A l’aube de son centième anniversaire, l’OIT a proposé aux délégations des pays membres de participer à une réflexion commune sur l’avenir du travail et sur ses implications pour le futur de l’OIT. Fruit du travail de la commission consultative pour l’OIT, composée de représentants des salariés, des employeurs et de l’Etat, la contribution française s’appuie sur un cycle d’auditions lancé en octobre 2015. L’apport d’experts, de personnalités politiques, et d’universitaires consultés dans ce cadre a nourri la contribution présentée aujourd’hui. Cette contribution, issue du dialogue étroit qui a eu lieu entre l’Etat et les partenaires sociaux montre si besoin en était combien le dialogue social, que le gouvernement n’a eu de cesse de renforcer depuis le début du quinquennat, peut être fructueux.
A partir de l’identification des grandes mutations à l’œuvre dans le monde du travail, cette contribution comporte plusieurs propositions visant à renforcer le mandat de l’OIT pour répondre à ces défis et à améliorer l’effectivité des normes internationales du Travail. A cet égard, une des idées fortes consiste en l’adoption par la conférence internationale du travail de 2019 d’une feuille de route qui aurait vocation à rendre plus effectifs les principes énoncés dans la déclaration de Philadelphie de 1944.
Comme l’a souligné Myriam EL KHOMRI : « Cette contribution commune des partenaires sociaux et de l’Etat traduit l’attachement de la France au modèle sur lequel est construit l’OIT. La proposition française, qui contribue à renforcer le rôle du BIT à l’aune de son deuxième siècle d’existence, illustre toute la pertinence d’une grande instance internationale à l’heure où se posent de nouveaux enjeux inédits pour le monde du travail et autant de défis à relever collectivement. »
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