Courtepaille signe le Pacte en faveur de la lutte contre les discriminations selon les origines

L’entreprise Courtepaille, dont le plan d’action contre les discriminations selon les origines avait été jugé insuffisant dans un premier temps, a présenté une nouvelle proposition, concluante selon l’agence Vigeo Eiris. La présidente de Courtepaille, Anne-Marie Costet, l’a présentée à la ministre du travail.

Le 14 mars 2017, Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, conviait entreprises et partenaires associatifs à la signature d’un pacte en faveur de la lutte contre les discriminations à l’embauche selon les origines.

Au cours de cet événement, la ministre était revenue sur les suites du testing engagé en avril 2016, et avait évoqué le cas de deux entreprises dont les situations étaient préoccupantes en la matière. D’une part, le testing avait conclu à un risque élevé de discrimination dans le traitement des candidatures par ces entreprises et d’autre part, celles-ci n’étaient pas parvenues à produire de plan d’action satisfaisant, au regard de l’évaluation indépendante menée par l’agence Vigeo Eiris.

L’enseigne Courtepaille est la première des deux entreprises concernées à avoir présenté un nouveau plan d’action, soumis à l’évaluation de Vigeo Eiris. Le cabinet a conclu cette fois au caractère probant de la proposition de Courtepaille.

Comme elle s’y était engagée lors de la conférence du 14 mars, la ministre communique au public cette évolution favorable, qui témoigne d’une volonté de changement de la part de l’entreprise.

L’entreprise Courtepaille a aussi signé le pacte en faveur de la lutte contre les discriminations selon les origines, rejoignant ainsi les 25 entreprises qui s’étaient engagées publiquement le 14 mars.
De son côté, l’entreprise Accor hôtels a manifesté sa volonté de présenter un nouveau plan d’action, qui fera également l’objet d’une évaluation par Vigeo Eiris.

Myriam El Khomri déclare : « La lutte contre les discriminations est un impératif de justice sociale et un enjeu pour notre économie, qui ne peut pas se priver des talents qui composent la nation. Le but de la démarche n’était pas de stigmatiser les entreprises, mais de les placer face à leurs responsabilités. Je ne peux donc que me réjouir que l’entreprise Courtepaille ait su revoir ses engagements à la hausse et rejoigne la dynamique initiée par les partenaires associatifs et privés qui s’engagent conjointement pour faire de ce sujet une priorité. »

Contact presse  : secretariat.presse@cab.travail.gouv.fr

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