Dans le Pas-de-Calais, Muriel Pénicaud visite une usine qui innove pour l’insertion et la formation professionnelle

Muriel Pénicaud était en déplacement dans le département du Pas-de-Calais (62) sur le thème de la formation professionnelle. Au côté de Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts-de-France, et de Brigitte Bourguignon, députée et présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale, elle a visité l’usine Bridgestone de Béthune qui forme ses futurs opérateurs et s’investit pour l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ou non. Elle s’est également rendue à Fauquembergues pour s’intéresser aux initiatives locales d’insertion.

La ministre a visité l’usine de pneumatiques et rencontré les opérateurs. Elle a salué le travail réalisé sur la formation professionnelle avec le « Campus des métiers ». Celui-ci forme des intérimaires, recrutés par une agence spécialisée, en lien avec Pôle emploi. Leurs particularités : tous deux sont intégrés au site.

Le « Campus des métiers » allie une formation à 80% pratique et à 20% théorique. Elle permet à ses stagiaires d’être diplômés et à l’entreprise de développer les compétences en palliant le manque de main d’œuvre qualifiée. En effet, l’usine doit embaucher chaque année entre 100 et 200 opérateurs-assembleurs.

La ministre s’est par ailleurs entretenue avec des jeunes qui ont intégré l’entreprise via l’École de la Deuxième chance et « Nos quartiers ont du talent ». L’entreprise s’engage en effet pour l’insertion professionnelle des diplômés issus de milieux modestes et des non-diplômés. Elle développe aussi l’alternance.

Bridgestone à Béthune, c’est le plus important site de fabrication de pneus hiver en Europe avec 1100 employés et une production destinée pour 80% à l’export.

Après l’usine Bridgestone de Béthune, la ministre est allée à la rencontre des ouvriers du chantier d’insertion de construction de logements sociaux sous la maitrise d’ouvrage de Pas-de-Calais Habitat de Fauquembergues, avant de participer à une table ronde avec les acteurs locaux de l’insertion professionnelle.

Ces actions concrètes illustrent la volonté du Gouvernement d’agir en réformant la formation professionnelle pour vaincre le chômage et améliorer l’insertion des jeunes sur le marché du travail.

Aujourd’hui, la compétence est la première sécurité de l’emploi. A partir de bac +2, le taux de chômage est de 5% quand il atteint 18% chez les personnes qui n’ont pas de qualification.
Pour une société de compétences

  • la Réforme de la formation professionnelle pour lutter contre le chômage d’une part, et préparer aux transformations des métiers des prochaines années. Aujourd’hui 1 chômeur sur 10 est formé chaque année, un ouvrier sur 3 accède à la formation.
  • la Réforme de l’apprentissage : la ministre a lancé le 10 novembre la concertation qui aboutira à la réforme. L’apprentissage représente une filière d’excellence qui conduit 70% des jeunes à trouver un emploi, 7 mois après la fin de leur formation.
  • le Plan d’investissement compétences : il consacrera 15 milliards d’euros à la formation professionnelle d’un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés et d’un million de jeunes décrocheurs.