Bulletin Officiel du Travail, de lEmploi et de la Formation Professionnelle
No 2001/22 du mercredi 5 décembre 2001
ministère de lemploi
et de la solidarité
Circulaire DAGEMO no 2001-06 du 5 novembre 2001 relative à lattribution de prêts sociaux et secours destinés au personnel du ministère de lemploi et de la solidarité (secteur emploi)
NOR : MESO0110086C
(Texte non paru au Journal officiel)
La ministre de lemploi et de la solidarité à Mesdames et Messieurs les délégués et directeurs dadministration centrale ; Mesdames et Messieurs les préfets de région et de département (directions régionales et départementales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle, directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales [pour information]).
Texte de référence : circulaire DAGEMO 94-6 du 23 juin 1994.
SOMMAIRE
I. - Bénéficiaires
II. - Nature de laide
A. - Les secours
B. - Les prêts
III. - Constitution des dossiers
IV. - Critères dattribution
A. - Les secours
B. - Les prêts
V. - Le calcul du quotient familial
A. - Les ressources du foyer
B. - Les dépenses et les charges
VI. - Lexamen des demandes
VII. - La notification des aides
ANNEXES
1. Liste des justificatifs à produire lors de la constitution dun dossier daide
2. Fiche dévaluation budgétaire
3. Contrat de prêt type
Depuis 1994, le ministère de lemploi et de la solidarité a mis en place dans le cadre de sa politique daction sociale, des prêts et des secours exceptionnels au profit des agents éprouvant des difficultés financières passagères.
La mise en place progressive dun réseau national dassistantes sociales du personnel commun avec le secteur solidarité - qui comprendra en 2002 au moins une assistante sociale par région, et laccroissement des demandes de prêts et de secours notamment liés à des situations de surendettement conduisent, pour une meilleure équité entre agents, à préciser les règles dattributions.
Ces règles ont fait lobjet dun examen favorable par la Commission nationale consultative daction sociale (CNCAS) lors de sa séance du 11 octobre 2001.
I. - BÉNÉFICIAIRES
Tout fonctionnaire, contractuel ou vacataire, affecté dans les services centraux ou déconcentrés du secteur emploi, peut, face à une situation financière difficile, demander une aide financière sous forme de secours (non remboursable) ou de prêt social sans intérêt.
Les pensionnés du ministère qui nont pas accès à un fonds daction sociale peuvent également présenter une demande.
Les agents mis à disposition ou détachés peuvent bénéficier de laction sociale du ministère au même titre que les agents du ministère, sils renoncent à bénéficier de laction sociale mise en uvre par leur employeur.
II. - NATURE DE LAIDE
A. - Les secours :
Le montant maximum des secours attribués sur une période de 12 mois ne peut excéder 1 250 Euro (7 000 F jusquau 31 décembre 2001) pour le même motif. Ces secours peuvent être attribués en une ou plusieurs fois.
Cette aide est versée directement à lagent en difficulté, elle peut - exceptionnellement - être versée au créancier de lagent.
B. - Les prêts :
Le montant maximum du prêt est 2 000 Euro (12 000 F jusquau 31 décembre 2001). Il sagit dun prêt sans intérêt remboursable en 40 mensualités au maximum par prélèvement automatique sur le compte de lagent. Le premier remboursement peut être différé de six mois au maximum.
Il ne peut être accordé de nouveau prêt, si loctroi de celui-ci conduit à dépasser le plafond indiqué ci-dessus.
Chaque incident de paiement devrait donner lieu, sous réserve de lappréciation finale de la Commission dattribution des secours et prêts (CASEP) à une perception dun montant forfaitaire de 40 Euro pour frais de dossier par la MGAS lorsqu il se traduit par un rejet du prélèvement par létablissement qui détient le compte de lemprunteur. Si celui-ci prévient ladministration 15 jours avant la date du prélèvement, de ses difficultés passagères pour effectuer les remboursements auxquels il sétait engagé, cette pénalité nest pas appliquée.
III. - CONSTITUTION DES DOSSIERS
Les dossiers de demandes daides sont constitués à lissue dun entretien entre lassistant(e) de service social et lagent en difficulté. Lannexe I donne à titre indicatif la liste des pièces qui peuvent être demandées, ces pièces seront conservées par le service social qui garantira ainsi la confidentialité des informations recueillies. Il appartient à lassistant(e) de service social dapprécier la situation et lurgence sociale. En règle générale, dés lors quune évaluation approfondie de la situation a été menée, lassistant de service social doit transmettre à la DAGEMO - BASCT - CASEP, la demande daide déposée par lagent pour un examen par la CASEP.
Lorsque lassistant(e) de service social proposera une demande de prêt alors que lagent sollicite un secours, elle en informera lagent. Le dossier transmis fera clairement ressortir la demande de lagent et lappréciation de lassistant(e) de service social.
Le rapport social de lassistant(e) de service social devra préciser au minimum les points suivants :
- le fait déclencheur de la demande ;
- le contexte familial et social ;
- la proposition daide financière et sociale, les solutions envisagées et laccompagnement social.
Par ailleurs ce rapport pourra indiquer, le cas échéant, les motifs du recours au travail à temps partiel si celui ci est de nature à éclairer le dossier ou explicitera des dépenses qui pourraient apparaître comme difficilement justifiables en regard de la situation financière de lagent.
A ce rapport devra obligatoirement être joint la demande de prêt ou de secours signée par lagent.
Seul un document anonyme est porté à la connaissance de la commission. Il est accompagné le cas échéant de lhistorique des prêts et secours des trois années antérieures.
IV. - CRITÈRES DATTRIBUTION
Le caractère imprévisible et la nature de lurgence sociale ne sont pas en principe récurrents : les ressources modestes et un surendettement ne constituent pas à eux seuls un motif de demande.
Les indications qui suivent ont pour objet de cadrer les demandes et de préciser dans quelles conditions elles peuvent être acceptées, mais la complexité des cas individuels ne saurait pas se résumer au seul examen de ces critères. Le rapport social de lassistant(e) de service social est un élément déterminant lors de lexamen du dossier par la CASEP de loctroi ou non de laide demandée.
Lun des critères dappréciation pour loctroi de ces aides est le quotient familial net ou le « restant à vivre ». Les règles de calcul de ce quotient familial sont précisées en annexe. Il nest pas possible de fixer un seuil au-delà duquel aucune aide ne pourrait être accordée ou en deçà duquel elle serait accordée automatiquement.
A. - Secours :
Ils sont attribués pour répondre à une dépense imprévisible que lagent ne peut surmonter seul.
A titre indicatif, le décès dun conjoint ou dun enfant, le chômage du conjoint, un accident privant le conjoint de revenus, la menace de saisie, un accident de voiture mais également la défaillance dun appareil de chauffage ou toute situation telle quelle nécessite un secours alimentaire sont des événements de nature à ouvrir droit à cette aide.
Il conviendra notamment de sassurer quaucun régime dassurance ou de prévoyance ne prend en charge ces dépenses. Si le motif tient aux délais de versement de ces organismes, il pourra alors être proposé un prêt avec un différé de remboursement.
B. - Prêts :
Les prêts peuvent être accordés pour deux catégories de motifs :
1) Dans tous les cas prévus pour lobtention dun secours si la situation financière de lintéressé ne justifie pas loctroi dune aide non remboursable.
Ils peuvent être consentis, si la situation sociale le justifie, dans lattente dun versement attendu (indemnité dassurance, capital décès). Dans cette hypothèse, le remboursement se fera en une seule fois dans le mois suivant la perception effective de cette somme.
(2) Pour permettre le redressement dune situation financière dégradée passagèrement.
En cas dendettement important, le prêt ne sera pas accordé sauf pour permettre le remboursement anticipé dun emprunt à un taux élevé.
Sil sagit de crédit revolving, le bénéficiaire du prêt devra sengager à ne plus recourir à ce type de financement durant toute la durée du prêt accordé par le ministère. Cette clause fera partie intégrante du contrat de prêt.
Le cas échéant, il pourra bénéficier de lappui dune conseillère en économie familiale et sociale.
V. - LE CALCUL DU QUOTIENT FAMILIAL
Le quotient familial est un indicateur qui sert à la CASEP lors de lexamen de la demande de lintéressé mais il ne doit pas être utilisé de façon stricte et sans être mis en rapport avec le contexte du demandeur tel quil ressort du rapport social qui accompagne la demande.
Le quotient familial permet dapprécier les ressources et les charges du foyer. La notion de foyer doit être entendue au sens des prescriptions générales en vigueur au sein des caisses dallocations familiales. Par foyer, il faut entendre les personnes vivant sous un même toit, soit en couple avec ou sans enfant(s), soit un parent isolé avec ou sans enfant(s), et qui peuvent prétendre à des prestations sociales à quelque titre que ce soit. Il convient de noter que les notions de parent isolé et denfant à charge doivent être considérées au sens de la définition de la caisse dallocations familiales.
Le quotient familial est égal au montant des ressources restant disponibles pour vivre divisé par le nombre de personnes vivant au foyer. A ce titre seront prises en compte les ressources et les charges définies ci-dessous, à lexception de toutes autres.
A. - Les ressources du foyer :
Les ressources sont calculées sur la base de la moyenne des trois derniers mois pour prendre en compte le versement des primes trimestrielles.
Entrent dans le calcul des ressources :
- les salaires de toutes les personnes comptées à charge ;
- les pensions, les rentes, les allocations et les prestations familiales ;
- les revenus annexes
Par ailleurs, le demandeur devra sengager sur lhonneur à ne pas avoir dautres ressources que celles quil aura mentionnées sur son dossier de demande.
Il devra également informer lassistant(e) de service social de toute modification ultérieure de ses ressources susceptible dintervenir et davoir une incidence sur sa situation.
B. - Les dépenses et les charges :
Sont pris en compte :
- le loyer (éventuellement celui dune double résidence sil résulte dune obligation professionnelle) ;
- les frais dhébergement et de scolarité des enfants poursuivant des études lorsquils relèvent dune obligation liée notamment à léloignement du domicile des parents ;
- les charges locatives, EDF-GDF, le coût de labonnement au téléphone (poste fixe) hors communication ou son équivalent pour un téléphone mobile ;
- les frais de garde des enfants ;
- la cotisation à une mutuelle ;
- les primes dassurance responsabilité civile (habitation et automobile) ;
- les impôts et taxes dhabitation ;
- les pensions alimentaires ou prestation compensatrice le cas échéant.
Les remboursements des prêts pour laccession à la propriété (montant des mensualités, date du 1er et du dernier versement) ;
- les remboursements des prêts à la consommation (montant des mensualités, date du 1er et du dernier versement) ;
- lencours des crédits revolving et le montant des mensualités ;
- cette évaluation doit être faite à la date de dépôt de la demande. Toutefois, lorsque la situation financière du demandeur doit évoluer substantiellement après cette date (reprise dun emploi, arrivée à échéance dun prêt, reprise dun emploi à plein temps, perte des allocations familiales, etc.), cette évaluation doit être complétée avant le passage devant la commission en tenant compte de ces nouveaux éléments. Elle peut notamment conduire la commission à accorder un prêt avec un premier remboursement différé (au maximum de six mois).
Les frais de transport domicile-lieu de travail ne devront pas être pris en compte dans ce calcul ; toutefois, lorsque ces frais seront particulièrement élevés au regard de la situation de lagent, il devra en être fait mention dans le rapport social.
VI. - LEXAMEN DES DEMANDES
Les demandes de prêts et secours sont examinées par la commission dattribution des secours et prêts (CASEP). Cette instance paritaire, sous-commission de la Commission nationale consultative daction sociale (CNCAS), prend ses décisions sur le rapport social transmis par lassistant(e) de service social en charge du dossier. Ce rapport est lu, sans que soit mentionné le nom du demandeur et, le cas échéant, complété par les informations que la conseillère technique de service social ou lassistant(e) de service social en charge de ladministration centrale aura demandées à ses collègues. Le cas échéant, lune des assistantes sociales en région peut être conviée à participer aux travaux de la CASEP.
Les membres de la CASEP nont pas accès au dossier individuel du demandeur, toutes les réponses à leurs questions sont apportées par lassistant(e) de service social qui représente le service social lors des travaux de la CASEP. Cette procédure garantit la confidentialité des dossiers traités.
Au vu de ce rapport, les membres de la CASEP peuvent notamment soit suivre lavis de lassistant(e) de service social, soit demander un complément dinformation et ajourner la demande, soit proposer un prêt alors que la demande était un secours, soit accorder un prêt ou un secours dun montant inférieur à celui de la demande, soit refuser la demande.
Lorsque la décision prise diffère de la demande, la décision de la commission doit être motivée.
Les décisions de la CASEP sont susceptibles dun recours gracieux auprès du président de la CASEP qui, après complément dinformation ou, au vu des nouveaux éléments apportés dans le recours, demande une deuxième délibération à la CASEP.
VII. - LA NOTIFICATION DES AIDES
Les propositions de la CASEP validées par la directeur de ladministration générale et de la modernisation sont notifiées dans les huit jours qui suivent aux intéressés. Les secours sont virés - sauf exception (cf. II A) - directement sur le compte de lagent. Les versements en faveur dun créancier sont effectués par la MGAS, pour le compte de ladministration, dès réception du RIB ou du RIP du créancier et de laccord de lagent pour cette procédure.
Les contrats de prêts sont également adressés aux agents dans les huit jours qui suivent la réunion de la CASEP. Il appartient à ceux-ci de retourner le contrat après lavoir signé. Passé un délai dun mois, loffre de prêt est automatiquement annulée.
Les prêts sont versés par la MGAS, pour le compte de ladministration, dans les quinze jours qui suivent le retour du contrat signé.
Vous voudrez bien me tenir informé des éventuelles difficultés dapplication que vous pourriez rencontrer.
Pour la ministre et par délégation : Le directeur de ladministration générale et de la modernisation des services, D. Lacambre |
ANNEXE I
Liste des justificatifs à produire lors de lentretien dévaluation sociale en fonction de la situation de lagent et de la demande (ces pièces servent à lélaboration du rapport social et ne sont pas communiquées à ladministration, les copies de ces pièces seront conservées par lassistant(e) de service social qui aura instruit le dossier, seules les pièces marquées dun astérisque seront à transmettre à lassistant(e) de service social en charge de la CASEP au sein du bureau de laction sociale et des conditions de travail) :
- relevé didentité bancaire, postal ou caisse dépargne au nom du demandeur ;
- en cas de versement à un tiers : demande explicite sur papier libre signée de lagent et RIB du tiers avec références de la créance, en cas de tutelle, copie du jugement ;
- livret de famille ;
- carte dinvalidité et décision de la COTOREP ;
- carte de sécurité sociale et de mutuelle
Ressources du foyer (pour chaque foyer fiscal sous le même toit) :
- trois derniers bulletins de salaire du demandeur et des personnes vivant au foyer.
Une copie du virement suffit ou lavertissement des impôts pour :
- pensions (alimentaire, retraite, réversion, invalidité) ;
- prestations (familiales, handicap, maladie, chômage, action sociale, bourses détudes...) ;
- ressources exceptionnelles : AIP/PIP, prime dinstallation, frais de changement de résidence, secours, prestations daction sociale ministérielle.
Justificatifs des charges fixes et exceptionnelles :
- dernière quittance de loyer, de double loyer éventuel ou justificatif daccession à la propriété ;
- mensualisation dEDF-GDF, eau, chauffage, charges locatives ou de copropriété ;
- échéancier de tous les crédits en cours ou plan de surendettement en cours ;
- avis dimposition sur le revenu de lannée précédente ;
- avis dimposition de la taxe dhabitation ;
- avis dimposition de la taxe foncière ;
- mutuelle (sauf si elle figure sur le bulletin de paie) ;
- assurance habitation ;
- assurance automobile ;
- pension alimentaire versée ;
- frais de scolarité et de garde denfant ;
- frais médicaux, de justice, de déménagement ou de réparation sil y a lieu ;
- caution et frais dagence en cas de relogement ;
- justificatifs de dettes éventuelles ou de frais imprévisibles ;
- trois derniers relevés de compte bancaire ou postal en cas de découvert bancaire ;
- récépissé de recevabilité de la déclaration de surendettement ou de recours au fonds de solidarité logement.
FICHE DÉTUDE BUDGÉTAIRE EN EUROS
Dossier suivi par :
Assistant(e) de service social de la région :
Tél. :
Numéro du dossier :
1 Sexe (F/H) 2 Age 3 Situation familiale isolé/couple 4 Nombre de personnes au foyer 5 Catégorie 6 Région ou administration centrale 7 Plein temps - temps partiel %
Calcul des ressources
Moyenne des 3 derniers mois 8 Rémunération nette imposable du demandeur (primes incluses) 9 Revenu du conjoint (primes incluses) 10 Revenus des enfants 11 Pensions (détailler) : - - - 12 Allocation chômage 13 Autres revenus 14 Revenus différés à percevoir (rappel de salaire, primes dassurances...) Sous-total 0,00 Prestations familiales : 15 Allocations familiales (dont complément et majoration) 16 Allocation pour jeune enfant 17 Allocation de soutien familial 18 Allocation de rentrée scolaire Autres prestations : 19 Logement (allocation logement ou APL) 20 Handicap (AAH ou AES) 21 Allocation parentale déducation ou de présence parentale 22 AGED ou AFEAMA 23 Prestations daction sociale versées par les employeurs 24 Bourses détudes Sous-total 0,00 Total des ressources mensuelles 0,00 Quotient journalier familial brut
Calcul des charges (mensualisées)
Charges liées au logement 51 Loyer ou accession à la propriété avant APL 52 Charges (chauffage, eau...) 53 EDF-GDF Sous-total 0,00 54 Pension alimentaire (y compris paiement direct) : 55 Frais de garde ou de scolarité (hors cantine) Assurances : 56 MGAS 57 Autre mutuelle 58 Assurance habitation 59 Assurance véhicule Sous-total 0,00 Impôts (mensualiser) : 60 Impôts sur le revenu 61 Taxe habitation 62 Taxe foncière Sous-total 0,00 Autres dépenses incompressibles : 62 Tace foncière 63 Téléphone (forfait) 250,00 64 65 Sous-total 250,00 Crédits en cours : organismes, début, fin ou encours, TEG : 66 67 68 69 70 71 72 Sous-total 0,00 Total des dépenses incompressibles 250,00 Quotient journalier familial net 73 Mensualité du prêt CASEP demandé Quotient journalier familial net incluant le prêt demandé
HISTORIQUE
Secours antérieurs déjà obtenus (année-montant) motif Motif de la demande de lagent :
Prêts CASEP soldés (année-montant) motif Demande de lagent : Secours Prêt
RAPPORT SOCIAL DE LASSISTANT(E) DE SERVICE SOCIAL (joindre obligatoirement la demande de prêt ou de secours signée de lagent)
Avis de lassistant(e) de service social
Avis de la CASEP : favorable-défavorable
Motif du refus :
Montant du secours
Dont tiers créanciers
Montant du secours
Dont tiers créanciers
Montant du prêt
Montant de la mensualité
Montant du prêt
Montant de la mensualité
Nombre de mensualités
Nombre de mensualités
Date de la 1re mensualité
Date de la 1re mensualité
Total demandé
Total accordé
Date
Signature
Date de la commission :
Signature du président :
CONTRAT DE PRÊT À TITRE GRATUIT
accordé par le ministère de lemploi et de la solidarité
au titre de laction sociale
Annexe 1 à la convention ministère de lemploi et de la solidarité/Mutuelle générale des affaires sociales
Entre :
Le ministère de lemploi et de la solidarité, représenté par le directeur de ladministration générale et de la modernisation des services, dune part,
et
La Mutuelle générale des affaires sociales, représentée par son directeur, ci-après désignée la MGAS, dune autre part,
et M
ci-après désigné le bénéficiaire, dune autre part,
Il est convenu ce qui suit :
Article 1er
Objet du contrat
Le ministère de lemploi et de la solidarité a confié, par convention du 12 mars 2001, à la MGAS la gestion des prêts sociaux à titre gratuit quil accorde aux personnels du secteur travail, emploi et formation professionnelle du ministère de lemploi et de la solidarité sur avis de la Commission dattribution des secours et prêts.
Le présent contrat a pour objet lattribution dun prêt dargent sans intérêts, régi par les dispositions des articles 1892 et suivants du code civil, accordé au bénéficiaire par le ministère de lemploi et de la solidarité, après avis de la Commission dattribution des prêts et secours (CASEP), du , pour un montant de F,
remboursable en mensualités de F chacune.
Article 2
Engagement du bénéficiaire
Le bénéficiaire sengage à rembourser le ministère de lemploi et de la solidarité suivant les modalités décrites aux articles 1 et 4.
Article 3
Versement du prêt
La MGAS verse le prêt au bénéficiaire par virement sur son compte bancaire ou postal, dès la signature du présent contrat par toutes les parties.
Article 4
Remboursement du prêt
La Mutuelle assure le recouvrement des mensualités de remboursement, par prélèvement automatique sur le compte bancaire ou postal du bénéficiaire le 28 de chaque mois.
Le premier prélèvement interviendra le :
Article 5
Incidents de remboursement
Chaque incident de remboursement de ce prêt fera lobjet de lenvoi par la MGAS dune lettre recommandée avec avis de réception. Le ministère de lemploi et de la solidarité est informé de cet incident.
Chaque incident de paiement donnant lieu à lenvoi dune lettre de relance entraînera des frais de gestion de cet incident dun montant de 250,00 (deux cent cinquante) francs, qui devront être versés directement à la MGAS.
Toutefois, si le bénéficiaire avertit avant léchéance de lordre de prélèvement, soit le 15 du mois, le ministère de lemploi et de la solidarité et la MGAS de ses difficultés à faire face à ses obligations, les frais de gestion dimpayé ne seront pas perçus.
Si au cours du mois suivant, le bénéficiaire ne sest pas acquitté de la mensualité due, la MGAS en informe le ministère de lemploi et de la solidarité et reporte la mensualité défaillante à la fin de léchéancier, sauf avis contraire du ministère de lemploi et de la solidarité, et sans que le cumul des éventuels incidents ne puissent retarder la fin de léchéancier de plus de trois mois maximum.
Lorsque trois mensualités successives nont pu être prélevées, la MGAS suspend les prélèvements automatiques. Elle en informe le ministère de lemploi et de la solidarité. Le ministère de lemploi et de la solidarité décide alors de la suite à donner, et en informe la MGAS.
En cas de contentieux, le ministère de lemploi et de la solidarité assure lui-même le recouvrement des sommes auprès du bénéficiaire selon les procédures applicables au recouvrement des créances publiques, soit, notamment, par retenues sur rémunération ou par assignation comptable du Trésor public.
Article 6
Litiges
Le contentieux du recouvrement relève de la compétence du Tribunal Administratif de Paris.
*
* *
Contrat établi en trois exemplaires, dont un adressé au bénéficiaire en recommandé avec avis de réception.
Fait à Paris, le :
Le bénéficiaire :
Pour le directeur de ladministration générale et de la modernisation des services, |
Pour la MGAS, |