Bulletin Officiel du Travail, de lEmploi et de la Formation Professionnelle
No 2001/24 du samedi 5 janvier 2002
Délégation générale à lemploi
et à la formation professionnelle
Direction générale de laction sociale
Service des droits des femmes
et de légalité
Délégation interministérielle
à linsertion professionnelle
et sociale des jeunes en difficulté
Agence nationale pour lemploi
Association nationale
pour la formation professionnelle
des adultes
Circulaire DGEFP no 2001-41 du 14 novembre 2001 concernant l« action territorialisée du SPE pour 2002 : prévention et lutte contre le chômage de longue durée et les exclusions en répondant aux besoins demploi et de qualifications des entreprises »
NOR : MESF0110089C
(Texte non paru au Journal officiel)
Le ministre de lemploi et de la solidarité à Madame et Messieurs les préfets de région (directions rég ionales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; directions régionales des affaires sanitaires et sociales ; déléguées régionales aux droits des femmes) ; Madame et Messieurs les préfets de département (directions départementales du travail, de lemploi et de la formation professionnelle ; directions départementales des affaires sanitaires et sociales ; chargées de mission départementales aux droits des femmes) ; Madame et Messieurs les directeurs régionaux de lANPE ; Madame et Messieurs les directeurs régionaux de lAFPA.
La conjoncture de lemploi et du marché du travail marque une inflexion depuis le deuxième semestre 2001, aggravée par la situation internationale. Le rythme de création demploi qui avait été exceptionnellement fort en 2000 (580 000 postes de travail créés, dont 500 000 dans le secteur marchand) est en diminution. Tout notre effort est de soutenir lactivité dans cette période troublée et den limiter les effets sur les populations les plus fragiles, afin de préserver toutes leurs chances dintégration professionnelle lorsque léconomie reviendra à son rythme de croissance tendanciel.
Laction du Gouvernement, pour le soutien de la consommation et lenrichissement de la croissance en emplois grâce notamment à la réduction du temps de travail, aux nouveaux services / emplois jeunes et aux allégements des cotisations sociales sur les bas et moyens salaires, reste déterminante pour franchir cette période dincertitude.
En 2002, nous devons toujours viser à soutenir la croissance, à la rendre plus riche en emplois et à faire en sorte quelle bénéficie à tous.
Fin août 2001, le taux de chômage national est de 9 %, il a baissé de 0,5 point en un an. Cette baisse concerne toutes les régions de métropole, mais de manière contrastée, conduisant à un taux de chômage au 2e trimestre 2001 variant entre 5,2 % pour lAlsace et 12,6 % pour le Nord - Pas-de-Calais.
Dès juillet, des initiatives de soutien à lemploi vous ont été annoncées. Elles ont été récemment complétées. Votre première priorité, pour la fin de lannée 2001, est de remplir les objectifs qui vous ont été assignés. Dans la mesure où le tassement de la croissance économique devrait se poursuivre au début de lannée 2002, vous serez également attentifs à poursuivre au-delà de lannée 2001 le rythme de soutien du marché du travail adapté à la situation. Les efforts du Gouvernement visent en effet à contenir au maximum la période dincertitude actuelle, en particulier en évitant le danger réel dune spirale de pessimisme qui verrait la confiance des agents économiques fortement atteinte par une aggravation de la situation du marché du travail. Les perspectives damélioration de léconomie à horizon de la mi-2002 doivent permettre dadapter le profil annuel de mise en uvre des mesures de la politique de lemploi en conséquence.
Cette stratégie sinscrit dans la continuité de notre politique de territorialisation qui a permis :
- la diminution du chômage de longue durée de 18,4 % de fin août 2000 à fin août 2001 pour une baisse globale du nombre de demandeurs demploi de 8,3 %. Il concerne encore 660 300 personnes ;
- la baisse du chômage de plus de deux ans dancienneté de 22,6 % en un an, mais ce sont encore 296 400 personnes qui sont concernées ;
- la baisse du chômage des femmes, de 9,7 % en un an alors que le chômage des hommes baissait de 6,8 % durant la même période. Il est à noter que les femmes représentent cependant encore 50,8 % des demandeurs demploi et 52,9 % des chômeurs de longue durée ;
- la réduction du nombre dallocataires du RMI, qui a commencé à diminuer en 2000 (- 5,2 %) pour la première fois depuis la création de cette allocation, et cette baisse se poursuit en 2001. Elle demeure toutefois trop lente, très inférieure à celle du nombre de chômeurs de longue durée.
1. Un pilotage adapté au contexte évolutif
en faveur des publics les plus fragiles
A linstar des décisions prises au second semestre 2001, en 2002, dans un souci de réagir au plus près de la conjoncture, vos moyens seront réajustés en fonction des besoins que vous devrez identifier et nous faire remonter avec précision.
2. Une action territorialisée plus individualisée et plus qualitative,
grâce à de nouveaux instruments
Laction territorialisée du SPE, de prévention et de lutte contre le chômage de longue durée et les exclusions sinscrit dans le cadre général dessiné par le programme daction personnalisé pour un nouveau départ (PAP-ND) qui intègre les dispositions de la convention dassurance chômage, les enjeux du service personnalisé pour un nouveau départ (SPNDE) et les orientations du plan national daction français contre la pauvreté et lexclusion sociale.
Ce programme répond aux objectifs de la stratégie française pour lemploi, réaffirmée dans le plan national daction pour lemploi 2001, qui intensifie et complète laction antérieure, en intégrant notamment la qualité de lemploi dans ses priorités.
Il répond également à ceux du sommet européen de Nice de décembre 2000, qui a défini les axes dune nouvelle stratégie européenne en matière de lutte contre la pauvreté et lexclusion sociale dans lesquels sinscrit le second programme interministériel de lutte contre les exclusions.
Vous devez accentuer laction de prévention du chômage de longue durée, en facilitant un retour rapide à lemploi pour lensemble des demandeurs et en maintenant une attention particulière aux publics qui en sont le plus éloignés.
Le deuxième programme de prévention et de lutte contre la pauvreté et lexclusion sociale vise en particulier à mieux articuler le développement économique, la lutte contre le chômage et laction sociale, ce qui va notamment se traduire par une redynamisation du dispositif du RMI et plus particulièrement de son volet insertion professionnelle. Dans cette perspective, les actions destinées à redonner toutes leurs chances daccès à lemploi aux personnes les plus en difficulté sont notamment axées sur les bénéficiaires du RMI. Cest ainsi que lANPE élaborera un projet daction personnalisée pour 600 000 allocataires du RMI, inscrits comme demandeurs demploi, au lieu de 200 000 aujourdhui dans le cadre du « nouveau départ ».
Le programme TRACE sera renforcé pour que les jeunes les plus en difficulté puissent y accéder : le flux dentrées sera porté de 60 000 à 100 000 et les jeunes pourront bénéficier dune « bourse daccès à lemploi », composante dun véritable contrat dinsertion entre les jeunes et ceux qui ont la responsabilité de les accompagner. Les missions locales doivent se mobiliser sur cet objectif et elles doivent pouvoir sappuyer sur les ressources du SPE, dautant plus que les périodes en emploi ou en formation des jeunes inscrits dans TRACE devront augmenter sensiblement (cf. objectif en annexe 3-5).
Dans le cadre de son plan national daction contre la pauvreté et lexclusion sociale, la France sest notamment engagée à fixer des objectifs quantifiés pour laccès des femmes aux aides en lien direct avec le secteur marchand et au programme TRACE.
Les difficultés de recrutement, au-delà de leur aspect conjoncturel dans certains secteurs, risquent de perdurer. Les démarches que vous avez engagées pour réduire ces difficultés ont ouvert les voies dune réflexion globale avec les entreprises sur le travail, lemploi, les pratiques de recrutement, la qualification des salariés et linsertion des publics en difficulté. Elles doivent être élargies et approfondies en articulation avec les responsables économiques, les collectivités territoriales et léducation nationale, de manière à apporter non seulement des solutions immédiates à ces difficultés mais à mettre en uvre des actions destinées à les prévenir.
3. Des objectifs de résultats partagés, inscrits dans le cadre
des engagements européens
Le service public de lemploi national a fixé les objectifs stratégiques de résultat pour 2002.
La surreprésentation des femmes dans le chômage de longue durée doit être résorbée. Actuellement 52,9 % des chômeurs de longue durée sont des femmes alors que la part des femmes dans la population active nest que de 45,8 % (cf. note 1) .
Pour intégrer le volet offre demploi de la stratégie française et pour prendre en compte la diversité des enjeux régionaux, chaque région choisira un nombre restreint demplois-métiers particulièrement concernés par les difficultés de recrutement et sengagera quantitativement sur lamélioration du nombre doffres satisfaites dans le champ choisi, en mobilisant les moyens disponibles (mesures, actions spécifiques).
Les 5 objectifs de résultat pour 2002 sont :
- baisser de plus de 15 % le nombre de chômeurs de plus de deux ans dancienneté ;
- augmenter de plus de 2 points le taux de sortie du chômage avant un an ;
- faire baisser dun point la part des femmes dans le chômage de longue durée ;
- augmenter de 10 % les flux de sortie des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI ;
- améliorer la satisfaction des offres demploi dans les secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement ;
- par ailleurs, le chômage de longue durée des jeunes continuera à faire lobjet dun suivi et les SPER pourront se fixer des objectifs spécifiques de résultat.
Sous réserve de lévolution du marché du travail, dune part, et de lévolution la plus récente du chômage de longue durée des femmes et des hommes, dautre part, la présente circulaire établit les objectifs nationaux et elle donne pour chaque région des pré-objectifs indicatifs. Un dialogue entre les niveaux national et régional sengage en vue daboutir à la fixation des objectifs définitifs qui seront arrêtés début janvier 2002. Une note du service public de lemploi régional au service public de lemploi national présentera le niveau retenu pour chacun des 5 objectifs de résultat en détaillant les arguments permettant de prendre mieux en compte les spécificités de leur région et en justifiant les chiffres proposés.
Lannexe I précise la définition des objectifs. Elle présente les niveaux retenus pour les pré-objectifs nationaux et régionaux et indique comment ceux-ci ont été calculés.
4. Une démarche de territorialisation de laction
du SPE à consolider et élargir
Les travaux du comité de suivi et danimation et les séminaires interrégionaux du SPE ont permis de mesurer les progrès réalisés depuis deux ans en matière de territorialisation des politiques demploi :
- convergence et cohérence renforcées des moyens et des actions du SPE sur le territoire ;
- meilleure prise en compte des inégalités entre les territoires, notamment dans le cas des quartiers en difficulté ;
- meilleure prise en compte des difficultés de recrutement et des opportunités quelles offrent pour le retour à lemploi, y compris des plus exclus.
Ces travaux ont conduit le comité à formuler deux pistes de progrès pour 2002, qui sinscrivent dans la continuité des circulaires du 26 mai 1999 et du 29 septembre 2000 :
- responsabiliser davantage les membres de léquipe locale dans la mise en uvre, le suivi et lévaluation des actions. La phase de mise à jour du diagnostic et dadaptation du plan daction devrait être allégée par son inscription dans un cadre pluriannuel et par la mise en place de nouveaux outils, tels CORINTHE (consultation régionalisée dinformations thématiques sur lemploi), base de données construite par la DARES et les DRTEFP (cf. note 2) ;
- articuler de manière plus efficace les différents niveaux et phases du processus.
La réaffirmation du rôle de chacune des composantes du SPE doit conduire à une amélioration de son fonctionnement par la prise en compte de la spécificité de la contribution de chacun et la prise en commun des décisions au service dambitions partagées :
Ainsi, les services déconcentrés du travail, de lemploi et de la formation professionnelle, sous lautorité du préfet, animent et coordonnent laction territorialisée du SPE. Ils contribuent à la complémentarité entre les actions de manière à ce que laction du SPE réponde aux besoins de tous les demandeurs demploi et à faciliter leur insertion, en garantissant légalité de traitement de tous. Dans ce cadre, ils travaillent avec les services déconcentrés des droits des femmes et de légalité, qui ont notamment pour mission la réalisation dactions spécifiques en faveur des femmes visant à corriger les inégalités constatées. Par ailleurs, il leur revient de prendre toutes les initiatives nécessaires pour associer à cette démarche, de manière cohérente, les services déconcentrés des affaires sanitaires et sociales, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux.
LANPE intervient dans sa fonction dintermédiation sur le marché du travail, par la construction et le suivi, avec tous les demandeurs demploi, dun projet daction personnalisé et en exerçant son rôle de prescripteur pour lensemble des mesures, quelles relèvent de la politique publique ou de la mise en uvre de la nouvelle convention dassurance chômage, et en sappuyant sur les relations construites avec les entreprises pour conforter le recueil des offres demploi.
LAFPA, conformément à son contrat de progrès, dans le cadre du service intégré assuré avec lANPE, reçoit les demandeurs demploi pour les aider à construire leur projet de formation et à le réaliser à lAFPA ou hors AFPA, notamment dans des organismes conventionnés.
Ce nouveau contexte implique :
- que les diagnostics puissent nourrir les conventions départementales de coordination mises en uvre dans le cadre du contrôle de la recherche demploi ;
- douvrir la composition des équipes locales, en fonction des thèmes traités, aux antennes ASSEDIC, aux missions locales, au réseau des CAP-emploi, à lAPEC ;
- de réunir et danalyser les données nécessaires au suivi et au pilotage de laction, dans ses volets curatif et préventif ;
- darticuler la programmation du SPE dans le cadre de la territorialisation avec les différentes programmations : PDI-RMI, PDI-TH.
Ce cadre territorialisé qui samplifie depuis quatre ans doit vous conduire à développer des synergies entre différents programmes.
Ainsi, le programme nouveaux services emplois-jeunes, pour lequel dimportants moyens ont été dégagés afin de conduire une politique active dancrage de ces nouveaux services dans les territoires et accompagner les parcours professionnels des jeunes (cf. note 3) . Vous devez intégrer cette dimension de développement de lemploi dans laction du SPE en matière daide au retour à lemploi et de lutte contre les exclusions. Lexpérience des équipes locales et les résultats des diagnostics locaux quelles ont produit doivent pouvoir nourrir les diagnostics dancrage territorial sur lesquels ce programme sappuie.
Il convient également de veiller à ce que le développement de loffre dinsertion permette de répondre aux besoins des différents territoires. A cet égard, en liaison avec le CDIAE, le SPE doit soutenir une démarche de développement des structures dinsertion par lactivité économique favorisant le maillage territorial et lapproche fine des besoins des publics, notamment en adaptant loffre et les actions daccompagnement à ces besoins.
Enfin, sur le champ de lalternance sous contrat de travail, les décisions administratives doivent être prises au plus proche du terrain, en intégrant les besoins des entreprises et lobjectif dune insertion réelle des personnes. Le SPE devra tendre à mieux intégrer ces outils de formation et dinsertion dans ses plans daction.
5. Des partenariats renforcés avec les services déconcentrés des affaires sanitaires et sociales, les missions locales, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux
La mise en uvre du PAP-ND mobilise également les partenaires co-traitants de lANPE : les missions locales et PAIO pour les jeunes, notamment avec le renforcement du programme TRACE, le réseau CAP Emploi pour les travailleurs handicapés et lAPEC pour les cadres.
Les services déconcentrés des affaires sanitaires et sociales, pour leur part, seront pleinement associés à la définition des modalités de mise en uvre des mesures ciblées sur les allocataires du RMI (600 000 PAP).
Il importe donc que les DDASS, qui sont les interlocuteurs privilégiés des conseils généraux, participent effectivement à laction du SPE départemental. Leur implication revêtira une importance dautant plus grande en 2002 que le plan de remobilisation du RMI devra conduire, dans tous les départements, à un dialogue renouvelé avec le conseil général. La définition dindicateurs nationaux et dobjectifs en matière dinsertion des allocataires du RMI amènera à redéfinir les plans départementaux dinsertion, avec une mobilisation effective des moyens dinsertion mis en uvre par lEtat et le département en vue datteindre ces objectifs. Lannexe VIII précise les grandes orientations de ce dispositif de relance du RMI, qui donnera lieu à des instructions spécifiques.
Enfin, les partenariats avec les collectivités locales et acteurs économiques et sociaux doivent être renforcés et sarticuler au travers des différentes contractualisations qui constituent le volet territorial des contrats de plan.
5.1. Pour linsertion et la réinsertion des publics en difficulté
Laccompagnement des personnes en difficulté dinsertion sociale et professionnelle nécessite un partenariat très large. En effet, il sagit de renforcer et mutualiser les actions daccompagnement et de suivi, afin quelles apportent des réponses aux besoins de la personne dans des domaines aussi divers que le logement, le surendettement, les revenus mais également la remobilisation, la lutte contre lillettrisme, la formation et la qualification.
Pour ce faire, le SPE développera des partenariats avec les Missions locales, les PLIE et les associations pour que les actions se construisent en complémentarité.
La contribution des DDASS au SPE doit permettre de mobiliser leur capacité dexpertise de la situation sociale des personnes en grande difficulté, de favoriser les relations entre le SPE et les acteurs sociaux qui interviennent au plus près de cette population et de faciliter ainsi le repérage des publics cibles.
Elle doit par ailleurs contribuer à proposer un accompagnement adapté aux difficultés sociales rencontrées par ce public. Les DDASS favoriseront la mobilisation de lappui social individualisé (ASI) et au besoin, les fonds daide aux jeunes (FAJ) afin de contribuer à donner leur pleine efficacité aux actions dinsertion du SPE.
5.2. Pour laccompagnement des travailleurs handicapés
Leffort dinsertion professionnelle des travailleurs handicapés a permis daccroître leur présence dans les mesures de droit commun puisquils ont représenté en 2000, 16,2 % des bénéficiaires de CIE, 9,3 % des bénéficiaires des CES et 12,5 % des bénéficiaires des CEC.
Cependant les travailleurs handicapés demandeurs demploi ont profité plus tardivement de lamélioration du marché du travail. Leur nombre a baissé en 2000, mais beaucoup moins que celui de lensemble des demandeurs demploi : - 8,1 % contre - 16,2 % pour lensemble des demandeurs demploi et - 12 % contre - 24,8 % pour les chômeurs de longue durée.
Laccompagnement vers lemploi des travailleurs handicapés qui mobilise des dispositifs de droit commun et, en tant que de besoin, des moyens spécifiques doit être consolidé et amplifié, dans le cadre des programmes départementaux dinsertion professionnelle des travailleurs handicapés (PDITH). La collaboration entre le SPE et lAGEFIPH doit être poursuivie et approfondie dans le cadre des accords et conventions passées avec lEtat, lANPE et lAFPA.
Cest le sens des orientations présentées par la ministre déléguée à la famille, à lenfance et aux personnes handicapées, lors de sa communication au conseil des ministres du 18 juillet 2001.
5.3. Pour la construction de parcours de formation
des demandeurs demploi
Le projet de loi démocratie de proximité prévoit de renforcer les compétences des conseils régionaux en matière de formation professionnelle par lextension aux adultes du plan régional de développement de la formation professionnelle des jeunes, la maîtrise du schéma régional des formations de lAFPA et la décentralisation des primes versées aux employeurs dapprentis. Cest dans ce nouveau contexte, dont les conséquences se préciseront au cours de lannée 2002, que vous devez poursuivre et approfondir la coopération du SPE avec le conseil régional pour articuler formation, emploi et insertion professionnelle.
Avec la convention relative à laide au retour à lemploi et à lindemnisation du chômage du 1er janvier 2001, qui prévoit notamment la création dune aide à la formation et le financement de contrats de qualification adultes, lUNEDIC devient un acteur significatif en matière de financement de la formation des demandeurs demploi et de structuration de loffre.
Vous devez, en concertation avec lASSEDIC qui sapprête à homologuer ou financer des actions de formation, et avec le conseil régional, contribuer au repérage des besoins locaux de formation et veiller à la cohérence des réponses qui leur sont apportées. Cet échange devra également porter sur les modalités de prise en charge des frais restant à la charge du stagiaire. LUNEDIC travaille actuellement avec lEtat et les Régions à lélaboration dune convention cadre de nature à favoriser cette coopération.
Pour parvenir à une stratégie cohérente de développement de la formation, le SPE doit travailler, au niveau local, départemental et régional, à une meilleure connaissance commune de loffre de formation professionnelle susceptible de répondre aux besoins demploi des entreprises et de développement des compétences des demandeurs demploi. Doivent y contribuer tant lANPE que lAFPA, qui ont une responsabilité de prescripteurs, que les services déconcentrés qui ont à conventionner des organismes.
Le comité de coordination régional, qui sera prochainement créé par la loi de modernisation sociale en remplacement du COREF, sera le moyen dentretenir cette concertation entre lensemble des acteurs.
5.4. Avec les élus au niveau des pays et agglomérations
La loi dorientation pour laménagement et le développement durable du territoire et la loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale incitent au développement de pays et agglomérations fondés sur un « projet commun de développement durable » intégrant les problématiques de la cohésion sociale, de lemploi et de la création dactivité.
Dans ce contexte, et grâce à son expérience en matière de diagnostics et plans daction, le SPE peut apporter aux acteurs locaux une offre de services qui permette de nourrir les volets emploi de ces projets de territoire.
Il sagit pour le SPE dadopter une nouvelle posture dans laquelle, sil nest plus systématiquement au centre des initiatives, il est appelé à soutenir et éventuellement à influencer les initiatives des acteurs locaux pour favoriser leur contribution au développement de lemploi, à un emploi de qualité et qui profite à tous, y compris à ceux qui en sont le plus éloignés.
Les comités de bassin demploi qui se situent au carrefour des préoccupations de lEtat, des élus et des partenaires sociaux, seront, dans les zones où ils sont présents, un appui à cette action du SPE.
6. Des moyens prévisionnels adaptés
Dans lattente de lexamen par le parlement du projet de loi de finances pour 2002, les moyens annoncés dans la présente circulaire le sont à titre indicatif. Leur communication est destinée à vous informer dès à présent des moyens prévisionnels mis à votre disposition pour contribuer à la réalisation des objectifs mentionnés plus haut.
Cest ainsi que le niveau des moyens retenus au plan national figure en annexe II. Ces informations concernent les SIFE collectifs et individuels, les SAE, les CIE, les CES, les CEC et la ligne dactions spécifiques.
Lannexe II retrace également les actions de ANPE et de lAFPA dans le cadre du PAP-ND, ainsi que le programme TRACE, le CQA, lIAE, les APP, les actions en direction des personnes handicapées, les actions en direction des personnes en situation dillettrisme et en faveur des détenus (programme IRILL), lASI, le FAJ et lARAF.
Vous trouverez en annexe III.1, fiches 1 et 2, les répartitions régionales indicatives des enveloppes des mesures globalisées et les coûts moyens prévisionnels pour établir votre programmation.
Enfin, les règles de fongibilité applicables en 2000 demeurent en vigueur.
7. Calendrier des échanges entre les SPER et la DGEFP
Les propositions régionales relatives aux objectifs de résultat seront communiquées à la DGEFP pour le 30 novembre 2001.
Pour le 15 décembre 2001, les préfets de la région adresseront à la DGEFP :
- la note régionale dorientations du SPER, destinée à indiquer aux SPED et à leurs équipes locales les orientations de la démarche pour lannée 2002 ;
- les propositions de programmation des mesures que les SPER auront à établir à partir des prévisions indicatives de moyens qui vous sont exposées en annexe II et des coûts moyens à utiliser pour les redéploiements figurant en annexe III.1.
Les objectifs de résultat et les programmes régionaux feront lobjet dun examen et dune validation du niveau national pour le 15 janvier 2002.
Les propositions daménagement éventuel de la programmation régionale à mi-année seront transmises à ladministration centrale pour le 30 juin 2002. Comme en début dannée, celles-ci seront examinées au niveau national et leur validation vous sera communiquée pour la mi-juillet.
La déléguée générale à lemploi et à la formation professionnelle, C. Barbaroux |
La directrice générale de laction sociale, S. Leger |
Le chef de service des droits des femmes et de légalité, B. Gresy |
Le délégué interministériel à linsertion des jeunes, H. Peurichard |
Le directeur général de lANPE, M. Bernard |
Le directeur général, G. Hyvernat |
ANNEXES À LA CIRCULAIRE
« ACTION TERRITORIALISÉE DU SPE POUR 2002 : AIDE AU RETOUR À LEMPLOI, PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE DE LONGUE DURÉE ET LES EXCLUSIONS »
1. Objectifs de résultats 2002
2. Volume des moyens nationaux prévisionnels
3. Déclinaison par dispositif
3.1. Fiche 1. - Enveloppes prévisionnelles des mesures globalisées
3.1. Fiche 2. - Coûts moyens
3.2. Modalités de répartition des enveloppes régionales
3.3. Le PAP-ND en 2002
3.4. Pré-objectifs 2002 commande publique AFPA
3.5. Pré-objectifs 2002 TRACE
3.6. Contrat de qualification adultes
4. Stages FNE (SIFE, SAE)
5. CIE (axes de la réforme)
6. Ligne dactions spécifiques
7. Insertion par lactivité économique
8. Redynamisation du dispositif RMI
9. Contribution du SPE à la réduction du fossé numérique
ANNEXE I
OBJECTIFS DE RÉSULTAT 2002
Cette annexe précise la définition de chacun des objectifs, elle présente les niveaux retenus pour les pré-objectifs nationaux et régionaux et indique comment ceux-ci ont été calculés.
1. Baisser de plus de 15 % le stock de chômeurs de longue durée
de plus de deux ans dancienneté
Il sagit, comme en 2001 de la baisse des DEFM 1 de plus de deux ans dancienneté. Le modèle de projection du chômage de longue durée commun à lensemble du SPE est particulièrement utile dans la fixation de cet objectif.
Si les taux de sortie du chômage observés depuis un an sont reconduits fin 2001 et en 2002, le nombre de chômeurs de plus de deux ans dancienneté en France (métropole) serait denviron 250 000 fin 2001, puis de 200 000 fin 2002, soit une baisse de lordre de 50 000 en 2002.
Lensemble des pré-objectifs nationaux et régionaux a été choisi en reconduisant les derniers taux de sortie connus dont le niveau élevé témoigne des efforts du SPE. Cela revient à demander à lensemble des équipes de maintenir leur effort. En effet, il devient de plus en plus ardu de sattaquer au noyau dur des chômeurs de plus de deux ans au fur et à mesure que les plus employables dentre eux ont retrouvé un emploi. De plus les rythmes de création demplois en 2001 et en 2002 devraient être inférieurs à ceux de lannée 2000.
Les pourcentages de baisse régionaux ainsi obtenus ont ensuite été ajustés pour les placer entre un taux plancher de 12 % et un taux plafond de 18 %, puis le pré-objectif a été ajusté pour tenir compte de caractéristiques particulières du chômage régional.
Le tableau 1 présente pour chaque région la projection du stock de CLD de plus de deux ans fin 2001 et fin 2002. Lavant-dernière colonne présente le pré-objectif associé, celui-ci devra être ajusté à la situation effective à la fin de lannée 2001.
En outre, si ces taux de sortie devaient évoluer dici à la fin de lannée 2001, des ajustements dans la fixation des objectifs définitifs 2002 seraient alors justifiés.
2. Augmenter de plus de deux points
le taux de sortie du chômage avant un an
Lindicateur retenu pour suivre cet objectif peut être suivi aux niveaux régionaux, départementaux et par ALE.
Cet indicateur permet de suivre une cohorte de personnes à partir du moment où elles sinscrivent à lAgence. Par exemple, pour les personnes inscrites (en catégories 1, 2 ou 3) au mois de janvier 2000, on compte les sorties correspondantes sur douze mois (les changements de catégories, en particulier le passage en 6, 7 ou 8, ne sont pas des sorties). Le taux de sortie est alors le rapport entre les sorties pendant les douze premiers mois dinscription de cette cohorte et les demandes enregistrées initialement.
Lorsque le taux est calculé sur plusieurs mois, le numérateur est la somme des sorties pendant les douze premiers mois dinscription de chaque cohorte mensuelle et le dénominateur est la somme des demandes enregistrées de toutes les cohortes mensuelles.
Lobjectif daméliorer de deux points le taux de sortie en 2002 portera donc sur les personnes inscrites à lANPE entre janvier 2001 et décembre 2001, celles-ci atteindront leur première année dancienneté entre janvier 2002 et décembre 2002.
Laugmentation de deux points de ce taux en 2002 se traduira par une augmentation denviron 100 000 du nombre de demandeurs demploi sortant du chômage dans leur première année dinscription.
Le tableau 2 présente les taux de sortie régionaux calculés sur plusieurs cohortes. En fonction de la valeur du taux de sortie obtenu pour les douze derniers mois (cest à dire concernant les personnes inscrites entre juin 1999 et mai 2000), lobjectif régional a été modulé entre + 2 points et + 3 points.
3. Faire baisser dun point la part des femmes
dans le chômage de longue durée
Il sagit ici de la part des femmes dans le CLD DEFM 1 exprimée.
Alors quen 2000 la part des femmes dans le CLD avait augmenté, lobjectif de lannée 2001 visait une inversion de cette tendance, et en 2002 il sagit de baisser significativement la sur-représentation des femmes dans le CLD. Actuellement les femmes représentent 52,9 % des chômeurs de longue durée alors quelles ne sont que 45,8 % de la population active. Un objectif dune baisse de un point de la part des femmes dans le CLD correspondrait à environ 3,5 points décart entre la baisse du CLD femmes et celle du CLD hommes.
Le tableau 3 précise quels écarts étaient observés entre fin mai 2000 et fin mai 2001, il indique également, comme élément de contexte, quelle proportion des chômeurs de longue durée est représentée par les femmes et quelle est la part des femmes dans la population active. La colonne (e) du tableau illustre pour chaque région quel serait le niveau de leffort à réaliser dans lhypothèse dune répartition uniforme entre les régions de lécart entre la baisse du CLD des femmes et celle des hommes.
Les différences régionales du poids des femmes dans le chômage de longue durée sexpliquent en partie par la part de femmes actives et par la composition sectorielle de lactivité régionale.
Chaque région devra contribuer à latteinte de lobjectif national en quantifiant lobjectif de différentiel entre la baisse du CLD femmes et celle du CLD hommes quelle se fixe pour 2002.
4. Augmenter de 10 % les flux de sortie
des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI
Lobjectif de 2001 relatif aux bénéficiaires du RMI portait sur ceux qui ont plus dun an dancienneté. En 2002 le champ de cet objectif est étendu à tous les demandeurs demploi bénéficiaires du RMI (DEFM de catégories 1, 2 ou 3), quelle que soit leur durée dancienneté au chômage.
Le tableau 4 présente la situation actuelle au niveau national et pour chaque région. Lobjectif national est dobtenir une hausse de 10 % des flux de sortie des demandeurs demploi bénéficiaires du RMI.
Chaque région devra contribuer à latteinte de cet objectif, et elle se fixera donc un objectif de flux de sortie de demandeurs demploi bénéficiaires du RMI pour 2002.
5. Améliorer la satisfaction des offres demploi
dans les secteurs qui connaissent des difficultés de recrutement
Pour tenir compte du volet offre demploi de laction du service public de lemploi, chaque région choisira un nombre limité de métiers sur lesquels il fera porter son action de lutte contre les difficultés de recrutement. A partir dune analyse permettant de repérer les métiers où les tensions sont les plus vives, le SPE fixera un objectif en nombre doffres à satisfaire pour 3 à 5 emplois-métiers ROME. Par exemple : pour le métier de cuisinier, 540 offres ont été satisfaites dans la région sur un an ; la région fixe lobjectif à 800 offres à satisfaire en 2002 pour ce métier.
Cet objectif pourra être réalisé grâce à deux types dactions complémentaires :
- aller chercher davantage les offres et mettre ainsi mieux en évidence les difficultés de recrutement si elles existent ;
- mieux travailler les offres en ayant recours à tous les moyens dont dispose le SPE, notamment les formations de lAFPA.
6. Les jeunes CLD
Laction en faveur des jeunes au chômage de longue durée doit se poursuivre. Le chômage de longue durée des jeunes savérant très sensible aux évolutions conjoncturelles du marché du travail, il apparaît nécessaire de continuer à suivre cet indicateur à tous les niveaux en 2002.
Les régions qui identifient cette population comme un enjeu de laction du SPE se fixeront pour 2002 un objectif quantifié de baisse du nombre de jeunes au chômage de longue durée.
TABLEAU No 1
Pré-objectifs régionaux relatifs à la baisse du nombre de chômeurs de plus de 2 ans dancienneté
FIN décembre 2000 |
PROJECTION fin décembre 2001 |
PROJECTION fin décembre 2002 |
% DE BAISSE projetée en 2001 |
% DE BAISSE projetée en 2002 |
PRÉ-OBJECTIF 2002 * |
% DE BAISSE correspondant au pré-objectif |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|
Alsace | 2 765 | 2 193 | 1 793 | - 20,7 % | - 18,2 % | - 350 | - 16 % |
Aquitaine | 18 681 | 13 658 | 10 810 | - 26,9 % | - 20,9 % | - 2 500 | - 18 % |
Auvergne | 6 556 | 5 868 | 5 371 | - 10,5 % | - 8,5 % | - 800 | - 14 % |
Basse-Normandie | 7 633 | 5 691 | 4 721 | - 25,4 % | - 17,0 % | - 1 000 | - 18 % |
Bourgogne | 7 985 | 5 778 | 4 481 | - 27,6 % | - 22,4 % | - 1 000 | - 17 % |
Bretagne | 13 972 | 9 985 | 7 723 | - 28,5 % | - 22,6 % | - 1 600 | - 16 % |
Centre | 10 524 | 6 957 | 5 133 | - 33,9 % | - 26,2 % | - 1 700 | - 24 % |
Champagne-Ardenne | 7 059 | 5 239 | 4 187 | - 25,8 % | - 20,1 % | - 800 | - 15 % |
Corse | 1 173 | 974 | 859 | - 17,0 % | - 11,7 % | - 100 | - 10 % |
Franche-Comté | 3 269 | 1 966 | 1 421 | - 39,9 % | - 27,7 % | - 500 | - 25 % |
Haute-Normandie | 13 873 | 10 400 | 8 295 | - 25,0 % | - 20,2 % | - 1 900 | - 18 % |
Ile-de-France | 63 564 | 47 150 | 37 301 | - 25,8 % | - 20,9 % | - 8 500 | - 18 % |
Languedoc-Roussillon | 22 472 | 15 824 | 12 377 | - 29,6 % | - 21,8 % | - 2 800 | - 18 % |
Limousin | 1 759 | 1 483 | 1 262 | - 15,7 % | - 14,9 % | - 200 | - 13 % |
Lorraine | 9 546 | 6 377 | 5 016 | - 33,2 % | - 21,4 % | - 1 100 | - 17 % |
Midi-Pyrénées | 17 337 | 13 838 | 11 734 | - 20,2 % | - 15,2 % | - 2 100 | - 15 % |
Nord-Pas-de-Calais | 36 718 | 26 689 | 21 869 | - 27,3 % | - 18,1 % | - 4 800 | - 18 % |
Pays de la Loire | 14 274 | 9 628 | 7 093 | - 32,5 % | - 26,3 % | - 1 600 | - 17 % |
Picardie | 13 880 | 10 280 | 8 426 | - 25,9 % | - 18,0 % | - 1 600 | - 16 % |
Poitou-Charentes | 10 850 | 8 271 | 6 727 | - 23,8 % | - 18,7 % | - 1 500 | - 18 % |
Provence-Alpes-Côte-dAzur | 33 276 | 25 248 | 21 121 | - 24,1 % | - 16,3 % | - 3 900 | - 15 % |
Rhône-Alpes | 23 098 | 16 365 | 12 240 | - 29,2 % | - 25,2 % | - 2 900 | - 18 % |
France métropolitaine | 340 264 | 250 833 | 199 580 | - 26,3 % | - 20,4 % | - 43 250 | - 17,2 % |
* Ces pré-objectifs correspondent à lapplication dun taux plancher de 12 % de baisse et dun taux plafond de 18 %, modifiée éventuellement par la prise en compte par lAnpe de spécificités régionales. |
TABLEAU No 2
Pré-objectif relatif aux sorties du chômage
avant datteindre une année dancienneté
RÉGIONS | TAUX de sortie des cohortes des inscrits en 1999 |
TAUX de sortie des 12 derniers mois (cohortes des inscrits entre juin 1999 et mai 2000) |
TAUX de sorties 2001 (cohortes des inscrits entre janvier 2000 et mai 2000) |
PRÉ-OBJECTIF 2002 |
---|---|---|---|---|
Alsace | 80,7 % | 80,2 % | 78,7 % | + 2 pts |
Aquitaine | 72,5 % | 73,2 % | 72,2 % | + 2,5 pts |
Auvergne | 72,4 % | 73,6 % | 72,7 % | + 2,5 pts |
Basse-Normandie | 74,9 % | 75,9 % | 75,3 % | + 2,5 pts |
Bourgogne | 73,4 % | 75,1 % | 74,9 % | + 2,5 pts |
Bretagne | 75,7 % | 77,5 % | 77,4 % | + 2,5 pts |
Centre | 75,6 % | 76,7 % | 77,3 % | + 2,5 pts |
Champagne-Ardenne | 74,9 % | 76,6 % | 76,3 % | + 2 pts |
Corse | 80,3 % | 80,8 % | 77,4 % | + 2,5 pts |
Franche-comté | 76,2 % | 77,6 % | 77,1 % | + 2 pts |
Haute-Normandie | 70,9 % | 72,4 % | 72,0 % | + 2,5 pts |
Ile-de-France | 76,5 % | 78,1 % | 78,5 % | + 2 pts |
Languedoc-Roussillon | 70,2 % | 72,5 % | 72,4 % | + 2,5 pts |
Limousin | 75,0 % | 76,0 % | 75,1 % | + 2,5 pts |
Lorraine | 75,2 % | 76,3 % | 75,6 % | + 2,5 pts |
Midi-Pyrénées | 73,0 % | 74,0 % | 73,5 % | + 2,5 pts |
Nord-Pas-de-Calais | 68,7 % | 69,5 % | 68,6 % | + 3 pts |
Pays de la Loire | 77,7 % | 78,9 % | 78,1 % | + 2 pts |
Picardie | 70,6 % | 70,5 % | 69,3 % | + 3 pts |
Poitou-Charente | 73,0 % | 73,9 % | 72,2 % | + 2,5 pts |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 74,7 % | 75,9 % | 74,6 % | + 2,5 pts |
Rhône-Alpes | 76,9 % | 78,9 % | 79,9 % | + 2 pts |
France Métropolitaine | 77,0 % | 78,6 % | 78,6 % | > 2 pts |
TABLEAU No 3
Pré-objectif relatif à légalité entre les femmes et les hommes
BAISSE DU STOCK DE CLD ENTRE FIN mai 2000 et fin mai 2001 |
ECART entre les sexes en points |
CHIFFRAGE indicatif de la résorption de lécart |
PART des femmes dans le CLD en mai 2001 |
PART des femmes dans la population active |
|||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes (a) |
Femmes (b) |
Total (c) |
(d) = a - b |
(e) d = 3,5 |
(f) |
(g) |
|
Alsace | - 19,1 % | - 18,9 % | - 19,0 % | - 0,2 | 130 | 51,0 % | 44,6 % |
Aquitaine | - 22,1 % | - 19,8 % | - 20,8 % | - 2,3 | 1 070 | 58,7 % | 46,7 % |
Auvergne | - 13,6 % | - 11,0 % | - 12,1 % | - 2,6 | 440 | 57,8 % | 45,4 % |
Basse-Normandie | - 23,9 % | - 20,7 % | - 22,2 % | - 3,2 | 470 | 55,2 % | 45,6 % |
Bourgogne | - 24,0 % | - 23,1 % | - 23,5 % | - 0,9 | 340 | 59,0 % | 45,4 % |
Bretagne | - 23,1 % | - 27,6 % | - 25,6 % | 4,5 | - | 53,4 % | 45,9 % |
Centre | - 26,7 % | - 28,6 % | - 27,8 % | 1,9 | 150 | 56,1 % | 46,0 % |
Champagne-Ardenne | - 23,6 % | - 16,4 % | - 19,7 % | - 7,2 | 780 | 56,6 % | 44,5 % |
Corse | - 19,8 % | - 14,0 % | - 16,9 % | - 5,8 | 130 | 52,3 % | 42,4 % |
Franche-Comté | - 36,2 % | - 34,6 % | - 35,3 % | - 1,6 | 160 | 60,1 % | 44,5 % |
Haute-Normandie | - 26,2 % | - 23,3 % | - 24,7 % | - 2,9 | 700 | 52,6 % | 45,4 % |
Ile-de-France | - 22,7 % | - 22,4 % | - 22,5 % | - 0,3 | 1 900 | 45,8 % | 47,5 % |
Languedoc-Roussillon | - 25,8 % | - 27,8 % | - 26,8 % | 2,0 | 250 | 52,1 % | 45,8 % |
Limousin | - 3,5 % | - 9,8 % | - 7,3 % | 6,3 | - | 58,4 % | 46,5 % |
Lorraine | - 24,4 % | - 24,4 % | - 24,4 % | 0,0 | 310 | 55,8 % | 43,9 % |
Midi-Pyrénées | - 17,2 % | - 18,1 % | - 17,7 % | 0,9 | 440 | 57,0 % | 46,3 % |
Nord - Pas-de-Calais | - 22,3 % | - 20,0 % | - 21,1 % | - 2,3 | 1 670 | 49,5 % | 43,6 % |
Pays de la Loire | - 21,8 % | - 28,5 % | - 25,7 % | 6,7 | - | 56,2 % | 45,9 % |
Picardie | - 21,3 % | - 19,8 % | - 20,5 % | - 1,5 | 610 | 54,4 % | 44,2 % |
Poitou-Charentes | - 18,2 % | - 20,6 % | - 19,6 % | 2,4 | 110 | 57,6 % | 46,0 % |
Provence - Alpes - Côte-dAzur |
- 16,6 % | - 15,5 % | - 16,0 % | - 1,1 | 1 470 | 50,4 % | 46,0 % |
Rhône-Alpes | - 28,6 % | - 31,3 % | - 30,1 % | 2,7 | 140 | 52,9 % | 45,7 % |
France métropolitaine | - 22,4 % | - 22,5 % | - 22,4 % | 0,1 | 10 180 | 52,4 % | 45,9 % |
Le pré-objectif 2002 pour obtenir une baisse dun point de la part des femmes pour chaque région dans le chômage de longue durée consisterait, au minimum, à aboutir fin 2002 en colonne (d) du présent tableau à un écart positif de 3,5 points entre la baisse du nombre de femmes CLD et la baisse du nombre des hommes CLD.
Les valeurs absolues figurant en colonne (e) sont données à titre illustratif. Elles correspondent au nombre supplémentaire de femmes qui devraient sortir du chômage de longue durée en 2002 pour que le taux de baisse du CLD des femmes dépasse celui des hommes de 3,5 points. Ces valeurs, calculées par projection des tendances actuelles du marché du travail et donc susceptibles dévolution, sont données pour information. Lobjectif régional sera exprimé en nombre de points décart entre la baisse du CLD des femmes et celle du CLD des hommes.
TABLEAU No 4
Sortie du chômage des bénéficiaires du RMI
SORTIES mensuelles moyennes janvier-mai 2000 |
SORTIES mensuelles moyennes janvier-mai 2001 |
PROGRESSION sorties mensuelles moyennes 2000/2001 |
SORTIES sur 12 mois de juin 2000 à mai 2001 |
|
---|---|---|---|---|
Alsace | 780 | 810 | 3,8 % | 8 472 |
Aquitaine | 1 920 | 2 240 | 16,7% | 24 132 |
Auvergne | 640 | 710 | 10,9 % | 8 308 |
Basse-Normandie | 890 | 980 | 10,1 % | 10 869 |
Bourgogne | 850 | 950 | 11,8 % | 10 712 |
Bretagne | 1 470 | 1 800 | 22,4 % | 19 482 |
Centre | 1 240 | 1 530 | 23,4 % | 16 793 |
Champagne-Ardenne | 970 | 990 | 2,1 % | 11 416 |
Corse | 160 | 260 | 62,5 % | 2 275 |
Franche-Comté | 620 | 640 | 3,2 % | 7 444 |
Haute-Normandie | 1 380 | 1 540 | 11,6 % | 17 078 |
Ile-de-France | 6 040 | 7 000 | 15,9 % | 75 250 |
Languedoc-Roussillon | 2 410 | 3 250 | 34,9 % | 34 070 |
Limousin | 410 | 430 | 4,9 % | 4 804 |
Lorraine | 1 420 | 1 650 | 16,2 % | 17 966 |
Midi-Pyrénées | 1 990 | 2 200 | 10,6 % | 24 233 |
Nord-Pas-de-Calais | 3 410 | 3 920 | 15,0 % | 42 719 |
Pays de la Loire | 1 530 | 2 140 | 39,9 % | 23 744 |
Picardie | 1 170 | 1 340 | 14,5 % | 14 311 |
Poitou-Charentes | 1 040 | 1 140 | 9,6 % | 12 546 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 4 300 | 4 910 | 14,2 % | 50 354 |
Rhône-Alpes | 3 230 | 3 760 | 16,4 % | 41 658 |
France métropolitaine | 37 860 | 44 200 | 16,7 % | 478 636 |
ANNEXE II
VOLUME DES MOYENS NATIONAUX PRÉVISIONNELS POUR 2002
SIFE collectifs | 90 000 entrées |
SIFE individuels | 25 000 entrées |
SAE | 20 000 entrées |
CIE | 90 000 entrées |
CES | 260 000 entrées |
CEC | 45 000 entrées |
Ligne dactions spécifiques (1) | 30 153 600 Euro |
ARAF | 5 335 000 Euro hors FSE |
ANPE Budget de prestations sous-traitées |
486,32 Euro |
S 2 - PAP aboutis | 210 000 prestations |
Dont S 2 prescrits par lANPE dans le cadre du PAP | 170 000 prestations |
Commande publique de formation AFPA | 60 000 potentiel dentrées |
(tous publics confondus) | |
TRACE | 98 000 places |
410 postes | |
Bourse daccès à lemploi | 76,22 Euro |
CQA | 14 000 entrées |
IAE | |
Aide au poste (EI et ETTI) | 92,90 M Euro hors FSE |
Fonds départemental pour linsertion | 8,38 M Euro |
APP | 16,31 M Euro |
Catégoriel (IRILL) | 17,58 M Euro hors FSE |
ASI | 44,97 M Euro |
FAJ | 11,13 M Euro |
(1) La ligne dactions spécifiques est financée par prélèvement sur les SIFE collectifs, les CES et les CEC. |
Pour mémoire il convient de rappeler que, conformément à la convention relative à laide au retour à lemploi et à lindemnisation du chômage du 1er janvier 2001, lUNEDIC consacrera au retour à lemploi des demandeurs demploi en 2002, 930 MEuro au titre de la mise en uvre du PAP (dont 320 MEuro pour laide à la formation), 76 MEuro au titre de laide à la mobilité, 76 MEuro au titre de laide dégressive à lemployeur et 152 MEuro au titre du financement de contrats de qualification adultes.
Les moyens apportés par lAGEFIPH à lemploi des personnes handicapées représentent un budget prévisionnel de 396 MEuro pour 2002.
La répartition régionale des crédits afférents aux six mesures globalisées vous sera notifiée à lissue du débat parlementaire.
NB : MEuro = millions deuros.
Les volumes prévisionnels figurant dans le présent tableau sont communiqués à titre indicatif et provisoire, dans lattente de lexamen par le Parlement du projet de loi de finances pour 2002.
ANNEXE III-1
FICHE 2
Programme territorialisé 2002 de prévention et de lutte contre le chômage
de longue durée et les exclusions
Enveloppes prévisionnelles des mesures globalisées
(Coût pluriannuel)
COÛT TOTAL unitaire en Euro |
SIFE COLLECTIF | SIFE INDIVIDUEL | SAE | CIE (5) | CES (1) | CEC | TOTAL | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Physique | Financier 3 545,25 |
Physique | Financier 823,50 |
Physique | Financier 1 497,00 |
Physique | Financier 5 233,64 |
Physique | Financier 3 755,89 |
Physique | Financier 23 237,87 |
Financier | Physique | |
Alsace | 1 601 | 5 675 945 | 519 | 427 397 | 430 | 643 710 | 1 895 | 9 917 748 | 4 856 | 18 238 602 | 486 | 11 293 605 | 46 197 006 | 9 787 |
Aquitaine | 3 750 | 13 294 688 | 1 142 | 940 437 | 946 | 1 416 162 | 4 553 | 23 828 763 | 14 652 | 55 031 300 | 2 585 | 60 069 894 | 154 581 244 | 27 628 |
Auvergne | 1 504 | 5 332 056 | 465 | 382 928 | 385 | 576 345 | 1 809 | 9 467 655 | 5 485 | 20 601 057 | 1 304 | 30 302 182 | 66 662 222 | 10 952 |
Basse-Normandie | 1 612 | 5 714 943 | 505 | 415 868 | 418 | 625 746 | 1 945 | 10 179 430 | 6 111 | 22 952 244 | 1 013 | 23 539 962 | 63 428 192 | 11 604 |
Bourgogne | 1 670 | 5 920 568 | 522 | 429 867 | 433 | 648 201 | 2 016 | 10 551 018 | 6 192 | 23 256 471 | 1 055 | 24 515 953 | 65 322 077 | 11 888 |
Bretagne | 3 141 | 11 135 630 | 995 | 819 383 | 824 | 1 233 528 | 3 752 | 19 636 617 | 8 540 | 32 075 301 | 1 431 | 33 253 392 | 98 153 851 | 18 683 |
Centre | 2 664 | 9 444 546 | 837 | 689 270 | 693 | 1 037 421 | 3 194 | 16 716 246 | 9 202 | 34 561 700 | 1 392 | 32 347 115 | 94 796 297 | 17 982 |
Champagne-Ardenne | 1 678 | 5 948 930 | 525 | 432 338 | 435 | 651 195 | 2 021 | 10 577 186 | 5 715 | 21 464 911 | 1 038 | 24 120 909 | 63 195 469 | 11 412 |
Corse | 412 | 1 460 643 | 125 | 102 938 | 104 | 155 688 | 496 | 2 595 885 | 950 | 3 568 096 | 280 | 6 506 604 | 14 389 853 | 2 367 |
Franche-Comté | 1 017 | 3 605 519 | 323 | 265 991 | 267 | 399 699 | 1 221 | 6 390 274 | 4 856 | 18 238 602 | 709 | 16 475 650 | 45 375 735 | 8 393 |
Haute-Normandie | 2 428 | 8 607 867 | 748 | 615 978 | 619 | 926 643 | 2 951 | 15 444 472 | 10 180 | 38 234 960 | 1 644 | 38 203 058 | 102 032 978 | 18 570 |
Ile-de-France | 14 260 | 50 555 265 | 4 534 | 3 733 749 | 3 755 | 5 621 235 | 17 217 | 90 107 580 | 25 219 | 94 719 790 | 5 167 | 120 070 074 | 364 807 693 | 70 152 |
Languedoc-Roussillon | 4 273 | 15 148 853 | 1 256 | 1 034 316 | 1 040 | 1 556 880 | 5 198 | 27 204 461 | 18 015 | 67 662 358 | 3 382 | 78 590 476 | 191 197 345 | 33 164 |
Limousin | 646 | 2 290 232 | 200 | 164 700 | 166 | 248 502 | 776 | 4 061 305 | 3 012 | 11 312 741 | 563 | 13 082 921 | 31 160 400 | 5 363 |
Lorraine | 2 453 | 8 696 498 | 777 | 639 860 | 643 | 962 571 | 2 951 | 15 444 472 | 10 070 | 37 821 812 | 1 518 | 35 275 087 | 98 840 299 | 18 412 |
Midi-Pyrénées | 3 399 | 12 050 305 | 1 029 | 847 382 | 852 | 1 275 444 | 4 107 | 21 494 559 | 13 021 | 48 905 444 | 2 549 | 59 233 331 | 143 806 464 | 24 957 |
Nord - Pas-de-Calais | 6 359 | 22 544 245 | 1 909 | 1 572 062 | 1 581 | 2 366 757 | 7 771 | 40 670 616 | 31 401 | 117 938 702 | 5 047 | 117 281 530 | 302 373 911 | 54 068 |
Pays de la Loire | 3 590 | 12 727 448 | 1 136 | 935 496 | 941 | 1 408 677 | 4 296 | 22 483 717 | 10 803 | 40 574 880 | 1 555 | 36 134 888 | 114 265 105 | 22 321 |
Picardie | 2 263 | 8 022 901 | 715 | 588 803 | 592 | 886 224 | 2 757 | 14 429 145 | 10 091 | 37 900 686 | 1 797 | 41 758 452 | 103 586 211 | 18 215 |
Poitou-Charentes | 2 043 | 7 242 946 | 618 | 508 923 | 512 | 766 464 | 2 473 | 12 942 792 | 8 074 | 30 325 056 | 1 556 | 36 158 126 | 87 944 306 | 15 276 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 7 666 | 27 177 887 | 2 310 | 1 902 285 | 1 913 | 2 863 761 | 9 270 | 48 515 843 | 29 040 | 109 071 046 | 5 348 | 124 276 129 | 313 806 950 | 55 547 |
Rhône-Alpes | 6 094 | 21 604 754 | 1 956 | 1 610 766 | 1 620 | 2 425 140 | 7 331 | 38 367 815 | 16 396 | 61 581 572 | 2 981 | 69 272 090 | 194 862 137 | 36 378 |
France métropole | 74 523 | 264 202 666 | 23 146 | 19 060 731 | 19 169 | 28 695 993 | 90 000 | 471 027 600 | 251 881 | 946 037 329 | 44 400 | 1 031 761 428 | 2 760 785 747 | 503 119 |
DOM-TOM | 7 497 | 26 578 739 | 1 854 | 1 526 769 | 831 | 1 244 007 | 29 349 515 | 10 182 | ||||||
Ligne dactions spécifiques (2) | 2 900 | 8 119 | 600 | |||||||||||
Total (3) (4) | 84 920 | 25 000 | 20 000 | 90 000 | 260 000 | 45 000 | ||||||||
(1) Le calcul de lenveloppe en mois-CES est à effectuer sur la base de 1 CES = 7,4 mois. (2) Le prélèvement pour la ligne dactions spécifiques correspond à 2 900 SIFE collectifs, 8 119 CES et 600 CEC. (3) Prélèvement de 80 SIFE collectifs pour le programme de formation des pilotes demandeurs demploi. (4) Prélèvement de 5 000 SIFE collectifs pour la mise en uvre du programme de préparations rémunérées aux concours de la fonction publique (politique de la ville). (5) Le coût CIE est présenté ici sous réserve du débat parlementaire. |
Les enveloppes prévisionnelles figurant dans le présent tableau sont communiquées à titre indicatif et provisoire, dans lattente de lexamen par le Parlement du projet de loi de finances pour 2002.
Coûts moyens
Coûts de fonctionnement moyens associés à la loi de finances :
- CIE : 5 233,64 Euro, y compris la formation (300 heures en moyenne à 7,62 Euro/h) et le tutorat (530 Euro) ;
- CES : 3 755,89 Euro, y compris la formation et le tutorat ;
- CEC : 23 237,87 Euro, y compris la formation et le tutorat ;
- SIFE collectif : 1 774,80 Euro, soit 435 heures en moyenne au taux horaire moyen de 4,08 Euro ;
- SIFE individuel : 457,50 Euro, soit 150 heures en moyenne au taux horaire moyen de 3,05 Euro ;
- SAE : 822 Euro, soit 300 heures en moyenne au taux horaire moyen de 2,74 Euro.
Coûts de rémunération moyens associés à la loi de finances.
En raison du suivi de lenveloppe rémunération, les coûts sont exprimés en coûts horaires :
- SIFE collectif : 1 770,45 Euro, soit 435 heures en moyenne au taux horaire de 4,07 Euro (cf. note 4) ;
- SIFE individuel : 366 Euro, soit 150 heures en moyenne au taux horaire de 2,44 Euro (cf. note 5) ;
- SAE : 675 Euro, soit 300 heures en moyenne au taux horaire de 2,25 Euro (cf. note 6) .
ANNEXE III-2
MODALITÉS DE RÉPARTITION DES ENVELOPPES RÉGIONALES
Les clés de répartition indicative des moyens 2002 se caractérisent par un double mouvement :
- renforcement de la cohérence entre les indicateurs pris en compte, en particulier ceux relatifs aux publics cibles du programme et les objectifs de résultats que la mobilisation des moyens doit contribuer à atteindre ;
- renforcement de la répartition des moyens en fonction des besoins constatés, ceux des publics comme ceux des marchés du travail régionaux, par une diminution sensible, pour chacun des instruments, de la pondération du critère notifications.
Un indicateur (I) est construit à laide de 3 ensembles de critères représentant des données relatives au dynamisme des marchés de lemploi régionaux (M), aux publics concernés par les mesures (P), ainsi quaux notifications antérieures du programme (N) selon les pondérations suivantes :
SECTEUR MARCHAND | SIFE CO. | SIFE INDIV. | SAE | CIE |
---|---|---|---|---|
Données régionales | Données régionales | Données régionales | Données régionales | |
Marché du travail | 45 % | 45 % | 45 % | 38 % |
Publics | 55 % | 55 % | 55 % | 52 % |
Notifié pour 2001 | 0 % | 0 % | 0 % | 10 % |
SECTEUR non marchand |
CEC | CES | |
---|---|---|---|
Données régionales | Données régionales | ||
Marché du travail | - 15 % | - 15 % | |
Publics (cf. paragraphe 2) | - 65 % | - 65 % | |
Notifié pour 2001 | - 50 % | - 50 % |
1. Critère relatif au dynamisme du marché de lemploi (M)
Il est identique pour tous les instruments du programme et est constitué de la moyenne entre les offres demploi enregistrées et les demandes demploi sorties pour reprise de travail.
Les données prises en compte sont celles des cinq premiers mois de lannée 2001 (janvier à mai, sources DARES et DGANPE).
Pour les mesures du secteur non marchand, le critère M est précédé du signe moins, les besoins régionaux dans le secteur des emplois non marchands étant inversement proportionnels à la moyenne offres/demandes demplois.
2. Critères relatifs aux publics cibles du programme (P)
Pour lensemble des mesures, dans un souci de renforcement de la cohérence entre les objectifs de résultats du service public de lemploi et les critères de répartition des moyens mobilisables pour latteinte de ceux-ci, il a été procédé à une refonte des différents éléments pris en compte dans la définition du critère P :
Celui-ci compose donc désormais des éléments suivants :
- pour les SIFE collectifs et les CIE, instruments mobilisés au bénéfice des publics les plus en difficulté :
- élément demandeurs demploi de longue durée : cet élément se compose du nombre de demandeurs demploi de longue durée inscrits en catégorie 1 au 31 mai 2001, auquel est ajouté le nombre de femmes demandeurs demploi de longue durée (données DARES) ;
- élément demandeurs demploi de très longue durée : cet élément correspond au nombre de demandeurs demploi de plus de deux ans dancienneté constaté au 31 mai 2001 (catégorie 1 - données DARES) ;
- élément RMIstes : cet élément se compose de la somme des bénéficiaires du RMI constatés au 31 décembre 2000 (données DGAS) et des bénéficiaires du RMI inscrits en tant que demandeurs demploi (catégories 1, 2 et 3) au 31 mai 2001 (données DARES).
- pour les SIFE individuels et les SAE, instruments mobilisés également sur le volet prévention de laction du service public de lemploi, le critère P ajoute aux éléments précédents la demande demploi totale (catégorie 1) constatée à fin mai 2001 (données DARES).
Pour les mesures du secteur non marchand (CES et CEC), le critère P est constitué dune moyenne pondérée de quatre éléments, trois communs aux deux mesures et un spécifique par mesure :
- nombre de bénéficiaires du RMI (au 31 décembre 2000, source DGAS) ;
- nombre de demandeurs demploi de longue durée de 1 à moins de 2 ans (DEFM1 au 31 mai 2001, source DARES) ;
- nombre de demandeurs demploi de très longue durée de plus de 2 ans (DEFM1 au 31 mai 2001, source DARES) ;
- nombre de demandeurs demploi de longue durée de - de 26 ans pour les CES (DEFM1 au 31 mai 2001, source DARES) ;
- nombre de demandeurs demploi de longue durée de + de 50 ans pour les CEC (DEFM1 au 31 mai 2001, source DARES).
La répartition est la suivante :
DELD 1 à - 2 ans |
DELD + 2 ans |
DELD - 26 ans |
DELD + 50 ans |
BÉNÉFICIAIRES RMI |
|
---|---|---|---|---|---|
CES | 8 % | 25 % | 7 % | 0 % | 25 % |
CEC | 5 % | 27 % | 0 % | 8 % | 25 % |
3. Critères relatifs aux notifications antérieures
du programme (N)
Il est constitué, pour lensemble des mesures, des enveloppes initiales indicatives notifiées lors de lexercice précédent pour chaque mesure (circulaire DGEFP no 2000-21 du 29 septembre 2000).
Les répartitions propres à chaque instrument ont alors été calculées à partir de lindicateur I et de la part relative des régions au regard de cet indicateur.
ANNEXE III-3
LE PROGRAMME DACTION PERSONNALISÉ
POUR UN NOUVEAU DÉPART (PAP-ND)
En 2002, lANPE élaborera un projet daction personnalisé (PAP) avec chaque demandeur demploi nouvellement inscrit ou réinscrit après une interruption de plus de six mois. Parallèlement, elle élaborera un PAP avec tous les demandeurs demploi inscrits avant le 1er juillet 2001 ; ainsi, au 30 juin 2002, tous les demandeurs demploi seront entrés dans le dispositif PAP-ND.
A partir de janvier 2002, les demandeurs demploi ayant bénéficié dun PAP à partir du 1er juillet 2001 et toujours inscrits seront revus systématiquement pour actualiser leur projet daction personnalisé ; cette actualisation sera réalisée tous les six mois jusquau reclassement du demandeur demploi.
Lensemble de ces opérations devrait aboutir à réaliser en 2002 de lordre de 6 500 000 PAP ou actualisations de PAP.
Les points de repère pour les services à rendre dans le cadre du PAP sont précisés dans le tableau ci-dessous. Ils constituent une indication globale qui peut être adaptée en fonction de chaque situation.
VALEURS REPÈRES des services à proposer selon la nature du PAP (initial, actualisation...) |
DE LINSCRIPTION à 6 mois (en % des nouveaux inscrits) |
DE 6 MOIS à 12 mois (en % des DE arrivant à 6 mois) |
APRÈS 12 MOIS (en % des DE arrivant à chaque palier dactualisation)* |
---|---|---|---|
Ateliers | 15 % | 18 % | 25 % |
Accompagnements | 9 % | 15 % | 35 % |
Evaluations | 6 % | 7 % | |
Bilans de compétence approfondis | 2 % | 9 % | |
(*) Les personnes menacées dexclusion, et en particulier les allocataires du RMI, bénéficieront des services prévus lors de lactualisation du PAP après douze mois, quelle que soit leur durée de chômage. |
ANNEXE III-4
PRÉ-OBJECTIFS 2002 COMMANDE PUBLIQUE AFPA
Cette répartition régionale sera arrêtée définitivement
en fin de procédure de programmation 2002
RÉGIONS | SERVICE DAPPUI à lélaboration dun projet de formation (objectifs ANPE/AFPA dans le cadre du PAP) |
POTENTIEL DENTRÉES en formation qualifiante (nombre de DE) |
---|---|---|
Alsace | 5 600 | 1 730 |
Aquitaine | 9 700 | 2 450 |
Auvergne | 6 900 | 1 840 |
Bourgogne | 5 500 | 1 840 |
Bretagne | 12 000 | 4 080 |
Centre | 8 200 | 2 550 |
Champagne-Ardenne | 6 000 | 1 940 |
Corse | 1 900 | 610 |
Franche-Comté | 3 700 | 1 120 |
Ile-de-France | 24 000 | 5 100 |
Languedoc-Roussillon | 12 000 | 2 850 |
Limousin | 3 800 | 2 340 |
Lorraine | 8 800 | 3 060 |
Midi-Pyrénées | 10 700 | 2 750 |
Nord - Pas-de-Calais | 18 000 | 4 790 |
Basse-Normandie | 6 200 | 1 630 |
Haute-Normandie | 7 000 | 1 530 |
Pays de la Loire | 12 000 | 4 790 |
Picardie | 6 500 | 1 630 |
Poitou-Charentes | 6 500 | 1 840 |
Provence-Alpes-Côte dAzur | 17 700 | 4 690 |
Rhône-Alpes | 117 300 | 4 840 |
Total | 210 000 | 60 000 |
ANNEXE III-5
TRACE
Pré-objectifs et moyens 2002
RÉGION | OBJECTIFS | ETP (*) |
---|---|---|
Alsace | 2 200 | 9 |
Aquitaine | 4 800 | 20 |
Auvergne | 1 800 | 7 |
Basse-Normandie | 2 500 | 10 |
Bourgogne | 2 400 | 10 |
Bretagne | 3 600 | 15 |
Centre | 3 600 | 15 |
Champagne-Ardenne | 2 300 | 10 |
Corse | 500 | 2 |
Franche-Comté | 1 500 | 6 |
Haute-Normandie | 3 500 | 15 |
Ile-de-France | 13 000 | 54 |
Languedoc | 3 600 | 15 |
Limousin | 900 | 4 |
Lorraine | 4 300 | 18 |
Midi-Pyrénées | 3 600 | 15 |
Nord - Pas-de-Calais | 10 000 | 42 |
Pays de la Loire | 5 300 | 22 |
Picardie | 3 600 | 15 |
Poitou-Charentes | 2 500 | 10 |
Paca | 8 200 | 34 |
Rhône-Alpes | 8 300 | 35 |
Total métropole | 92 000 | 383 |
Guadeloupe | 1 200 | 5 |
Guyane | 600 | 3 |
Martinique | 1 200 | 5 |
Réunion | 3 000 | 14 |
Total DOM | 6 000 | 27 |
Total | 98 000 | 410 |
(*) La moitié des postes en année pleine, lautre moitié au 4e trimestre 2002. 20 % des entrées seront prises en charge par des opérateurs externes. |
Les SPER devront se fixer des objectifs de résultats pour le programme TRACE portant à la fois sur :
- la durée des périodes rémunérées pendant les parcours (la durée de ces périodes comportant les situations demploi, de formation et de chômage indemnisé ne pourra pas être inférieure à 50 % de la durée totale) ;
- le taux dinsertion à lissue des parcours.
Ces objectifs seront déclinés au niveau de chaque zone de pilotage du programme.
ANNEXE III-6
CONTRAT DE QUALIFICATION ADULTES
A. - Réforme du contrat de qualification adulte
Le dispositif expérimental, initié en application de larticle 25 de la loi dorientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions et du décret no 98/1036 du 18 novembre 1998 qui élargit le contrat de qualification aux personnes âgées de 26 ans et plus et inscrites comme demandeur demploi pendant au moins douze mois pendant les 18 derniers mois qui ont précédé leur embauche est devenu opérationnel fin 1998 (premiers contrats visés en 1999).
Cette mesure, inscrite dans le cadre de la lutte contre lexclusion professionnelle de demandeurs demploi en difficulté, notamment en raison de leur faible qualification sintègre dans la démarche poursuivie par le plan national daction pour lemploi (PNAE). Le contrat de qualification adulte peut être une des mesures proposées par lANPE aux chômeurs en difficulté, à lissue de lentretien « nouveau départ » ou un des débouchés du service dappui intégré au projet professionnel développé par lAFPA et lANPE. En 2000, lANPE a prescrit près de 20 % des contrats visés, soit 1 299 contrats dont loffre a été déposée à lagence.
Privilégiant le retour vers lemploi, la convention UNEDIC du 1er janvier 2001, place lANPE au centre du dispositif PARE/PAP. Dans ce cadre, laccès au CQA est proposé au demandeur demploi, pour lequel lANPE, estime dans le cadre de son PAP que le CQA constitue une réponse adaptée, sans attendre quils soient demandeurs demploi de longue durée.
Le rôle central confié à lANPE en matière de prescription du CQA renforce la nécessité de coordination au sein du service public de lemploi, notamment, dune concertation suivie entre lAgence pour lemploi et la DDTEFP, pour une articulation efficiente entre prescription et instruction des dossiers dhabilitation des entreprises et denregistrement des contrats.
A cette fin, la direction générale de lANPE et la DGEFP mettront à disposition des services concernés une documentation actualisée portant sur les modalités de mise en uvre du CQA en cohérence avec les nouvelles dispositions.
Consacrant ainsi la volonté exprimée par les partenaires sociaux signataires de la convention UNEDIC, larticle 2 de la loi no 2001-624 du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions dordre social, éducatif et culturel autorise lutilisation des contributions collectées au titre du régime dassurance chômage (visées à larticle L. 351-3-1 du code du travail) pour participer au financement des contrats de qualification ouverts aux personnes de 26 ans et plus.
Par ailleurs, les partenaires sociaux ont signé le 6 juin 2001 un avenant à laccord national interprofessionnel du 3 juillet 1991 relatif au contrat de qualification adulte qui pérennise et ouvre, notamment, la possibilité de conclure des contrats de qualification adulte avec tout demandeur demploi et ceci indifféremment sous la forme de CDD, y compris en intérim, ou de CDI, avec une durée de formation comprise entre 6 et 24 mois dans le cas dun CDI. Cet accord rend nécessaires des modifications législatives et réglementaires.
Un projet darticle du PLF 2002 relatif au CQA prévoit, notamment, la suppression de lexonération spécifique de charges sociales afférente à la mesure. En outre, il intègre les modifications nécessaires à la pleine application de laccord signé par les partenaires sociaux le 6 juin 2001 et rend possible laccès à la mesure pour lensemble des personnes sans emploi, quelles soient ou non inscrites comme demandeurs demploi.
Lentrée en vigueur effective de la convention UNEDIC avec son volet financement du contrat de qualification adultes ainsi que les modifications législatives, qui vont dans le sens dune simplification des conditions daccès au contrat, devraient favoriser une montée en charge plus significative du dispositif.
B. - Objectifs 2002
Lobjectif national CQA est maintenu à 14 000 entrées pour lannée 2002, hors entrées liées au dispositif dont la formation est financée par lUNEDIC. En conséquence, les objectifs régionaux pourront être fixés à partir des objectifs 2001 en tenant compte à la fois, des taux de réalisation et des projets locaux de développement de la mesure. (rappel des objectifs 2001 ci-dessous).
OJECTIFS 2000 |
CUMUL DES entrées 2000 |
OBJECTIFS 2001 |
|
---|---|---|---|
Ile-de-France | 2 000 | 1 102 | 2 500 |
Champagne-Ardenne | 300 | 119 | 282 |
Picardie | 250 | 171 | 420 |
Haute-Normandie | 369 | 192 | 400 |
Centre | 365 | 226 | 465 |
Basse-Normandie | 200 | 102 | 200 |
Bourgogne | 160 | 136 | 300 |
Nord - Pas-de-Calais | 1 000 | 490 | 1 200 |
Lorraine | 270 | 153 | 390 |
Alsace | 140 | 95 | 255 |
Franche-Comté | 250 | 119 | 200 |
Pays de la Loire | 600 | 359 | 580 |
Bretagne | 465 | 342 | 560 |
Poitou-Charentes | 300 | 213 | 436 |
Aquitaine | 870 | 493 | 700 |
Midi-Pyrénées | 500 | 444 | 677 |
Limousin | 50 | 94 | 150 |
Rhône-Alpes | 500 | 506 | 1 060 |
Auvergne | 250 | 167 | 300 |
Languedoc-Roussillon | 550 | 346 | 560 |
Provence-Alpes-Côtes-dAzur | 1 200 | 589 | 1 200 |
Corse | 55 | 28 | 50 |
France métropolitaine | 10 644 | 6 486 | 12 885 |
DOM | 123 | 155 | |
France entière | 6 609 | 13 040 |
ANNEXE IV
LES STAGES DU FNE
Orientations 2002
Références :
Circulaire DGEFP no 2000/02 du 6 janvier 2000 relative à la mise en uvre des stages dinsertion et de formation à lemploi.
Instruction de la DGANPE du 10 décembre 1998 relative aux SIFE individuels courts.
Instruction de la DGANPE du 10 décembre 1998 relative aux Stages daccès à lentreprise.
Les orientations qui président, pour 2002, à la programmation et à la mise en uvre des instruments de mobilisation de la formation au bénéfice des demandeurs demploi - SIFE collectifs et individuels courts, SAE - restent inchangées.
Toutefois, le SAE est repositionné au regard de la montée en charge de lAFPE - aide à la formation préalable à lembauche, financée lASSEDIC.
1. SIFE collectifs et SIFE individuels courts
Les orientations de ces dispositifs pour 2002 sétablissent en continuité de celles établies lors des exercices précédents, et en particulier celles qui vous invitent à mobiliser ces instruments pour répondre aux tensions rencontrées sur certains secteurs du marché du travail, ce qui se traduit notamment pour la programmation des SIFE collectifs par laccroissement de la part des actions à contenu professionnel.
Les SIFE individuels courts sont un outil de prévention du chômage de longue durée.
Ils peuvent être également prescrits en vue daméliorer la qualification et de faciliter linsertion professionnelle des demandeurs demploi de longue durée, lors de lélaboration ou de lactualisation du PAP.
La mobilisation de ces formations de courte durée doit viser, par la prise en compte individuelle des besoins de formation, à favoriser linsertion des demandeurs demploi en les faisant profiter du dynamisme de lactivité économique, et notamment en favorisant linsertion des demandeurs demploi dans les secteurs dactivité connaissant des tensions ou des difficultés de recrutement.
Pour ce qui est de la programmation des actions SIFE collectifs, il sagit de continuer à renforcer, en complément des actions de remobilisation ou dinsertion constituant des premières étapes de parcours pour les publics les plus en difficulté, loffre de formation à vocation qualifiante ou professionnalisante.
Vous vous attacherez ainsi tout particulièrement à accroître la part des SIFE collectifs à contenu professionnel répondant aux besoins des bassins demploi relevés dans le cadre du diagnostic territorial.
Ainsi, vous veillerez à mobiliser loffre de formation pertinente en réponse aux programmes gouvernementaux tels que le programme dinvestissement exceptionnel en faveur de la petite enfance confirmé par le Premier ministre lors de la Conférence de la famille du 15 juin dernier. La création prévue de 13 000 places daccueil de la petite enfance en 2002 constitue en effet une opportunité dinsertion professionnelle pour les demandeurs demploi et les publics en difficulté quil vous appartient de prendre en compte, au niveau local, en prévoyant la mise en uvre dactions de préparation du CAP petite enfance adaptées aux projets de création de places daccueil de la petite enfance.
La recherche de cofinancements et de partenariats financiers doit contribuer à latteinte des objectifs que vous vous fixez dans la mesure où ils vous permettent de dépasser les coûts horaires moyens lorsque ceux-ci apparaîtraient insuffisants pour répondre aux besoins de formation à visée professionnalisante ou à vocation qualifiante.
Les cofinancements doivent ainsi contribuer à la réalisation de formations à visée professionnelle ou qualifiante plus coûteuses que la moyenne des actions, ainsi quà la mise en uvre dactions de formation à destination de publics pour lesquels les modalités de suivi pédagogique ou daccompagnement doivent être renforcées. Ils doivent contribuer au renforcement de la qualité de loffre de formation du service public de lemploi en direction des publics les plus en difficulté.
De même, les grands axes daction relatifs à la programmation et à la mise en uvre de ces instruments fixés pour 2001 gardent leur actualité :
Mobiliser les SIFE pour réduire le « fossé numérique » :
(Voir annexe spécifique à la présente circulaire Contribution du service public de lemploi à la réduction du fossé numérique.)
En 2002, lobjectif fixé pour les bénéficiaires de stages conventionnés dans le cadre des SIFE consiste à ce que 30 000 de ceux-ci se voient délivrer le certificat de navigation sur Internet validant un module dinitiation à lInternet.
Répondre aux besoins spécifiques des cadres, agents de maîtrise et techniciens, dans le cadre des SIFE collectifs :
Les cadres demandeurs demploi en difficulté ou qui présentent des risques de difficulté dinsertion ou de réinsertion sur le marché du travail doivent continuer à trouver les réponses à leurs besoins de formation diagnostiqués et validés par le service public de lemploi et ses partenaires dans le cadre de loffre de formation SIFE collectifs.
Il vous appartient donc de prendre en compte, de façon plus globale, les problématiques spécifiques des publics cadres lors de lélaboration des diagnostics des marchés locaux du travail sur lesquels sappuie la programmation des SIFE collectifs.
Les programmations départementales SIFE collectifs devront donc, au vu des besoins constatés, prévoir des actions de formation sadressant aux cadres, agents de maîtrise et techniciens éprouvant des difficultés particulières de réinsertion sur le marché du travail du fait dune insuffisance ou dune inadéquation de leur formation par rapport à leur projet professionnel.
La notion de cadre retenue reste celle de la convention collective nationale de retraite et de prévoyance des cadres du 14 mars 1947 dans ces articles 4 « ingénieurs et cadres » et 4 bis « employés, agents de maîtrise et assimilés ».
En particulier les actions ciblées cadres mises en uvre sadresseront en priorité aux cadres demandeurs demploi de longue durée ou aux cadres de plus de 50 ans ou de formation initiale inférieure ou égale au niveau IV de léducation nationale.
En tout état de cause, la programmation (diagnostic, appels à projets) comme la mise en uvre (information, sélection des stagiaires), le suivi et lévaluation de ces actions doivent sappuyer sur les ressources et compétences des réseaux daccueil régionaux des cadres demandeurs demploi : espaces cadres et points relais cadres de lANPE, centres APEC.
Laccès à ces actions ciblées cadres nest pas soumis, pour les bénéficiaires, à un critère de localisation : les actions mises en uvre doivent demeurer accessibles à tous les demandeurs demploi cadres, quel que soit leur lieu de résidence.
La mission danimation et de régulation des programmations départementales des actions ciblées cadres reste confiée à léchelon régional afin dassurer une cohérence de la commande et de loffre de formation en termes dobjectifs, de contenu (types dactions, secteurs professionnels couverts) et de calendrier.
Compte tenu de la structuration de loffre de formation mobilisable pour la réalisation de ces actions ciblées cadres, des besoins constatés et des plans daction qui pourront concerner ces publics, la mise en uvre des actions cadres peut être assurée par tous les départements, quelques uns, voire un seul département par région.
Les moyens physico-financiers nécessaires à la mise en uvre de ces actions ciblées seront répartis par le préfet de région dans le cadre de la validation des programmes départementaux et de létablissement du programme régional, à partir des enveloppes SIFE collectifs notifiées aux régions.
Mobiliser les SIFE collectifs pour améliorer laccès des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville à la fonction publique :
Afin dinstaurer les conditions dune véritable égalité des chances au profit des habitants des quartiers, pour que les services publics soient davantage à limage de la population, un programme de préparations rémunérées aux concours de la fonction publique ouvert aux habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville a été mis en place, à titre expérimental, en 2000, puis étendu en 2001 (circulaire DGEFP/DIV/DIIJ no 2001-20 du 11 juillet 2001).
Pour 2002, sa mise en uvre devra permettre à 5 000 demandeurs demploi de bénéficier dune préparation rémunérée aux concours daccès à la fonction publique. Aussi une réserve de 5 000 places de SIFE collectifs a été constituée. Elle sera répartie entre les régions concernées par ce programme, dans le cadre dune instruction spécifique.
2. SAE
Le SAE fait lobjet chaque année, lors de la première programmation, dun redéploiement positif. Cette mesure grâce à sa souplesse dutilisation, est en effet particulièrement adaptée au traitement des difficultés de recrutement des entreprises.
Toutefois les entrées en SAE en fin dannée restent très en deçà de la programmation.
Il sagit en 2002 de remobiliser le SAE, qui en outre, depuis le 1er juillet 2001 ne constitue plus le seul instrument dajustement de loffre et de la demande demploi dont dispose le service public de lemploi.
En effet, conformément aux dispositions de loi du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions dordre social, éducatif et culturel, un nouvel instrument a été créé : laction de formation préalable à lembauche (AFPE).
Sinspirant directement du SAE de type 1, lAFPE est prescrit par lANPE et sadresse aux demandeurs demploi indemnisé(s) par le régime dassurance chômage et répond au même objectif : pourvoir une offre demploi non satisfaite grâce à la formation dun demandeur demploi, dont les aptitudes, les compétences ou les qualifications sont proches de celles requises par loffre et réussir ainsi le placement de demandeurs demploi qui nauraient pu entrer dans lentreprise sans un complément de formation.
Financée entièrement par lUNEDIC, lAFPE ne fait donc pas partie des mesures globalisées et fongibles.
Compte tenu de lexistence de ce nouvel instrument en faveur des demandeurs demploi indemnisés par lassurance chômage, vous veillerez, en fonction de la montée en charge de lAFPE, à mobiliser prioritairement le SAE pour les demandeurs demploi non indemnisés bénéficiaires dun PAP-ND notamment ceux qui sont menacés ou touchés par le chômage de longue durée.
Enfin, vous porterez une attention particulière à laccès des femmes au SAE.
En 2000 elles représentaient 43 % des entrées (+1,5 point par rapport à 1999). Le SAE peut être un sas privilégié dentrée dans le secteur marchand. Cest pourquoi conformément aux orientations du nouveau programme de lutte contre la pauvreté et lexclusion sociale, il convient de progresser.
ANNEXE V
LE CONTRAT INITIATIVE-EMPLOI
A. - RÉFORME DU CONTRAT INITIATIVE-EMPLOI
Le projet de loi de finances pour 2002 comprend un article visant à modifier le dispositif. La réforme consiste à renforcer la mobilisation du dispositif en faveur des publics les plus prioritaires et à simplifier le système daide financière en le mettant en cohérence avec la politique générale dallègement de charges sociales liée aux 35 heures.
I. - RENFORCER LA MOBILISATION DU DISPOSITIF EN FAVEUR
DES PUBLICS LES PLUS PRIORITAIRES
Les catégories administratives de publics éligibles seront restreintes aux personnes les plus éloignées de lemploi : demandeurs demploi de très longue durée (inscrits depuis 24 mois dans les 36 derniers mois), bénéficiaires de minima sociaux (RMI, ASS, API), travailleurs handicapés, demandeurs demploi de longue durée âgés de plus de 50 ans (inscrits de puis 12 mois dans les 18 derniers mois), demandeurs demploi de longue durée résidant en zones urbaines sensibles, détenus libérés présentant des difficultés particulières daccès à lemploi.
Le dispositif pourra également prendre en compte, pour un nombre limité dentrées, des personnes qui nentrent pas dans ces catégories administratives mais qui rencontrent des difficultés de même nature.
Par ailleurs, il convient de rappeler que pourra être mobilisée, pour les demandeurs demploi de longue durée, laide dégressive à lemployeur qui sera mise en place par les Assedic.
II. - SIMPLIFIER LE SYSTÈME DAIDE FINANCIÈRE DU CONTRAT INITIATIVE-EMPLOI EN LE METTANT EN COHÉRENCE AVEC LA POLITIQUE GÉNÉRALE DALLÉGEMENT DE CHARGES SOCIALES
Il sagit de remplacer lexonération spécifique du contrat initiative-emploi par les allègements de charges de droit commun et dinstaurer des niveaux de primes destinés à maintenir un avantage supplémentaire au contrat initiative-emploi par rapport au droit commun. Les montants des primes seront fixés par décret.
III. - PRÉVENIR LES RISQUES DE RUPTURE ANTICIPÉE DU CONTRAT DE TRAVAIL ET RENFORCER LOBJECTIF DINSERTION DURABLE
La possibilité de conclure un avenant accompagnement dans lemploi est introduite, pour des personnes durablement éloignées du marché du travail, afin de prévenir les difficultés liées à la prise de poste.
Laide au tutorat est ouverte à tout bénéficiaire dun contrat initiative-emploi.
B. - LACCÈS DES FEMMES AU CONTRAT
INITIATIVE-EMPLOI DOIT PROGRESSER EN 2002
Alors que les femmes sont plus fortement confrontées au chômage de longue durée, elles sont sous-représentées dans les dispositifs qui mènent le plus sûrement à lemploi durable dans le secteur marchand.
Laccès des femmes au contrat initiative-emploi en 1999 et 2000 sest stabilisé autour de 38,7 %. On constate toutefois, et ce malgré de fortes disparités régionales, une amélioration sensible de la situation pour le premier semestre 2001.
En 2002, il sagira donc daugmenter significativement le taux dentrée de femmes contrat initiative-emploi constaté à fin décembre 2001.
ANNEXE VI
LIGNE DACTIONS SPÉCIFIQUES
Références :
- circulaire DGEFP no 98-31 du 27 août 1998 relative aux actions spécifiques daccompagnement : accompagnement des bénéficiaires de SIFE collectifs ;
- note de service DGEFP no 2000-08 du 8 mars 2000 relative au programme de prévention et de lutte contre le chômage de longue durée et contre les exclusions ;
- note de service DGEFP no 2001-06 du 8 février 2001 relative à laide à la reprise dactivité des femmes ;
- circulaire DIIJ-DPM-DGEFP-DIV-DAS no 2001-211 du 7 juin 2001 relative à la mise en uvre de la campagne 2001 de parrainage pour accompagner les jeunes en difficulté dinsertion professionnelle vers lemploi ;
- circulaire DGEFP no 98-30 du 27 août 1998 relative à laccompagnement des bénéficiaires de CES ;
- circulaire DGEFP no 98-44 du 16 décembre 1998 relative aux contrats emploi-solidarité et aux contrats emploi-consolidé.
Les actions menées dans le cadre de la ligne dactions spécifiques, au niveau régional ou départemental, ont pour objectif daméliorer lefficacité des mesures du programme et de favoriser linsertion professionnelle et le retour à lemploi des publics concernés. Cette orientation est confirmée et renforcée par un des axes du programme de prévention et de lutte contre lexclusion sociale visant à accentuer laccompagnement à lemploi des publics en difficulté.
Les crédits dont vous disposez, aux niveaux départemental ou régional, seront donc mobilisés à cet effet, dans la continuité des programmes précédents, en accentuant vos efforts pour les publics en difficulté et en veillant à une articulation des actions menées par les différents acteurs du SPE.
Les objectifs de la ligne départementale et de ligne régionale
Une ligne départementale pour un accompagnement
des bénéficiaires des mesures
Grâce aux crédits de la ligne départementale, il est donc demandé de développer en 2002 :
- les réseaux de parrainage :
Le parrainage constitue un outil particulièrement adapté pour favoriser le retour à lemploi des personnes en difficulté (axe 1 du programme de lutte contre lexclusion). Cest pourquoi il convient de promouvoir les réseaux.
Un objectif de 40 000 personnes parrainées en ouvrant le parrainage au public adulte a été fixé. Afin de permettre datteindre cet objectif, des moyens supplémentaires ont été inscrits dans le PLF 2002, ils doivent notamment contribuer :
- à la mise en place de pilotes régionaux externes aux services de lEtat pour aider à la structuration et au développement de lanimation locale ;
- au soutien à une démarche de labellisation des réseaux ;
- des actions daccompagnement des bénéficiaires de CES et de CEC :
Depuis 2001, ces actions sont intégrées à la ligne dactions spécifiques départementale, mais la gestion et le suivi financiers sont confiés au CNASEA. Cest pourquoi il vous est demandé dindiquer, à loccasion de la programmation de début dannée, la part des crédits de la ligne départementale que vous envisagez de consacrer à ces actions. Cette part pourra, le cas échéant, être modifiée à loccasion des ajustements de la programmation effectuée à mi-année.
- des actions dappui à la recherche demploi à lissue dun SIFE collectif :
Lobjet, défini par la circulaire ci-dessus référencée, est de mettre en place un suivi post-formation de 3 mois avec des contacts et des entretiens réguliers entre le demandeur demploi et le référent.
Ces actions sont réalisées, autant que possible, par lorganisme qui a dispensé la formation.
- dautres actions adaptées au contexte local :
Elles peuvent être réalisées dès lors quelles sont déterminantes pour le bon déroulement du parcours dinsertion professionnelle des bénéficiaires du programme.
LAFPA na pas vocation à prendre en charge ces prestations daccompagnement, sauf en cas de carence de loffre locale, ou lorsquil sagit dactions accompagnant des prestations quelle conduit elle-même.
Comme pour les exercices antérieurs, la ligne dactions spécifiques ne doit pas être utilisée afin dabonder les mesures (augmentation de laide de lEtat dans le cadre des contrats aidés, prise en charge de la rémunération des stagiaires en formation...).
Il convient en outre de veiller à ce que les actions mises en uvre ne conduisent pas à la création de structures nouvelles dont la pérennisation ne pourrait être assurée.
Enfin, ces crédits ne peuvent pas servir au financement détudes qui relèvent de la compétence du niveau régional dans son rôle danimation.
Une ligne régionale pour animer
et évaluer la mise en uvre du programme
Cette ligne a pour objet de donner aux DRTEFP un véritable outil danimation, de suivi et de capitalisation des expériences départementales.
Sa mise en uvre doit être lobjet dune concertation dans le cadre du SPER.
Elle peut notamment servir à financer des études de prospective, dappui ou dévaluation dactions locales. La ligne régionale peut aussi permettre si nécessaire la mise en place, aux niveaux interdépartemental ou régional, dactions daccompagnement, de soutien ou dappui à la recherche demploi.
Par ailleurs, des crédits de la LAS ont été redéployés sur la ligne CPER (44-70-91, paragraphe 31), contribuant dans ce cadre à lobjectif dinsertion professionnelle des publics en difficulté.
La ligne dactions spécifiques permet également de financer une partie des aides à la reprise dactivité des femmes (ARAF), cofinancées par le FSE (objectif 3). Les crédits correspondants sont versés directement à lANPE, qui est chargée de la mise en uvre de ce dispositif.
Suivi de lutilisation des crédits
Il est rappelé limportance qui sattache à procéder au suivi des actions, selon les modalités suivantes :
Rôle de léchelon départemental
Une fiche descriptive est établie par action par les DDTEFP, selon le modèle joint (fiche 2), et transmise à la DRTEFP.
Le suivi organisé pour les actions daides matérielles en faveur des femmes est assuré par lANPE.
Rôle de léchelon régional
Dans le cadre de son rôle danimation et de suivi, la DRTEFP établit chaque année un bilan qualitatif de lutilisation des lignes départementales et régionale, qui est, à la fin du mois de février de lannée suivante, transmise à la DGEFP sous timbre MMT-MDAIP-MIPJ.
Ce bilan comprendra au minimum les tableaux joints (fiche 2).
La DRTEFP fait remonter à la DGEFP (Mission contrôle de gestion), chaque trimestre, létat des engagements des lignes départementales et régionale ainsi que la répartition par grands types dactions au moyen de Syracuse (Tab. 23 joint, fiche 3). Ces remontées concernent les engagements de lannée en cours et en aucun cas les réengagements correspondant à des actions de lannée précédente.
Pour une plus grande lisibilité, le suivi de lenveloppe départementale a été dissocié du suivi de lenveloppe concernant les actions daccompagnement des bénéficiaires de CES-CEC.
Répartition des moyens financiers :
Les actions financées par la ligne dactions spécifiques sont imputées sur le chapitre 44-70, article 14 :
- les crédits régionaux sur le chapitre 44-70, article 14, paragraphe 20 ;
- les crédits départementaux sur le chapitre 44-70, article 14 :
- paragraphe 31 pour les actions daccompagnement des SIFE ;
- paragraphe 33 pour les actions de parrainage ;
- paragraphe 34 pour les autres actions.
Ces crédits feront lobjet dune première délégation de crédits au cours du premier trimestre de lannée 2002 dun montant égal à 50 % de lenveloppe programmée, puis dune seconde délégation de crédits lors de la notification de la seconde programmation.
Sont délégués :
- au niveau régional : les crédits de la ligne régionale ;
- au niveau départemental : les crédits de la ligne départementale, excepté les crédits réservés aux actions daccompagnement CES-CEC, qui feront lobjet de paiements directs au CNASEA. Les actions contractualisées dans le cadre des CPER sont imputées sur le chapitre 44-70, article 91, et les crédits sont délégués sur cette ligne au niveau régional.
Instruction des projets
Chaque action financée doit donner lieu à létablissement dune convention précisant lobjet de laction, ses objectifs, son contenu, sa durée et son plan de financement. Elle précise également les modalités de suivi, dévaluation, de contrôle et de résiliation. Elle fait apparaître, le cas échéant, les modalités de cofinancement avec le ou les cocontractants.
Vous pouvez utilement vous reporter au modèle de convention annexé à la circulaire DGEFP No 98/31 du 27 août 1998 (Actions spécifiques daccompagnement : accompagnement des bénéficiaires de SIFE collectifs)
Ce modèle doit être adapté aux types dactions qui font lobjet de la convention, ainsi quen fonction des contraintes locales.
Dispositions comptables
Exception faite des actions daccompagnement de CES-CEC qui font lobjet de paiements directs au CNASEA, lordonnateur est soit le préfet de région ou par délégation le DRTEFP, soit le préfet départemental ou par délégation le DDTEFP.
Le comptable assignataire est le TPG de la région ou du département.
Avant signature par le représentant de lEtat, la convention doit être soumise à lavis préalable du contrôleur financier local. Elle peut donner lieu à un ou plusieurs avenants également soumis au visa préalable. Pour toute convention ou avenant, lengagement comptable devra couvrir la totalité du montant de lengagement juridique indépendamment des mandatements prévus dans lannée.
Les conventions ou avenants dont une part du montant na pas donné lieu à paiement au cours de lexercice budgétaire devront faire lobjet dun réengagement dès le début de lexercice suivant.
Les montants correspondants feront lobjet de reports de crédits. Le montant de ces reports ne pourra excéder la différence entre le montant des engagements comptables et le montant des mandatements.
La récupération des indus seffectuera selon la procédure de rétablissement de crédits sur le budget du ministère de lemploi et de la solidarité.
La gestion de cette ligne donnera lieu à une remontée dinformations sur le serveur GBC (situations mensuelles dexécution).
Vous voudrez bien faire connaître les difficultés éventuelles de mise en uvre de ces instructions à la mission marché du travail (Jannick Hellequin, tél : 01-44-38-28-78, mél : jannick.hellequin@dgefp.travail.gouv.fr).
Pour les questions concernant laccompagnement des bénéficiaires de CES et de CEC, vous vous adresserez à la mission développement de lactivité et de linsertion professionnelle (Marie-Jo Charon,tél : 01-44-38-28-37 - mél : marie-josephe.charon@dgefp.travail.gouv.fr), et pour les questions relatives au parrainage à la mission insertion professionnelle des jeunes (Pascal Froudière, tél : 01-44-38-31-06 - mél :pascal.froudiere@dgefp.travail.gouv.fr).
Fiche 1 : fiche descriptive par action établie par les DDTEFP ;
Fiche 2 : tableaux de bilan annuel de la ligne dactions spécifiques ;
Fiche 3 : tableau 23 de suivi trimestriel des engagements financiers (Syracuse).
FICHE 1
LIGNE DACTIONS SPÉCIFIQUES (44-70-14)
Fiche descriptive dopération
A remplir par les DDTEFP à destination des DRTEFP
Date dédition de la fiche : Région : Département : No dordre de la fiche : |
|
Type daction*/imputation budgétaire ** | Post SIFE (44-70-14 § 31) Parrainage (44-70-14 § 33) Autres (44-70-14 § 34) Accompagnement CES/CEC |
Intitulé de laction | |
Objectif de laction Diagnostic à lorigine du projet |
Public visé : |
Descriptif général Descriptif particulier des aspects de laction pour lequel un financement est demandé |
|
Porteur du projet et statut juridique | |
Nombre de bénéficiaires conventionnés - dont part des femmes |
|
Coût par bénéficiaire Coût global - dont ligne dactions spécifiques - dont des cofinancements Origine des cofinancements |
|
Action terminée /Action en cours* Date de début de laction Date (prévue) de fin de laction |
|
Résultats attendus/obtenus* | |
* Barrer la mention inutile. ** La classification de laction doit correspondre à limputation budgétaire. |
FICHE 2
Ligne dactions spécifiques
Tableau de bilan annuel à remplir par les DRTEFP et transmettre à la DGEFP fin février N + 1
LIGNE DÉPARTEMENTALE
Action de parrainage. - Suivi post-SIFE. - Autres actions :
RÉGION | ACTION ou réseau |
SPÉCIFICITÉS | TYPE de structures (1) |
NOMBRE de bénéficiaires |
DONT part des femmes |
COÛT par bénéficiaire |
COÛT total (2) |
DONT LAS (2) |
ORIGINE des cofinancements éventuels |
DATES début/fin de laction |
RÉSULTATS |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Département | Attendus : Obtenus : |
||||||||||
Total | |||||||||||
(1) OF, association dinsertion, consultant... (2) Sil sagit de crédits mandatés, préciser aussi le montant engagé. |
Accompagnement des bénéficiaires de CES et de CEC :
RÉGION | ACTION ou réseau |
SPÉCIFICITÉS | TYPE de structures (1) |
NOMBRE de bénéficiaires |
DONT part des femmes |
COÛT par bénéficiaire |
COÛT total (2) |
DONT LAS (2) |
ORIGINE des cofinancements éventuels |
DATES début/fin de laction |
RÉSULTATS |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Département | Attendus : Obtenus : |
||||||||||
Total | |||||||||||
(1) OF, association dinsertion, consultant... (2) Sil sagit de crédits mandatés, préciser aussi le montant engagé. |
LIGNE RÉGIONALE
Etudes. - Evaluations - Actions...
RÉGION | INTITULÉ de laction |
OBJECTIFS | DESCRIPTION | TYPE de structures (1) |
COUT total (2) |
DONT LAS (2) |
ORIGINE des cofinancements éventuels |
DATES début/fin de laction |
RÉSULTATS | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Attendus : Obtenus : |
||||||||||
Total (1) OF, association dinsertion, consultant... (2) Sil sagit de crédits mandatés, préciser aussi le montant engagé. |
FICHE 3
Tableau 23 de Syracuse. - Ligne dactions spécifiques
LIGNE RÉGIONALE | LIGNE DÉPARTEMENTALE | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
MOIS/ANNÉE | Enveloppe ligne régionale |
Engagement ligne régionale |
Taux dengagement en % |
Enveloppe ligne départementale hors CES/CEC |
Engagement ligne départementale hors CES/CEC |
Taux dengagement hors CES/CEC en % |
Dont suivi post-SIFE Collectif pour la ligne départementale |
% | Dont actions de parrainage pour la ligne départementale |
% | Dont actions diverses pour la ligne départementale |
% | Enveloppe ligne départementale accompagnements CES/CEC |
Engagement accompagnements CES/CEC |
% |
C 1 | C 2 | C 3 | C 4 | C 5 | C 6 | C 7 | C 8 | C 9 | C 10 | C 11 | C 12 | C 13 | C 14 | C 15 | C 16 |
Alsace | |||||||||||||||
Aquitaine | |||||||||||||||
Auvergne | |||||||||||||||
Basse-Normandie | |||||||||||||||
Bourgogne | |||||||||||||||
Bretagne | |||||||||||||||
Centre Champagne-Ardennes | |||||||||||||||
Corse | |||||||||||||||
Franche-Comté | |||||||||||||||
Haute-Normandie | |||||||||||||||
Ile-de-France | |||||||||||||||
Languedoc-Roussillon | |||||||||||||||
Limousin | |||||||||||||||
Lorraine | |||||||||||||||
Midi-Pyrénées | |||||||||||||||
Nord-Pas-de-Calais | |||||||||||||||
Pays de Loire | |||||||||||||||
Picardie | |||||||||||||||
Poitou-Charentes | |||||||||||||||
Provence-Alpes-Côte dAzur | |||||||||||||||
Rhône-Alpes | |||||||||||||||
Total ligne départementale | |||||||||||||||
Total ligne régionale |
ANNEXE VII
INSERTION PAR LACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
Depuis 1998, le développement de loffre dIAE a été important. Cependant de fortes disparités peuvent encore être constatées sur les territoires et en fonction des catégories de structures. Afin de mieux prendre en charge les publics en grande difficulté qui sont au cur du nouveau programme de lutte contre les exclusions, notamment les allocataires de minima sociaux et les jeunes en grande difficulté, les moyens alloués au soutien du secteur de lIAE sont renforcés en 2002.
1. Territorialisation de loffre dinsertion par les CDIAE
Le CDIAE doit assurer pleinement son rôle de pilotage stratégique des actions en faveur de linsertion par lactivité économique. A cette fin, vous veillerez à ce que :
- en liaison avec le SPE, le CDIAE élabore une démarche de consolidation et de développement de loffre dinsertion à partir de lanalyse des besoins des publics et des situations locales. Cette approche doit apparaître dans le plan départemental de lIAE ;
- la complémentarité des différentes programmations territoriales, et notamment celle du PDI-RMI, soit recherchée grâce à une meilleure articulation des actions menées respectivement par tous les acteurs ;
- la présence des organisations professionnelles et syndicales de salariés dans les CDIAE soit mieux mobilisée afin de permettre et dappuyer les stratégies de réponses locales aux secteurs connaissant des difficultés de recrutement.
Le guide méthodologique relatif à lanimation des CDIAE, issu dune étude réalisée par le cabinet Cirèse et commanditée par la DGEFP et le CNIAE, vous sera adressé prochainement. Il vous aidera à analyser le fonctionnement de votre CDIAE et à en améliorer éventuellement le fonctionnement afin de mener à bien vos missions.
2. Les mesures nouvelles pour 2002
Les mesures prévues par le nouveau programme de lutte contre les exclusions représentent une augmentation de 19,07 MEuro (125,1 MF) ont pour objet de renforcer le rôle de sas vers lemploi marchand que joue lIAE.
1. Des moyens supplémentaires pour améliorer lencadrement et laccompagnement réalisés dans les structures dans la mesure où ils sont des facteurs déterminants dans la réussite de linsertion de personnes en grande difficulté.
Pour les entreprises dinsertion : augmentation de 762,25 Euro de laide au poste dinsertion (soit 8384,70 Euro pour les EI à 39 heures et 9680,51 Euro pour les EI à 35 heures).
Pour les associations intermédiaires : une aide à laccompagnement, forfaitaire et modulable de 4573,47 Euro à 12195,92 Euro est instituée. Cette aide, dont le montant sera décidé après avis du CDIAE, devra prendre en compte les caractéristiques des publics accueillis, la professionnalisation des encadrants et loffre dinsertion présente sur le territoire. Les conditions de son attribution vous seront précisées prochainement par circulaire.
2. Des moyens supplémentaires pour soutenir et développer les actions de création, de développement et de consolidation des structures dinsertion.
Revalorisation de 1,524 MEuro de la dotation du Fonds départemental dinsertion qui passe de 6,960 MEuro en 2001 à 8,385 MEuro en 2002.
Un financement ad hoc des têtes de réseaux associatifs (0,92 MEuro au niveau national) qui doivent pouvoir apporter un appui au développement de projets innovants, à lingénierie, au conseil et à la professionnalisation des structures quelles fédèrent.
ANNEXE VIII
LA REDYNAMISATION DU DISPOSITIF DU RMI
Pour la première fois depuis la création du RMI, le nombre dallocataires a connu en 2000 une baisse (-5,2%), qui se poursuit en 2001. Elle demeure toutefois très inférieure à la réduction du nombre de chômeurs de longue durée.
Compte tenu des ces éléments, la DGAS a proposé un plan stratégique destiné à redynamiser le dispositif du RMI. Ce plan constitue un des volets du nouveau programme de lutte contre les exclusions. Il implique, à linstar de ce qui a été fait en 1998 pour le chômage de longue durée avec la mesure PAP-ND, une mobilisation accrue de tous les acteurs concernés par linsertion sociale et professionnelle des allocataires du RMI.
A lissue de négociations engagées avec les partenaires concernés, il aura pour ambition :
1. De renforcer le pilotage du dispositif
Par la détermination dindicateurs nationaux permettant un suivi commun des politiques dinsertion menées dans lensemble des départements.
Par la fixation dobjectifs départementaux quantifiés (déterminés dans le cadre des CDI), choisis en fonction des indicateurs et des objectifs nationaux.
Par le recentrage des CLI sur lanimation et la programmation de loffre locale dinsertion. A cet effet, les programmes départementaux dinsertion devraient prendre un caractère pluriannuel ; par ailleurs, 100 CLI supplémentaires devraient être créées et 15.000.000 F mobilisés à cet effet (à raison de 150 000 F par CLI nouvelle).
Par une animation au plan national réalisée par un comité de pilotage présidé par la ministre de lemploi et de la solidarité et un comité technique.
2. Daméliorer laccompagnement des titulaires du RMI
Le dispositif de cumul entre RMI et revenu dactivité sera amélioré afin de favoriser la reprise du travail : la durée totale du cumul entre lallocation (RMI, ASS, API) et le revenu dactivité reste identique, mais avec dorénavant deux trimestres de cumul intégral et trois trimestres à taux réduit.
Laccompagnement des bénéficiaires est développé avec le passage de 250 000 personnes bénéficiant de la mesure Nouveau Départ à 600 000 bénéficiaires du PAP-ND. Les modalités de mise en uvre de cette mesure seront définies dans le cadre dun nouveau protocole national qui sera signé avec lANPE et décliné localement.
3. Daméliorer la gestion de la prestation
Il sagira daccélérer le versement de lallocation lors de lentrée dans le RMI, de modifier le système dindus et daméliorer la continuité des droits en cas de modification de la situation de lallocataire.
ANNEXE IX
CONTRIBUTION DU SERVICE PUBLIC DE LEMPLOI
À LA PRÉVENTION DU FOSSÉ NUMÉRIQUE
Références :
- circulaire DGEFP/DARES/DIIJ/ANPE/AFPA no 2000/34 du 22 décembre 2000 relative au comité interministériel pour la société de linformation : module dinitiation à Internet pour les demandeurs demploi ;
- note DGANPE MPI-BCVC-01/01 du 15 janvier 2001 relative au module dinitation à Internet pour les demandeurs demploi.
Le programme daction du Gouvernement pour la société de linformation (PAGSI) souligne la nécessité de veiller à ce que le développement des technologies de linformation et de la communication nengendre pas des facteurs dexclusion et quil sinscrive dans le cadre dune « société de linformation solidaire ».
Le conseil interministériel pour la société de linformation du 10 juillet 2000 a décidé de généraliser un module dinitiation à Internet à lensemble de stages de formation professionnelle suivis par des demandeurs demploi et financés par lEtat dici à la fin de 2002.
A ce titre, il a été demandé à lAFPA ainsi quau réseau des ateliers de pédagogie personnalisée (APP) daccueillir respectivement 100 000 bénéficiaires en 2001. Vingt mille modules dinitiation sont prévus au titre des formations conventionnées dans le cadre des SIFE. LANPE se charge en ce qui la concerne de faire accéder 40 000 bénéficiaires en 2001 à ces actions dinitiation au titre dactions complémentaires. Par ailleurs, le module dinitiation est accessible cette année dans une centaine de missions locales à tous les jeunes qui le souhaitent.
Une circulaire de redynamisation de lopération certificat de navigation sur Internet est actuellement en cours de préparation. Elle vous proposera notamment des pistes de pilotage et de suivi départemental et régional de lopération. Il vous appartient cependant dores et déjà de faire en sorte que le suivi de lopération, notamment en termes quantitatifs de bénéficiaires du module dinitiation et de délivrance du certificat, fasse lobjet dun point régulier des réunions du SPE départemental. A cette fin, la circulaire en préparation prévoit les circuits et les modalités de transmission des tableaux de suivi statistique de lopération établis à partir des saisies effectuées par les opérateurs de formation sur le site Internet de délivrance des certificats (www.netcertif.cnefad.com).
En parallèle, le ministère de lemploi et de la solidarité a décidé damplifier ce programme en linscrivant parmi les mesures du programme de prévention et de lutte contre la pauvreté et lexclusion sociale au bénéfice en particulier des allocataires du RMI qui ne sont pas inscrits comme demandeurs demploi et des publics jeunes issus de zones urbaines sensibles. Une dotation complémentaire de 2,134 MEuro est prévue à ce titre en 2002 et inscrite en mesure nouvelle au titre du programme formations ouvertes et ressources éducatives (FORE).
Les modalités de poursuite de lopération au titre du PAGSI et larticulation avec la mesure nouvelle inscrite au titre du programme FORE seront précisées par voie de circulaire dans le courant du dernier trimestre 2001.
En ce qui concerne plus particulièrement les actions menées dans le cadre des SIFE et les actions complémentaires proposées par lANPE, les instructions sont les suivantes :
1. SIFE
En 2002, un objectif de 30 000 certificats de navigation sur Internet validant un module dinitiation à lInternet est prévu au titre des stages conventionnés dans le cadre des SIFE.
Dans le cadre des SIFE individuels courts, le module dinitiation à lInternet sera proposé chaque fois que possible, dès lors que lorganisme de formation prestataire de la formation conventionnée dispose des moyens techniques et pédagogiques nécessaires à sa réalisation en complément de la formation convenue avec le demandeur demploi.
Dans le cadre des SIFE collectifs (accès individuels à des formations longues, parcours modularisés et actions de formation collectives), cet objectif se traduira par un encouragement, dans les cahiers des charges sous-tendant les appels à projets pour le programme SIFE 2002, à la proposition par les prestataires dactions de formation comprenant un module identifié de sensibilisation, dinitiation ou de formation à la micro-informatique (logiciels bureautiques et de gestion dentreprise), au multimédia et à lInternet permettant lacquisition des capacités correspondant au référentiel du certificat de navigation sur Internet.
Ce module sera alors proposé aux demandeurs demploi chaque fois que possible. Dès lors que lorganisme de formation prestataire de laction conventionnée dispose des moyens techniques et pédagogiques nécessaires à sa réalisation, il conviendra de veiller à larticulation de ce module dinitiation avec les autres modules de la formation conventionnée.
Lorsque les organismes prestataires ne disposent pas des moyens pédagogiques ou techniques nécessaires pour réaliser eux-mêmes ces modules, il vous est possible détablir des conventions spécifiques pour la réalisation de ces modules.
2. Actions complémentaires de lANPE
Le module dinitiation à Internet peut être proposé à loccasion de tout entretien avec un demandeur demploi ne maîtrisant pas cet outil et nentrant pas dans une formation financée par lEtat (AFPA, SIFE collectifs ou individuels, APP), ou dans un parcours susceptible dêtre mis en uvre par une mission locale.
Le module est alors dispensé par le centre AFPA ou lAPP le plus proche du domicile du demandeur demploi.
Pour 2002, il convient de faire bénéficier 80 000 personnes de cette initiation.
NOTE (S) :
(1) Source : enquête Emploi, mars 2001.
(2) Une note sur le contenu de Corinthe (juin 2001) est disponible sur lIntranet du ministère (territorialisation).
(3) Cf. circulaire du 25 septembre 2001.
(4) Le taux horaire de rémunération a fait lobjet dune actualisation tenant compte des dispositions nouvelles relatives à lindemnisation du chômage.
(5) Le taux horaire de rémunération a fait lobjet dune actualisation tenant compte des dispositions nouvelles relatives à lindemnisation du chômage.
(6) Le taux horaire de rémunération a fait lobjet dune actualisation tenant compte des dispositions nouvelles relatives à lindemnisation du chômage.