | 31 037 | - 19,0 % | - 22 % | 24 200 |
Centre | 19 420 | 20 224 | 8,7 % | 8,3 % | 21 912 | - 11,4 % | - 14 % | 18 800 |
Champagne-Ardenne | 14 161 | 14 878 | 8,2 % | 9,2 % | 16 248 | 12,8 % | - 16 % | 13 700 |
Corse | 2 430 | 2 330 | - 6,4 % | - 7,2 % | 2 162 | 12,4 % | - 10 % | 1 900 |
Franche-comté | 7 198 | 9 665 | 28,3 % | 35,2 % | 13 071 | - 44,9 % | - 25 % | 9 800 |
Haute-Normandie | 22 476 | 23 646 | 6,6 % | 7,3 % | 25 376 | - 11,4 % | - 14 % | 21 700 |
Ile-de-France | 53 775 | 60 290 | 26,0 % | 23,9 % | 74 724 | - 28,0 % | - 25 % | 56 000 |
Languedoc-Roussillon | 22 853 | 24 303 | 12,0 % | 11,2 % | 27 027 | - 15,4 % | - 18 % | 22 000 |
Limousin | 4 859 | 4 813 | 7,9 % | 6,1 % | 5 104 | - 4,8 % | - 10 % | 4 600 |
Lorraine | 19 773 | 20 911 | 17,2 % | 19,3 % | 24 944 | - 20,7 % | - 24 % | 19 000 |
Midi-Pyrénées | 24 570 | 23 276 | - 2,1 % | - 1,1 % | 23 031 | 6,7 % | - 10 % | 20 700 |
Nord - Pas-de-Calais | 61 621 | 63 037 | 3,8 % | 4,5 % | 65 851 | - 6,4 % | - 10 % | 59 300 |
Pays de la Loire | 32 348 | 34 513 | 1,5 % | 1,6 % | 35 080 | - 7,8 % | - 11 % | 31 300 |
Picardie | 22 917 | 23 972 | 2,5 % | 4,9 % | 25 145 | - 8,9 % | - 12 % | 22 200 |
Poitou-Charente | 16 912 | 16 093 | - 4,0 % | - 5,2 % | 15 261 | 10,8 % | - 10 % | 13 700 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 41 826 | 41 144 | - 1,4 % | - 2,4 % | 40 176 | 4,1 % | - 10 % | 36 200 |
Rhône-Alpes | 41 049 | 43 762 | 8,0 % | 8,1 % | 47 294 | - 13,2 % | - 16 % | 39 600 |
France métropolitaine | 511 340 | 535 139 | 7,9 % | 7,9 % | 577 606 | 511 340 | 489 500 (- 11,5 %) (- 15,3 %) |
TABLEAU No 6
Engagements prévisionnels entre le directeur général de lANPE et les directeurs régionaux
RÉGIONS | TAUX DE SORTIE au 12e mois de chômage |
BAISSE DES CLD > 2 ans |
RÉDUCTION de la part des femmes dans le CLD |
SORTIES des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI |
BAISSE du chômage des jeunes catégorie 1 |
---|---|---|---|---|---|
Alsace | 1 pt/sortie 2002 | - 5 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 9 800 | - 15 %/sortie 2002 |
Aquitaine | 2 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 30 300 | - 15 %/sortie 2002 |
Auvergne | 2 pts/sortie 2002 | - 13 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 10 200 | - 15 %/sortie 2002 |
Basse-Normandie | 2 pts/sortie 2002 | 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 12 800 | - 15 %/sortie 2002 |
Bourgogne | 2 pts/sortie 2002 | - 12 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 12 500 | - 15 %/sortie 2002 |
Bretagne | 2 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 21 000 | - 15 %/sortie 2002 |
Centre | 2 pts/sortie 2002 | - 10%/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 20 000 | - 15 %/sortie 2002 |
Champagne-Ardenne | 2 pts/sortie 2002 | - 7 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 13 700 | - 15 %/sortie 2002 |
Corse | 2 pts/sortie 2002 | - 8 %/sortie 2002 | 0 pt/sortie 2002 | 3 100 | - 10 %/sortie 2002 |
Franche-comté | 1,5 pt/sortie 2002 | - 8 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 7 500 | - 15 %/sortie 2002 |
Haute-Normandie | 2 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 20 500 | - 12 %/sortie 2002 |
Ile-de-France | 2 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 91 000 | - 18 %/sortie 2002 |
Languedoc-Roussillon | 2 pts/sortie 2002 | - 12 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 41 000 | - 15 %/sortie 2002 |
Limousin | 2 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 5 700 | - 15 %/sortie 2002 |
Lorraine | 2 pts/sortie 2002 | - 7 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 21 000 | - 15 %/sortie 2002 |
Midi-Pyrénées | 2 pts/sortie 2002 | - 12 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 31 300 | - 15 %/sortie 2002 |
Nord - Pas-de-Calais | 3 pts/sortie 2002 | - 12 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 55 400 | - 12 %/sortie 2002 |
Pays de la Loire | 1,5 pt/sortie 2002 | - 12 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 27 100 | - 15 %/sortie 2002 |
Picardie | 2 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 17 400 | - 15 %/sortie 2002 |
Poitou-Charentes | 2 pts/sortie 2002 | - 13 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 16 200 | - 15 %/sortie 2002 |
PACA | 2,5 pts/sortie 2002 | - 10 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 70 000 | - 15 %/sortie 2002 |
Rhône-Alpes | 1,5 pt/sortie 2002 | - 9 %/sortie 2002 | 1 pt/sortie 2002 | 50 000 | - 15 %/sortie 2002 |
ANNEXE II
VOLUME DES MOYENS NATIONAUX PRÉVISIONNELS POUR 2003
PUBLICS
SIFE collectifs | 80 000 entrées | ||||
SIFE individuels | 25 000 entrées | ||||
SAE | 20 000 entrées | ||||
CIE | 70 000 entrées | ||||
CES (1) | 160 000 entrées | ||||
CEC | 30 000 entrées | ||||
Ligne dactions spécifiques (2) | A constituer par le SPE cf. annexe 7 | ||||
ARAF | 4,40 M Euro hors FSE | ||||
ANPE - Budget prestations | 471,85 M Euro | ||||
AFPA - Service dappui à la définition du projet de formation (S2) | 222 000 prestations | ||||
Parcours de formation | 63 000 potentiel dentrées | ||||
TRACE | 92 000 places | ||||
dont 14 000 opérateurs externes | |||||
Contrat jeune | 90 000 entrées | ||||
200 M Euro | |||||
Contrat Qualification Adulte (CQA) | 14 000 entrées | ||||
IAE | |||||
Aide au poste (EI et ETTI) | 91,36 M Euro hors FSE | ||||
Fonds départemental pour linsertion | 8,13 M Euro | ||||
Associations intermédiaires (AI) | 5,114 M Euro | ||||
Ateliers de pédagogies personnalisées (APP) | 15,70 M Euro | ||||
Catégoriel (IRILL) [détenus] | 16,87 M Euro hors FSE | ||||
Validation des acquis de lexpérience (VAE) | 18,26 M Euro | ||||
ASI (2) | 44,97 M Euro hors FSE | ||||
FAJ (2) | 11,5 M Euro | ||||
La répartition régionale des crédits afférents aux six mesures globalisées vous sera notifiée à lissue du débat parlementaire. (1) CES : dont 80 000 financés par reports de crédits 2002. (2) Dépense prévisionnelle compte tenu de la fongibilité des crédits budgétaires des DDASS consacrés à la lutte contre les exclusions. NB : M Euro = millions deuros. |
ENTREPRISES
Politique Contractuelle (EDDF...) | 41,54 M Euro |
EDEN | 52,12 M Euro |
FNE | |
- ASFNE | 79,95 M Euro |
- CATS | 143,60 M Euro |
- pré-Retraites Progressives (PRP) | 190,71 M Euro |
- chômage partiel | 30,50 M Euro |
Restructuration | 42,69 M Euro |
Aide au conseil GPEC | 14,00 M Euro |
Pour mémoire :
LUNEDIC consacrera au retour à lemploi des demandeurs demploi en 2003, 610 M Euro au titre de la mise en uvre du PAP par lANPE, 320 M Euro au titre de laide à la formation, 75 M Euro au titre de laide à la mobilité, 75 M Euro au titre de laide dégressive à lemployeur et 150 M Euro au titre du financement de contrats de qualification adultes.
Les moyens apportés par lAGEFIPH à lemploi des personnes handicapées représentent un budget prévisionnel de 380 M Euro pour 2003.
Les volumes prévisionnels figurant dans le présent tableau sont communiqués à titre indicatif et provisoire, dans lattente de lexamen par le Parlement du projet de loi de finances pour 2003.
ANNEXE III-1
FICHE 1
Programme territorialisé 2003 de prévention et de lutte contre le chômage
de longue durée et les exclusions
Enveloppes prévisionnelles des mesures globalisées
COÛT TOTAL unitaire en Euro |
SIFE COLLECTIF | SIFE INDIVIDUEL | SAE | CIE | CES (1) | CEC | TOTAL | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Physique | Financier 3 680,10 |
Physique | Financier 852,00 |
Physique | Financier 1 545,00 |
Physique | Financier 5 644,48 |
Physique | Financier 3 210,00 |
Physique | Financier 19 630,00 |
Financier | Physique | |
Alsace | 1 589 | 5 847 679 | 547 | 466 044 | 438 | 676 710 | 1 542 | 8 703 788 | 2 833 | 9 093 930 | 323 | 6 340 490 | 31 128 641 | 7 272 |
Aquitaine | 3 654 | 13 447 085 | 1 150 | 979 800 | 920 | 1 421 400 | 3 545 | 20 009 682 | 8 649 | 27 763 290 | 1 797 | 35 275 110 | 98 896 367 | 19 715 |
Auvergne | 1 514 | 5 571 671 | 478 | 407 256 | 382 | 590 190 | 1 469 | 8 291 741 | 3 287 | 10 551 270 | 914 | 17 941 820 | 43 353 949 | 8 044 |
Basse-Normandie | 1 581 | 5 818 238 | 512 | 436 224 | 410 | 633 450 | 1 534 | 8 658 632 | 4 298 | 13 796 580 | 646 | 12 680 980 | 42 024 104 | 8 981 |
Bourgogne | 1 606 | 5 910 241 | 524 | 446 448 | 419 | 647 355 | 1 558 | 8 794 100 | 4 171 | 13 388 910 | 929 | 18 236 270 | 47 423 323 | 9 207 |
Bretagne | 3 060 | 11 261 106 | 1 008 | 858 816 | 807 | 1 246 815 | 2 969 | 16 758 461 | 5 334 | 17 122 140 | 991 | 19 453 330 | 66 700 668 | 14 169 |
Centre | 2 616 | 9 627 142 | 858 | 731 016 | 687 | 1 061 415 | 2 538 | 14 325 690 | 5 838 | 18 739 980 | 914 | 17 941 820 | 62 427 063 | 13 451 |
Champagne-Ardenne | 1 651 | 6 075 845 | 531 | 452 412 | 425 | 656 625 | 1 602 | 9 042 457 | 4 016 | 12 891 360 | 789 | 15 488 070 | 44 606 769 | 9 014 |
Corse | 403 | 1 483 080 | 123 | 104 796 | 98 | 151 410 | 391 | 2 206 992 | 331 | 1 062 510 | 235 | 4 613 050 | 9 621 838 | 1 581 |
Franche-Comté | 963 | 3 543 936 | 330 | 281 160 | 264 | 407 880 | 935 | 5 277 589 | 2 501 | 8 028 210 | 506 | 9 932 780 | 27 471 555 | 5 499 |
Haute-Normandie | 2 347 | 8 637 195 | 746 | 635 592 | 598 | 923 910 | 2 277 | 12 852 481 | 6 502 | 20 571 420 | 1 125 | 22 083 750 | 66 004 348 | 13 595 |
Ile-de-France | 13 748 | 50 594 015 | 4 572 | 3 895 344 | 3 659 | 5 653 155 | 13 339 | 75 291 719 | 16 921 | 54 316 410 | 2 684 | 52 686 920 | 242 437 563 | 54 923 |
Languedoc-Roussillon | 4 179 | 15 379 138 | 1 256 | 1 070 112 | 1 005 | 1 552 725 | 4 055 | 22 888 366 | 10 767 | 34 562 070 | 2 110 | 41 419 300 | 116 871 711 | 23 372 |
Limousin | 630 | 2 318 463 | 200 | 170 400 | 160 | 247 200 | 611 | 3 448 777 | 2 000 | 6 420 000 | 377 | 7 400 510 | 20 005 350 | 3 978 |
Lorraine | 2 424 | 8 920 562 | 798 | 679 896 | 639 | 987 255 | 2 352 | 13 275 817 | 7 023 | 22 543 830 | 1 124 | 22 064 120 | 68 471 480 | 14 360 |
Midi-Pyrénées | 3 270 | 12 033 927 | 1 015 | 864 780 | 813 | 1 256 085 | 3 173 | 17 909 935 | 8 101 | 26 004 210 | 1 623 | 31 859 490 | 89 928 427 | 17 995 |
Nord - Pas-de-Calais | 6 073 | 22 349 247 | 1 867 | 1 590 684 | 1 494 | 2 308 230 | 5 893 | 33 262 921 | 20 064 | 64 405 440 | 3 368 | 66 113 840 | 190 030 362 | 38 759 |
Pays de la Loire | 3 705 | 13 634 771 | 1 212 | 1 032 624 | 971 | 1 500 195 | 3 595 | 20 291 906 | 7 102 | 22 797 420 | 1 058 | 20 768 540 | 80 025 455 | 17 643 |
Picardie | 2 222 | 8 177 182 | 720 | 613 440 | 577 | 891 465 | 2 156 | 12 169 499 | 6 580 | 21 121 800 | 1 165 | 22 868 950 | 65 842 336 | 13 420 |
Poitou-Charentes | 1 950 | 7 176 195 | 605 | 515 460 | 485 | 749 325 | 1 892 | 10 679 356 | 5 456 | 17 513 760 | 1 187 | 23 300 810 | 59 934 906 | 11 575 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 7 180 | 26 423 118 | 2 215 | 1 887 180 | 1 778 | 2 747 010 | 6 968 | 39 330 737 | 17 600 | 56 496 000 | 3 847 | 75 516 610 | 202 400 655 | 39 588 |
Rhône-Alpes | 5 778 | 21 263 618 | 1 938 | 1 651 176 | 1 550 | 2 394 750 | 5 606 | 31 642 955 | 10 026 | 32 183 460 | 2 198 | 43 146 740 | 132 282 699 | 27 096 |
France métropole | 72 143 | 265 493 454 | 23 205 | 19 770 660 | 18 579 | 28 704 555 | 70 000 | 395 113 600 | 159 400 | 511 674 000 | 29 910 | 587 133 300 | 1 807 889 569 | 373 237 |
DOM-TOM | 6 757 | 24 866 436 | 1 795 | 1 529 340 | 1 131 | 1 787 395 | 28 143 171 | 9 683 | ||||||
Ligne dactions spécifiques (2) |
1 100 | 290 | 600 | 90 | ||||||||||
TOTAL | 80 000 | 25 000 | 20 000 | 70 000 | 160 000 | 30 000 | ||||||||
(1) Le calcul de lenveloppe en mois-CES est à effectuer sur la base de 1 CES = 7 mois. (2) Le prélèvement pour la constitution du socle national de la ligne dactions spécifiques correspond à 1 100 SIFE collectifs, 290 SAE, 600 CES et 90 CEC. |
ANNEXE III-1
FICHE No 2
Coûts moyens
Coûts de fonctionnement moyens associés à la loi de finances :
- CIE : 5 644,48 Euro, y compris la formation (300 heures en moyenne à 7,62 Euro/h) et le tutorat (535 Euro) ;
- CES : 3 210 Euro, y compris la formation et le tutorat ;
- CEC : 19 630 Euro, y compris la formation et le tutorat ;
- SIFE collectif : 1 774,80 Euro, soit 435 heures en moyenne au taux horaire moyen de 4,08 Euro ;
- SIFE individuel : 457,50 Euro, soit 150 heures en moyenne au taux horaire moyen de 3,05 Euro ;
- SAE : 822 Euro, soit 300 heures en moyenne au taux horaire moyen de 2,74 Euro.
Coûts de rémunération moyens associés à la loi de finances.
En raison du suivi de lenveloppe rémunération, les coûts sont exprimés en coûts horaires :
- SIFE collectif : 1 905,30 Euro, soit 435 heures en moyenne au taux horaire de 4,38 Euro ;
- SIFE individuel : 394,50 Euro, soit 150 heures en moyenne au taux horaire de 2,63 Euro ;
- SAE : 723 Euro, soit 300 heures en moyenne au taux horaire de 2,41 Euro.
ANNEXE III-2
MODALITÉS DE RÉPARTITION DES ENVELOPPES RÉGIONALES
Les clés de répartition indicative des moyens 2003 se caractérisent par :
- la reconduction de la définition des indicateurs pris en compte en 2002 afin de renforcer la cohérence entre les indicateurs pris en compte et les objectifs de résultats que la mobilisation des moyens doit contribuer à atteindre ;
- lutilisation des données arrêtées à fin juin 2002 pour les publics comme pour le marché du travail afin de prendre en compte les évolutions les plus récentes ;
- une diminution sensible par rapport à 2002 ou une suppression, pour les instruments du secteur Marchand, de la pondération du critère Notifications.
Un indicateur (I) est construit à laide de 3 ensembles de critères représentant des données relatives au dynamisme des marchés de lemploi régionaux (M), aux publics concernés par les mesures (P), ainsi quaux notifications antérieures du programme (N) selon les pondérations suivantes :
SECTEUR MARCHAND | SIFE CO. | SIFE INDIV. | SAE | CIE |
---|---|---|---|---|
Données régionales | Données régionales | Données régionales | Données régionales | |
Marché du travail | 45 % | 45 % | 45 % | 45 % |
Publics | 55 % | 55 % | 55 % | 55 % |
Notifié pour 2002 | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
SECTEUR non marchand |
CEC | CES | |
---|---|---|---|
Données régionales | Données régionales | ||
Marché du travail | - 15 % | - 15 % | |
Publics (cf. paragraphe 2) | - 75 % | - 75 % | |
Notifié pour 2002 | - 40 % | - 40 % |
1. Critère relatif au dynamisme du marché de lemploi (M)
Il est identique pour tous les instruments du programme : le dynamisme du marché du travail est mesuré par le nombre doffres demploi enregistrées et le nombre de demandes demploi sorties pour reprise demploi, la contribution de chaque région à lactivité du marché du travail national est ensuite mesurée.
Les données prises en compte sont celles des six premiers mois de lannée 2002 (janvier à juin, sources DG-ANPE).
Pour les mesures du secteur non marchand, le critère M est précédé du signe moins, les besoins régionaux dans le secteur des emplois non-marchands étant inversement proportionnels à la moyenne offres/demandes demplois.
2. Critères relatifs aux publics cibles du programme (P)
Pour lensemble des mesures, dans un souci de cohérence entre les objectifs de résultats du service public de lemploi et les critères de répartition des moyens mobilisables pour latteinte de ceux-ci les indicateurs utilisés pour la répartition des enveloppes régionales 2002 sont reconduits. En revanche, des données prenant en compte les évolutions les plus récentes du marché du travail (données arrêtées à fin juin 2002) sont prises en compte.
Le critère P se compose donc désormais des éléments suivants :
- pour les SIFE collectifs et les CIE, instruments mobilisés au bénéfice des publics les plus en difficulté :
- élément demandeurs demploi de longue durée : cet élément se compose du nombre de demandeurs demploi de longue durée inscrits en catégorie 1 au 30 juin 2002, auquel est ajouté le nombre de femmes demandeurs demploi de longue durée (données DG-ANPE) ;
- élément demandeurs demploi de très longue durée : cet élément correspond au nombre de demandeurs demploi de plus de deux ans dancienneté constaté au 30 mai 2002 (catégorie 1 - données DG-ANPE) ;
- élément RMIstes : cet élément se compose de la somme des bénéficiaires du RMI constatés au 31 décembre 2001 (données DGAS) et des bénéficiaires du RMI inscrits en tant que demandeurs demploi (catégories 1, 2 et 3) au 30 juin 2002 (données DG-ANPE) ;
- pour les SIFE individuels et les SAE, instruments mobilisés également sur le volet prévention de laction du service public de lemploi, le critère P ajoute aux éléments précédents la demande demploi totale (catégorie 1) constatée à fin juin 2002 (données DG-ANPE) ;
- pour les mesures du secteur non marchand (CES et CEC), le critère P est constitué dune moyenne pondérée de quatre éléments, trois communs aux deux mesures et un spécifique par mesure :
- nombre de bénéficiaires du RMI (au 31 décembre 2001, source DGAS) ;
- nombre de demandeurs demploi de longue durée de 1 à mois de 2 ans (DEFM1 au 30 juin 2002, source DARES) ;
- nombre de demandeurs demploi de très longue durée de plus de 2 ans (DEFM1 au 30 juin 2002, source DARES) ;
- nombre de demandeurs demploi de longue durée de moins de 26 ans pour les CES (DEFM.1 au 30 juin 2002, source DARES) ;
- nombre de demandeurs demploi de longue durée de plus de 50 ans pour les CEC (DEFM1 au 30 juin 2002, source DARES).
La répartition est la suivante :
DELD 1 à - 2 ans |
DELD + 2 ans |
DELD - 26 ans |
DELD + 50 ans |
BÉNÉFICIAIRES RMI |
|
---|---|---|---|---|---|
CES | 15 % | 25 % | 10 % | 0 % | 25 % |
CEC | 10 % | 25 % | 0 % | 15 % | 25 % |
3. Critères relatifs aux notifications antérieures
du programme (N), pour CES/CEC
Il est constitué, pour lensemble des mesures des enveloppes initiales indicatives notifiées lors de lexercice précédent pour chaque mesure (circulaire DGEFP no 2001-41 du 14 novembre 2001).
Les répartitions propres à chaque instrument ont alors été calculées à partir de lindicateur I et de la part relative des régions au regard de cet indicateur.
Il a enfin été procédé à un lissage de façon à limiter lécart entre la programmation de 2002 et la notification de 2003 (- 43 % pour les CES et - 36 % pour les CEC).
*
* *
Conformément à la circulaire, il vous appartient, le cas échéant en vous inspirant des critères utilisés au niveau national, détablir les critères de répartition des enveloppes régionales entre les départements et de rendre compte de ces critères utilisés à loccasion de la transmission de vos propositions de programmation initiale des moyens.
ANNEXE III-3
FONGIBILITÉ CEC ET PROGRAMMATION CES
1. Les contrats emplois consolidés
A compter de 2003, les CEC sont considérés comme fongibles avec lensemble des autres mesures globalisées de laction territorialisée du SPE. Cette fongibilité porte sur le coût pluriannuel de la mesure (19 630 euros).
Le projet de loi de finances de 2003 prévoit une réduction de la durée totale du CEC qui est ramenée de 60 mois à 36 mois. Le décret no 98-1109 du 9 décembre 1998 relatif au contrat emploi consolidé sera donc modifié en conséquence.
2. Les contrats emploi-solidarité
La programmation des moyens pour 2003 prévoit une dotation initiale de 160 000 CES avec une offre de CES de 20 000 entrées par mois sur le premier semestre. Il convient donc détablir la programmation régionale des moyens en prenant en compte cette donnée.
La programmation régionale devra être réalisée en identifiant clairement le volume de CES attribués aux chantiers dinsertion conventionnés par le CDIAE qui sont des employeurs privilégiés des CES, mais aussi les enveloppes prévisionnelles minimales avec les autres grandes catégories demployeurs. Il ne sagit pas de déterminer des quotas pour la mesure CES avec les grands employeurs, mais détablir dès le début de lannée le cadre daction du SPE, et de clarifier et stabiliser les relations avec les employeurs.
La possibilité de porter le taux de prise en charge jusquà 95 % pour les publics accueillis en chantier dinsertion étant transitoire jusquau 31 juillet 2003, vous veillerez à négocier dores et déjà avec les autres financeurs, et notamment les conseils généraux dans le cadre du PDI-RMI, la mobilisation de financements complémentaires.
Le calcul de lenveloppe en mois-CES est à effectuer sur la base dune durée moyenne de sept mois.
ANNEXE IV
PRÉOBJECTIFS 2003 - AFPA
RÉGIONS | SERVICE DAPPUI à la définition du projet de formation (s2) |
POTENTIEL DENTRÉES en formation qualifiante |
---|---|---|
Alsace | 5 880 | 1 900 |
Aquitaine | 9 650 | 2 450 |
Auvergne | 7 240 | 1 900 |
Bourgogne | 6 500 | 1 900 |
Bretagne | 13 000 | 3 800 |
Centre | 8 590 | 2 600 |
Champagne-Ardenne | 6 370 | 2 000 |
Corse | 2 030 | 850 |
Franche-Comté | 3 960 | 1 150 |
Ile-de-France | 25 100 | 5 800 |
Languedoc-Roussillon | 12 000 | 3 000 |
Limousin | 4 150 | 2 800 |
Lorraine | 9 600 | 3 200 |
Midi-Pyrénées | 11 300 | 2 800 |
Nord - Pas-de-Calais | 18 820 | 5 000 |
Basse-Normandie | 6 890 | 1 800 |
Haute-Normandie | 7 240 | 1 850 |
Pays de la Loire | 13 000 | 4 900 |
Picardie | 6 950 | 1 750 |
Poitou-Charentes | 7 050 | 1 850 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 18 340 | 4 700 |
Rhône-Alpes | 18 340 | 5 000 |
Total | 222 000 | 63 000 |
Cette répartition régionale sera arrêtée définitivement en fin de procédure de programmation 2003.
ANNEXE V-1
Les stages du FNE - Orientations 2003
Références :
Circulaire DGEFP no 2000-02 du 6 janvier 2000 relative à la mise en uvre des stages dinsertion et de formation à lemploi ;
Circulaires DGEFP/DIV/DIIJ no 2001-20 du 11 juillet 2001 et 2002-17 du 25 mars 2002 relatives au programme de préparation aux concours de la fonction publique pour les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ;
Instruction de la DGANPE du 10 décembre 1998 relative aux SIFE individuels courts ;
Instruction de la DGANPE du 10 décembre 1998 relative aux stages daccès à lentreprise.
Les principales orientations de mise en uvre des stages du FNE sont reconduites.
Toutefois, le SAE est repositionné au regard de la montée en charge de lAFPE - aide à la formation préalable à lembauche - financée par lASSEDIC.
1. SIFE collectifs et SIFE individuels courts
Les orientations de ces dispositifs pour 2003 sétablissent en continuité de celles établies lors des exercices précédents, et en particulier celles qui vous invitent à mobiliser ces instruments pour répondre aux tensions rencontrées sur certains secteurs du marché du travail, ce qui se traduit notamment pour la programmation des SIFE collectifs par laccroissement de la part des actions à contenu professionnel débouchant sur lemploi.
Les SIFE individuels courts sont un outil de prévention du chômage de longue durée, destiné à tous les demandeurs demploi.
Ils peuvent être également prescrits en vue daméliorer la qualification et de faciliter linsertion professionnelle des demandeurs demploi de longue durée, lors de lélaboration ou de lactualisation du PAP.
Il a été constaté, au cours du premier semestre 2002, par rapport au premier semestre 2001, une progression significative de la part des bénéficiaires de SIFE individuels relevant du régime dindemnisation du chômage au détriment des bénéficiaires non indemnisés ou relevant des minima sociaux (rémunérés en Livre IX).
Si cette évolution peut être liée à la montée en charge progressive des actions de formation conventionnées par les ASSEDIC, il vous appartient de vous assurer dune étroite articulation entre ces interventions et les accès en SIFE individuels afin que chaque demandeur demploi et en particulier ceux qui ne relèvent pas du régime dassurance chômage continue à recevoir la réponse adéquate à son besoin de formation.
Pour ce qui est de la programmation des actions SIFE collectifs il sagit de continuer à renforcer, en complément des actions de remobilisation ou dinsertion constituant des premières étapes de parcours pour les publics les plus en difficulté, loffre de formation à vocation qualifiante ou professionnalisante.
Vous vous attacherez ainsi tout particulièrement à accroître la part des SIFE collectifs à contenu professionnel et débouchant sur lemploi, répondant aux besoins des bassins demploi et des publics relevés dans le cadre du diagnostic territorial.
Ainsi, notamment, vous veillerez à mobiliser loffre de formation afin que les publics les plus éloignés de lemploi soient en mesure de saisir les opportunités dinsertion professionnelle dans les secteurs les plus dynamiques (secteurs des services aux personnes et sanitaire et social - APA, accueil de la petite enfance, infirmières...).
La recherche de cofinancements et le développement de partenariats financiers doit contribuer à latteinte des objectifs tant quantitatifs que qualitatifs que vous vous fixez dans la mesure où ils vous permettent de dépasser les coûts horaires moyens lorsque ceux-ci apparaîtraient insuffisants pour répondre aux besoins de formation à visée professionnalisante ou à vocation qualifiante.
Les cofinancements doivent ainsi contribuer à la réalisation de formations à visée professionnelle ou qualifiante plus coûteuses que la moyenne des actions, ainsi quà la mise en uvre dactions de formation à destination de publics pour lesquels les modalités de suivi pédagogique ou daccompagnement doivent être renforcées. Ils doivent contribuer au renforcement de la qualité de loffre de formation en direction des publics les plus en difficulté. Leur développement concrétise et participe de la globalisation de laction en direction des demandeurs demploi de longue durée et des publics les plus vulnérables.
En particulier, dans le cadre de linitiative menée par la DGAS de redynamisation des dispositifs dinsertion du RMI vous vous attacherez à favoriser larticulation des actions prévues au titre du programme territorialisé et celles initiées dans le cadre des PDI. Le développement des cofinancements et des partenariats locaux constitue une piste privilégiée de cette articulation.
De même, les grands axes daction relatifs à la programmation et à la mise en uvre de ces instruments fixés pour 2002 gardent leur actualité :
Mobiliser les SIFE pour réduire le « fossé numérique » : poursuite de lopération certificat de navigation sur Internet.
Répondre aux besoins spécifiques des cadres, agents de maîtrise et techniciens, dans le cadre des SIFE collectifs :
Les programmations départementales SIFE collectifs devront donc, au vu des besoins constatés, prévoir des actions de formation sadressant aux cadres, agents de maîtrise et techniciens éprouvant des difficultés particulières de réinsertion sur le marché du travail du fait dune insuffisance ou dune inadéquation de leur formation par rapport à leur projet professionnel.
En particulier les actions ciblées cadres mises en uvre sadresseront en priorité aux cadres demandeurs demploi de longue durée ou aux cadres de plus de 50 ans ou de formation initiale inférieure ou égale au niveau IV de léducation nationale.
Mobiliser les SIFE collectifs pour améliorer laccès des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville à la fonction publique :
Contrairement aux années précédentes, la mise en uvre de ce programme en 2003 ne saccompagne pas de la constitution dune réserve. En revanche, compte tenu des situations locales et dans le cadre de vos programmations de droit commun il vous appartient de prévoir la mise en uvre de telles actions, selon les modalités et caractéristiques indiquées dans les circulaires citées en référence et qui sont reconduites.
A cette fin, les moyens physico-financiers nécessaires à la mise en uvre de ces actions ciblées seront répartis par le préfet de région dans le cadre de la validation des programmes départementaux et de létablissement du programme régional, à partir des enveloppes SIFE collectifs notifiées aux régions. Vos propositions de programmations régionales identifieront donc le cas échéant les moyens prévisionnels programmés dans le cadre de cette orientation.
2. SAE
Adapté à tout poste et à tout métier, à un recrutement individuel comme à un recrutement en nombre, le SAE constitue un outil souple dintermédiation entre le monde de lentreprise et le demandeur demploi, il est au cur de la relation avec lentreprise et doit être promu auprès des secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement afin daider les entreprises à anticiper leurs embauches. Lanalyse de poste, lévaluation des candidats, lélaboration du plan de formation et laccompagnement du ou des stagiaire(s) jusquà lembauche, sont autant de services à lentreprise qui accroissent les chances de réussite et la qualité du SAE.
La mise en uvre dun SAE nécessite ainsi un effort de négociation avec lemployeur. En effet celui-ci a tendance à privilégier une solution immédiate, comme lintérim, pour faire face à un recrutement urgent plutôt quune satisfaction de ses besoins à moyen terme tel que le SAE le propose.
Bien quil soit considéré comme une mesure intelligente, le SAE reste peu mobilisé cette année encore. En effet, à mi année, le nombre de SAE conclu a chuté de près dun tiers par rapport à fin juin 2001.
Cette baisse des entrées en SAE peut en partie être imputée à la montée en charge de lAction de formation préalable à lembauche (AFPE), mesure similaire au SAE, réservée aux demandeurs demploi indemnisés par le régime dassurance chômage. Les demandeurs demploi indemnisés en AREF représentent toujours plus dun quart des SAE conclus à mi-année 2002.
Le volume de places en SAE dégagé par lAFPE devient un atout pour atténuer les conséquences dune enveloppe très limitée une fois répartie au niveau le plus fin. En outre une gestion plus souple de la mesure au niveau des directions déléguées et, le cas échéant des directions régionales de lANPE et les possibilités de redéploiement, doivent être utilisées.
Vous veillerez à ce que ces capacités supplémentaires dentrée en mesure puissent être utilisées pour renforcer la part des publics cible du programme territorialisé, notamment les bénéficiaires du RMI et les chômeurs de très longue durée ou bien pour faciliter limplantation dune entreprise nouvelle qui procède à des recrutements en nombre. Enfin une mobilisation forte de la mesure est à encourager.
ANNEXE V-2
Gestion et suivi des enveloppes physico-financières
des SIFE collectifs
Pour les SIFE collectifs, le suivi physico-financier demandé est un suivi dengagement pour les crédits de fonctionnement, en revanche, pour les dépenses de rémunération, il sagit dun suivi denveloppes.
Les moyens qui vous sont notifiés et que vous programmez correspondent à un objectif physico-financier : la contrainte de gestion étant le respect de lenveloppe financière globale (fonctionnement + rémunération) que vous programmerez.
Les données du suivi du programme 2003 sont les suivantes :
- coût budgétaire moyen de fonctionnement : 1 774,80 Euro ;
- taux budgétaire horaire moyen de prise en charge par le FNE au titre des frais de fonctionnement : 4,08 Euro ;
- taux horaire budgétaire théorique de rémunération : 4,38 Euro ;
- durée moyenne budgétaire : 435 heures.
Ces coûts et paramètres unitaires permettent :
- par la loi de finances, de définir les dotations, lesquelles ont un caractère limitatif ;
- de définir les enveloppes physico-financières notifiées ;
- de suivre la consommation des enveloppes programmées.
Les coûts unitaires budgétaires indiqués plus haut sont ceux quil convient dutiliser pour paramétrer lapplication informatique de gestion des SIFE collectifs pour 2003, celle-ci étant conçue en conformité avec les règles de gestion applicables et rappelées ici (concernant lapplication de gestion vous vous reporterez utilement à la circulaire DGEFP no 2000-02 du 6 janvier 2000 et aux notes de service et documentation transmises par la suite).
Il est également rappelé que le taux horaire budgétaire théorique de rémunération indiqué sapplique à toute heure de formation conventionnée, dès lors que celle-ci ouvre droit à rémunération, cest-à-dire dès lors que la durée individuelle de la formation est supérieure ou égale à 40 heures, et ce, quel que soit le régime ou le niveau de rémunération ou dindemnisation du stagiaire qui en bénéficiera effectivement. La revalorisation, pour 2003, de ce taux théorique résulte de la revalorisation des barèmes du régime public de rémunération des stagiaires (livre IX).
Ces coûts budgétaires ne constituent cependant en aucun cas des standards de mise en uvre : les coûts ou durées effectives des actions mises en uvre peuvent différer, en fonction de la nature des besoins constatés localement, de loffre de formation mobilisable, de la nature des actions mises en uvre, des publics qui en bénéficient....
Dès lors, et afin déviter que lutilisation de lune des enveloppes financières soit bloquée par lautre, lapplication informatique de gestion procède automatiquement et en continu à un réajustement entre les soldes disponibles au titre de lenveloppe de fonctionnement, dune part, et de lenveloppe de rémunération, dautre part. Vous disposez ainsi, pour chaque sous-enveloppe de programmation et pour lensemble du programme départemental, de linformation relative au nombre de places, au coût moyen budgétaire, encore disponibles, compte tenu des actions déjà conventionnées.
ANNEXE VI
Le contrat initiative-emploi
Le nombre de personnes entrées en CIE a nettement diminué depuis la mise en uvre de la mesure en début dannée 2002, alors que la sélectivité du marché du travail sexerce toujours aussi fortement à légard des demandeurs demploi de très longue durée, des travailleurs handicapés et des bénéficiaires de minima sociaux.
La ligne directrice 3 du PNAE inscrit le CIE comme faisant partie du panel dinstruments quil faut continuer à mobiliser pour favoriser le maintien dans lemploi des travailleurs expérimentés. Pour 2003 il est important de maintenir un effort particulier sur ce public.
Le taux dentrée de femmes en CIE a progressé en 2002. Il convient de le consolider et de le renforcer en 2003.
Le recentrage sur les publics les plus fragiles ainsi quun certain attentisme des chefs dentreprise lié à une période économiquement incertaine peuvent freiner les demandes dembauche en CIE. Le CIE reste le gage dune insertion professionnelle durable et de qualité. Il reste important de rappeler aux entreprises quun CIE représente une aide financière substantielle et renforcée, à laquelle peut sajouter lallègement de charges sociales de droit commun.
ANNEXE VII
LIGNE DACTIONS SPÉCIFIQUES
Références :
Circulaire DGEFP no 2001/41 du 14 novembre 2001 relative à laction territorialisée du SPE pour 2002 ;
Circulaire DGEFP no 98/44 du 16 décembre 1998 relative aux contrats emploi-solidarité et aux contrats emploi-consolidé modifiée par la circulaire DGEFP no 2002/40 du 5 septembre 2002 relative à la mise en uvre des CES et des CEC pour la fin de lannée 2002 ;
Circulaire DGEFP no 98/30 du 27 août 1998 relative à laccompagnement des bénéficiaires de CES ;
Circulaire DGEFP no 2001/11 du 30 mars 2001 relative à la mise en uvre des contrats emploi-solidarité en 2001 (partie relative à laccompagnement) ;
Circulaire DGEFP - DIIJ - DPM - DIV - SDFE no 2002/26 du 3 mai 2002 relative à la mise en uvre de la campagne 2002 de parrainage pour accompagner les jeunes en difficulté dinsertion professionnelle vers lemploi ;
Note de service DGEFP no 2001/06 du 8 février 2001 relative à laide à la reprise dactivité des femmes ;
Circulaire DGEFP no 98/31 du 27 août 1998 relative aux actions spécifiques daccompagnement : accompagnement des bénéficiaires de SIFE collectifs.
Plan :
I - Orientations 2003 ;
II. - Modalités de constitution de la LAS par les SPE et articulation avec lexercice de programmation initiale des mesures globalisées ;
III. - Suivi de lutilisation des crédits LAS.
I. - ORIENTATIONS 2003
Les actions menées dans le cadre de la ligne dactions spécifiques, au niveau régional ou départemental ont pour objectif daméliorer lefficacité des mesures du programme et de favoriser linsertion professionnelle et le retour à lemploi des publics concernés.
Les nouvelles règles de constitution de la LAS décrites ci-après ne doivent pas conduire, dans un contexte de diminution des enveloppes des mesures, à supprimer les actions daccompagnement. En effet il est nécessaire de maintenir un volet daction daccompagnement en accentuant les efforts vers les publics en difficulté et en veillant à une articulation des actions menées par les différents acteurs du SPE.
Les dispositions des circulaires précédentes ne sont pas abrogées, la présente partie ne constitue quun rappel des objectifs généraux.
1. Une ligne départementale pour un accompagnement
des bénéficiaires des mesures
Les crédits de la ligne départementale dégagés doivent continuer à développer en 2003 des actions :
- daccompagnement des bénéficiaires de CES et de CEC ;
- dappui à la recherche demploi à lissue dun SIFE collectif ;
- de parrainage ;
- dautres actions adaptées au contexte local dès lors quelles sont déterminantes pour le bon déroulement du parcours dinsertion professionnelle des bénéficiaires du programme. Ces crédits donnent la possibilité de mettre en place des initiatives adaptées aux besoins locaux et aux cas individuels.
2. Une ligne régionale pour animer
et évaluer la mise en uvre du programme territorialisé
Au niveau régional la ligne dactions spécifiques permet notamment de renforcer les actions :
- de prospective, danimation et dévaluation de lefficacité du programme, dans la perspective ouverte par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Toute étude en ce sens devra être transmise à la DGEFP ;
- de structuration de lanimation et de labellisation des réseaux pour le parrainage.
La ligne régionale peut aussi permettre, si nécessaire, la mise en place, au niveau interdépartemental ou régional, dactions daccompagnement, de soutien ou dappui à la recherche demploi.
Les actions régionales et départementales qui seront ainsi définies conduiront à apprécier le montant de la ligne régionale et des dotations départementales quil appartient aux SPE de fixer cette année.
3. Autres actions financées par la LAS
Par ailleurs, au niveau national, des crédits de la LAS ont été redéployés sur la ligne CPER (44-70-91, paragraphe 31), contribuant dans ce cadre à lobjectif dinsertion professionnelle des publics en difficulté.
La ligne dactions spécifiques permet également de financer une partie des aides à la reprise dactivité des femmes (ARAF), cofinancées par le FSE (objectif 3). Les crédits correspondants sont versés directement à lANPE qui est chargée de la mise en uvre de ce dispositif.
II. - MODALITÉS DE CONSTITUTION DE LA LIGNE DACTIONS SPÉCIFIQUES PAR LES SPE ET ARTICULATION AVEC LEXERCICE DE PROGRAMMATION INITIALE DES MESURES GLOBALISÉES
Compte tenu de la réduction du volume des mesures globalisées en 2003, de nouvelles modalités de constitution de lenveloppe LAS sont mises en uvre afin de mettre davantage en adéquation les moyens financiers de la LAS et les actions daccompagnement des bénéficiaires des mesures et dévaluation du programme.
Ces dispositions sinscrivent dans la perspective de déconcentration des décisions.
Lexercice de constitution de la LAS consiste à définir les besoins financiers et à les dégager à partir de lenveloppe prévisionnelle régionale de mesures (annexe III-1), en respectant les règles ci-dessous définies.
Cet exercice est requis tant pour les propositions de ligne départementale que régionale.
1. Rappel
Les crédits de la LAS sont constitués à partir de prélèvement sur les mesures globalisées. Jusquà présent, ladministration centrale déterminait le niveau financier global de la LAS puis prélevait le nombre et le type de places nécessaires. Les enveloppes prévisionnelles de mesures étaient déjà amputées du prélèvement « LAS ». Les crédits LAS étaient répartis ensuite entre régions par ladministration centrale et la répartition de la ligne départementale était déterminée au moment de la programmation initiale.
Lexercice 2003 diffère donc de celui des années précédentes en ce que la LAS ne sera plus constituée a priori par la DGEFP mais par les SPER et SPED.
2. Règles relatives à la constitution de la LAS
Il convient de procéder en deux temps :
a) Détermination du montant financier de la ligne départementale et de la ligne régionale.
Plusieurs paramètres peuvent orienter le calibrage des montants régionaux et départementaux :
- la définition dactions et priorités à conduire en 2003 ;
- la consommation des années précédentes par type dactions ;
- lévolution du nombre de places du programme par rapport à 2002.
b) Détermination des mesures à prélever pour constituer la LAS.
Cette détermination doit impérativement être faite avant de procéder à la programmation initiale régionale des mesures globalisées.
Il est possible de ponctionner sur lenveloppe régionale prévisionnelle les mesures suivantes : CES, CEC, SIFE-Collectif, SIFE individuel ou SAE. Contrairement à lexercice de fongibilité des mesures pour létablissement de la programmation initiale régionale qui repose sur leur coût pluriannuel, seul le coût annuel (année N) des mesures est à prendre en compte pour constituer la LAS.
Ainsi, compte tenu de son coût très faible en année N (9,28 Euro), le CIE ne contribue pas à la constitution de la LAS.
Coût annuel des mesures :
Mesures | Coût en année N | |
---|---|---|
SIFE Collectif | 2 855,34 Euro | |
SIFE individuel | 721,05 Euro | |
SAE | 1 308,30 Euro | |
CES | 2 568,00 Euro | |
CEC | 4 570,00 Euro |
Le tableau ci-dessous, installé sous Excel, permet de calculer le nombre de mesures à prélever pour constituer le montant de la LAS.
TABLEAU A
A | B(*) | C | D | E | F |
---|---|---|---|---|---|
Enveloppe régionale 2003 |
Coût annuel de la mesure |
Nombre de places prélevées |
Taux de prélèvement en % (D/B x 100) |
Montant prélevé (C x D) |
|
SIFE collectif | 2 855,34 Euro | ||||
SIFE individuel | 721,05 Euro | ||||
SAE | 1 308,30 Euro | ||||
CES | 2 568,00 Euro | ||||
CEC | 4 570,00 Euro | ||||
Total | = Montant de la LAS déterminé à létape (a) | ||||
(*) : lenveloppe régionale doit correspondre à ce qui est transmis en annexe III-1 de la présente circulaire. |
A titre dillustration : la région X dispose de 1608 SIFE collectifs, 524 SIFE individuels, 414 SAE, 1558 CIE, 4700 CES et 850 CEC. Une fois la définition annuelle des actions LAS départementales et régionales arrêtée et leurs montants déterminés, et éventuellement une fois prise en compte lévolution de lenveloppe des mesures du programme territorialisé, la somme financière totale est agrégée au niveau régional.
Lignes départementales : 603 900 Euro.
Ligne régionale : 15 000 Euro.
Total : 618 900 Euro.
Le prélèvement des mesures est effectué avant la répartition départementale. Le CIE nest pas utilisable. Le SIFE individuel nest pas utilisé parce quil est très fortement mobilisé et que son coût en année N est faible. Le SAE est fortement sollicité compte tenu des faibles réalisations de lexercice précédent.
A | B | C | D | E | F |
---|---|---|---|---|---|
Enveloppe régionale 2003 |
Coût annuel de la mesure |
Nombre de places prélevées |
Taux de prélèvement en % (D/B*100) |
Montant prélevé (C*D) |
|
SIFE collectif | 1 608 | 2 855,34 Euro | 78 | 4,85 % | 222 716,52 Euro |
SIFE individuel | 524 | 721,05 Euro | 0 | 0 % | 0 Euro |
SAE | 414 | 1 308,30 Euro | 50 | 12,08 % | 65 415,00 Euro |
CES | 4 700 | 2 568,00 Euro | 95 | 2,02 % | 243 960,00 Euro |
CEC | 850 | 4 570,00 Euro | 19 | 2,24 % | 86 830,00 Euro |
Total | 242 | 3 % | 618 921,52 Euro |
Lajustement financier se fait toujours à la hausse : montant prélevé > ou = montant recherché.
c) Transmission à la DGEFP.
La région calcule alors ses nouvelles enveloppes qui serviront de base à la programmation et ce sont ces données qui sont transmises à la DGEFP sous timbre MCG-MMT sous le format ci dessous.
Ainsi pour suivre lexemple :
TABLEAU B
RÉGION X | Places notifiées par la circulaire |
Places prélevées pour LAS |
Nombre de places restant pour la programmation |
||
---|---|---|---|---|---|
SIFE collectif | 1 608 | 78 | 1 530 | ||
SIFE individuel | 524 | 0 | 524 | ||
SAE | 414 | 50 | 364 | ||
CIE | 1 558 | 0 | 1 558 | ||
CES | 4 700 | 95 | 4 605 | ||
CEC | 850 | 19 | 831 | ||
Total | 12 869 | 242 | 12 627 |
d) Programmation de la LAS.
Les étapes suivantes correspondent à lexercice déjà effectué les années précédentes : il vous est donc demandé dindiquer dans le tableau ci-dessous la part des crédits de la ligne départementale que vous envisagez de consacrer aux actions daccompagnement CES-CEC, les crédits correspondants nétant pas délégués dans les services. Cette part pourra, le cas échéant, être modifiée à loccasion des ajustements de la programmation effectuée à mi-année. En revanche, le niveau financier global régional dune part et départemental dautre part ne sera susceptible daucune révision en cours dannée.
TABLEAU C
RÉGION X | Montant total programmé en Euro |
Dont accompagnement CES-CEC |
|
---|---|---|---|
Ligne Département 1 | |||
Ligne Département 2 | |||
... | |||
Ligne actions régionales | Sans objet | ||
Total |
Une fois que le montant des crédits consacrés à la ligne daccompagnement spécifique et les moyens utilisés pour le constituer auront été indiqués, les crédits correspondants feront lobjet dune première délégation au cours du premier trimestre de lannée 2003 dun montant égal à 50 % de lenveloppe programmée, puis dune seconde délégation de crédits lors de la notification de la seconde programmation.
III. - SUIVI DE LUTILISATION DES CRÉDITS
Le suivi des crédits et le retour dinformation tel que rappelé ci-dessous doivent être renforcés.
1. Rôle de léchelon départemental
Une fiche descriptive est établie par action par les DDTEFP, selon le modèle joint et transmise à la DRTEFP.
2. Rôle de léchelon régional
Dans la mesure où les modalités de constitution de la LAS reposent cette année sur les services déconcentrés il est essentiel pour ladministration centrale de disposer déléments qualitatifs sur les actions.
La DRTEFP fait remonter à la DGEFP (mission contrôle de gestion), chaque trimestre, létat des engagements des lignes départementales et régionale ainsi que la répartition par grands types dactions au moyen de Syracuse (tableau 23). Ces remontées concernent les engagements de lannée en cours et en aucun cas les réengagements correspondants à des actions de lannée précédente. Pour une plus grande lisibilité, le suivi de lenveloppe départementale a été dissocié du suivi de lenveloppe concernant les actions daccompagnement des bénéficiaires de CES-CEC qui est réalisé par le CNASEA.
Les dispositions financières et comptables décrites dans lannexe LAS de la circulaire DGEFP no 2001/41 du 14 novembre 2001 restent inchangées.
Dans le cadre de son rôle danimation et de suivi, la DRTEFP établit chaque année un bilan qualitatif de lutilisation des lignes départementales et régionales. Ce bilan est transmis au plus tard le 28 février 2004, à la DGEFP sous timbre MMT-MDAIP-MIPJ.
Ce bilan comprend au minimum le tableau de bilan annuel (cf. fiche 2).
Vous voudrez bien faire connaître les difficultés éventuelles de mise en uvre de ces instructions à la Mission marché du travail (Jannick Hellequin, tél. : 01.44.38.28.78, mél : jannick.hellequin@dgefp.travail.gouv.fr).
Pour les questions concernant laccompagnement des bénéficiaires de CES et de CEC, vous vous adresserez à la Mission développement de lactivité et de linsertion professionnelle (Hélène Escande, tél. : 01.44.38.28.37, mél : helene.escande@dgefp.travail.gouv.fr) et pour les questions relatives au parrainage à la Mission insertion professionnelle des jeunes (Pascal Froudière, tél : 01.44.38.31.06, mél : pascal.froudiere@dgefp.travail.gouv.fr).
Liste des documents :
Fiche 1 : fiche descriptive par action établie par les DDTEFP.
Fiche 2 : tableau de bilan annuel de la ligne dactions spécifiques.
FICHE 1
Ligne dactions spécifiques (44-70-14)
Fiche descriptive dopération
A remplir par les DDTEFP à destination des DRTEFP.
Date dédition de la fiche : | |||
Région : | |||
Département : | |||
No dordre de la fiche : | |||
Type daction*/imputation budgétaire ** : | - post SIFE (44-70-14 § 31) | ||
- parrainage (44-70-14 § 33) | |||
- autres (44-70-14 § 34) | |||
- accompagnement CES/CEC | |||
Intitulé de laction : | |||
Objectif de laction/diagnostic à lorigine du projet : | |||
Public visé : | |||
Descriptif général : | |||
Descriptif particulier des aspects de laction pour lequel un financement est demandé : | |||
Porteur du projet et statut juridique : | |||
Nombre de bénéficiaires conventionnés : | |||
dont part des femmes : | |||
Coût par bénéficiaire : | |||
Coût global : | |||
Dont ligne dactions spécifiques : | |||
Dont cofinancements : | |||
Origine des cofinancements : | |||
Action terminée, action en cours* : | |||
Date de début de laction : | |||
Date (prévue) de fin de laction : | |||
Résultats attendus/obtenus* : | |||
* Barrer la mention inutile. ** La classification de laction doit correspondre à limputation budgétaire. |
FICHE 2
Ligne dactions spécifiques
Tableau de bilan annuel à remplir par les DRTEFP et à transmettre à la DGEFP fin février N + 1
LIGNE DÉPARTEMENTALE
Action de parrainage. - Suivi post-SIFE. - Autres actions :
RÉGION | ACTION ou réseau |
SPÉCIFICITÉS | TYPE de structures (1) |
NOMBRE de bénéficiaires |
DONT part des femmes |
COÛT par bénéficiaire |
COÛT total (2) |
DONT LAS (2) |
ORIGINE des cofinancements éventuels |
DATES début/fin de laction |
RÉSULTATS |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Département 1 | Attendus : Obtenus : |
||||||||||
Total | |||||||||||
(1) OF, association dinsertion, consultant... (2) Sil sagit de crédits mandatés, préciser aussi le montant engagé. |
Accompagnement des bénéficiaires de CES et de CEC :
RÉGION | ACTION | SPÉCIFICITÉS | TYPE de structures (1) |
NOMBRE de bénéficiaires |
DONT part des femmes |
COÛT par bénéficiaire |
COÛT total (2) |
DONT LAS (2) |
ORIGINE des cofinancements éventuels |
DATES début/fin de laction |
RÉSULTATS |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Département | Attendus : Obtenus : |
||||||||||
Total | |||||||||||
(1) OF, association dinsertion, consultant... (2) Sil sagit de crédits mandatés, préciser aussi le montant engagé. |
LIGNE RÉGIONALE
Etudes. - Evaluations. - Actions...
RÉGION | INTITULÉ de laction |
OBJECTIFS | DESCRIPTION | TYPE de structures (1) |
COUT total (2) |
DONT LAS (2) |
ORIGINE des cofinancements éventuels |
DATES début/fin de laction |
RÉSULTATS | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Attendus : Obtenus : |
||||||||||
Total (1) OF, association dinsertion, consultant... (2) Sil sagit de crédits mandatés, préciser aussi le montant engagé. |
ANNEXE VIII
TRACE
Préobjectifs 2003
RÉGION | OBJECTIFS | MISSIONS locales |
OPÉRATEURS externes |
---|---|---|---|
Alsace | 2 060 | 1 745 | 315 |
Aquitaine | 4 500 | 3 810 | 690 |
Auvergne | 1 690 | 1 440 | 250 |
Basse-Normandie | 2 340 | 1 985 | 355 |
Bourgogne | 2 250 | 1 905 | 345 |
Bretagne | 3 375 | 2 855 | 520 |
Centre | 3 375 | 2 855 | 520 |
Champagne-Ardenne | 2 160 | 1 830 | 330 |
Corse | 475 | 400 | 75 |
Franche-Comté | 1 400 | 1 185 | 215 |
Haute-Normandie | 2 955 | 2 505 | 450 |
Ile-de-France | 12 100 | 10 260 | 1 840 |
Languedoc | 3 370 | 2 855 | 515 |
Limousin | 845 | 715 | 130 |
Lorraine | 4 035 | 3 425 | 610 |
Midi-Pyrénées | 3 365 | 2 850 | 515 |
Nord - Pas-de-Calais | 9 350 | 7 930 | 1 420 |
Pays de la Loire | 4 970 | 4 215 | 755 |
Picardie | 3 370 | 2 855 | 515 |
Poitou-Charentes | 2 340 | 1 995 | 345 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 7 650 | 6 490 | 1 160 |
Rhône-Alpes | 8 450 | 7 165 | 1 285 |
Total métropole | 86 425 | 73 270 | 13 155 |
Guadeloupe | 1 105 | 935 | 170 |
Guyane | 565 | 480 | 85 |
Martinique | 1 105 | 935 | 170 |
Réunion | 2 800 | 2 380 | 420 |
Total DOM | 5 575 | 4 730 | 845 |
Total | 92 000 | 78 000 | 14 000 |
ANNEXE IX
LOI ORGANIQUE DU 1er AOÛT 2001 RELATIVE AUX LOIS DE FINANCES :
EXPÉRIMENTATION DANS LES RÉGIONS CENTRE ET CHAMPAGNE-ARDENNE
Dans le cadre du contrat dexpérimentation conclu le 25 février 2002 entre les directeurs dadministration centrale du pôle « travail » du ministère, dune part, les préfets et le trésorier-payeur général de la région Centre, dautre part, ladministration territoriale de lEtat expérimente, en 2003 et 2004, les conditions du pilotage par les résultats dun programme budgétaire test pour l« accès durable à lemploi ».
La région Champagne-Ardenne lancera, en 2003, une démarche dexpérimentation comparable concernant le même programme test.
Pour faciliter la conduite de la démarche, la région Centre bénéficie, dès le PLF 2003, du regroupement en une seule dotation budgétaire globale (chapitre 44 article 80-10), des crédits budgétaires relevant, hors région Centre des douze imputations suivantes : 43-70-53, 43-70-57, 43-70-59, 44-70-14, 44-70-51, 44-70-52, 44-70-54, 44-70-55, 44-70-56, 44-70-61, 44-70-80, 44-70-91. Au niveau central, la DGEFP est gestionnaire unique de cette dotation budgétaire globale. La DIIJ est partie prenante à lexpérimentation.
Avec le souci de ne pas limiter le but des expérimentations à une simple optimisation de la gestion budgétaire et comptable des lignes de crédits déconcentrés, la démarche a pour objet dexpérimenter les conditions du pilotage par les résultats dans un contexte de transversalité des politiques des différents acteurs.
Ces deux démarches, régionales et interdépartementales, ainsi que leurs rapprochements, doivent non seulement permettre de repérer les freins et les obstacles, mais surtout les processus facilitant le pilotage par les résultats et les solutions pratiques aux difficultés constatées.
Préparée par un groupe de travail animé par la sous-direction du suivi et de lévaluation des politiques demploi et de formation professionnelle de la DARES, la maquette initiale de ce programme test a été conçue pour répondre aux conditions de cohérence posées par la loi organique du 1er août 2001. Cette maquette regroupe plusieurs sous-programmes : insertion professionnelle des personnes handicapées, aides individuelles à lemploi, organisation et accompagnement des parcours, indemnisation des personnes au chômage.
Dans chacune des deux régions, le choix des expérimentations et leur réalisation doivent permettre dassurer les validations attendues :
- quant à la cohérence même du programme, au regard des conditions posées par la loi organique du 1er août 2001 ;
- quant à la pertinence du découpage en sous-programmes ;
- à légard du caractère opérationnel des objectifs
- pour ce qui concerne la disponibilité et les conditions dutilisation des indicateurs ;
- enfin, quant aux modalités de mise en uvre des coordinations et coopérations, tant au sein du service public de lemploi quavec les autres acteurs, tels que les collectivités territoriales, lASSEDIC, le CNASEA, le réseau daccueil des jeunes ou lAGEFIPH.
Les validations attendues seront assurées grâce au déploiement progressif et aux retours du pilotage par les résultats aux niveaux territoriaux de responsabilité, condition dun dialogue de gestion amélioré entre ceux-ci et le niveau central, portant, chaque trimestre, sur les progrès et lajustement de la démarche, et associant la DARES, la DAGEMO et la DIIJ.
Les contractualisations utiles seront expérimentées, à cette fin, au niveau régional, notamment avec lANPE, lAFPA et le CNASEA.
Limplication renouvelée des SEPES des deux régions concernées est une des clés du succès de la démarche, en appui aux diagnostics, au pilotage et à lévaluation.
Ainsi, la démarche engagée dans les deux régions permettra daffiner la rédaction dun programme budgétaire au sens de la loi organique du 1er août 2001, en intégrant les besoins et contraintes de son pilotage par les résultats aux niveaux territoriaux.
Le Centre et la Champagne-Ardenne seront étroitement associés à tous les travaux conduits en administration centrale à propos dun programme « accès durable à lemploi » et seront sollicités pour tester ponctuellement tel ou tel aspect de celui-ci, du point de vue des instruments dintervention comme du point de vue de la transversalité dans la mise en uvre des politiques aux niveaux territoriaux.
ANNEXE X
CONTRATS JEUNES
Entrées 2003
ENTRÉES 2003 (1) | |
---|---|
Alsace | 2 700 |
Aquitaine | 3 800 |
Auvergne | 1 700 |
Basse-Normandie | 2 000 |
Bourgogne | 2 200 |
Bretagne | 3 900 |
Centre | 3 400 |
Champagne-Ardenne | 1 900 |
Corse | 300 |
Franche-Comté | 1 600 |
Haute-Normandie | 2 800 |
Ile-de-France | 19 500 |
Languedoc-Roussillon | 2 800 |
Limousin | 820 |
Lorraine | 3 200 |
Midi-Pyrénées | 3 500 |
Nord - Pas-de-Calais | 6 500 |
Pays de la Loire | 5 000 |
Picardie | 2 600 |
Poitou-Charentes | 2 100 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 6 200 |
Rhône-Alpes | 8 800 |
Guadeloupe | 590 |
Guyane | 160 |
Martinique | 520 |
Réunion | 1 400 |
Saint-Pierre-et-Miquelon | 10 |
France entière | 90 000 |
(1) La répartition régionale a été calculée en fonction du poids de la région dans les effectifs salariés pour 75 % et du poids de la région dans les DEFM jeunes pour 25 %. |
NOTE (S) :
(1) Cf. létude « Démarche entreprise - pouvoirs publics : coopérer pour qualifier », qui sera prochainement diffusé avec un guide « enseignements pour laction ». Ces documents sont dores et déjà disponible sur le site intranet du ministère (territorialisation).